CONVERSION. Les ministres des Finances ivoirien et français ont signé un troisième contrat de désendettement et de développement, mécanisme qui permet de convertir la dette en don.
Les négociations étaient en cours depuis plusieurs mois. À Paris, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, et son homologue français, Bruno Le Maire, ont donc finalement signé un contrat de désendettement et de développement en faveur de la Côte d’Ivoire. C’est la troisième fois que la France et le pays d’Afrique de l’Ouest signent un tel accord, dont l’objectif est de transformer une partie des dettes ivoiriennes en subventions à son propre bénéfice, pour 1,14 milliard d’euros, soit 751 milliards de francs CFA.
Le premier contrat de désendettement et de développement avait été adopté en 2012, au moment de l’accession du président Ouattara au pouvoir, et le deuxième en 2014, pour un montant cumulé des trois contrats de quelque 2,9 milliards d’euros entre Paris et Yamoussoukro. Cette mesure, entérinée mercredi par les deux ministres, vise « à mobiliser, au niveau tant bilatéral que multilatéral, les financements nécessaires aux besoins des pays en développement, en particulier en Afrique », indique le ministère français dans un communiqué.
Une bulle d’oxygène
Le contrat de désendettement et de développement, ou C2D, est un outil consistant pour un État pauvre et endetté à voir le remboursement de sa dette issue de l’aide publique au développement transformée en subventions à son propre bénéfice.
Concrètement, la Côte d’Ivoire va rembourser une partie de sa dette à la France, mais ce montant sera placé sur un compte, sous la supervision de l’Agence française de développement (AFD), pour financer des projets de développement chez elle. Le pays a déjà indiqué qu’il mettrait l’accent à travers son plan national de développement, entre 2021 et 2025, sur l’éducation, la formation, l’emploi et la santé, ainsi que sur le développement urbain et l’agriculture.
Avec une croissance de l’ordre de 8 % par an en moyenne depuis 2012, l’économie ivoirienne est l’une des plus dynamiques et diversifiées du continent. Après un léger ralentissement à 6,9 % en 2019, le pays devrait pâtir des conséquences de la pandémie de Covid-19 en 2020, les perspectives du FMI tablant sur 2,7 % de croissance du PIB cette année. Cependant, le rebond pourrait être particulièrement fort en 2021, à 8,7 %.
Depuis la création du mécanisme en France, en 2001, 18 États en ont bénéficié, dont 15 en Afrique, parmi lesquels le Cameroun, la Guinée, la Mauritanie et le Malawi. Le total des fonds engagés dans ces dispositifs s’élevait, avant la signature du troisième contrat par la Côte d’Ivoire, à 4 milliards d’euros, selon les statistiques du ministère français de l’Économie.
Selon la Maison-Blanche ce don se fait « sans condition » et ne doit pas être considéré comme une réponse à la très active diplomatie vaccinale chinoise.
Le stock de vaccins que les États-Unis s’apprêtent à offrir au continent est composé de doses des laboratoires Johnson & Johnson, qui ont l’avantage de ne nécessiter qu’une injection, au lieu de deux pour la plupart des sérums du marché. Le don se fera par l’intermédiaire de Covax, l’initiative internationale mise en place par l’OMS, CEPI et GAVI. De quoi renforcer significativement l’engagement diplomatique et humanitaire des autorités américaines envers l’Afrique, mis à mal durant les années Trump.
« Ayant passé l’essentiel de ma carrière dans l’administration à travailler sur l’Afrique – en particulier le Sénégal, le premier pays africain où je me suis rendue – je mesure l’impact que peut avoir l’aide américaine sur nos partenaires du continent et sur la vie des populations », explique Dana Banks, Senior Director pour l’Afrique du National Security Council. A ses yeux, cette nouvelle « initiative de partage des vaccins est une démonstration supplémentaire de notre engagement ».
Les doses qui vont être distribuées sont destinées aux pays suivants :
303 050 doses pour le Cameroun
302 400 doses pour le Lesotho
302 400 doses pour la Centrafrique
151 200 doses pour la Gambie
151 200 doses pour la Sénégal
151 200 doses pour le Niger
151 200 doses pour la Zambie
L’annonce américaine intervient alors que la Chine renforce significativement ses distributions de vaccins en Afrique. La semaine dernière, Pékin a ainsi envoyé un nouveau stock de 4 millions de doses sur le continent, selon le rapport hebdomadaire de traçage des dons mis en place par The China Africa Project. Difficile pour l’administration Biden d’affirmer qu’elle n’est pas lancée dans un bras de fer avec les autorités chinoises.
Un officiel à la Maison-Blanche a tenu à expliquer à nos confrères de The Africa Report que le don de 25 millions de doses de vaccins à Covax par les États-Unis et destinées à l’Afrique – une quantité presque équivalente aux 27,9 millions de doses promises par Pékin – n’a aucunement pour but d’obtenir des concessions minières : « Nos vaccins sont offerts sans conditions, assure-t-il. Nous faisons cela dans le but de sauver des vies. Comme le président l’a dit : dans notre combat commun contre le virus, les États-Unis seront l’arsenal vaccinal du monde. »
La situation épidémique dans les sept pays qui vont recevoir les dons américains est la suivante :
Centrafrique
On compte à ce jour 7 147 contaminations au Covid-19 en République centrafricaine, dont 98 décès. Le pays est touché par le variant Alpha, 50 à 75 % plus contagieux que les souches habituelles et susceptible de toucher plus facilement les enfants, mais sans provoquer de formes plus graves de la maladie. Début juillet, le pays a reçu des vaccins chinois. Selon Pierre Somse, le ministre de la Santé, « ces dons de vaccins arrivent au moment opportun, grâce à eux la République centrafricaine sera mieux équipée pour lutter contre le coronavirus. »
Cameroun
L’an dernier, le Cameroun a dû faire face simultanément au Covid-19 et au choléra. On y compte à ce jour 81 467 contaminations et 1 330 décès. En avril, le pays a reçu 591 000 doses, dont 200 000 fournies par les Chinois de Sinopharm et 391 000 par Oxford AstraZeneca. Mais un cinquième seulement de ce stock a été administré. Le ministère de la Santé a, parallèlement, approuvé la diffusion d’un remède à base de plantes élaboré par l’archevêque Samuel Kleda, présenté comme un « adjuvant » dans la lutte contre le virus.
Gambie
La troisième vague de contamination frappe ce pays de 2,3 millions d’habitants depuis le début du mois de juillet. Le gouvernement a annoncé que le respect des mesures de prévention telles que le port du masque et la distanciation sociale étaient des impératifs et que leur violation pouvait être sanctionnée d’une amende de 1 000 dalasis (20 dollars). La vaccination a commencé en mars avec un stock d’AstraZeneca mais, le 17 juin, le pays avait épuisé ce stock. Banjul a ensuite homologué le vaccin de Sinopharm et a recommencé à vacciner le 17 juillet, mais du fait des faibles quantités disponibles, un seul site est actuellement ouvert. Le pays compte à ce jour 6 920 contaminations et 190 morts. Selon le ministère de la Santé, un pic de contaminations a été observé durant la semaine du 5 au 12 juillet, avec une augmentation de 13 %. Au 19 juillet, 40 810 doses de vaccins avaient été administrées.
Lesotho
Avec la troisième vague, le Lesotho a vu arriver sur son sol le variant Beta. Identifiée en Afrique du Sud en août 2020, cette souche se répand plus rapidement que les autres et présente un risque plus élevé de réinfection. Le pays recense 12 630 contaminations et 349 décès et dispose actuellement de doses Johnson & Johnson et Oxford AstraZeneca.
Niger
La population du Niger (23,9 millions d’habitants) est l’une des plus jeunes au monde, ce qui lui a permis jusqu’à maintenant d’être relativement préservée du coronavirus. On compte 5 594 cas et 194 décès et le pays semble être resté à l’écart des principales vagues de contaminations. Il a déjà reçu 400 000 doses de Sinopharm de la part de Chine et 25 000 doses d’AstraZeneca données par l’Inde. Au 19 juillet, 401 133 doses avaient été administrées. Le pays n’impose à ce jour aucune restriction et toutes les entreprises fonctionnent normalement. Comme le dit le ministre du Pétrole, Sani Issoufou : « Ici, nous vivons encore comme si nous étions en 2019. »
Sénégal
Ayant fermé ses frontières et suspendu les vols internationaux dès le début de la pandémie, en 2020, le pays – qui a aussi été l’un des premiers à mettre en place un couvre-feu – avait réussi à se préserver. L’état d’urgence, renouvelé en janvier dernier, a pris fin en mars, les restrictions étant alors en partie levées. Le couvre-feu a pris fin et les frontières ont été rouvertes aux non-nationaux. Même si le port du masque reste théoriquement obligatoire, il semble avoir été abandonné par l’essentiel de la population et avec les vacances qui approchent, les craintes augmentent avec les risques liés aux voyages. Le président Macky Sall s’est dit prêt à prendre les mesures nécessaires en cas de hausse du taux de contamination. Le niveau est actuellement au plus haut avec 950 nouveaux cas par jour.
Le Sénégal a commencé à vacciner le 23 février 2021 avec un premier stock de 82 doses de Sinopharm, puis a reçu en mars un lot d’AstraZeneca. Il a été l’un des premiers pays africains à bénéficier de l’initiative Covax. A ce jour, 52 671 doses ont été administrées. Le pays compte 54 297 contaminations et 1 246 décès.
Zambie
La Zambie subit de plein fouet la troisième vague de la pandémie, avec 1 300 nouveaux cas par jour. Le pays a reçu deux livraisons d’AstraZeneca et environ 2,8 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin. Selon Kennedy Malama, secrétaire permanent en charge des services techniques au ministère de la Santé, les doses de Johnson & Johnson promises seront acheminées vers les provinces rurales, où la demande est forte, « le plus rapidement possible ». Il estime aussi que la Zambie pourrait être frappée par une quatrième vague d’ici à la fin de l’année.
Le don des députés s’élèvera à 1,44 million de leva, soit environ 740.000 euros, pour la période de confinement.
Le Parlement bulgare, le 30 mars. Reuters
Les députés et les ministres bulgares feront don de leur salaire au système de santé publique tant que les mesures de confinement en raison de l’épidémie de Covid-19 restent en vigueur, a décidé le Parlement lundi soir.
Décidant de prolonger jusqu’au 13 mai l’état d’urgence qui permet au gouvernement d’imposer des mesures de confinement, les députés ont fait preuve d’une rare unanimité en soutenant une proposition du parti conservateur au pouvoir, Gerb, de renoncer à leur salaire à partir du 1er avril.
740.000 euros de dons
Cette mesure comptera aussi pour les membres du gouvernement et leurs cabinets politiques, ainsi que pour les chefs d’agences gouvernementales. Le don des députés s’élèvera à environ 1,44 million de leva (740.000 EUR) pour la période de confinement.
Le parlement a voté lundi une actualisation du budget 2020, adoptant un déficit de 3%, alors qu’un budget équilibré avait été voté auparavant. Par ailleurs une hausse importante du chômage, jusqu’à 6,2% est désormais prévue, 42.000 nouveaux chômeurs s’étant enregistrés depuis le début de la crise du nouveau coronavirus.
Avec 549 cas confirmés et 22 morts du coronavirus, la Bulgarie reste relativement peu touchée par l’épidémie. Pays le plus pauvre de l’Union européenne, elle avait pris dès le 13 mars des mesures de confinement sévères afin de permettre à son système de santé de faire face à l’épidémie.
Le personnel féminin de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a remis de vivres et non-vivres aux personnes incarcerées à la maison d’arrêt de la ville océane. La don a été réceptionné par le commandant Florent Marius Octave, directeur de cette structure.
Composé de sacs de riz, des cartons de spaghetti, de poulets, de tomate, des bidons d’huile, des boites de conserve, de non-vivres et du materiel de bureau pour l’adminstration, ce don vient à point nommé, selon le commandant Florent Marius Octave Obonga qui a souhaité sa pérennisation. « L’initiative des femmes de la SNPC est louable. Et si bon nombre d’entreprises paraétatiques ou privés volaient au secours à cette administration carcérale, notamment de nos concitoyens en détention, dans une phase essentiellement conjoncturelle à cause de la crise mondiale, c’est un satisfecit, je suis très content car cela vient combler tant soi-peu nos attentes », a-t-il déclaré.
Après l’accomplissement de leur action, les femmes de la SNPC se sont dites très satisfaites d’avoir réalisé un geste d’amour. « Nous avons l’habitude de faire les dons pendant les fêtes de 8 mars dans les maternités, les hôpitaux. Mais, cette année, nous avons pensé à la maison d’arrêt. Quand nous sommes venues visiter la structure, le directeur chargé des affaires sociales nous a dit qu’ils étaient dans le désarroi. Après cette action, nous avons les sentiments d’avoir comblé un vide et nous sommes heureuses qu’il soit content de notre geste», a indiqué, Danielle Dinga Mboualé, contrôleur de gestion à la SNPC et déléguée du personnel.
Pour la fête 8 mars, Danielle Dinga Mboualé a précisé : « Le 8 mars n’est pas la fête du pagne, mais un moment de s’asseoir pour faire le bilan de la lutte des femmes pour l’égalité. Il s’agit de regarder ce qu’on a déjà fait et réaliser et ce qui reste à faire .» Prenant la parole à son tour, le chef d’établissement SNPC Pointe-Noire, Chritian Mabiala, a noté que ce sont les femmes qui ont eu l’idée de faire un don à la maison d’arrêt non seulement pour les prisonnier mais aussi à l’endroit de l’administration pour améliorer les conditions de travail en leur offrant deux bureaux et des chaises. «C’est un geste tout à fait généreux du personnel féminin de la SNPC », a-t-il dit. Avant de quitter la structure carcérale, les bienfaitrices ont exhorté les femmes incarcerées. Elles leur ont demandé de prier et de garder l’espoir de retrouver leur liberté un jour.
Un homme d’affaires libanais installé en Suisse a décidé d’offrir à une fondation israélienne un chapeau haut de forme et d’autres objets ayant appartenu à Adolf Hitler remportés lors d’une vente aux enchères controversée à Munich. Abdallah Chatila, qui a fait fortune dans les diamants et l’immobilier à Genève, a déclaré à l’hebdomadaire Le Matin Dimanche qu’il avait «souhaité acheter ces objets pour qu’ils ne soient pas utilisés à des fins de propagande néonazie. Ma démarche est totalement apolitique et neutre».
Le président de l’Association juive européenne, le rabbin Menachem Margolin, s’est dit «bouleversé» par le geste du riche homme d’affaires. «Dans un monde cynique, un tel acte de gentillesse, de générosité et de solidarité nous a bouleversés», a-t-il dit. Le rabbin a ajouté que Abdallah Chatila avait accepté une invitation à se joindre à une visite d’une centaine de parlementaires européens à Auschwitz en janvier pour y recevoir un prix.
Lors de la vente organisée mercredi par la maison d’enchères allemande Hermann Historica, l’homme d’affaires a déboursé quelque 545.000 euros pour acquérir 10 lots, dont un chapeau haut de forme porté par Hitler, sa boîte à cigares, sa machine à écrire, ainsi qu’une édition de luxe de son livre Mein Kampf frappée d’un aigle et d’une svastika, ayant appartenu au dirigeant nazi Hermann Goering.
«Le populisme d’extrême droite et l’antisémitisme sont en train d’avancer dans toute l’Europe et dans le monde. Je ne voulais pas que ces objets tombent en de mauvaises mains et soient utilisés par des personnes aux intentions malhonnêtes», a-t-il dit à l’hebdomadaire suisse. La vente aux enchères avait suscité un tollé en Allemagne, notamment dans la communauté juive.
Deux opposants au régime de Denis Sassou Nguesso seraient dans le viseur d’un groupe lobbyiste américain pour utilisation à d’autres fins d’un don de 50000 euros qui devraient servir à financer la communication sur les médias internationaux. Généralement, les opposants de ce pays d’Afrique centrale concentrent leur communication sur les réseaux sociaux.
Une fois de plus l’opposition congolaise a brillé par un mauvais choix et laissé perplexe ce lobby qui avait malgré les mises en garde consenti à leur accorder une aide financière qui devrait servir à un matraquage contre le régime de Denis Sassou Nguesso dans les médias.
Comme on le dit dans le jargon congolais, ces opposants ont « bouffé » cet argent. Tout serait parti d’un contact congolais vivant à Monaco et qui a un carnet d’adresses important.
Deux opposants se passant pour des leaders au sein de cette composante, auraient été mis en relation avec un lobby américain qui finance les oppositions africaines et sud-américaines.
Selon la source rapportant l’information, les deux opposants auraient sollicité une assistance militaire pour lancer un mouvement armé de grande envergure vers Brazzaville depuis l’intérieur du pays.
Mais les américains les auraient conseillé de se pencher plutôt sur la communication par la diabolisation du régime Sassou Nguesso. Question de voir les réactions et définir une politique de réplique.
L’exemple de Moise Katumbi aurait été mis sur la table par les américains. Cet opposant de la RDC a joué un rôle important dans la diabolisation de Joseph Kabila au point où Donald Trump avait déployé des forces spéciales au Gabon prêtes à intervenir à Kinshasa pour déloger Kabila après des élections.
Ayant reçu les 50.000 euros, les deux opposants congolais n’ont jamais été vu sur aucun média important international. Un comportement qui a déçu ce lobby américain.
Dhahran (Arabie saoudite) – Le roi Salmane d’Arabie saoudite a annoncé dimanche, lors du 29e sommet arabe, un don saoudien de 150 millions de dollars au profit de l’administration des biens religieux musulmans à Jérusalem-Est.
« L’Arabie saoudite annonce un don de 150 millions de dollars pour soutenir l’administration des biens islamiques de Jérusalem », a dit le souverain en qualifiant la réunion des dirigeants arabes de « sommet de Jérusalem ».
« Je nomme ce sommet de Dhahran sommet de Jérusalem pour que tout le monde sache que la Palestine et son peuple restent au cœur des préoccupations des Arabes », a-t-il dit.
Le roi Salmane a par ailleurs annoncé un don saoudien de 50 millions de dollars au profit de l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
Cette organisation, qui apporte son aide à plus de trois millions de personnes, traverse de sérieuses difficultés financières.
Elle a déclaré à la mi-mars ne disposer des fonds nécessaires que jusqu’à l’été, après la décision de Washington de ne plus la financer.
Pierre Krähenbühl, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), a récemment expliqué que l’agence cherchait 441 millions de dollars (361 millions d’euros) pour poursuivre ses activités mais que seulement 100 millions de dollars avaient été promis par les donateurs.
Bagdad – L’Arabie saoudite a annoncé avoir offert un stade de football à l’Irak après le premier match amical en 40 ans entre les deux sélections en territoire irakien, alors que la Fifa doit se prononcer mi-mars sur l’interdiction de matches officiels dans ce pays.
Le roi saoudien Salmane ben Abdel Aziz a fait état de ce don lors d’un appel téléphonique lundi soir au Premier ministre irakien, a indiqué dans un communiqué le bureau de Haider al-Abadi.
Ce stade, qui sera construit à Bagdad, pourra accueillir 100.000 spectateurs et se trouvera au sein d’une cité des Sports, a affirmé à l’AFP le chef du bureau de presse du Premier ministre, Haider Hamada. « Une commission gouvernementale a été formée pour suivre ce dossier », a-t-il ajouté.
Le 28 février, les sélections d’Irak et d’Arabie saoudite se sont affrontées à Bassora, dans le sud de l’Irak frontalier de l’Iran, pour un match décrit comme « historique », dernier signe du rapprochement politique entamé entre Bagdad et Ryad, grand rival régional de Téhéran.
Le roi Salmane a salué cette rencontre comme un « succès », selon le communiqué, alors que le match, remporté 4 à 1 par l’Irak devant 60.000 spectateurs, était observé de près.
Le patron du football asiatique, le Bahreïni cheikh Salman ben Ibrahim Al-Khalifa, y a assisté, plaidant pour une levée de l’interdiction faite par la Fifa à l’Irak d’accueillir des matches officiels.
Le 16 mars, l’instance mondiale du football doit décider si elle lève ou non sa sanction, en place depuis les années 1990 et brièvement levée en 2012, mais de nouveau appliquée en raison des guerres et des violences qui se sont succédé en Irak.
La Bibliothèque municipale de Lyon a reçu un legs inhabituel, à hauteur de 3,5 millions €. Une délibération du 20 novembre 2017, au conseil municipal de Lyon, accepte ainsi le don de Louis Perrin, prêtre de la ville de Lyon. Docteur en théologie, résidant à 200 mètres de l’établissement, Louis Perrin précise dans son testament son souhait « que ces biens ou le produit de ces biens servent à la Bibliothèque Municipale de Lyon ».
La Bibliothèque municipale de Lyon (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
3,5 millions €, la somme est bien sûr exceptionnelle, et Gilles Eboli, directeur de la BM de Lyon, réfléchit déjà aux usages qu’il sera possible d’en faire. « On est en train d’y réfléchir : est-ce que l’on va ouvrir un nouveau service aux usagers qui portera le nom de Louis Perrin ? Ou une salle dédiée ? Ou une nouvelle collection d’ouvrages ? » s’interroge-t-il auprès de LyonMag.com, qui dévoile l’information.
Peu d’informations ont été recueillies sur l’auteur de ce don, Louis Perrin : docteur en théologie, prêtre sans paroisse, il a indiqué dans son testament que toute sa fortune irait à la Bibliothèque municipale de Lyon, tandis que le capital de son assurance-vie reviendra à ses deux nièces.
Louis Perrin est également l’auteur d’un livre, Guérir et Sauver, paru aux éditions du Cerf en 1987.
L’ancienne présidente de la transition centrafricaine a jusqu’au 18 octobre pour donner à la Cour des comptes plus d’éclaircissements « sur la gestion de la deuxième tranche du don angolais » de 10 millions de dollars octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.