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États-Unis: « Le droit des femmes de choisir est fondamental », dit Joe Biden

mai 3, 2022
Joe Biden parle aux médias avant d'embarquer dans l'avion présidentiel.

Le président Joe Biden a dû répondre à des questions sur la possible annulation de la décision Roe c. Wade lors d’une visite en Alabama. Photo : Reuters/ Jonathan Ernst

Le président américain Joe Biden assure qu’il compte défendre le droit à l’avortement, au lendemain d’une fuite d’un document de la Cour suprême révélant qu’elle pourrait annuler la décision historique Roe c. Wade. Le juge en chef de la Cour suprême a d’ailleurs ordonné une enquête sur cette fuite, qu’il a qualifiée de « trahison ».

Lundi soir, le journal Politico a révélé que la Cour suprême des États-Unis pourrait annuler la décision Roe c. Wade, qui protège le droit à l’avortement depuis 1973. Le juge en chef de la Cour suprême a confirmé mardi que le document est authentique, mais pas final. Les juges doivent rendre un avis officiel avant le 30 juin.

Joe Biden a assuré mardi matin que son administration sera prête à protéger le droit à l’avortement. Je crois que le droit des femmes de choisir est fondamental.

Mais il aura besoin de l’aide des Américains lors des élections de mi-mandat, soit le moment où ils choisissent qui occupera les 435 sièges de la Chambre des représentants et le tiers des 100 sièges du Sénat.

« Ce sera aux élus de notre nation, à tous les niveaux, de protéger le droit des femmes à choisir. Et il appartiendra aux électeurs de choisir des candidats favorables. »— Une citation de  Joe Biden, président des États-UnisDes militants pro-choix manifestant devant la Cour suprême.

« Antiavortement = anti-femmes », peut-on lire sur une pancarte, et « Les catholiques appuient l’avortement », sur une autre, lors d’une manifestation devant la Cour suprême des États-Unis mardi. Photo : Getty Images/Anna Moneymaker

Pour l’instant, le droit à l’avortement aux États-Unis est protégé par la jurisprudence, grâce à la décision Roe c. Wade, mais il n’est pas écrit dans la loi. Pour ce faire, davantage de sénateurs pro-choix sont nécessaires, en plus d’une majorité à la Chambre des représentants, explique Joe Biden.

Et les sénateurs devront peut-être afficher leurs couleurs avant les élections de mi-mandat. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a déclaré mardi matin qu’il demandera aux sénateurs de voter sur la codification du droit à l’avortement dans la loi.

Tous les Américains pourront voir de quel côté se situe chaque sénateur, a-t-il dit, sans préciser la date de ce vote.Deux groupes de femmes s'opposent, pancartes en main, et scandent des slogans devant les médias rassemblés en face du bâtiment de la Cour suprême.

Des militantes pro-choix et antiavortement manifestent devant la Cour suprême des États-Unis, à Washington, le 3 mai 2022. Photo : Getty Images/Anna Moneymaker

Vers une enquête pour comprendre les circonstances de la fuite

Le leader de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a quant à lui demandé une enquête sur la fuite du document de la Cour suprême. Il s’agit là selon lui d’une action illégale qui devrait être soumise à des poursuites pénales de la part du département de la Justice.

Le juge en chef de la Cour suprême a par la suite ordonné aussi une enquête. La fuite, une violation singulière, est un affront à la Cour et à la communauté de fonctionnaires qui y travaillent.

Si cette trahison de la confidentialité de la Cour avait pour but de porter atteinte à l’intégrité de nos opérations, ça ne fonctionnera pas, a ajouté le juge Roberts. Le travail du tribunal ne sera pas compromis.

Une classe politique divisée, à l’image de la population

Plusieurs démocrates se sont rapidement exprimés lundi soir sur la possibilité de l’annulation de Roe c. Wade par la Cour suprême.

La décision constituerait une abomination, l’une des pires et des plus dommageables de l’histoire moderne, ont estimé dans un communiqué conjoint la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et Chuck Schumer. Si ces informations sont justes, la Cour suprême est prête à infliger la plus forte restriction des droits des cinquante dernières années – pas seulement aux femmes, mais à tous les Américains.

Des sénatrices, dont la démocrate Elizabeth Warren, ont rejoint les militants pro-choix devant la Cour suprême mardi.La sénatrice démocrate Elizabeth Warren parlant aux manifestants.

La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a rejoint les militants pro-choix devant la Cour suprême mardi.

Photo : Reuters/Evelyn Hockstein

Des républicains ont au contraire salué une victoire très attendue. C’est la meilleure et la plus importante nouvelle de notre vie, a commenté la représentante Marjorie Taylor Green. Son confrère Josh Hawley, sénateur au Missouri, a appelé la Cour à publier dès maintenant son arrêt.Des jeunes filles manifestent devant la Cour suprême. L'une d'entre elles porte un chandail où on peut lire qu'elle représente la génération « pro-vie » et l'autre une pancarte où il est écrit « protection dès la conception ».

De jeunes militants antiavortement se sont aussi réunis devant la Cour suprême des États-Unis, pour appuyer la possible annulation de la décision Roe c. Wade. Photo : Reuters/Elisabeth Frantz

L’annulation de Roe c. Wade serait effectivement le point culminant d’un projet de plusieurs décennies de l’aile conservatrice sociale des républicains.

Durant la campagne électorale de 2016, Donald Trump avait d’ailleurs promis qu’il ne nommerait que des juges qui annuleraient automatiquement Roe c. Wade à la Cour suprême. Durant son mandat, il y a fait entrer trois magistrats, confortant sa majorité conservatrice (six juges sur neuf).

Par Radio-Canada avec les informations de CNN, The Associated Press, l’Agence France-Presse et Reuters

« Ils veulent contrôler nos corps » : Washington mobilisé pour le droit à l’avortement

octobre 3, 2021

REPORTAGE. Samedi, des milliers de manifestants ont affirmé leur attachement à un droit de plus en plus menacé par des lois passées dans les États conservateurs.

Lors de la Marche des femmes, a Washington samedi.
Lors de la Marche des femmes, à Washington samedi.  © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Le samedi à Washington, les manifestations se suivent, mais ne se ressemblent pas. La semaine dernière, parmi la centaine de pro-Trump soutenant les « prisonniers politiques » (c’est-à-dire qui sont entrés dans le Capitole le 6 janvier 2021), certains étaient déguisés en Batman pourfendant la corruption, ou habillés comme le « chaman » de QAnon, devenu emblématique de l’assaut.

Ce samedi, ils – mais surtout elles – sont des milliers. Certaines sont déguisées en Ruth Bader Ginsburg, la juge de la Cour suprême décédée en septembre 2020, infatigable défenseuse des droits des femmes ; ou en servantes écarlates, comme dans la série dystopique où les femmes fécondes sont violées dans l’espoir d’une grossesse. Les pancartes multicolores font assaut de créativité, montrant l’« éléphant dans l’utérus » (emblème du Parti républicain) ou des cintres barrés (rappel des pratiques dangereuses d’avortements clandestins) ou comparant les conservateurs aux talibans. L’ambiance est joyeuse, égayée par un concert, mais combative. Dans tout le pays, des manifestations ont lieu pour défendre le droit à l’avortement, fragilisé dans les États conservateurs. Mais Washington réunit le plus grand nombre de participants, des milliers de personnes voulant mettre la Cour suprême des États-Unis sous pression avant sa rentrée, lundi.closevolume_off

À LIRE AUSSIAraud – États-Unis : le combat toujours renouvelé contre l’avortementMimi porte un panneau où on peut lire : « Vraiment, la Cour suprême ? Faites mieux ! » Elle est venue du Connecticut avec sa sœur de New York, une autre de Cleveland, et sa nièce Tate, 26 ans, assistante juridique à Cincinnati, dans l’Ohio. « C’est terrifiant ce qui s’est passé au Texas, dit celle-ci. L’Ohio est violet [parfois républicain, parfois démocrate, NDLR] et si Roe v. Wade [la loi autorisant l’avortement depuis 1973, NDLR] tombe, chez nous, cela entraîne l’application de dispositions restrictives. »

La Cour suprême critiquée

Le 1er septembre, le Texas a passé une loi interdisant l’avortement après six semaines (sans exception pour les viols), et tout particulier peut attaquer en justice quelqu’un qu’il soupçonne d’avoir aidé à interrompre une grossesse après ce délai. Des associations ont déposé un recours devant la Cour suprême, qui l’a maintenue. L’institution devra également traiter, après sa rentrée, un autre cas concernant l’avortement, au Mississippi, qui pourrait entraîner une remise en cause générale de la loi Roe v. Wade. Chaque État pourrait ensuite décider d’autoriser ou non l’avortement. Depuis le 1er janvier, 19 États ont adopté 63 lois le restreignant.

Sharon Walters, 66 ans, a mis deux heures et demie, en métro et en bus, pour venir de Virginie. Elle aussi s’en prend à la Cour suprême. « Les trois derniers juges placés par Trump sont très politiques, et ils ne sont pas censés l’être. La seule solution est de la réformer. On pourrait imposer des limites de mandats, ou changer le mode de nomination. C’est très inquiétant, ils votent en fonction de leur religion. Quant à Amy Coney Barrett, elle a cinq enfants et elle est juge à la Cour suprême. On n’arrive pas là en changeant des couches et en allant aux réunions parents-professeurs. Elle a eu énormément d’aide, c’est une femme blanche qui a eu des privilèges. »

Ils refusent de réguler l’accès aux armes, mais régulent nos corps.

Les audiences pour la nomination de cette jeune juge ultraconservatrice, en octobre 2020, s’étaient focalisées sur son opposition à l’avortement. Les dernières semaines et le refus de la Cour suprême de statuer sur la loi texane ont confirmé les craintes des libéraux. Casey Schmitz, 23 ans, qui travaille dans le marketing à Baltimore, est venue avec sa mère. Elle aussi est « terrifiée » : « Amy Coney Barrett a été installée si vite, ça n’a l’air de rien, mais sa nomination a un impact énorme sur des milliers de femmes. Et ce qui m’exaspère, c’est qu’on a tellement d’enfants orphelins dont on ne s’occupe pas. »https://44a9af64109c1abc5fbf3c7dac4c8f85.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Le Texas, sans surprise, concentre les critiques. Catherine Mouer, 21 ans, est d’Austin, elle a honte : « C’est incroyable qu’ils refusent de réguler l’accès aux armes, mais régulent nos corps. Ces gens qui se disent pro-vie sont aussi antimasque, antivax, opposés à l’assurance santé universelle… Il faut qu’on s’occupe de ceux qui sont en vie, et on a le droit de ne pas être abattu en pleine rue ! » Le 1er septembre, le Texas a aussi autorisé le port d’armes sans permis. Son amie, Katherine Dunbar, de Dallas, surenchérit : « Quand la loi sur l’avortement est passée, on a toutes eu une réaction viscérale, on était très mal, ça nous affecte directement. Je me souviens d’avoir pleuré, quand Ruth Bader Ginsburg est morte, et que mon père, pourtant merveilleux, ne comprenait pas. Au Texas, ça devient aussi plus difficile d’avoir accès à la contraception, et à la pilule du lendemain. Il est très clair que ces gens n’en ont rien à faire, de la vie, ils veulent juste contrôler le corps des femmes. Sinon, ils investiraient dans les orphelinats. »

Face à face

Manifestants contre l’IVG devant la Cour suprême à Washington, samedi 2 octobre.  © ALLISON BAILEY / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Après des interventions à la tribune, le cortège s’ébranle pour atteindre la Cour suprême, où les attend une poignée de militants antiavortement protégés par un cordon de policiers. Un groupe chrétien prie à voix haute et diffuse des hymnes religieux. À côté, Danielle Cormier, 25 ans, est étudiante à Washington DC, mais elle est originaire de l’État conservateur de la Louisiane. « Les femmes méritent mieux que l’avortement, il faut de meilleures politiques sociales pour celles qui se trouvent en situation d’en vouloir un, parce qu’elles sont pauvres ou ont besoin d’aide. Il faudrait une assurance santé universelle pour les jeunes enfants. » Et dans le cas d’un inceste ou d’un viol ? « Il faut aider ces femmes, leur apporter un soutien émotionnel et financier, c’est très difficile, mais il s’agit toujours d’un enfant, dans leur utérus, qui n’a pas demandé à être conçu de telle ou telle façon. » La Cour suprême doit examiner le cas du Mississippi le 1er décembre.

France: Macron réaffirme son soutien au droit à l’avortement

septembre 28, 2021
Macron reaffirme son soutien au droit a l'avortement
Macron réaffirme son soutien au droit à l’avortement© POOL/AFP/Ludovic MARIN

Emmanuel Macron a réaffirmé mardi qu’il serait « toujours » du côté des défenseurs du droit à l’avortement, un « droit fondamental pour toutes les femmes », à l’occasion de la journée mondiale en faveur de ce droit.

« En cette journée mondiale du droit à l’avortement, je veux redire que je serai toujours du côté de celles et ceux qui défendent ce droit fondamental pour toutes les femmes », écrit le chef d’Etat dans un tweet où il joint un extrait vidéo du discours prononcé par Simone Veil en novembre 1974 à l’Assemblée nationale pour dépénaliser l’avortement en France.

Dans une étude publiée mardi, la Drees indique que le nombre d’interruptions volontaires de grossesse avait baissé en 2020, en particulier en mai et juin, probablement en raison d’une baisse des conceptions pendant le premier confinement.

A l’approche de la fin du quinquennat, certains parlementaires, y compris de la majorité, voudraient remettre sur le métier une proposition de loi, votée à l’assemblée en octobre 2020 mais rejetée par le Sénat en janvier, qui vise à allonger le délai d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse.

Dans un entretien à Elle en juin, Emmanuel Macron avait exprimé son opposition à un tel allongement, estimant que l’avortement était « plus traumatisant dans ces délais-là ».

Totalement interdit dans une minorité de pays mais soumis à des conditions extrêmement restrictives dans de nombreux autres, l’accès à l’avortement demeure très inégal dans le monde.

En Europe, l’interdiction totale est une exception. Si plusieurs pays comme l’Irlande ont assoupli l’accès à l’IVG ces dernières années, la Pologne, via une décision du tribunal constitutionnel, a restreint le 22 octobre 2020 le droit à l’IVG, interdisant les avortements en cas de malformation du foetus.

Par Le Point avec AFP

Entre les barres d’acier

février 27, 2018

 

Entre les barres robustes de ferrement d’acier

Pendent des mains innocentes du prisonnier

Qui crie et clame sa liberté péniblement

Avec son regard de supplicié à l’abandon

 

Malgré la purge prononcée de sa sentence

Il continue à croupir du fait des grimaces

Des juges cyniques, iniques et peu sympathiques

Qui veulent le rendre, à tout prix, squelettique

 

Car dans ce pays jadis respecté où le droit chancelle

Des magistrats fierté de la nation se sont brûlés les ailes

Le verbe haut pour avoir dit le droit afin d’honorer la justice

Quand les autres ont préféré sacrifier leur brin de compétence

 

Bernard NKOUNKOU

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Congo/Affaire Jean-Martin Mbemba : Me Ambroise Hervé Malonga s’insurge contre la manière de dire le droit

juin 23, 2015

Ambroise Hervé Malonga.

Dans une conférence de presse qu’il a donnée, mercredi 17 juin 2015, à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, Me Ambroise Hervé Malonga, l’un des avocats de défense dans l’affaire Jean-Martin Mbemba, du nom du président de la C.n.d.h (Commission nationale des droits de l’homme) et du colonel Jean-Claude Mbango, ancien directeur départemental de la police à Kinkala (Département du Pool), a condamné «les manœuvres dictatoriales» des magistrats de la Cour suprême qui ont rendu un arrêt arbitraire sur cette affaire.

Il qualifie cette décision de justice «d’injuste» et demande à la Cour suprême d’annuler la sanction infligée à Me Amédée Nganga, depuis le 29 avril 2015, qui l’interdit de ne plus exercer sa profession d’avocat dans les juridictions nationales.

Pour Me Ambroise Hervé Malonga, l’arrêt de la Cour suprême sur l’affaire Martin Mbemba et autres est injuste. Selon lui, comment comprendre que cet arrêt, attendu pour le 16 juin 2015, soit précipitamment publié dans le journal «Les Dépêches de Brazzaville», dans son édition du jeudi 11 juin 2015, alors que les avocats de la défense n’étaient pas informés?
Selon lui, «c’est une fuite en avant, une mascarade, une trahison orchestrée par les magistrats». «Nous savons que la République est fondée sur la justice qui doit s’exercer en toute liberté. Et partant de là, les décisions des cours et tribunaux ne doivent, en aucun cas, influencer les politiques et être mises à la disposition de qui que ce soit, avant l’arrêt de la procédure. Le juge exerce ses fonctions sans favoritisme, ni parti pris, ni encore moins porter préjudice à qui que ce soit», a souligné Me  Ambroise Hervé Malonga.

Ce dernier s’est, ensuite, appesanti sur l’affaire de Me Amédée Bernard Nganga, exclu des juridictions nationales, depuis le mercredi 29 avril 2015, par les magistrats, «pour, semble-t-il, avoir prononcé des paroles vexatoires, outrageantes et tenu des propos fort désobligeants, insultants, en tout cas, inadmissibles à l’égard de la Cour suprême et des hauts-magistrats».
«A ce sujet, la Cour suprême ne peut que rendre un arrêt délibérant et des avis, lorsqu’elle est saisie.

Or, pour le cas d’espèce de Me Nganga, aucune procédure n’a été engagée. C’est donc pour la première fois que la Cour suprême, par le biais de son président, Placide Lenga, rend publique une déclaration qui est, pourtant, du ressort des partis politiques. La Cour suprême ne peut pas se substituer à l’Ordre des avocats, pour sanctionner un des leurs. Nous savons que cette cour n’a pas compétence d’infliger une sanction à un avocat, comme si un avocat se mettait à sanctionner un magistrat. Nous pensons que nos magistrats doivent dire le droit de manière sereine et non dans l’arbitraire. En ma qualité de président du collectif des avocats, des démarches sont menées, pour que la sanction soit levée et que Me Amédée Bernard Nganga retrouve ses marques d’avocat qui est, d’ailleurs, une profession libérale», a dit Me Ambroise Hervé Malonga.

L’avocat a, enfin, invité le président de la République, magistrat suprême, «à arrêter cette hémorragie de dictat et de corruption qui commencent à paralyser l’appareil judiciaire dans notre pays».

Lasemaineafricaine.net par Pascal BIOZI KIMINOU