Posts Tagged ‘Donald Trump Jr’

États-Unis: Le fils aînée de Donald Trump, Donald Junior, va divorcer

mars 15, 2018

New York – Donald Trump Jr, fils aîné du président des États-Unis, et sa femme Vanessa, qui s’étaient mariés en 2005 et ont cinq enfants, vont divorcer, a confirmé jeudi la Trump Organization.

« Après 12 ans de mariage, nous avons décidé de nous séparer. Nous aurons toujours un énorme respect l’un pour l’autre et pour nos familles. Nous avons ensemble cinq beaux enfants et ils restent notre priorité. Nous vous demandons de respecter notre vie privée pendant cette période », ont indiqué les deux époux, âgé tous les deux de 40 ans, dans un communiqué transmis par une porte-parole de la Trump Organization, la société familiale qui chapeaute l’empire immobilier des Trump.

Les enfants sont âgés de trois à 10 ans.

La porte-parole, Amanda Miller, confirmait ainsi des informations de plusieurs médias américains, qui avaient rapporté que Vanessa Haydon –de son nom de naissance– avait déposé jeudi une demande de séparation « non contestée », procédure simplifiée qui indique généralement l’existence d’un accord amiable.

Le New York Post avait fait état il y a plusieurs semaines de problèmes conjugaux entre cette ex-mannequin et le fils du président, liés aux nombreux déplacements de Donald Jr ainsi qu’à son goût pour Twitter, spécialité familiale.

Donald Jr défend ainsi quasi-quotidiennement son père face aux multiples attaques dont le président fait l’objet sur son réseau social préféré.

Cette séparation intervient alors que la Trump Organization, que co-dirige Donald Jr et son frère Eric depuis l’arrivée de leur père à la Maison Blanche, est de plus en plus visée par l’enquête sur une possible collusion entre l’équipe de campagne de Trump et la Russie. Le procureur spécial Robert Mueller a ainsi réclamé à la Trump Organization tout document relatif à la Russie.

Mi-février, Vanessa Trump s’était par ailleurs retrouvée, malgré elle, dans la rubrique faits divers après avoir ouvert une lettre destinée à son mari et qui contenait une mystérieuse poudre blanche.

La poudre s’était révélée inoffensive, mais Vanessa Trump avait été hospitalisée à titre préventif, ainsi que sa mère qui se trouvait avec elle au moment d’ouvrir l’enveloppe.

Début mars, la police a interpellé, dans le Massachusetts, un jeune homme soupçonné d’être l’auteur de la lettre.

Romandie.com avec(©AFP / 16 mars 2018 01h22)                                            

Mails de Donald Trump Jr: des « inventions », selon l’intermédiaire russe présumé

juillet 12, 2017

Moscou – Le milliardaire russe Aras Agalarov a qualifié mercredi d' »inventions » le contenu des mails dévoilés par le fils aîné du président américain, où un manager britannique affirmait en 2016 qu’il pouvait aider l’équipe Trump à discréditer Hillary Clinton avec des dossiers russes compromettants.

« Ce sont des inventions ! Je ne sais pas qui les a inventées et ce que Hillary a à voir avec ça », a déclaré Aras Agalarov dans une interview à la radio russe Business FM, évoquant les informations qu’il aurait été prêt à révéler à Donald Trump Jr, selon les mails dévoilés mardi par Donald Trump Junior.

Aras Agalarov est l’un des protagonistes russes du dernier scandale visant Donald Trump, son équipe de campagne et les éventuels liens ou collusions avec la Russie.

Donald Trump Jr dit avoir reçu en juin 2016 des mails de Rob Goldstone, ami britannique de la famille, ancien journaliste de tabloïd et manager, lui indiquant que le père d’un chanteur de pop russe dont il s’occupait pouvait fournir des dossiers compromettants sur Hillary Clinton.

Le mail désigne le chanteur russe Emin Agalarov, dont Rob Goldstone est le manager, et Aras Agalarov, père du chanteur et présenté comme un proche de Iouri Tchaïka, procureur général de Russie, un poste clé et sensible.

Interrogé, Aras Agalarov dément être familier du Britannique. « Je ne le connais pas vraiment. Il a travaillé avec Emin à une période comme manager, il faisait de la promotion aux Etats-Unis ou quelque chose comme ça », a déclaré le milliardaire russe.

M. Agalarov a par ailleurs précisé ne pas connaître Donald Trump Jr. « C’est Emin qui le connaît, pas moi. Nous avions organisé le concours de Miss Univers ensemble (à Moscou en 2013) et des contacts ont eu lieu à cette époque », a-t-il expliqué.

A la tête d’une fortune estimée à près de deux milliards de dollars, Aras Agalarov est le patron de la holding Crocus Group, spécialisée dans la construction et l’immobilier commercial.

Le fils aîné de Donald Trump a admis mardi avoir rencontré l’an dernier une avocate russe, Natalia Vesselnitskaïa, qui lui avait été présentée par Rob Goldstone comme une émissaire du gouvernement russe en possession d’informations potentiellement compromettantes sur Hillary Clinton.

Natalia Vesselnitskaïa est l’avocate de la société Prevezon Holdings qui appartient à Denis Katsyv, fils de Piotr Katsyv, vice-président de la compagnie des chemins de fer russes (RJD) et haut-responsable de la région de Moscou.

En juin 2016, Prevezon Holding était poursuivie aux Etats-Unis pour blanchiment d’argent dans le cadre de l’affaire Magnitski. Une loi américaine du nom de cet avocat russe mort en prison après avoir dénoncé un scandale financier en Russie prévoit des sanctions financières contre les fonctionnaires russes suspectés d’être impliqués dans sa mort.

En rétorsion, Moscou a adopté une loi interdisant les adoptions d’enfants russes par des citoyens américains. Natalia Vesselnitskaïa a aussi fait du lobbying en Europe et aux Etats-Unis contre les sanctions occidentales prises contre la Russie dans le cadre de l’affaire Magnitski.

Dans un message du 3 juin 2016, M. Goldstone informait Donald Trump Jr que le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, avait proposé à Aras Agalarov de « donner à la campagne Trump des informations et documents officiels qui incrimineraient Hillary et ses transactions avec la Russie et qui seraient très utiles à votre père ».

« Ce sont évidemment des informations de très haut niveau et sensibles, mais qui font partie du soutien de la Russie et de son gouvernement pour M. Trump », écrit Rob Goldstone. « S’il s’agit bien de cela, j’adore (l’idée), surtout plus tard cet été », a répondu Donald Trump Jr.

Romandie.com avec(©AFP / 12 juillet 2017 14h09)                                            

États-Unis: Un fils Trump admet avoir accepté l’aide de Moscou pour nuire à Clinton

juillet 11, 2017

Donald Trump Jr., le fils aîné de Donald Trump, le 17 avril 2017 à Washington, à la Maison Blanche / © AFP/Archives / SAUL LOEB

Le fils aîné du président américain Donald Trump a admis mardi avoir volontairement rencontré l’an dernier une avocate présentée comme émissaire du gouvernement russe, apparemment désireux de fournir au candidat républicain des informations compromettantes sur sa rivale présidentielle, Hillary Clinton.

La révélation de ce rendez-vous, qui a eu lieu en juin 2016, a renforcé les soupçons de collusion entre le premier cercle du président américain et le pouvoir russe, des accusations qui font déjà l’objet d’enquêtes du procureur spécial Robert Mueller et de plusieurs commissions du Congrès, mais que le milliardaire a toujours dénoncées comme une cabale.

Devançant leur divulgation imminente par le New York Times, Donald Trump Jr., 39 ans, a publié sur Twitter quatre pages de messages échangés en juin 2016 avec un intermédiaire britannique nommé Rob Goldstone, en contact avec des proches du pouvoir russe.

Rob Goldstone est un agent représentant le chanteur russe Emin Agalarov, dont la famille connaît bien celle de Donald Trump. Dans un email daté du 3 juin 2016, il informe le fils Trump que le procureur général de Russie (qu’il appelle, selon une formulation britannique, « procureur de la Couronne ») a proposé au père d’Emin Agalarov, Aras, de « donner à la campagne Trump des informations et documents officiels qui incrimineraient Hillary et ses transactions avec la Russie et qui seraient très utiles à votre père ».

« Ce sont évidemment des informations de très haut niveau et sensibles, mais qui font partie du soutien de la Russie et de son gouvernement pour M. Trump », écrit Rob Goldstone.

« Si c’est ce que vous dites, j’adore (l’idée), surtout plus tard cet été », a répondu Donald Jr. 17 minutes plus tard.

S’ensuivent des échanges pour tenter de caler d’abord une conversation téléphonique entre Emin Agalarov et Donald Jr., puis un rendez-vous, le 9 juin 2016 à la Trump Tower, avec une avocate russe venue de Moscou et présentée comme « avocate du gouvernement russe », Natalia Veselnitskaya. La rencontre a bien eu lieu à Manhattan, au 25e étage de l’immeuble, en compagnie du gendre du milliardaire, Jared Kushner, et de son directeur de campagne, Paul Manafort.

« La femme, comme elle l’a dit publiquement, n’était pas une responsable gouvernementale », a déclaré Donald Jr. dans un communiqué, ajoutant pour sa défense qu’elle n’avait finalement « pas d’information à donner » et voulait en réalité parler de la loi américaine Magnitski sanctionnant des Russes pour des violations de droits de l’homme.

« Mon fils est une personne de grande qualité et j’applaudis sa transparence », a ensuite déclaré le président Trump, dans un texte lu par sa porte-parole à la Maison Blanche.

– ‘Inacceptable’ –

Mais les messages ont immédiatement enflammé la capitale américaine. Au Capitole, le mot de trahison n’était plus tabou pour certains démocrates.

« Quand quelqu’un reçoit un message disant que le gouvernement russe veut aider faire élire son père, et qu’une avocate du gouvernement russe arrive de Moscou pour le voir, toute personne normale tirerait le signal d’alarme et appellerait les forces de l’ordre », a déclaré le sénateur démocrate Tim Kaine, ancien colistier d’Hillary Clinton.

Les parlementaires républicains ne pouvaient s’esquiver face à ces révélations, les premières qui établissent aussi clairement des contacts de nature politique entre la garde rapprochée de Donald Trump et des proches du pouvoir russe en pleine campagne présidentielle.

« C’est très problématique », a réagi le sénateur républicain Lindsey Graham. D’autres républicains confiaient dans les couloirs du Capitole qu’ils n’auraient jamais accepté une telle rencontre, tout en tâchant de minimiser le scandale.

Le fils Trump, qui codirige avec son frère le groupe familial et fut un conseiller omniprésent de son père lors de la campagne, devrait être appelé rapidement à s’expliquer sous serment devant le Congrès.

Signe du malaise, le vice-président Mike Pence a fait savoir qu’il ignorait tout de ces événements, n’ayant été nommé colistier que le 15 juillet 2016.

La rencontre a eu lieu à une époque où le grand public ignorait encore que le parti démocrate avait été piraté; les messages internes dérobés ne seront diffusés que plusieurs semaines plus tard. Le gouvernement américain attendra octobre avant de publiquement accuser la Russie de piratages.

L’avocate Natalia Veselnitskaya a elle-même dit, dans une interview à MSNBC, que le trio qu’elle a rencontré « voulait probablement de telles informations. Ils les voulaient vraiment », selon la traduction fournie par la chaîne.

L’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton, Robby Mook, a quant à lui posé la question qui devrait désormais être au centre des débats: « Que savait le président, et quand l’a-t-il appris ? ». Une question célèbre, passée à la postérité après avoir été posée par un sénateur en 1973 lors de l’enquête sur le scandale du Watergate, qui fit tomber le président Richard Nixon.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juillet 2017 21h22)