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Canada-Québec : Une Estrienne célèbre ses 110 ans

octobre 20, 2019

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© Dominique Bertrand

Yvonne Delorme Martel a fêté ses 110 au CHSLD Youville à Sherbrooke, entourée des cinq générations de sa famille.

La doyenne de l’Estrie est parmi les personnes les plus âgées au Québec. Elle a vu le jour à Ham-Sud en 1909 et a passé la majeure partie de sa vie à Stoke où elle a eu cinq enfants.

Yvonne Delorme Martel est une femme qui a travaillé dur dans sa vie, affirment unanimement ses proches.

On l’a placée en résidence quand elle avait 99 ans. Elle avait encore son appartement et se faisait à manger. Encore aujourd’hui, elle s’ennuie de son logement à Stoke, souligne sa fille Nicole Goupil.

La femme de 110 ans n’entend plus très bien et elle se déplace maintenant en fauteuil roulant, mais sa famille assure qu’elle est encore en bonne forme pour son âge.

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© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation Yvonne Delorme-Martel a soufflé 110 bougies.

Une femme de campagne

En plus d’avoir travaillé comme sage-femme dans son village, Mme Delorme-Martel a élevé ses enfants dans un secteur reculé de Stoke.

Elle était dans le bois, à cinq kilomètres du village. À ma naissance, il n’y avait même pas de route, souligne sa fille Monique Martel qui est née en 1936.

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© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation Yvonne Delorme-Martel a reçu la visite de son arrière-arrière-petit-fils de 7 mois lors de son anniversaire.

Yvonne Delorme-Martel travaillait la terre et pratiquait la chasse et la pêche pour nourrir sa famille.

Ah ! J’étais une bonne pêcheuse, se rappelle-t-elle. Le truc, c’était de mettre sa ligne très doucement à l’eau.

Mme Delorme Martel n’hésitait pas à tirer à la carabine pour ramener un chevreuil à la maison et elle cultivait toute une variété de légumes afin d’être autosuffisante tout au long de l’année.

Je faisais un grand jardin et après je cannais. Je cannais pour tout l’hiver, se souvient-elle.

Elle explique qu’elle faisait même sécher des tranches de pommes à l’automne afin de les utiliser tout au long de l’hiver dans ses tartes.

Dans mon temps, c’était pas riche, mais c’était quand même mieux qu’aujourd’hui.

Yvonne Delorme-Martel, 110 ans

Une inspiration pour sa famille

Audréane Châteauneuf, son arrière-petite-fille de 20 ans, s’estime chanceuse de connaître son arrière-grand-mère. Elle affirme que la femme de 110 ans est une inspiration pour elle.

Elle a commencé par défricher sa terre, elle a vu toute l’évolution de la technologie qu’on connaît aujourd’hui. Elle en connaît beaucoup plus que la plupart des gens, décrit-elle.

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© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation Yvonne Delorme-Martel a eu cinq enfants, dont trois qui sont toujours en vie.

Ses filles se souviennent d’une mère qui était sévère. Elles se rappellent toutefois qu’elle était toujours prête à venir les aider lorsqu’elles en avaient besoin. Un service que sa fille Monique lui rend aujourd’hui avec plaisir, maintenant que sa mère a atteint un âge vénérable.

Radio-Canada.ca par Katy Larouche

La «doyenne du Canada» est décédée mercredi à l’âge vénérable de 114 ans

juin 8, 2019
© Fournis par Canadian Press Enterprises IncNORTH BAY, Ont. —
 

La «doyenne du Canada» est décédée mercredi à l’âge vénérable de 114 ans.

Ellen «Dolly» Gibb était née à Winnipeg le 25 avril 1905. Wilfrid Laurier était alors premier ministre du Canada et Teddy Roosevelt président des États-Unis.

Selon sa notice nécrologique, «Dolly» Gibb était la doyenne de l’Amérique du Nord — et la neuvième plus vieille personne dans le monde. Elle est décédée mercredi à North Bay, en Ontario.

Sa famille attribue sa longévité à «une bonne génétique et un bon régime alimentaire, des promenades régulières, un amour de la famille et une générosité envers son prochain». Sa notice nécrologique ajoute qu’elle avait un esprit vif et ne souffrait d’aucune maladie chronique, n’ayant connu qu’un bref séjour à l’hôpital depuis la naissance de sa fille Sue en 1939. Elle serait demeurée «sereine, heureuse, reconnaissante et positive jusqu’à la fin».

Ellen Gibb était la fille d’une Métisse et d’un prospecteur d’origine écossaise qui avait cherché fortune pendant la «ruée vers l’or» du Klondike, selon la nécrologie. Sa mère était morte en couches alors que la petite Ellen n’avait que cinq ans. Son père a élevé ses enfants sur une petite ferme de ce qui est aujourd’hui Winnipeg.

Ellen Gibb a elle-même perdu son mari en 1968, après 40 ans de mariage. Au cours de sa longue vie, elle a aussi perdu une fille et une petite-fille, mais elle laisse dans le deuil une autre fille, neuf petits-enfants, 22 arrière-petits-enfants et 12 arrière-arrière-petits-enfants.

Une cérémonie est prévue samedi à North Bay.

La dernière personne née au XIXe siècle est morte samedi

avril 16, 2017

Emma Moreno, le 26 juin 2015.

Emma Moreno, le 26 juin 2015. Crédits photo : Antonio Calanni/AP

L’Italienne Emma Morano, doyenne présumée de l’humanité née en 1899, est décédée à l’âge de 117 ans.

Elle était née le 29 novembre 1899. L’Italienne Emma Morano, dernière survivante connue du XIXe siècle et doyenne présumée de l’humanité, est morte samedi à son domicile de Verbania, dans le nord de l’Italie, à l’âge donc de 117 ans et 137 jours, ont annoncé les médias italiens.

» Les limites de l’espérance de vie atteintes?

«Elle a eu une vie extraordinaire et nous nous souviendrons toujours de sa force pour aller de l’avant», a déclaré le maire de Verbania, cité par ces médias.

Emma Moreno était une ancienne ouvrière dans une fabrique de toile de jute, où elle a travaillé 47 ans. L’Italienne vivait seule dans la petite ville de Verbania, dans le Piémont. Une région qu’elle n’a pratiquement jamais quittée. À titre d’exemple, Emma Moreno, dont la vie court sur trois siècles, a connu onze papes, de Léon XIII à François, l’actuel souverain pontife, qui lui a accordé une bénédiction en 2016. Celle que les Italiens surnommaient «nonetta» (grand-mère, NDLR) n’a jamais voyagé à Rome mais se souvenait dans une interview au journal espagnol ABC «avoir vu la mer une fois».

Si elle a perdu un fils à l’âge de six mois, l’Italienne n’a jamais renoncé à «son optimisme», la clé de sa longévité, selon elle. Au-delà d’une joie de vivre à toute épreuve, elle s’attachait à manger «trois œufs par jour». Un régime alimentaire prescrit par un médecin quand elle avait… 20 ans. Elle souffrait alors d’anémie. Mais son alimentation n’explique qu’en partie une telle longévité. Selon elle, il y avait «sans nul doute» des facteurs génétiques: une de ses sœurs est morte à l’âge de 102 ans, et une autre à 100 ans.

Après la mort de son enfant, Emma Moreno a pris de la décision de quitter son mari, un geste inhabituel à l’époque, et de vivre seule jusqu’à la fin de sa vie. «Mon mari me maltraitait. Après une énième humiliation, j’ai décidé de partir», confiait-elle à La Stampa. Ce choix de vie lui aurait permis, selon elle, de gagner plusieurs années d’existence. «Je ne voulais surtout pas être de nouveau sous l’emprise d’un homme». En 2011, elle avait été faite chevalier de l’ordre du mérite de la République italienne par l’ancien président Giorgio Napolitano.

Le record mondial de longévité est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans et 164 jours.

Selon le Gerontology Research Group, on compte aujourd’hui 44 supercentenaires dans le monde. La France, elle, en compte trois. Le doyen de l’humanité est pour l’heure une Jamaïcaine, Violet Brown, âgée de 117 ans et 36 jours en ce samedi 15 avril 2017 à 19h30…

Emma Moreno, le jour de son 117e anniversaire.

Emma Moreno, le jour de son 117e anniversaire. Crédits photo : Antonio Calanni/AP

La doyenne de Suisse est décédée peu avant son 111e anniversaire

novembre 5, 2015

Nina Hofer-Lustenberger, la doyenne de Suisse, est décédée lundi dans un home à Kriens (LU), peu avant son 111e anniversaire. Elle laisse cinq enfants et de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants.

Née le 28 novembre 1904, Nina Hofer-Lustenberger vient de Notwil (LU), a rapporté la Neue Luzerner Zeitung dans son édition de jeudi. Après un apprentissage de couturière, elle s’est installée à Kriens en 1928. C’est là qu’elle a exploité une petite ferme pendant plus de 60 ans avec son mari. Celui-ci est mort en 1987. Elle est entrée au home en 2000.

Selon la commune de Kriens, Nina Hofer-Lustenberger était la doyenne de Suisse. C’est une Tessinoise qui détient le record de longévité: elle est décédée en 2010 peu avant son 113e anniversaire.

Romandie.com

Après la mort de Mme Weaver, la nouvelle doyenne de l’Humanité est aussi Américaine

avril 7, 2015

Jeralean Talley, doyenne de l'Humanité

Jeralean Talley, doyenne de l’Humanité

Washington – Une Américaine de 115 ans, Jeralean Talley, est désormais la doyenne de l’Humanité après la mort lundi de sa compatriote Gertrude Weaver qui n’a gardé ce titre qu’une semaine.

Jeralean Talley, une femme noire qui vit dans le Michigan (nord), est née en Georgie le 23 mai 1899 et avait mardi 115 ans et 320 jours, selon le décompte de l’organisation américaine Gerontology Research Group qui ne recense que les cas documentés de ces supercentenaires ayant passé la barre des 110 ans.

Interrogée par le Detroit Free Press sur le secret de sa longévité, la nouvelle doyenne qui vit à Inkster, près de Detroit, a affirmé que cela vient d’en haut (…) Ce n’est ni dans mes mains ni dans les vôtres, a-t-elle dit en pointant les doigts vers le ciel.

Pour le magazine Time, qui a contacté sa famille, dont sa fille de 77 ans Thelma Holloway, la nouvelle doyenne mange beaucoup de porc, est un vrai oiseau de nuit et n’a arrêté de faire du bowling qu’à l’âge de 104 ans.

La précédente doyenne de l’Humanité, Gertrude Weaver, qui aurait eu 117 ans le 4 juillet, s’est éteinte lundi matin à la suite de complications provoquées par une pneumonie, dans une maison de retraite médicalisée de l’Etat de l’Arkansas (sud), selon la presse américaine.

Elle était devenue la doyenne de l’humanité le 1er avril, après le décès de la Japonaise Misao Okawa à 117 ans.

Elle savait qu’elle était la doyenne de l’Humanité, et elle en était très heureuse. Elle appréciait chaque appel téléphonique, chaque lettre, chaque commentaire, a déclaré au Washington Post Kathy Langley, une responsable du centre Silver Oaks Health and Rehabilitation Center où elle est décédée.

Née en 1898 de parents agriculteurs, Gertrude Weaver était la benjamine de six enfants.

Elle avait déclaré par le passé à un journal de l’Arkansas que sa longévité était entre autres due au fait qu’elle traitait bien tout le monde.

Elle a eu quatre enfants, dont le seul encore en vie est un fils qui a soufflé mardi ses 94 bougies, selon le Washington Post.

La Japonaise Misao Okawa était décédée le 1er avril, moins d’un mois après avoir fêté son 117e anniversaire.

Romandie.com avec(©AFP / 07 avril 2015 15h25)