Un petit vent sans queue
Dansait le tango visqueux
Entre des nuages ennuyeux
En l’absence horrible de ses yeux
Dans l’âme du bois sans manches
Une corneille égoïste du dimanche
Mangeait une mie grattant sa hanche
Quand du côté des chevaux du ranch
La course s’accompagnait des corneilles
Dans la brisure éclatante des bouteilles
Bernard NKOUNKOU