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La Russie dénonce des attaques ukrainiennes contre son territoire

décembre 26, 2022

Moscou a accusé Kiev lundi d’avoir lancé un drone contre une base aérienne en territoire russe, à 600 kilomètres de l’Ukraine, tuant trois soldats.

Lundi, la Russie a accuse l'Ukraine d'attaquer son territoire, en denoncant notamment une attaque de drone contre une base aerienne. (image d'illustration)
Lundi, la Russie a accusé l’Ukraine d’attaquer son territoire, en dénonçant notamment une attaque de drone contre une base aérienne. (image d’illustration)© MIKHAIL METZEL / POOL / AFP

La Russie a accusé lundi l’Ukraine d’attaquer son territoire, notamment en lançant un drone contre une base aérienne en territoire russe, à des centaines de kilomètres du front, deuxième opération du genre ce mois-ci. Les services de sécurité russes (FSB) ont aussi affirmé avoir « éliminé » des « saboteurs » ukrainiens qui tentaient d’entrer depuis l’Ukraine dans la région russe de Briansk.

Les autorités ukrainiennes n’ont fait aucun commentaire, comme à leur habitude, sur ces deux incidents. Selon les agences de presse russes, un drone ukrainien a été abattu alors qu’il s’approchait, dans la nuit, de la base d’Engels dans la région de Saratov, soit à quelque 600 km de l’Ukraine.

« À la suite de la chute de l’épave du drone, trois techniciens russes qui se trouvaient sur l’aérodrome ont été mortellement blessés », selon l’agence TASS citant le ministère de la Défense. Ce bilan de trois soldats tués a été confirmé par le gouverneur régional, Roman Boussarguine, sur son compte Telegram.

Quatre saboteurs ukrainiens éliminés

Le 6 décembre, cette même base d’Engels, qui abrite des bombardiers stratégiques russes, avait été visée par des drones ukrainiens, selon Moscou, témoignant de la capacité de certains appareils ukrainiens à tromper les défenses antiaériennes russes. Le FSB a aussi affirmé lundi qu’un groupe de « saboteurs » ukrainiens avait tenté de pénétrer dimanche en territoire russe, dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, en possession d’armes et explosifs.

« À l’issue d’affrontements armés le 25 décembre, quatre saboteurs ont été éliminés », a indiqué le FSB, qui a également la charge de la protection des frontières. Une vidéo, diffusée par l’agence de presse Ria-Novosti et attribuée au FSB, montre des cadavres ensanglantés, entourés d’armes et vêtus de tenues de camouflage hivernal. L’Agence France-Presse n’a pas été en mesure de confirmer ces informations de source indépendante. Ces derniers mois, la Russie a accusé Kiev de nombreuses attaques contre des sites militaires et des infrastructures importantes.

L’attaque au camion piégé qui avait partiellement détruit le pont de Crimée, reliant cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014 au territoire russe, avait constitué début octobre un camouflet pour le Kremlin, qui enchaînait aussi les revers sur le champ de bataille. Kiev n’a jamais confirmé son implication dans l’explosion sur ce viaduc, mais celle-ci a conduit Vladimir Poutine à multiplier les frappes contre l’infrastructure énergétique ukrainienne. Aujourd’hui, des millions de civils doivent vivre, en plein hiver, avec seulement quelques heures d’électricité par jour. Une large part de la population est aussi confrontée à des coupures de chauffage urbain et d’eau courante.

Exclure la Russie de l’ONU

C’est dans ce contexte que l’Ukraine a appelé lundi à l’exclusion de la Russie de l’ONU. « L’Ukraine appelle les États membres de l’ONU […] à priver la Fédération de Russie de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’exclure de l’ONU dans son ensemble », a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Dimanche, le président russe Vladimir Poutine avait une fois encore cherché à justifier son offensive militaire contre l’Ukraine qui dure depuis plus de 10 mois au prix de lourdes pertes. Selon lui, l’Occident se servait de l’Ukraine comme d’une tête de pont pour menacer la Russie. « Tout est basé sur la politique de nos adversaires géopolitiques, qui vise à diviser la Russie, la Russie historique », a dénoncé Vladimir Poutine, assurant vouloir « unir le peuple russe » qui comprend selon lui les Ukrainiens.

Selon lui, l’armée russe « agit dans la bonne direction », malgré un automne catastrophique pour Moscou, qui a vu des contre-offensives ukrainiennes reprendre au nord, à l’est et au sud des territoires occupés par les forces russes. Les Ukrainiens ont surpris la Russie en résistant avec acharnement depuis 10 mois à l’armée russe. Les forces ukrainiennes ont aussi pu enchaîner les succès militaires depuis septembre grâce à une aide militaire et financière croissante de l’Occident.

Une fin d’année « sombre et difficile »

Pour Moscou, c’est la preuve qu’Européens et Américains sont engagés dans une guerre par procuration contre la Russie. La semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, quittant pour la première fois son pays depuis le début du conflit, s’est rendu à Washington, où son homologue américain Joe Biden lui a promis un système de défense antiaérienne Patriot et une nouvelle enveloppe de 45 milliards de dollars.

Faute de trêve pour les fêtes de fin d’année, bombardements et combats se poursuivaient toujours en Ukraine. Ces derniers jours, la ville de Kherson, reconquise le 11 novembre par l’armée ukrainienne, a été particulièrement visée, avec notamment le bombardement samedi du centre-ville qui a provoqué la mort de dix personnes.

Selon la présidence ukrainienne, des localités des alentours ont été frappées dimanche, mais sans faire de morts. Revenant sur le bilan sanglant à Kherson, M. Zelensky a souligné que les Ukrainiens devaient « être conscient[s] » que la Russie s’efforçait de leur imposer une fin d’année « sombre et difficile ».

avec Le Point par AFP

Le Maroc vise la construction de drones militaires

novembre 13, 2022

Rabat cherche à développer une industrie militaire locale, notamment avec la fabrication de drones de renseignement et de combat.

Un drone civil utilisé par une start-up marocaine pour désinfecter une rue, à Harhoura, près de Rabat, le 23 avril 2020, en pleine épidémie de Covid-19. © AFP / FADEL SENNA

Le gouvernement marocain veut développer « certains secteurs de l’industrie militaire, notamment ceux des armes et des munitions, ainsi que la fabrication de drones capables de mener des opérations de renseignement, de surveillance et des attaques armées, en plus de la maintenance des avions militaires », a indiqué le ministre marocain chargé de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudyi, cité samedi dans un compte-rendu d’une réunion parlementaire autour du projet de budget alloué à la défense pour 2023.

M. Loudyi, qui n’a pas donné plus d’informations sur la nature de ces opérations, a affirmé qu’un projet de construction d’une usine de maintenance d’avions militaires a été confié à une entreprise internationale spécialisée dans la région de Benslimane (nord de Casablanca).

« Renforcer l’indépendance » du Maroc

Le ministre a par ailleurs souligné que le gouvernement a déjà adopté une loi ouvrant la voie à l’octroi de licences pour le développement d’industries militaires « pour renforcer l’indépendance » du royaume dans ce domaine.

Des médias marocains et israéliens ont fait état en novembre 2021 d’un contrat de 22 millions de dollars – non confirmé officiellement – entre Rabat et Israel Aerospace Industries (IAI), le premier groupe aéronautique public israélien, pour la livraison de « drones kamikazes ».

Israël et le Maroc ont normalisé leurs relations en décembre 2020 dans le cadre d’un processus de normalisation entre l’État hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par l’ex-administration américaine de Donald Trump.

Tensions avec l’Algérie

La normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël – en contrepartie d’une reconnaissance américaine de la « souveraineté » marocaine sur le territoire disputé du Sahara occidental – a encore avivé les tensions avec l’Algérie, fervent soutien de la cause palestinienne.

Rabat utilise déjà des avions sans pilote à des fins de renseignement et de surveillance de ses frontières, selon des experts militaires marocains.

En avril dernier, un des chefs des indépendantistes sahraouis du Front Polisario aurait été tué à la suite d’une frappe de drone marocaine, selon certaines informations non confirmées officiellement.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Ukraine: l’Iran reconnaît avoir livré des drones à la Russie

novembre 5, 2022
Ukraine: l'Iran reconnait avoir livre des drones a la Russie
Ukraine: l’Iran reconnaît avoir livré des drones à la Russie© AFP/Sergei SUPINSKY

L’Iran a reconnu samedi pour la première fois avoir fourni des drones à la Russie, avant l’invasion de l’Ukraine fin février, confirmant des accusations de Kiev contre Moscou, soupçonné d’utiliser des drones iraniens pour ses attaques contre civils et infrastructures.

« Nous avons fourni à la Russie un nombre limité de drones, des mois avant la guerre en Ukraine », a annoncé samedi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l’agence officielle Irna.

C’est la première fois que Téhéran fait état de la livraison de drones à Moscou, l’Iran se bornant ces derniers semaines, malgré les accusations répétées de Kiev et de ses alliés occidentaux, à nier ces affirmations.

« Même en faisant cette confession, ils ont menti », a réagi dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en accusant les dirigeants iraniens de minimiser le nombre de drones livrés.

« Nous abattons au moins 10 drones iraniens chaque jour, et le régime iranien affirme qu’il en aurait donné peu, et même avant le début de l’invasion à grande échelle » de l’Ukraine, a dénoncé M. Zelensky. « Rien qu’en une seule journée hier, 11 Shaheds ont été détruits. Nous savons avec certitude que des instructeurs iraniens ont appris aux terroristes russes à utiliser des drones, et Téhéran en général garde le silence à ce sujet », a-t-il ajouté.

Kiev avait déjà affirmé il y a plusieurs jours qu' »environ 400 drones » iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne et que Moscou en avait commandé environ 2.000.

Pour le président ukrainien, « si l’Iran continue de mentir au sujet de choses évidentes, cela veut dire que le monde fera encore plus d’efforts pour enquêter sur la coopération terroriste entre les régimes russe et iranien et sur ce que la Russie paie à l’Iran pour une telle coopération ».

« Qu’un seul des terroristes ou de leurs complices reste impuni, cela n’existera pas dans le monde moderne », a conclu à ce sujet M. Zelensky.

« Téhéran doit se rendre compte que les conséquences de la complicité dans les crimes (…) de la Russie contre l’Ukraine seront bien plus importantes que le bénéfice du soutien de la Russie », avait déclaré auparavant le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Le chef de la diplomatie iranienne s’est dit samedi prêt à examiner toute « preuve » de la part de Kiev d’un recours aux drones iraniens dans le conflit.

L’Iran a toutefois démenti samedi que son pays a fourni des missiles à la Russie, jugeant ces accusations « complètement fausses ».

Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de potentielles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie.

Malgré les dénégations de Téhéran de ces dernières semaines, l’UE et le Royaume-Uni avaient annoncé de nouvelles sanctions visant trois généraux iraniens et une entreprise d’armements « responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes » pour bombarder l’Ukraine.

En septembre, Kiev avait, pour sa part, décidé de réduire considérablement ses relations diplomatiques avec Téhéran.

« Restrictions supplémentaires » d’électricité

Face à une demande en électricité trop forte samedi, l’opérateur ukrainien Energo a annoncé avoir mis en place « des restrictions supplémentaires (…) sous la forme d’interruptions d’urgence ».

Plusieurs régions sont concernées, dont la capitale Kiev, alors que des interruptions de courant avaient déjà eu lieu depuis plusieurs jours pour limiter la consommation des civils en électricité.

Le système électrique ukrainien a été lourdement affecté par de multiples frappes russes ces dernières semaines, laissant craindre un hiver sans électricité et sans eau pour de nombreux civils.

Sur le terrain, dans le nord-est, le commandant de la 127e brigade ukrainienne, Roman Grychtchenko, a décrit à l’AFP « une situation stabilisée », avec « de rares attaques de drones, d’artillerie et des opérations commandos » russes dans la région, récupérée par les Ukrainiens en septembre.

Mais « on avance le plus vite possible dans toutes les directions », s’est-il félicité, depuis le village repris de Starytsya, à trois kilomètres de la frontière russe.

Au Sud, selon la présidence ukrainienne, « les occupants russes tentent d’identifier les habitants qui refusent d’être évacués » depuis Kherson vers les territoires occupés par les troupes de Moscou, plus loin de la ligne de front, voire vers la Russie elle-même.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait justifié ces évacuations pour la première fois, estimant que les civils « doivent être éloignés » des zones de combat « les plus dangereuses ».

L’Ukraine a, elle, une nouvelle fois dénoncé une politique de « déportation ».

Le ministère russe de la Défense a, de son côté, affirmé samedi avoir « détruit une station radar (servant) pour les missiles antiaériens S-300 » et « intercepté 27 Himars américains » dans la région de Kherson.

Tirs sur un juge

Plus à l’est, un juge de la Cour suprême de la République de Donetsk a été blessé par balles vendredi et se trouve « dans un état grave », ont annoncé samedi les autorités d’occupation russes.

Le ministère de l’Intérieur de cette région annexée fin septembre par Moscou dans l’est de l’Ukraine n’a toutefois pas donné plus de détails sur le modus operandi, ni les raisons de cette attaque.

Selon Denis Pouchiline, un haut responsable de l’autorité d’occupation russe, ce juge, M. Nikouline, « a fait condamner des criminels de guerre nazis » – une référence à des Ukrainiens, selon la terminologie employée par le Kremlin pour justifier l’invasion russe en Ukraine fin février.

Dans la ville occupée de Melitopol, les autorités d’occupation russe ont annoncé avoir remis à sa place une statue de Lénine qui avait été déboulonnée lors de la révolution de 2014.

Par Le Point avec AFP

Moscou va obtenir des drones de Téhéran, selon la Maison-Blanche

juillet 12, 2022

Les drones jouent un rôle important dans la guerre en Ukraine. Ils sont utilisés par les deux camps pour des opérations de reconnaissance, des tirs de missiles ou des largages de bombes.

Deux hommes marchent au milieu de ce qui semble être des drones.

En mai 2022, l’armée iranienne a diffusé cette image montrant deux généraux circulant, selon elle, dans une base souterraine de drones dans la région des monts Zagros. Photo : La Presse Canadienne/ AP/Armée Iranienne

Washington croit que Moscou s’est tourné vers l’Iran afin d’obtenir des centaines de drones pour soutenir son effort de guerre en Ukraine, a dévoilé le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan.

Nos renseignements indiquent que le gouvernement iranien s’apprête à livrer à la Russie jusqu’à plusieurs centaines de drones, dont des appareils de combat, dans un délai très court, a-t-il expliqué lundi lors d’un point presse à Washington.

Ces informations indiquent également que l’Iran se prépare à former les forces russes au maniement de ces drones et les premières séances de formation devaient commencer dès début juillet, a ajouté M. Sullivan, soulignant qu’il ignorait si des drones avaient déjà été livrés par Téhéran.

Selon le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, il s’agit là d’une preuve que les bombardements écrasants de la Russie en Ukraine, qui l’ont amenée à consolider ses gains dans l’est du pays ces dernières semaines, ont un coût pour le maintien de ses propres armes.

M. Sullivan a également souligné que l’Iran avait fourni des drones similaires aux rebelles houthis du Yémen pour attaquer l’Arabie saoudite, avant qu’un cessez-le-feu ne soit conclu plus tôt cette année.

Téhéran a réagi mardi à ces allégations affirmant qu’aucun développement particulier n’était intervenu dans la coopération technologique entre la Russie et l’Iran.

La coopération technologique date d’avant les évènements en Ukraine et il n’y a eu aucun développement particulier dans ce domaine récemment, a déclaré un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, sans mentionner les drones.

Il a rappelé que la position de Téhéran est claire et a été maintes fois exprimée officiellement. L’Iran, a-t-il dit, est contre la guerre en Ukraine et appelle à une solution politique, tout en dénonçant l’origine de cette crise due, selon Téhéran, à la volonté d’expansion des États-Unis et de l’OTAN.

Les drones ont joué un rôle important depuis le début de l’invasion russe le 24 février, pour les opérations de reconnaissance, les tirs de missiles ou les largages de bombes. Tant les Ukrainiens que les Russes en utilisent.

La révélation de M. Sullivan survient à la veille du voyage du président Biden en Israël et en Arabie saoudite, où le programme nucléaire de l’Iran et ses activités jugées malveillantes dans la région seront un sujet de discussion clé.

Les deux alliés américains ont refusé de se joindre aux efforts mondiaux visant à punir la Russie pour son invasion de l’Ukraine en raison de leurs intérêts nationaux.

L’analyste militaire Samuel Bendett du groupe de réflexion CNA a déclaré que le choix de l’Iran par la Russie comme source de drones est logique, car au cours des 20 dernières années, l’Iran a perfectionné sa force de combat de drones. Leurs drones ont participé à plus de combats que ceux des Russes.

Ils sont les pionniers des drones kamikazes, une catégorie de système d’arme aérienne dans laquelle la munition attend autour de la zone cible pendant un certain temps et n’attaque que lorsque la cible est localisée. Il s’agit du même type de drone que le Switchblade, que les États-Unis ont fourni à l’Ukraine.

L’Iran a fait ses preuves en matière de vol de drones sur des centaines de kilomètres et d’atteinte de leurs cibles, a ajouté M. Bendett, notamment en pénétrant les défenses aériennes fournies par les États-Unis et en frappant des raffineries de pétrole saoudiennes.

Il estime que les drones iraniens pourraient être très efficaces pour frapper des centrales électriques ukrainiennes, des raffineries et autres infrastructures importantes.

M. Bendett a souligné qu’avant la guerre en Ukraine, la Russie avait obtenu une licence pour la technologie des drones pour son drone Forpost auprès d’un fournisseur expérimenté : Israël. L’État juif étant resté neutre dans le conflit russo-ukrainien, cette source n’est plus disponible pour Moscou.

Radio-Cnaada avec les informations de Associated Press et Agence France-Presse

Une raffinerie russe dit avoir été attaquée par des drones venant de l’Ukraine

juin 22, 2022
Des pompiers arrosent une usine.

Cette photo diffusée par le service de presse du ministère russe des Services d’urgence montrerait des pompiers en action mercredi sur le site de l’usine de produits pétroliers de Novochakhtinski. Photo : La Presse Canadienne/AP/Service de Presse du Ministère russe des services d’urgence

Une raffinerie de pétrole du sud-ouest de la Russie a été attaquée mercredi par des drones en provenance du territoire ukrainien, provoquant une explosion et un incendie, mais sans faire de victime, affirment ses dirigeants.

L’attaque, non confirmée par Kiev, a touché l’usine de produits pétroliers de Novochakhtinski, dans la région de Rostov. Ses opérations sont maintenant suspendues, affirme le gouverneur, Vassili Goloubev.

Selon l’usine, le premier drone a frappé à 1 h 40 HAE, provoquant une explosion. Une seconde attaque a eu lieu environ 45 minutes plus tard, visant un dépôt de pétrole et causant des dégâts matériels, mais pas d’explosion.

« Deux drones ont attaqué des équipements technologiques de l’usine de produits pétroliers de Novochakhtinski, ce qui a provoqué une explosion suivie d’un incendie. »— Une citation de  Communiqué de l’usine de Novochakhtinski

La direction de l’usine n’a pas nommément accusé les forces ukrainiennes, mais a dénoncé des actes terroristes venant de la frontière occidentale, située à environ 10 kilomètres à l’ouest.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, dont l’authenticité n’a pu être vérifiée dans l’immédiat, montre un drone survoler une zone industrielle peu avant une explosion accompagnée d’une boule de feu.

Selon le gouverneur Goloubev, l’incendie déclenché par la première attaque a été éteint en fin de matinée, mais la raffinerie demeurera à l’arrêt pour une durée indéterminée, le temps d’évaluer les dégâts.

Des fragments appartenant à deux drones ont été découverts sur le site, a-t-il aussi annoncé dans un message sur Telegram, ce qui signifierait que les appareils se sont écrasés sur le site, volontairement ou non.

Le ministère russe de l’Énergie affirme que l’incendie n’a pas d’impact sur les approvisionnements en produits pétroliers dans le sud du pays.

L’usine de Novochakhtinski, qui peut raffiner 7,5 millions de tonnes de pétrole brut chaque année, se présente sur son site Internet comme le plus grand fournisseur de produits pétroliers du sud de la Russie.

Depuis le début de l’invasion russe, le 24 février, plusieurs attaques de drones ont été signalées dans les régions ouest de la Russie. Moscou les impute à Kiev, qui ne confirme jamais en être l’auteur.

Le mois dernier, le gouverneur de la région de Koursk a affirmé qu’une personne était morte dans une frappe ukrainienne sur un village frontalier.

Et début avril, le gouverneur de la région frontalière de Belgorod a accusé l’Ukraine d’avoir mené une attaque contre un dépôt de carburants avec deux hélicoptères.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

Arabie saoudite : deux installations pétrolières ciblées par une attaque de drone

septembre 15, 2019

Un site de la compagnie pétrolière Aramco en Arabie saoudite. © Bruce Stanley/AP/SIPA

 

Deux installations du géant pétrolier Aramco à Abqaiq et à Khurais ont été la cible d’une attaque de drone, samedi matin, a affirmé le ministère saoudien de la Défense.

L’information relayée par l’agence de presse officielle saoudienne SPA, citant le ministère de l’Intérieur. L’attaque n’a pas été revendiquée. « À 04h00 (01h00 GMT) les équipes de sécurité industrielle d’Aramco sont intervenues sur des incendies dans deux de ses installations à Abqaiq et à Khurais » dans l’est de l’Arabie saoudite, a ajouté l’agence, précisant que « les deux incendies avaient été maîtrisés ».

Pas de revendication

Une enquête a été ouverte après l’attaque, selon la même source, qui n’a pas précisé la provenance des drones. L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.

Les rebelles yéménites, soutenus par l’Iran, revendiquent régulièrement des tirs de drones ou de missiles contre des cibles saoudiennes, affirmant agir en représailles aux frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite qui intervient au Yémen pour soutenir les forces progouvernementales.

La coalition, qui intervient contre les rebelles Houthis depuis 2015, a confirmé certaines de ces attaques et en a démenti d’autres. Le 17 août, les rebelles avaient annoncé avoir mené une attaque à l’aide de dix drones, « la plus massive jamais lancée en Arabie saoudite », contre le champ de Shaybah (est), qui avait provoqué un incendie « limité » selon Aramco sur une installation gazière, sans faire de blessés.

  Par Jeune Afrique avec AFP

Syrie: hausse des attaques de drones contre une base russe

août 24, 2018

Des rebelles et jihadistes en Syrie ont multiplié ces deux derniers mois les attaques de drones contre la principale base militaire russe dans le pays en guerre, mais celles-ci ont quasiment été toutes mises en échec, selon une ONG et des responsables russes.

Sur cette base, l’aéroport militaire de Hmeimim situé dans la province de Lattaquié (nord-ouest), sont stationnées des forces russes intervenues fin 2015 dans le conflit syrien au côté du régime de Bachar al-Assad, alors en mauvaise passe face aux rebelles et jihadistes.

« Ces derniers temps, les attaques de drone contre Hmeimim ont augmenté », même si elles ne représentent pas une réelle menace, a indiqué vendredi le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, qui a fait état de 18 « attaques » depuis le début juillet.

« La majorité des drones sont abattus par la défense aérienne russe ou syrienne », a-t-il dit à l’AFP, indiquant que ces appareils étaient envoyés par des jihadistes ou des rebelles islamistes de la province voisine d’Idleb.

Ultime grand bastion insurgé en Syrie, Idleb est dominée par Hayat Tahrir al-Cham, organisation jihadiste formée par l’ex-branche locale d’Al-Qaïda, mais elle accueille aussi une multitude de groupes rebelles.

Au total depuis janvier, l’OSDH a comptabilisé 23 « attaques au drone » contre Hmeimim. En janvier, dix drones chargés d’explosifs avaient visé la base, sans faire de victimes ou de dégâts selon l’armée russe.

Jeudi à Moscou, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a accusé des « terroristes », allusion aux rebelles et jihadistes, d’envoyer ces engins. « Les attaques de drones sont devenues régulières contre la base de Hmeimim. Nos défenses antiaériennes ont abattu 45 appareils de ce type ».

A la mi-août, un porte-parole de l’armée russe, le général Igor Konachenkov, a évoqué cette hausse. « Au cours du mois précédent, nous avons observé une hausse des tentatives d’attaques par des drones. Notre taux d’élimination est de 100% ».

Le pouvoir syrien et son allié russe pourraient lancer prochainement une offensive pour reconquérir certains secteurs périphériques de la province d’Idleb, notamment la région de Jisr al-Choughour.

« Les Russes sont convaincus que les drones (…) sont envoyés des alentours de Jisr al-Choughour », selon Sam Heller, analyste à l’International Crisis Group.

Depuis l’intervention russe, le régime a accumulé les victoires, jusqu’à reprendre près de deux tiers du territoire.

La guerre en Syrie a démarré en 2011 après la répression de manifestations prodémocratie par le régime. Elle s’est complexifiée avec l’implication de puissances étrangères et de groupes jihadistes et a fait plus de 350.000 morts.

Romandie.com avec(©AFP / (24 août 2018 13h57)                                                        

Venezuela: Maduro indemne après un « attentat » aux drones accuse le président colombien

août 4, 2018

Le président vénézuélien Nicolas Maduro (G) le 4 août 2018 à Caracas lors d’une cérémonie militaire au cours de laquelle il est sorti indemne d’un attentat aux drones / © AFP / Juan BARRETO

Le président vénézuélien Nicolas Maduro est sorti indemne d’un « attentat » commis contre lui samedi à Caracas avec plusieurs drones chargés d’explosif, a annoncé le gouvernement, qui a accusé l’opposition d’être responsable de cette action.

« Aujourd’hui, on a essayé de m’assassiner », a ensuite déclaré M. Maduro dans un discours télévisé. Il a accusé le président colombien Juan Manuel Santos d’être impliqué dans « l’attentat » contre lui.Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé samedi soir qu’on avait tenté de l' »assassiner », accusant le président colombien Juan Manuel Santos d’être derrière cet « attentat » commis avec des drones chargés d’explosifs lors d’une cérémonie militaire.

Le chef de l’Etat a également affirmé que les « financiers » de l’attaque commise à Caracas se trouvaient aux Etats-Unis, et il a demandé au président américain Donald Trump d’agir.

« Les premiers éléments de l’enquête indiquent que plusieurs financiers vivent aux Etats-Unis, en Floride. J’espère que le président Donald Trump est disposé à combattre les groupes terroristes », a-t-il ajouté.

« Une partie des auteurs matériels de l’attentat ont été arrêtés et sont en train d’être jugés (…) Je ne vais pas m’avancer davantage mais l’enquête a déjà bien progressé », a annoncé Nicolas Maduro.

Sept militaires ont été blessés et hospitalisés dans l’attaque, a indiqué le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez.

« Il s’agit d’un attentat contre la personne du président Nicolas Maduro », a déclaré le ministre après l’incident où l’on a vu M. Maduro, en direct à la télévision gouvernementale, interrompre le discours qu’il prononçait lors d’une cérémonie militaire dans le centre de Caracas.

En pleine allocution, après une détonation, M. Maduro, son épouse Cilia Flores et les hauts gradés qui les entouraient sur une estrade ont regardé vers le ciel, l’air surpris et inquiet.

Après quoi la caméra a montré plusieurs centaines de soldats en train de rompre soudainement les rangs et de se mettre à courir sur l’avenue où se déroulait l’évènement, dans une certaine confusion. La télévision d’Etat a ensuite coupé la retransmission.

Selon le ministre, « une charge explosive (…) a détoné à proximité de l’estrade présidentielle » et d’autres charges ont explosé en plusieurs endroits de la parade.

La Garde nationale vénézuélienne le 4 août 2018 à Caracas, lors de la cérémonie de son 81ème anniversaire, pendant laquelle le président Nicolas Maduro a été la cible d’une « attaque » au drone explosif / © AFP / Juan BARRETO

M. Maduro « en est sorti complètement indemne et se trouve en ce moment en train d’effectuer son travail habituel », a déclaré le ministre de la Communication.

Le président, a-t-il toutefois indiqué, « est en réunion permanente avec le haut commandement politique, avec les ministres et avec le haut commandement militaire ».

– Sept blessés –

Les explosions ont « causé des blessures à sept membres » de la Garde nationale bolivarienne qui étaient déployés sur le lieu de la cérémonie militaire, et ces effectifs « reçoivent actuellement des soins » dans des hôpitaux, a indiqué M. Rodriguez.

Le gouvernement a accusé « l’extrême droite », expression par laquelle il désigne l’opposition, d’être derrière cet « attentat ».

Quelques minutes après, les forces de l’ordre étaient en train d’inspecter un immeuble qui se trouvait à proximité et dont la façade était noircie, a constaté l’AFP.

Images du moment de l’attentat au drone au Venezuela / © VTV/AFP / –

Au Venezuela, tous les voyants économiques sont au rouge vif depuis des années. L’inflation pourrait atteindre 1.000.000% fin 2018, selon le Fonds monétaire international, alors que le PIB devait s’effondrer de 18%.

Aliments, médicaments ou biens de consommation courante: la pénurie est généralisée dans ce pays où les services publics, des soins à l’électricité, en passant par l’eau ou les transports, se sont fortement dégradés.

Cet incident intervient le jour du premier anniversaire de la très contestée Assemblée constituante vénézuélienne qui a permis au gouvernement d’asseoir son pouvoir et de neutraliser l’opposition.

Profitant des divisions du camp anti-Maduro, cette instance, uniquement composée de partisans du chef de l’Etat et qui dispose de prérogatives élargies, s’est attribuée la plupart des compétences du Parlement, seule institution du pays contrôlée par l’opposition.

La Constituante a avancé l’élection présidentielle, qui a vu, le 20 mai, la réélection de Maduro jusqu’en 2025, en l’absence de l’opposition. Une victoire non reconnue par une grande partie de la communauté internationale.

Romandie.com avec(©AFP / 05 août 2018 03h33)

Les États-Unis frappent pour la première fois l’EI en Somalie

novembre 3, 2017

Washington – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir mené deux frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Somalie, la première opération contre l’EI dans ce pays où agissent déjà les islamistes somaliens shebabs, affiliés à Al-Qaïda.

« En coordination avec le gouvernement fédéral de Somalie, les forces armées américaines ont mené deux frappes aériennes contre l’EI dans le nord-est de la Somalie, tuant plusieurs terroristes », a indiqué le Pentagone dans un communiqué.

Les drones qui ont mené ces deux frappes, la première vers minuit heure locale, la seconde en fin de matinée, « ont atteint leur cible », a précisé à l’AFP le porte-parole du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le commandant Anthony Falvo.

« Aucun civil ne se trouvait à proximité », a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agissait des premières frappes contre l’EI dans ce pays où le président Donald Trump a autorisé en mars dernier le Pentagone à lancer des opérations anti-terroristes –par voie aériennes ou terrestre– pour soutenir le gouvernement somalien.

Après le puissant attentat au camion piégé qui a causé la mort d’au moins 276 personnes à la mi-octobre à Mogadiscio, les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils étaient prêts à renforcer leur soutien au gouvernement somalien.

L’armée américaine a déjà une force de 400 personnes sur le terrain, qui participe à deux opérations, l’une de conseil et d’entraînement aux troupes gouvernementales, l’autre de soutien logistique.

Romandie.com avec(©AFP / 03 novembre 2017 20h08)                                            

Un drone filme le pillage pour la Chine des dernières forêts du Sénégal

mai 26, 2016

Photo tirée de la vidéo réalisée par un drone et qui révèle l’un des lieux de stockage du trafic illégal du bois de vène entre le Sénégal et la Gambie.

Photo tirée de la vidéo réalisée par un drone et qui révèle l’un des lieux de stockage du trafic illégal du bois de vène entre le Sénégal et la Gambie. Crédits : DR
Les drones ne servent pas qu’à faire la guerre ou à amuser les enfants. Ils peuvent aussi devenir des armes pour lutter contre le pillage des ressources naturelles. L’ancien ministre de l’environnement sénégalais, Haïdar El-Ali a rendu publiques, jeudi 26 mai à Dakar, des images montrant l’un des centres névralgiques du trafic de bois de vène (pterocarpus erinaceus) entre la Casamance et la Gambie. Il s’agit d’un bois précieux utilisé en Chine pour la fabrication de meubles de luxe destinés aux nouvelles élites.

A 50 mètres d’altitude, l’appareil positionné au-dessus du marché de Saré-Bodjo, un village situé à un kilomètre de la frontière sénégalaise, filme des milliers de troncs alignés prêts à être chargés dans des camions de gros tonnages. On voit plusieurs véhicules qui ont déjà fait le plein et des hommes qui s’activent à sangler les dernières grumes avant de tirer une grande bâche pour dissimuler la cargaison jusqu’à Banjul, la capitale, où elle sera revendue à des opérateurs chinois.

« Installer le désert »

Ces troncs proviennent d’arbres illégalement coupés dans le département du Medina Yoro-Foula, en Casamance, du côté sénégalais de la frontière, comme le montrent aussi ces images en suivant les charrettes chargées de bois. Tirées par des chevaux ou des ânes, elles font la navette pour approvisionner le marché de Saré-Bodjo.

Dans le Code forestier sénégalais, le bois de vène est une espèce protégée et interdite d’exportation depuis 1998. Par ailleurs, la Gambie, qui n’a presque plus de forêts, n’a autorisé qu’une seule entreprise à exporter du bois, Westwood, directement rattachée au chef de l’Etat, Yayah Jammeh. Elle est le passage obligé pour écouler le bois frauduleusement prélevé en Casamance vers la Chine.

« Les Chinois installés en Gambie pillent et souillent notre pays en installant tranquillement le désert », Haidar el Ali, ex-ministre de l’environnement du Sénégal

La frontière, à cet endroit, n’est qu’une ligne immatérielle au milieu d’une savane clairsemée. Haïdar El-Ali a lancé son drone à quelques mètres de là, côté sénégalais. Au retour de l’appareil, après le survol du marché, il dénonce, face caméra, l’inaction du gouvernement sénégalais et la complicité du régime gambien sur un trafic qui a commencé en 2010 pour prendre une ampleur croissante. « Le gouvernement ne met pas les moyens pour surveiller le Medina Yoro-Foula. Les Chinois installés en Gambie pillent et souillent notre pays en installant tranquillement le désert », déclare l’ancien ministre et écologiste engagé. Outre Saré-Bodjo, Haïdar El-Ali a identifié quatre autres lieux de stockage le long de la frontière.

Le film, tourné début mars et diffusé jeudi, a été adressé au président sénégalais Macky Sall il y a quelques semaines. « Des militaires ont été envoyés en inspection, mais cela ne suffit pas. Ils viennent et ils repartent. Il faut installer une unité mobile d’hommes déterminés à ce que cela cesse. Pas des agents corrompus qui prennent leur part du trafic », exige l’ancien ministre de l’environnement.

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Mi-2015, l’Etat avait annoncé le recrutement de 400 agents supplémentaires pour faire face au trafic de bois en Casamance, où subsistent les dernières étendues forestières du pays. Dans un contexte très tendu entre les deux pays, marqué par l’arrestation en avril de trois agents sénégalais en Gambie, le film de Haïdar El-Ali va raviver la polémique.

Le trafic du bois de vène est présent dans toute l’Afrique de l’Ouest, qui est devenue une source d’approvisionnement majeure pour les trafiquants chinois après avoir largement prélevé d’autres bois rouges dans les forêts d’Asie. En 2015, plus de la moitié des bois rouges importés par la Chine provenaient d’Afrique, selon les statistiques des douanes chinoises. Dont les trois quarts d’Afrique de l’Ouest. La Gambie, malgré son absence de forêts, arrivait en deuxième position, juste derrière le Nigeria.