La rafale de mardi ramène sur le tapis toute la question de la gestion des systèmes d’évacuation des eaux, selon Jean Lamarche.
© Sylvain Mayer La conduite automobile était périlleuse mardi après-midi dans plusieurs rues de Trois-Rivières.
Les gens qui ont circulé sur différentes artères trifluviennes mardi en fin d’après-midi ont été à même de constater les accumulations d’eau qui rendaient la conduite automobile périlleuse. Le maire de Trois-Rivières rappelle que bien des municipalités québécoises vivent le même problème que Trois-Rivières concernant l’évacuation des eaux.
«Dans les années 1980, on y est allé avec des égouts combinés (pluviaux et sanitaires). Aujourd’hui, on se ramasse avec des surplus. Les eaux de pluie surchargent les égouts sanitaires et c’est là qu’il y a des refoulements», explique le maire, tout aussi conscient que la présence de trois petites rivières à proximité du boulevard des Récollets entraîne des débordements lors de pluies intenses.
La Ville a commandé en 2020 un plan stratégique en gestion des égouts, indique le maire. Ce plan dit que des investissements de plusieurs dizaines, voire de centaines de millions de dollars, seront nécessaires pour corriger la situation au cours des 10 prochaines années.
Le maire racontait mercredi matin que 875 appels de citoyens ont été acheminés au service 311 entre 16 h et 19 h, mardi, dont 415 entre 16 h et 17 h 15.
«C’est hors du commun. Les appels étaient pour de l’accumulation d’eau, des bris de fils électriques, des arbres déracinés. On a eu des incendies, des fuites de gaz», énumère le maire.
La Ville a travaillé à retirer les débris et à évacuer l’eau de tunnels. Celui de la rue Père-Daniel était toujours fermé mercredi matin, car les travaux de pompage de l’eau restaient à être effectués.
Avec Martin Lafrenière – Le Nouvelliste