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Samedi matin, 300 personnes dont de très nombreux confrères en robe se sont réunis à la maison des avocats de Marseille pour rendre hommage à Me. Raymonde Talbot.

L’autopsie qui doit avoir lieu samedi devrait permettre de déterminer précisément l’heure de l’homicide. L’hypothèse privilégiée fait remonter le décès à vendredi en fin de matinée, horaire à laquelle cette avocate a cessé de répondre au téléphone et à la sonnette de son cabinet.
Le vabinet a-t-il été fouillé?
Au moment de la découverte du corps, des dossiers ont été retrouvés jetés à terre dans les locaux du cabinet, comme si une fouille avait eu lieu. «Plusieurs pistes sont privilégiées: un client vindicatif, une personne qui n’est pas un client mais qui est impliquée dans un dossier, un rôdeur qui en veut à l’argent…», a déclaré le procureur. Décrite comme gentille et douce, Me Talbot était mariée et mère de famille. Originaire de Corse, cette spécialiste dans le droit civil avait des racines familiales à l’Ile-Rousse en Haute-Corse.
Les enquêteurs ont procédé à l’examen des bandes vidéos des cinq caméras de surveillance présentes dans cette rue, très passante. L’heure du décès étant inconnue, de nombreuses heures de vidéos ont été visionnées.
Samedi matin, 300 personnes dont de très nombreux confrères en robe se sont réunis à la maison des avocats de Marseille pour rendre hommage à Me Talbot. Il s’agit de la troisième mort violente en une semaine à Marseille. «Cet acte odieux qui ébranle toute une profession mais aussi toute une ville», a dénoncé dès vendredi Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, avocate de profession.
Depuis 2007, «245 homicides ont été commis à Marseille, dont 75 règlements de comptes», a précisé mardi à l’Assemblée le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Lefigaro.fr avec AP, Reuters Agences, AFP