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Sénégal : le ministre de la Santé limogé suite au drame de Tivaouane

mai 27, 2022

Face à la colère de l’opinion au lendemain du décès de onze nouveau-nés à l’hôpital de Tivaouane, le président Macky Sall a congédié Abdoulaye Diouf Sarr, avant de rentrer en urgence de Malabo, où il devait présider le sommet extraordinaire de l’Union africaine.

Abdoulaye Diouf Sarr, alors ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pose dans sa maison à Yoff le 12 janvier 2022. © Carmen Abd Ali pour JA.

Huit ans après sa première nomination comme ministre, dans le gouvernement de Mahammed Boun Abdallah Dionne, on avait fini par le croire inamovible. Ce jeudi 26 mai, jour de l’Ascension, Abdoulaye Diouf Sarr a pourtant été remercié par le président Macky Sall et remplacé au poste de ministre de la Santé et de l’Action sociale par le Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, jusque-là directrice générale de la Santé publique.

L’issue était devenue prévisible depuis que onze nouveau-nés ont trouvé la mort au cours d’un incendie accidentel survenu le 25 mai au service de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, la ville sainte de la confrérie tidiane, située à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Abdoulaye Diouf Sarr était par ailleurs fragilisé par sa défaite à Dakar lors des locales du 23 janvier. Candidat de la majorité présidentielle, il y avait été devancé par l’opposant Barthélémy Dias.

Drames en série

D’un bout à l’autre du pays et jusque dans la diaspora, le drame survenu à Tivaouane a immédiatement provoqué une vive émotion. Il alimente surtout la colère d’une population confrontée depuis un peu plus d’un an à des décès tragiques de nourrissons, survenus en milieu hospitalier.

En avril 2021, quatre nouveau-nés avaient en effet trouvé la mort dans un incendie survenu à l’hôpital de Linguère (Nord-Est), attribué à une défaillance dans le système de climatisation. À la même période, le décès d’Astou Sokhna, 34 ans, avait par ailleurs défrayé la chronique. Sur le point d’accoucher, la jeune femme s’était présentée à l’hôpital de Louga, entre Dakar et Saint-Louis. Elle avait dû attendre une vingtaine d’heures dans l’indifférence du personnel de la maternité, malgré les souffrances qu’elle endurait. Les sages-femmes présentes lui avaient alors refusé la césarienne qu’elle demandait, prétextant que celle-ci n’avait pas été programmée. La mère et son bébé n’ont pu être sauvés. Très médiatisée, l’affaire a donné lieu, en mai, à un procès, au terme duquel trois sages-femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis pour « non-assistance à personne en danger ».

Un autre drame, aussi tragique que surréaliste, est survenu au cours du même mois au service pédiatrique de l’hôpital régional de Kaolack (Centre-Ouest). C’est dans un carton de la morgue qu’un bébé a été retrouvé vivant, quelques heures après qu’il a été annoncé à son père que sa fille était décédée à la naissance. Là encore, le nourrisson n’a pu être sauvé par la suite.

Affaire de trop

Face à ces manquements caractérisés, illustrant pour certains l’impéritie du système hospitalier sénégalais, la mort des onze nourrissons de Tivaouane a été le drame de trop. Pendant 48 heures, sur les principaux réseaux sociaux, des messages indignés ont fleuri, ainsi qu’un portrait du ministre Abdoulaye Diouf Sarr… réclamant la démission de celui-ci.

Une situation d’autant plus difficile à gérer pour l’exécutif sénégalais qu’au moment où le drame a été rendu public, le ministre de la Santé et le président Macky Sall se trouvaient hors du pays. Le premier assistait, à Genève, à l’Assemblée mondiale de la Santé. Le chef de l’État, quant à lui, achevait une visite officielle en Angola, au terme de laquelle il devait se rendre au sommet extraordinaire de l’Union africaine, qui se tient actuellement à Malabo, en Guinée équatoriale. Il se contentera finalement de présider l’ouverture dudit sommet ce 27 mai, avant de regagner Dakar au plus vite, pour ensuite rejoindre Tivaouane le 28 mai.

Dans les heures qui ont suivi l’annonce du drame, seul le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a donc été en mesure de représenter l’État à Tivaouane. Une enquête a été aussitôt ouverte afin de déterminer les causes de ce sinistre accident, qui semble dû à un court-circuit. Au contact de produits inflammables (comme des bouteilles d’oxygène), celui-ci se serait propagé avant que le personnel de l’hôpital ne puisse mettre en sécurité les nourrissons du service de néonatologie. Le président sénégalais a par ailleurs décrété un deuil national de trois jours.

Des enjeux politiques

Alors que les partis politiques se préparent aux législatives du 31 juillet, l’état du système de santé s’invite dans la campagne. Tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (qui réunit notamment les opposants Khalifa Sall, Barthélémy Dias et Ousmane Sonko) a fait part, dans un communiqué, de « [sa] compassion et [de sa] solidarité à toutes les familles éprouvées ainsi qu’à toute la nation sénégalaise », d’autres leaders de l’opposition, comme Bougane Guèye Dany, se montrent plus acerbes envers un système de santé qui aurait, selon ce dernier, été délaissé par les responsables politiques qui se sont succédé au pouvoir.

« Le système politique sénégalais est plus malade que les malades eux-mêmes », lance ainsi à Jeune Afrique le fondateur du mouvement citoyen Gueum Sa Bopp, qui est aussi un patron de médias (Zik FM, Sen TV) et un homme d’affaires prospère. « Au moment où je vous parle, l’hôpital de Guédiawaye [une ville très peuplée de la banlieue dakaroise] est dépourvu de bloc chirurgical ! Et le centre de santé de Jaxaay est en construction depuis 11 ans », s’indigne-t-il, tout en estimant à 5 000 le nombre de médecins et d’infirmiers au chômage dans le pays.

En creux, la gestion politique de cette affaire pose à nouveau la question lancinante liée à l’absence d’un Premier ministre au Sénégal, malgré le retour – toujours théorique – de cette fonction depuis le 10 décembre dernier, après avoir été supprimée en 2019. Comme Macky Sall lui-même le reconnaissait alors, ses fonctions à la tête de la présidence tournante de l’Union africaine, depuis le début de 2022, rendent incontournable le retour d’un Premier ministre. La crise des derniers jours en aura été l’illustration.

Avec Jeune Afrique par Mehdi Ba – à Dakar

Tirailleurs naufragés : qu’ils soient déclarés morts pour la France !

janvier 4, 2022
Dans la campagne française, en Champagne, une vendangeuse offre du raisin à un tirailleur sénégalais blessé (carte postale envoyée en 1914). © Gusman/Leemage (Photo by leemage / Leemage via AFP)

Le paquebot Afrique, qui a fait naufrage le 12 janvier 1920, transportait à son bord 192 tirailleurs sénégalais. Lettre ouverte au chef de l’État français et aux candidats à l’élection présidentielle de 2022 sur ce drame oublié.

Il y a tout juste cent deux ans, le paquebot Afrique coulait au large de Bordeaux. Parmi les quelque 600 passagers, 192 tirailleurs sénégalais, qui rentraient chez eux après avoir servi la France durant le premier conflit mondial. Une tragédie dont les tirailleurs naufragés ont été oubliés, parmi les oubliés.À LIREHistoire : le jour où L’Afrique a coulé

Il faut se souvenir du 12 janvier 1920. Il faut, cent ans plus tard, honorer la mémoire de ces 192 tirailleurs sénégalais qui espéraient rentrer chez eux après avoir mené une guerre qui n’était pas la leur. Il faut les déclarer « morts pour la France ». Documentée, cette histoire est pourtant gommée de la mémoire d’un pays qui aime se raconter.

Front de Salonique

C’est de Bordeaux, le 9 janvier 1920, sur le quai des Chartrons, que partit l‘Afrique, de la Compagnie des Chargeurs réunis. À son bord, 602 passagers (dont 132 membres d’équipage), sans compter les compagnies de tirailleurs entassées sur l’entrepont, des fonctionnaires de l’administration coloniale, des hommes d’affaires, des commerçants, leurs femmes et enfants.

Ces 192 tirailleurs africains, qui n’étaient Sénégalais que de nom (en réalité, seuls trente-quatre d’entre eux avaient pour destination Dakar), devaient débarquer à Conakry ou au warf de Grand-Bassam, devant Abidjan. Combattants sur le front de Salonique et à Gallipoli, ces soldats, redoutables nettoyeurs de tranchées et rescapés des tueries d’Argonne, d’Artois, de Verdun ou des Flandres, avaient été démobilisés plus tardivement que leurs camarades ayant combattu sur le sol français.

Quand le bateau sombra, au large de la Nouvelle-Aquitaine, trois jours après son départ de Bordeaux, seuls trente-quatre rescapés furent retrouvés, dont Mamadou Ndiaye, l’un des treize tirailleurs secourus, qui décéda d’ailleurs peu après.

IGNORÉS DE TOUS, CES RESCAPÉS DES TUERIES DE VERDUN OU DES FLANDRES GISENT AU FOND DE L’OCÉAN.

La plus grande catastrophe maritime civile française en temps de paix donnera lieu à de violentes controverses judiciaires, techniques et politiques sans que l’on ait accordé aux cent soixante-dix-huit soldats indigènes disparus en mer dans l’exercice de leur devoir l’hommage et la reconnaissance pour service rendu à la France.À LIRE[Tribune] France, souviens-toi du naufrage de L’Afrique

Morts pour la France, ignorés de tous, ces tirailleurs gisent au fond de l’océan comme les millions d’autres jetés par-dessus bord pendant le commerce des esclaves au XVIIIe siècle et les milliers de jeunes immigrants africains dont les pirogues coulent encore.

Ingrate, la France a oublié les passagers de l’Afrique, et le sacrifice imposé à ses soldats « indigènes » en particulier.

Un timbre, des livres, une fresque

Timbre édité par la Côte d’Ivoire en 1990
Timbre édité par la Côte d’Ivoire en 1990 © DR

En mémoire du drame, la Côte d’Ivoire a émis un timbre, en 1990. L’ancien capitaine Roland Mornet lui a consacré un ouvrage (La tragédie du paquebot Afrique, Geste Éditions ) et le journaliste Nicolas Michel, un roman (Le Chant noir des baleines, Talents Hauts). L’association Mémoires & Partages a réalisé une exposition en 2018 et a commémoré, dans l’indifférence institutionnelle, le centenaire du naufrage en 2020. Une fresque en hommage aux tirailleurs naufragés orne depuis les quais de Bordeaux.

LA FRANCE, PAR LA VOIX DE SON PRÉSIDENT, DOIT PRONONCER LEUR NOM À HAUTE ET INTELLIGIBLE VOIX.

Est-ce suffisant ? Non. Le destin de ces tirailleurs sénégalais soulève un pan complexe de l’histoire de France, puissance coloniale qui s’accapara les richesses et la chair d’un continent. Les héros africains qui disparurent en cette nuit de janvier 1920, tout comme les rares qui survécurent, ont des noms : Lai Sako, Gore N’Diaye, Birame Sassoune, Amadou Diop… et nous n’écrirons pas « etc ».

Nous attendons que la France, par la voix de son président, prononce officiellement leur nom, à haute et intelligible voix, et les déclare « morts pour la France ». Nous avons une dette envers eux.

Interpellé en 2016 par l’association Mémoires & Partages, qui a lancé un « plaidoyer pour réhabiliter les tirailleurs naufragés », le président François Hollande avait transmis le dossier à Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

Depuis, le silence est pesant. Le vivre-ensemble n’est pourtant possible qu’en retrouvant la mémoire de certains moments de notre passé et en faisant justice à ceux que nos guerres ont sacrifié jusque dans la mort.

L’occasion se présente aujourd’hui, cent deux ans plus tard, pour le président actuel ou à venir. La France a, en ce sens, une obligation. En attendant, une cérémonie et un hommage seront rendus à ces hommes, ce 12 janvier à Bordeaux.

Karfa Diallo

Avec Jeune Afrique par Karfa Diallo

Conseiller régional Nouvelle-Aquitaine, fondateur-directeur de l’association Mémoires et Partages.

Colombie: les enfants morts, blessés, perdus, l’autre drame de Mocoa

avril 4, 2017

 

Les funérailles d’une victime de la coulée de boue au cimetière de Mocoa, le 3 avril 2017 en Colombie / © AFP / LUIS ROBAYO

Yulieth Rosero vient d’enterrer sa soeur mais ne peut s’abandonner au chagrin: elle cherche encore un neveu disparu et prend soin d’un autre blessé dans la coulée de boue qui a ravagé Mocoa, endeuillant la Colombie.

Dans cette ville du sud amazonien, où le débordement de trois rivières a fait au moins 273 morts et 220 disparus tard vendredi soir, un drame dépasse les autres: celui des enfants emportés par le torrent de boue et de rochers, blessés, traumatisés, perdus ou sans abri.

La catastrophe a tué 43 petits. Yulieth prie pour que son neveu, Juan David Rueda, âgé de sept ans, ne s’ajoute pas au bilan.

Elle garde espoir: son nom figurait sur une liste d’enfants transférés dans un hôpital de Neiva, à 320 km de Mocoa. Mais là, elle a perdu sa trace: « On m’a dit qu’il n’y était pas », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Selon un porte-parole de la Croix-Rouge colombienne, « il n’y encore pas de chiffres des enfants disparus » dans la tragédie qui a aussi fait 262 blessés.

Yulieth parcourt les rues de Mocoa à moto, avec le papa de l’enfant, demandant aux gens de diffuser sa photo et son histoire.

– Enfants terrifiés la nuit –

« C’est un garçon blond, maigrichon, aux yeux clairs et aux grandes oreilles », décrit-elle pendant qu’une amie prend soin du frère de Juan David, âgé de trois ans.

Un chien sauveteur recherche des victimes de la coulée de boue, le 3 avril 2017 à Mocoa, en Colombie / © AFP / LUIS ROBAYO

Elle n’a interrompu sa quête que pour enterrer lundi sa soeur Deisy, qui n’avait que 26 ans.

« Le petit-frère, William, je l’ai trouvé. Il est vivant. Il est choqué, blessé, n’a plus de vêtements, mais il va bien », assure cette jeune femme brune de 23 ans, à la peau claire.

A l’Institut de technologie, où a été aménagé le plus grand des refuges pour les sinistrés des quelque 45.000 affectés de la zone de Mocoa, il y a des enfants partout.

Le père Omar, prêtre des quartiers les plus affectés, y déplore le manque de « psychologues spécialisés dans les catastrophes ».

« L’Institut colombien du bien-être familial (ICBF) fait un travail titanesque. Il y a des orphelins, beaucoup d’enfants morts », ajoute-t-il néanmoins.

Sur ordre du président Juan Manuel Santos, la directrice de l’ICBF, Cristina Plazas, s’est rendue sur place lundi.

A l’extérieur, sous une grande tente, des animateurs organisent des activités pour les plus petits et viennent en aide aussi aux adultes qui recherchent leurs proches.

Des membres de la Défense civile évacuent le corps d’une victime de la coulée de boue, le 3 avril 2017 à Mocoa, en Colombie / © AFP / LUIS ROBAYO

Les enfants de l’épouse d’Alexander Otero, âgés de trois et sept ans, courent avec d’autres dans le refuge, certains brandissant des ballons de baudruche, d’autres une poupée sauvée de la boue.

– Conditions sanitaires inquiétantes –

« A cette heure, les enfants ont l’air bien, stables mais, la nuit, ils ont peur », dit M. Otero, 41 ans, à propos de ces petits qu’il a élevés.

« Ils sont affectés et terrifiés, demandant quand il va y avoir d’autres éboulements. J’ai traversé la boue et les rochers avec eux, à deux heures et demi du matin », raconte cet homme inquiet de leur équilibre psychologique et qui ne sait « où aller ».

Delsy Chindoy, mère seule de trois enfants de onze, neuf et cinq ans, craint elle pour la santé de sa famille. « Nous sommes correctement nourris. Mais la propreté c’est pas ça. Les toilettes sont dans un état lamentable », décrit cette mère de 37 ans, qui distribue des masques aux enfants pour leur éviter d’attraper des maladies.

En face d’elle, une institutrice de l’école Pie XII de Mocoa refuse de donner son nom mais montre une liste de ses 25 élèves.

« Tous les enseignants, nous cherchons nos enfants pour savoir comment ils vont. Je sais que 15 d’entre eux sont bien et tente de contacter les autres. Mais, comme le téléphone ne fonctionne pas, je suis venue jusqu’ici (…) Quand je suis entrée dans le refuge, j’en ai vu deux et j’ai pleuré de joie », dit-elle.

Un peu plus loin, deux bambins de sept ans discutent devant une des salles de classe transformées en dortoirs. « Ta maison s’est écroulée? », demande le garçon. « Celle de mon papa, non », répond la fillette. « Tu as pris des vêtements? », demande-t-il encore, en montrant un tas de grands sacs de plastique noir remplis de dons.

Romandie.com avec(©AFP / 04 avril 2017 11h36)

Chine : un homme poignarde 10 élèves dans une école puis se suicide

février 29, 2016

Un homme armé d'un couteau a poignardé 10 enfants dans le sud de la Chine avant de se suicider. 

Un homme armé d’un couteau a poignardé 10 enfants dans le sud de la Chine avant de se suicider.  Reuters
Un assaillant a poignardé lundi des élèves dans une cour d’école en Chine, avant de se suicider. Dix enfants ont été blessés.

Le drame s’est produit dans une école de Haikou, capitale de la province insulaire de Hainan (sud).

Les écoliers se mettaient en rangs et s’apprêtaient à rentrer chez eux après la session de cours matinale, lorsque l’homme a surgi, frappant plusieurs enfants avant de s’enfuir, selon un témoin cité par l’agence officielle China News Service.

Une passante, citée par l’agence, a confié avoir aperçu plusieurs élèves au visage ensanglanté et blessés à la tête, et des personnes en train de leur poser des bandages. Au total, six garçons et quatre filles ont été touchés dans cet établissement scolaire de Haikou, deux étant grièvement blessés mais hors de danger. «J’imaginais que mon enfant était en sécurité à l’école. Je ne pensais pas que quelque chose comme cela arriverait», a déclaré au portail d’information Nanhai Online la mère de Liu Qiang, un élève de 7 ans.

L’agresseur, Li Sijun, 45 ans, s’est ensuite suicidé, selon la presse, qui a ajouté que le motif de l’attaque n’était pas connu. La police de Haikou a confirmé les faits et déclaré qu’aucun enfant n’était mort.


Six garçons et quatre filles ont été blessés dans cet établissement scolaire de Haikou, capitale de la province insulaire de Hainan (sud). (Photo : Reuters.)



Le nombre des crimes violents augmente en Chine, où le développement économique a creusé le fossé entre riches et pauvres et exacerbe les frustrations. Des études décrivent par ailleurs une augmentation des pathologies mentales, très mal prises en charge par le système de santé chinois, en grande partie dépourvu des moyens nécessaires.

En 2014, un homme armé d’un couteau avait tué trois élèves et un enseignant et blessé plusieurs autres dans une école primaire qui avait refusé d’inscrire sa fille. L’année précédente, un homme avait tué deux proches avant de poignarder 11 personnes, dont six enfants, devant une école de Shanghai (est). Ces attaques ont poussé les autorités à renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires et entraîné plusieurs appels à mener des études sur les racines de ces actes.

Leparisien.fr

France/Drame familial dans le Loiret : un couple et ses 2 enfants retrouvés morts

février 16, 2016

 

CAPTURE D'ECRAN. C'est dans cette rue Louis-Gurlie, de ce quartier pavillonnaire paisible, à Neuville-aux-Bois (Loiret) que le drame est survenu.
CAPTURE D’ECRAN. C’est dans cette rue Louis-Gurlie, de ce quartier pavillonnaire paisible, à Neuville-aux-Bois (Loiret) que le drame est survenu.
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Un couple âgé d’une vingtaine d’années et ses deux enfants âgés de 6 ans et 10 mois ont été retrouvés morts dans la nuit de lundi à mardi, à leur domicile de Neuville-aux-Bois (Loiret), à une vingtaine de kilomètres au nord d’Orléans.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la piste du drame familial est privilégiée.

Les deux enfants et leur mère sont morts égorgés avec un couteau retrouvé dans le logement, tandis que le corps du père gisait dans la cave où il s’est semble-t-il suicidé en s’ouvrant la gorge à l’aide d’une scie électrique, selon la même source. L’homme et la femme étaient sans emploi.

Selon la République du Centre, le père de famille aurait appelé les gendarmes pour prévenir qu’il avait «poignardé sa femme» à leur domicile de la rue Louis-Gurlie. En se rendant sur place, les gendarmes ont découvert les corps sans vie des deux parents ainsi que ceux d’une petite fille de 10 mois et d’un garçon de 6 ans.

Leparisien.fr

Drame de migrants en Autriche: les 71 morts, dont 4 enfants, probablement Syriens

août 28, 2015

Vienne – Les 71 migrants dont les corps ont été retrouvés dans un camion abandonné sur une autoroute en Autriche sont probablement Syriens, et quatre enfants figurent parmi eux, a annoncé vendredi la police.

Parmi les 71 personnes, il y avait 59 hommes, huit femmes et quatre enfants, une fillette âgée d’un ou deux ans et trois garçons âgés de 8, 9 ou 10 ans, a déclaré le porte-parole de la police, Hans Peter Doskozil.

Il a précisé qu’un document de voyage syrien avait été retrouvé, et que le groupe était par conséquent probablement constitué de réfugiés syriens. Nous pouvons écarter l’éventualité qu’il s’agisse d’Africains, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

Mais nous ne pouvons pas encore dire s’ils sont tous Syriens, a-t-il ajouté.

Le porte-parole a indiqué que le moment et la raison du décès restaient à déterminer, et qu’il y avait une certaine probabilité que les réfugiés soient morts asphyxiés.

Les corps ont été transportés à Vienne pour y être autopsiés, et les résultats devraient prendre du temps.

Dix premiers cercueils y sont arrivés vendredi vers 10H00 GMT, selon un journaliste de l’AFP. Selon les autorités, les corps pourraient être par la suite inhumés dans l’Etat du Burgenland (est) où ils ont été retrouvés.

Le porte-parole de la police a par ailleurs annoncé que sept personnes avaient été arrêtées en Hongrie, dont un Bulgare d’origine libanaise, qui serait le propriétaire du véhicule.

Deux autres — un Bulgare et un homme porteur de documents hongrois — sont presque certainement les chauffeurs du camion, a précisé le porte-parole. Il a ajouté qu’ils étaient probablement de petits membres d’un gang de trafiquants d’être humains bulgaro-hongrois.

Les quatre autres personnes ont par la suite été relâchées.

Le camion frigorifique de 7,5 tonnes, portant une plaque d’immatriculation hongroise, avait quitté Budapest mercredi et était resté sur une aire de stationnement d’une autoroute non loin de la frontière avec la Hongrie, quelque 24 heures sous le soleil, a indiqué le porte-parole.

Les corps étaient en décomposition lorsqu’ils ont été retrouvés jeudi et des experts d’équipes médico-légales ont travaillé toute la nuit pour les extraire du camion.

La plupart des quelque 140.000 migrants qui sont arrivés en Hongrie, membre de l’UE, cette année, tentent de poursuivre leur voyage à travers l’Autriche vers l’Allemagne ou la Suède, et beaucoup ont recours à des passeurs.

Romandie.com avec(©AFP / 28 août 2015 13h28)

Nabilla et Thomas : la raison qui a fait écla­ter leur dispute la nuit du drame

août 20, 2015

Nabilla et Thomas: avant le drame?

Nabilla et Thomas: avant le drame?

La séquence qui passe mal

Aujourd’­hui, Le Pari­sien révèle dans un article riche en infor­ma­tions « les secrets de l’enquête » sur l’af­faire Nabilla. Dans un docu­ment obtenu par le quoti­dien, la juge d’ins­truc­tion dresse, après six mois d’enquête, le scéna­rio qu’elle a retenu à propos de cette fameuse nuit du 6 au 7 novembre 2014. Alors que la star­lette avait assuré aux enquê­teurs que Thomas s’était poignardé tout seul, dans la confu­sion, au cours d’une dispute, et que ce dernier jurait de son côté que c’était bien elle qui avait porté le coup, c’est une autre hypo­thèse qui a été rete­nue. Les experts ayant jugé impos­sibles, ces deux versions (« Seule la tenue de l’arme dans la paume de la main, pointe vers le bas, était compa­tible avec cette bles­sure », a précisé l’un d’entre eux, cité dans Le Pari­sien), la juge en a trouvé une autre, plus plau­sible.

Dans le docu­ment obtenu par le quoti­dien, on apprend que Nabilla aurait poignardé Thomas au cours d’une dispute parti­cu­liè­re­ment violente. L’ori­gine de cette explo­sion ? Une séquence de l’émis­sion Touche pas à mon poste paro­diant Danse avec les stars, diffu­sée la veille, où Nabilla appa­rais­sait en tenue légère, très sexy. « Elle admet­tait que c’était la cause de la dispute d’ori­gine », explique la juge d’ins­truc­tion. Jaloux (« Il disait qu’elle était trop dénu­dée pour la télé », rapporte la juge), Thomas lui aurait envoyé plusieurs SMS cinglants, cités dans le dossier : « Allô ? Tu crois que ça se fait ? Sans décon­ner, allô. » ; « Tu fais quoi sérieux, on te voit en train d’al­lu­mer Hanouna, en train de danser sur ta chaise en culotte. […] La meuf elle est en maillot de bain sur le plateau… suis dégoûté. »

Une tren­taine de minutes plus tard, selon les infor­ma­tions du Pari­sien, la dispute écla­tait : « Le couple est tumul­tueux depuis toujours, mais cette fois, il en vient aux mains, rapporte le jour­nal. Dans la confu­sion, Nabilla s’em­pare d’un petit couteau de cuisine et poignarde Thomas Vergara à la poitrine. Elle n’avait pas l’in­ten­tion de le tuer. » C’est grâce à ce point que la jeune femme, qui avait été mise en examen pour « tenta­tive d’ho­mi­cide », n’a été renvoyée en correc­tion­nelle que pour « violences volon­taires aggra­vées » : « Le contexte et le dérou­le­ment des faits, le fait que Nabilla Benat­tia ait prévenu le récep­tion­niste puis appelé les pompiers, le pronos­tic vital de Thomas Vergara n’ayant pas été de surcroît engagé, ne prouvent l’in­ten­tion d’ho­mi­cide », explique la magis­trate dans son compte-rendu. Rendez-vous au tribu­nal.

Voici.fr par Mathias Alcaraz

Drames de l’immigration: Merkel bouleversée veut des réponses de l’Europe

avril 20, 2015

Berlin – La chancelière allemande Angela Merkel est bouleversée par les naufrages en Méditerranée qui ont tué des centaines de migrants et souhaite des réponses de l’Europe, a déclaré lundi son porte-parole à Berlin.

La chancelière est bouleversée comme des millions d’Allemands après le nouveau naufrage d’un navire de réfugiés dans lequel nous devons supposer que 900 personnes ou plus ont péri et cela quelques jours seulement après un autre accident dans lequel environ 400 personnes ont péri noyées, a déclaré le porte-parole, Steffen Seibert.

Qualifiant ces drames de tragédie, il estime que les naufrages répétés de navires de réfugiés sont une situation qui n’est pas digne de l’Europe. Un continent préoccupé par l’humanité doit trouver des réponses même quand il n’y a pas de réponses faciles.

L’Union européenne a convoqué en urgence une réunion conjointe des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères lundi après le nouveau naufrage en Méditerranée survenu dans la nuit de samedi à dimanche.

La réunion débutera à 15H00 (13H00 GMT) à Luxembourg, après la réunion mensuelle des ministres des Affaires étrangères, a indiqué à l’AFP une porte-parole du Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres de l’UE.

Pour la chancelière allemande, l’Union européenne doit chercher d’urgence les réponses à deux questions, a expliqué M. Seibert. Que pouvons-nous et devons-nous faire pour que de telles catastrophes ne se répètent pas’ Comment pouvons nous agir en Libye et sur la Libye pour empêcher que la situation de politique intérieure compliquée (dans ce pays) ne laisse la voie complètement libre aux trafiquants d’être humains pour leur business criminel’, a énuméré le porte-parole de Mme Merkel.

Il a souligné que la chancelière avait appelé dès dimanche le Premier ministre italien Matteo Renzi et que les deux dirigeants étaient d’accord pour dire que l’Europe doit désormais agir dans cette direction.

L’Union européenne est régulièrement pointée du doigt pour sa passivité alors que les drames en Méditerranée se multiplient dans un contexte de flux migratoires massifs vers l’Europe.

Chaque jour, entre 500 et 1.000 personnes sont récupérées par les garde-côtes italiens ou des navires marchands. Plus de 11.000 l’ont été en une semaine.

Romandie.com avec(©AFP / 20 avril 2015 12h27)

Crash A320: Recherche de seconde boîte noire, identification des corps et un copilote malade

mars 27, 2015

 

Seyne-les-Alpes (France) – Des dizaines de gendarmes spécialisés et de secouristes poursuivaient les opérations de recherche vendredi pour le quatrième jour consécutif dans les Alpes françaises, sur le lieu du crash de l’A320 de Germanwings, afin de localiser la seconde boîte noire et identifier les 150 victimes.

Pour les enquêteurs, il s’agit à la fois d’identifier au plus vite les corps évacués de la montagne, notamment grâce aux prélèvements ADN effectués sur les familles jeudi après-midi, et de retrouver la boîte noire FDR (Flight Data Recorder), enregistrant toutes les données du vol.

La première boîte noire, celle enregistrant tous les sons et conversations du cockpit, a permis de découvrir que le copilote, seul aux commandes, avait probablement précipité l’appareil volontairement au sol.

Des débris de l’avion, il ne reste pas grand-chose, c’est surtout les restes humains qui sont nombreux à collecter. Les opérations pourraient encore durer deux semaines, a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Xavier Vialenc, porte-parole de la gendarmerie.

Parmi la quinzaine d’enquêteurs, dix se consacrent aux prélèvements ADN efectués sur la montagne et cinq autres à l’enquête judiciaire.

Le Premier ministre français Manuel Valls a salué vendredi l’extraordinaire travail des services de l’Etat français, gendarmes, sapeur pompiers, services de santé, sécurité civile, bénévoles, élus locaux.

Il a confirmé que le suicide du copilote était la thèse privilégiée par les enquêteurs.

Par principe, il n’y a aucune piste qui peut être écartée. Nous devons attendre la fin de l’enquête. La justice devra la vérité aux familles et aux proches des victimes. Même si hier, le procureur a donné suffisamment d’éléments pour que nous puissions penser que ce geste fou, incompréhensible, horrible, soit à l’origine de ce crash, a ajouté le Premier ministre sur la chaîne iTELE.

Il appartient à la justice, notamment aux enquêteurs allemands et bien sûr à la Lufthansa d’apporter tous les éléments sur le parcours et le profil de ce pilote, a ajouté Manuel Valls alors que des enquêteurs ont effectué jeudi dans la soirée des perquisitions aux deux domiciles du co-pilote Andreas Lubitz.

La plupart des proches des victimes, en majorité allemandes ou espagnoles, avaient quitté vendredi la région du crash.

Mais 7 à 10 personnes sur les 77 Espagnols, membres des familles des victimes venues près du site, ont souhaité rester dans la région, selon le secrétaire d’Etat espagnol à l’Aménagement, Julio Gomez Pomar.

Le copilote a caché être en arrêt maladie le jour du drame

Le jeune copilote de l’Airbus A320 de Germanwings a caché qu’il faisait l’objet d’un arrêt maladie le jour de l’accident, a annoncé vendredi le Parquet de Düsseldorf. L’homme est soupçonné d’avoir provoqué le crash de l’appareil dans les Alpes françaises.

Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des formulaires d' »arrêts maladie détaillés, déchirés » et qui concernaient aussi « le jour des faits », a affirmé le Parquet dans un communiqué. La nature de la « maladie » n’a pas été précisée.

Le fait que des certificats d’incapacité de travail, parmi d’autres choses, qui étaient récents et même datés pour le jour des faits appuient l’hypothèse qu’il a caché sa maladie à son employeur et à ses collègues de travail », ont déclaré les procureurs de Düsseldorf.

Des documents découverts lors de perquisitions menées dans son appartement de Düsseldorf et dans la maison familiale de la localité de Montabaur attestent par ailleurs que le copilote suivait un traitement médical. Aucun message relatif à un projet de suicide n’a en revanche été trouvé.

Romandie.com avec(©AFP / 27 mars 2015 11h27)

Prosper Nkonta Mokono à côté de l’Etat-Major

octobre 31, 2012

Il suffit de dresser une typologie des personnalités qui ont été cooptées dans certains cabinets ministériels à l’instar de celui de la défense, de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur ou qui ont été chargées de diriger l’Etat-major général des forces armées congolaises (FAC) pour comprendre que l’adage fonctionne : « Dis-moi ton patronyme et je te dirai si tu peux être nommé chef d’Etat-major général  » ou « Dis-moi comment tu t’appelles je te dirai qui tu « hais »  » A ce jour personne ne peut plus douter que Sassou hait les noms à consonnes (entendez Kongo/lari).

Nkonta ne compte pas

Comme les vaches, impavides, regardent passer les trains, les officiers non originaires de la partie septentrionale constatent avec impuissance le poste de chef d’Etat-major leur filer entre les doigts. Le dernier à être victime de l’ostracisme éthno-tribalo-régionaliste de Sassou est le général Prosper Nkonta Mokono. Il n’est pas à sa première brimade en dépit de sa triste illustration lors des évènements d’Ikonongo où il fit le sale boulot. Ce général est passé maitre dans l’art d’avaler les couleuvres.

Le 4 mars

Chef d’Etat-major adjoint(poste taillé sur mesure et naguère occupé par Tsika Kabala), Prosper Nkonta Mokono a été nommé inspecteur général des FAC en lieu et place de Norbert Dabira redoutable affairiste appelé à d’autres fonctions. Juste le temps pour Prosper Nkonta de visiter quelques casernes insalubres avant de faire valoir ses droits à la retraite. L’ennui et l’oisiveté sont garantis. Norbert Dabira en a bien profité pour fructifier ses affaires. Les causes du drame du 4 Mars 2012 sont peut-être à rechercher de ce côté-là aussi.

L’axe Oyo-Olombo-Boundji

Le poste de CEMG, laissé vacant par Richard Mondjo rentré au gouvernement occupé le portefeuille de ministre délégué à la défense, reviendrait de droit à son adjoint. Logiquement, Sassou Ngguesso aurait dû nommer Prosper Nkonta Mokono pour succéder à Richard Mondjo. C’est mal connaître Sassou Nguesso guidé par des instincts grégaires ethniques. C’est évidemment dans l’axe « Oyo-Olombo-Boundji  », le vivier naturel de la Cuvette, que le CEMG a été puisé. Le général Blanchard Guy OkoÏ a donc ainsi coupé des croupières à Prosper Nkonta Mokono. Pour mieux damer le pion à Prosper Nkonta, Blanchard Guy Okoï a été élevé exceptionnellement au grade de général de division avant d’être promu chef d’Etat majour général. Elle est révolue cette époque où Massamba-Débat nommait un ressortissant de Ouesso, Ebadepe, au titre de Chef d’Etat-major, en remplacement d’un ressortissant du sud, Mounsaka !

Etre né quelque part

Le tort de Prosper Nkonta Mokono est d’être natif de Mbanza Mpoudi dans la région du Pool dont le premier et dernier chef d’Etat-major issu de ce coin de la République fut David Mounsaka.

La chanson « Etre né quelque part » de Maxime Leforestier devrait tourner en boucle au Congo-Brazzaville de Sassou Nguesso et faire œuvre d’instruction politique. Car être né quelque part c’est être privé de part de gâteau lorsqu’on n’est pas bien né.

Congopage.com parBenjamin Bilombo Bitadys