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Mauricie et Centre-du-Québec/Conditions météorologiques : fermetures d’écoles dans la région

février 18, 2022
Un autobus de la STTR circule sur une rue enneigée.

Les conditions routières sont difficiles à Trois-Rivières. Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier

La fin de semaine débute plus tôt pour les élèves de la région. En raison des conditions météorologiques, des dizaines d’établissements d’enseignement ont pris la décision de fermer leurs portes pour la journée.

Les centres de services scolaire du Chemin-du-Roy, de l’Énergie, ont annulé les cours pour la journée. Les cours sont annulés et les services de garde sont fermés. L’enseignement à distance est également suspendu.

Sur la rive-sud, les centres de services scolaire des Chênes, de la Riveraine et des Bois-Francs avaient déjà prévu une journée pédagogique au calendrier pour les élèves du primaire. Les centres de formation professionnelle et les centres de formation générale des adultes des centres de services scolaire de la Riveraine et des Bois-Francs suspendent toutefois leurs activités.

Seuls des services de garde demeurent ouverts au Centre de services scolaire des Bois-Francs.

L’Institut secondaire Keranna, le Séminaire Saint-Joseph, le Séminaire Sainte-Marie, le Collège Marie-de-l’Incarnation et l’Académie de Trois-Rivières ont également choisi de fermer leurs portes.

L’école primaire Val Marie est également fermée, mais son service de garde demeure pour sa part ouvert.

Pour les établissements post-secondaires, il y a le Cégep de Victoriaville qui ferme les portes de tous ses pavillons situés à Victoriaville et à Montréal.

Le Cégep de Drummondville suspend ses cours et activités jusqu’à 18 h. Une décision sera rendu avant 16 h pour déterminer si l’enseignement aura lieu en soirée.

Au moment d’écrire ces lignes, le Collège Laflèche, les cégeps de Trois-Rivières et de Shawinigan n’avaient annoncé aucune suspension de leurs activités.

À l’Université du Québec à Trois-Rivières, les cours en présence sont annulés pour la journée aux campus de Trois-Rivières, de Québec et de Drummondville ainsi que dans l’ensemble des centres régionaux. Les cours prévus à distance sont maintenus. Par ailleurs, les employés de l’UQTR sont priés de se placer en télétravail selon l’horaire régulier.

De la neige et de la pluie verglaçante

La pluie abondante tombée sur la région jeudi s’est transformée en neige en début de soirée. Il est encore trop tôt pour chiffrer l’accumulation totale de neige en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Pour l’instant, on a quelques observations, mais on estime à environ une vingtaine de centimètres [la neige tombée]. En plus, il y a eu de la poudrerie, ce qui ne permet pas de mesurer efficacement avec les instruments, indique Simon Legault, météorologue d’Environnement Canada.

Pour les secteurs plus au sud, comme à Drummondville, les quantités reçues sont moindres. On est plutôt dans la quinzaine, peut-être même la dizaine [de centimètres], parce qu’il y a eu des mélanges avec de la pluie verglaçante, ajoute-t-il.

À plusieurs endroits dans la région, les routes sont glacées vendredi matin. Il faut faire attention parce que ce sont des conditions routières qui ne sont vraiment pas faciles, mentionne le météorologue.

Le système qui apporte de la neige essentiellement sur la Mauricie devrait faiblir en mi-journée et les précipitations devraient cesser.

L’accalmie sera de courte durée puisqu’un autre système devrait nous apporter de la neige à compter de samedi. Jusqu’à 10 centimètres sont attendus selon les secteurs.

Avec Radio-Canada par Mylène Gagnon

Canada-Québec: La tempête prévue lundi force la fermeture de plusieurs écoles

janvier 16, 2022

La « première grosse tempête de neige » de l’hiver attendue lundi, et qui prévoit de 15 à 30 centimètres de neige, force la fermeture de nombreuses écoles au Québec, ce qui perturbe la rentrée en présence qui était prévue après un début des classes en virtuel.Selon un avertissement de tempête hivernale publié dimanche après-midi par Environnement et changement climatique Canada, la tempête démarrera en force tôt lundi.

© Marie-France Coallier Le Devoir Selon un avertissement de tempête hivernale publié dimanche après-midi par Environnement et changement climatique Canada, la tempête démarrera en force tôt lundi.

Le Centre de services scolaire de Montréal a pris la décision de fermer ses établissements, et aucun cours ni enseignement à distance ne sont prévus. La même décision a été prise au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, au Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys et au Centre de services scolaire de Laval.

Il n’y aura pas non plus de cours en présence ou à distance au Centre de services scolaire Marie-Victorin, au Centre de services scolaire des Patriotes, au Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries, au Centre de services scolaire des Hautes-Rivières, au Centre de services scolaire de Sorel-Tracy et au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe.

Ce sera la même chose au Centre de services scolaire des Affluents, au Centre de services scolaire des Laurentides, au Centre de services scolaire des Samares, au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord, au Centre de services scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, au Centre de services scolaire des Portages-de-l’Outaouais et au Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy.

Les services de garde de tous ces centres seront aussi fermés.

La Commission scolaire English-Montréal, la Lester-B.-Pearson School Board et la Sir Wilfrid Laurier School Board fermeront également leurs écoles en raison du mauvais temps.

Le Collège de Montréal sera fermé et il n’y aura pas d’enseignement à distance. Les cours seront toutefois donnés en ligne au Collège Jean-Eudes. Le Collège Charles-Lemoyne et l’Académie internationale Charles-Lemoyne, campus Longueuil-Saint-Lambert et Ville de Sainte-Catherine, seront eux aussi fermés lundi, et les examens sont reportés à mardi et mercredi. Le Collège français à Longueuil, au primaire et au secondaire, sera lui aussi fermé, ainsi que le Collège Boisbriand.

En Outaouais, les cours se tiendront à distance au Collège Saint-Alexandre de la Gatineau, au Collège Saint-Joseph de Hull et au Collège Nouvelles frontières.

Neige et vent

Selon un avertissement de tempête hivernale publié dimanche après-midi par Environnement et changement climatique Canada, la tempête devait démarrer en force tôt lundi. « La neige combinée aux vents forts du secteur nord-est réduira la visibilité à presque nulle dans la poudrerie sur ces régions », écrit-on. On prévient que la circulation sur les routes et les trottoirs sera difficile à cause des accumulations de neige.

Des « répercussions importantes » sont ainsi à prévoir sur les déplacements aux heures de pointe lundi dans les zones urbaines de la province, en raison d’une accumulation rapide de neige. « Si les gens pouvaient éviter d’être sur les routes au moment où la neige et les vents seront les plus forts, ce serait une bonne idée », recommande Anna-Belle Filion, météorologue d’Environnement Canada. CAA-Québec s’attend d’ailleurs à recevoir un nombre élevé de demandes de remorquages lundi, notamment en lien avec des enlisements. « C’est ce type de service là qui risque d’être sollicité », entrevoit la porte-parole, Andrée-Ann Déry.

Les accumulations de neige sont attendues dans plusieurs régions du Québec situées le long du fleuve Saint-Laurent, dont la Montérégie, le Centre-du-Québec, Lanaudière, les Laurentides et Montréal.

Les mauvaises conditions météorologiques persisteront jusqu’en soirée.

Avec Le Devoir par Anne-Marie Provost avec Zacharie Goudreault

Canada-Écoles et garderies : la santé publique du Québec change d’approche

janvier 12, 2022
Un élève portant un masque se retourne vers un autre élève dans une salle de classe.

Avec le variant Omicron, la présence d’un seul cas dans une classe ou un groupe suffisait à entraîner l’isolement de tous ses membres. Photo: AFP/Getty Images/Martin Bureau

La santé publique ne veut plus fermer les classes et les groupes de garderies après la découverte d’un cas et l’isolement est réduit à 5 jours en garderie, a appris Radio-Canada.

Le document de la recommandation pour les moins de 12 ans, daté du 10 janvier, obtenu par Radio-Canada, précise en effet qu’un enfant symptomatique, considéré positif, ou un enfant asymptomatique en contact avec un cas à domicile devra s’isoler 5 jours et subir un autotest au jour 5 pour pouvoir revenir.

L’enfant de moins de 12 ans ne devra plus avoir de fièvre depuis 24 heures et il faudra avoir constaté une baisse des symptômes. Et si le résultat de l’autotest se révèle positif, l’isolement devra être prolongé de 5 jours supplémentaires.

Terminée donc la période d’isolement de 10 jours dans les CPE et autres services de garde. Quant à l’obligation d’un résultat d’autotest négatif pour revenir en classe, c’est une nouveauté à l’école.

Ces conditions sont valables quel que soit le statut vaccinal de l’enfant, précise la recommandation de la santé publique du Québec.

Le port du masque n’est pas requis à la garderie ni à la maternelle. En revanche, l’élève du primaire de retour de sa période d’isolement devra porter le masque en continu durant 5 jours et se distancer autant que possible.

Pour le personnel symptomatique ou en contact avec un cas à domicile, l’isolement de 5 jours s’applique, avec deux exceptions :

  • pas d’autotest négatif requis après 5 jours;
  • les adultes non vaccinés devront s’isoler 10 jours.

Rappelons que la santé publique considère une personne avec des symptômes de la COVID-19 comme positive, même si elle n’a pas de résultat de test pouvant le confirmer.

Possible de revenir plus tôt avec deux tests négatifs

La recommandation de la santé publique précise que selon la disponibilité des tests, deux autotests négatifs à 24-36 heures d’intervalle pourraient mettre fin à la période d’isolement.

Les cas contacts, à domicile seulement

La santé publique n’imposera pas d’isolement aux élèves et personnel scolaire pour des cas contacts survenus dans un groupe ou au travail. Seuls les cas contacts au domicile ou avec un partenaire sexuel entraîneront une période d’isolement de 5 jours.

Les enfants de moins de 12 ans devront obtenir un résultat d’autotest négatif, mais pas les adultes.

Comme pour les symptomatiques, considérés positifs, le personnel et les élèves du primaire devront garder le masque pour 5 jours et se distancer des autres, mais pas les enfants de garderies.

Le personnel non vacciné pourra s’isoler 5 jours s’il est cas contact à domicile ou avec partenaire sexuel.

Prenons l’exemple fictif de Julie, 9 ans, à l’école primaire :

Si elle est en contact avec un cas positif à la maison, elle doit d’isoler 5 jours et obtenir un résultat d’autotest négatif au jour 5.

En revanche, si Julie a été en contact avec un autre élève de sa classe déclaré positif, elle peut rester à l’école.

La santé publique justifie ses nouvelles recommandations

Pour justifier ces nouvelles recommandations, la santé publique explique notamment avoir discuté avec des experts médicaux et avoir mené une revue des écrits scientifiques récents sur le variant Omicron.

Il est précisé dans le document qu’ont été prises en compte la faible probabilité des complications chez les enfants infectésla couverture vaccinale en augmentation chez les enfants du primaire, de même que les impacts négatifs cumulés des isolements des enfants sur leur apprentissage, leur développement et leur sécurité personnelle.

Le ministère de l’Éducation a par ailleurs annoncé qu’il distribuera des tests rapides dans les prochains jours dans les écoles primaires et les garderies.

Ouverture des écoles lundi?

Le document ne fait pas mention de la date de retour à l’école. Le nouveau directeur national de santé publique, Luc Boileau, doit faire sa recommandation à ce sujet sous peu. Le premier ministre François Legault a bien fait savoir, en sa présence, mardi, que sa priorité est une réouverture des écoles, comme prévu, le 17 janvier. Une annonce devrait être faite jeudi.

Des médecins et des pédiatres ont déjà réclamé que le retour en classe se fasse dès le 17 janvier, car ils sont inquiets des impacts de la fermeture à répétition des écoles et de l’enseignement à distance sur le bien-être des enfants. Ils demandaient aussi qu’on cesse de fermer les écoles pour tenter de contenir la pandémie.

Les garderies, elles, sont déjà ouvertes. La nouvelle directive doit être envoyée au réseau ce mercredi. Sur les 95 nouvelles éclosions déclarées cette semaine au Québec, 25 sont survenues en milieu de garde.

Avec Radio-Canada par

Thomas Gerbet

Thomas Gerbet

Canada: Fermeture des écoles en Mauricie et au Centre-du-Québec

décembre 6, 2021

Des dizaines d’écoles en Mauricie et au Centre-du-Québec sont fermées en raison de la tempête qui frappe le Québec. Tous les centres de services scolaires (CSS) ont annoncé la suspension des classes lundi.

Une tempête de neige frappe l'ensemble du Québec, forçant la fermeture dans la région.

© Luc Paradis/Radio-Canada Une tempête de neige frappe l’ensemble du Québec, forçant la fermeture dans la région.

Jusqu’à 25 centimètres de neige, de pluie verglaçante et de grésil sont attendus dans la région, rendant les conditions routières difficiles.

Voici les centres de services scolaires qui ferment leur écoles :

  • CSS du Chemin-du-Roy
  • CSS de l’Énergie
  • CSS de la Riveraine
  • CSS des Chênes
  • CSS des Bois-Francs

Les CSS du Chemin-du-Roy, de l’Énergie et de la Riveraine ferment également leurs services de garde. Ces services demeurent ouverts pour le CSS des Bois-Francs. Quelques services de garde du CSS des Chênes sont aussi disponibles. Des parents ont reçu une communication à cet effet.

Le Collège Marie-de-l’Incarnation, l’Institut secondaire Keranna, le Séminaire Saint-Joseph sont fermés.

Les institutions collégiales comme le Cégep de Shawinigan et le Centre d’études collégiales de La Tuque maintiennent les cours en ligne mais annulent les activités pédagogiques en personne. Le Cégep de Trois-Rivières et le Collège Laflèche ferment également leurs salles de cours.

Avec  CBC/Radio-Canada 

France/Covid-19 : le masque de retour à l’école dans 39 départements

novembre 3, 2021

La majorité des élèves n’étaient plus contraints au port du masque en classe. À l’approche de la rentrée, le protocole va, de nouveau, être durci.

C’est une valse du port du masque qui pourrait mettre la patience des élèves et de leurs professeurs à rude épreuve… Le protocole de la rentrée de septembre – décliné selon quatre niveaux de gravité – l’imposait à ces premiers dès le CP dans tous les établissements scolaires situés dans des départements où le virus circulait activement – soit ceux ayant un taux d’incidence supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants.

Signe d’une amélioration de la situation épidémique, le décret prescrivant les mesures de gestion de la crise, en date du 1er juin, avait, depuis, fait l’objet de trois évolutions, dispensant du masque les élèves de 77 des 96 départements de la métropole à partir de début octobreDerniers en date, une semaine avant les vacances de la Toussaint : l’Ain, l’Ariège, la Charente, le Cher, la Drôme, le Gard, l’Hérault, la Moselle, le Haut-Rhin, le Var, la Haute-Vienne et la Seine-et-Marne.

39 départements concernés

Mais, alors que la rentrée approche, l’enthousiasme des élèves ainsi débarrassés du masque sera de courte durée. Déjà, la Lozère – où le nombre de cas avait bondi de 268 % en seulement une semaine – était, le 13 octobre dernier, contrainte de resserrer la vis et de l’imposer à nouveau aux enfants de plus de six ans de son département.

Et 39 départements, dont les indicateurs de taux d’incidence sont à la hausse (Santé publique France) et dépassent à ce jour le seuil de 50 ou s’en approchent, vont de nouveau imposer le port du masque en classe, annonce le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ce mercredi 3 novembre. La liste des territoires concernés sera communiquée plus tard dans la journée par le ministère de l’Éducation nationale.

« Les changements de niveau de protocole ne sont pas des plus faciles à gérer… appréhende déjà Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat enseignant SE-Unsa, à l’observation de ces chiffres. Les remontées sur le rétropédalage, en Lozère, ont montré qu’il n’avait pas été simple à faire accepter aux familles dont les enfants venaient de renouer avec une part de leur liberté. » Des allers-retours symboliquement délicats.

« Une erreur » ?

Mais aussi « déraisonnables », selon l’épidémiologiste Catherine Hill, pour qui « l’ajustement permanent du protocole au taux d’incidence par département », s’il montre que l’on « peut vivre avec le virus », est avant tout « une erreur ». « On sait que le virus circule, surtout chez les gens non vaccinés. Or, la France compte plus de neuf millions d’enfants de moins de douze ans qui ne le sont pas [chiffres Santé publique France, NDLR] et se contamineront entre eux, puis leur nounou, leurs grands-parents… » alerte-t-elle.

Dans cette situation marquée par l’instabilité, Stéphane Cochet tente d’être conciliant, « comme le fait l’école depuis le début », souligne-t-il. « Ces mesures pèsent sur l’école et sur le moral dans l’école, mais s’il nous faut renouer avec le masque le temps de voir si cette reprise épidémique est exponentielle ou maîtrisée, exprime-t-il, ce ne sera pas de gaieté de cœur, mais nous le ferons. » 

Avec Le Point par Thibault Déléaz et Alice Pairo-Vasseur

Canada: Les Québécois pourront danser dans les bars à compter du 15 novembre

novembre 2, 2021

Québec a annoncé mardi une série d’assouplissements des restrictions sanitaires au Québec à compter du 15 novembre, notamment la fin de l’obligation de tenir des registres de clients dans les bars et restaurants et le retour très attendu de la danse et du karaoké dans ces établissements.

Le ministre Christian Dubé et le Dr Horacio Arruda en conférence de presse.

© Sylvain Roy Roussel/Radio-Canada Le ministre Christian Dubé et le Dr Horacio Arruda en conférence de presse.

Les tenanciers et propriétaires devront toutefois continuer de s’assurer que leurs clients montrent leur passeport vaccinal à l’entrée.

Le port du masque sera aussi obligatoire partout dans les bars et restaurants sauf au moment de boire et manger», a précisé le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Pour les activités de karaoké, la personne qui chante devra porter un couvre-visage si elle ne peut se placer à une distance d’au moins deux mètres des musiciens, des autres chanteurs et des spectateurs ou derrière une barrière physique.

Les assouplissements concernant les bars et les restaurants s’appliqueront également aux casinos et aux maisons de jeux.

Depuis lundi, les bars et les restaurants du Québec peuvent fonctionner au maximum de leur capacité, plutôt qu’à 50 %, et les bars peuvent de nouveau être ouverts jusqu’à 3 h, comme c’était le cas avant la pandémie.

Fini le masque dans les classes au secondaire

Des milliers d’élèves du secondaire n’auront plus à porter un masque en classe à compter du 15 novembre, a aussi annoncé mardi le ministre Dubé, accompagné du directeur national de santé publique Horacio Arruda.

Cette décision s’expliquer notamment par le fait que 79,3 % des adolescents de 12 à 17 ans sont adéquatement vaccinés, selon des données comptabilisées le 31 octobre par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Seules 23 éclosions actives sont actuellement recensées dans des écoles secondaires.

Le port du masque demeurera toutefois obligatoire lors des déplacements dans l’école, dans les aires communes et dans le transport scolaire.

Les élèves du primaire, qui ne peuvent pas encore être vaccinés, ne seront pas touchés par cet allègement.

Le port du masque par les élèves et le personnel est actuellement obligatoire dans les écoles secondaires de Montréal, de Laval, de la Montérégie, de Lanaudière, des Laurentides, du Centre-du-Québec, de l’Outaouais, de l’Estrie et de la Mauricie et dans quelques municipalités régionales de comté de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent.

La consigne sur le télétravail levée

Toujours à compter du 15 novembre, le gouvernement mettra fin à sa consigne aux employeurs de privilégier le télétravail lorsque possible.

Pour les employeurs et les travailleurs concernés par cette mesure, le retour en présentiel sera possible, mais les formules mixtes permettant la poursuite du télétravail seront recommandées», a précisé le cabinet de Christian Dubé dans un communiqué.

Les propriétaires de stations de ski ne seront plus contraints de limiter leur capacité d’accueil en vue de la prochaine saison. Eux aussi devront cependant s’assurer que les skieurs présentent la preuve qu’ils sont adéquatement vaccinés.

Avec CBC/Radio-Canada 

Canada: Le dépistage rapide serait utile dans les écoles, dit une nouvelle étude

octobre 18, 2021

 

MONTRÉAL — Les tests rapides de dépistage de la COVID-19 qui sont en voie d’être déployés dans les écoles du Québec pourraient à tout le moins permettre d’éviter de renvoyer inutilement à la maison les enfants qui présentent des symptômes inquiétants, démontre une nouvelle étude québécoise.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le ministère de la Santé et des Services sociaux et le ministère de l’Éducation ont récemment annoncé que ces tests seraient implantés dans les écoles de dix régions de la province, notamment à Montréal, à Laval et en Montérégie.

La docteure Caroline Quach-Thanh, du CHU Sainte-Justine, et ses collègues ont étudié l’utilisation optimale des tests rapides pour contenir les éclosions et évaluer leur efficacité en milieu scolaire.

Ils en viennent à la conclusion que les tests par réaction de polymérisation en chaîne (les tests PCR) demeurent la technique la plus sensible chez les individus symptomatiques, mais que les tests rapides ont un rôle à jouer lorsque les enfants présentent des symptômes.

«Si tu arrives le matin et que tu réalises que l’enfant tousse un peu et peut-être qu’il a un mal de gorge, si le test est négatif, l’enfant peut rester à l’école, a résumé la docteure Quach. Évidemment, si ça perdure, il faudrait aller faire un (test) PCR comme d’habitude, mais on est capable de permettre une fréquentation scolaire autour de ce test-là.»

Il se pourrait que les tests rapides ratent quelques infections au SRAS-CoV-2 comparativement aux tests PCR, mais le risque est moindre chez les patients qui présentent des symptômes. Ces tests rapides sont aussi plus efficaces lorsque la charge virale est élevée, ce qui correspond au moment où la contagion est plus grande.

La docteure Quach en vient donc à la conclusion que les tests rapides devraient être réservés en priorité aux personnes symptomatiques.

Et même s’ils pourraient permettre à certains enfants de rester à l’école ou au service de garde, dit-elle, il faudra quand même faire preuve de discernement, puisque les critères qui existaient avant la COVID pour renvoyer un jeune à la maison demeurent valides.

«Si l’enfant fait de la fièvre, qu’il ne va pas bien, qu’il n’est pas capable de suivre les activités, on devrait encore le renvoyer à la maison, a-t-elle dit. S’il fait 39 de fièvre et que le test est négatif, qu’il est amorphe, qu’il n’est pas capable de suivre ce qui se passe en classe, il y a peut-être une influenza, il y a peut-être d’autres virus qu’on ne veut pas non plus transmettre.» 

Les résultats de cette étude ont été obtenus grâce à la participation de plus de 2000 élèves du secondaire et près de 300 membres du personnel scolaires recrutés dans deux écoles secondaires de Montréal et suivis entre les mois de janvier et juin 2021.

Les chercheurs ont trouvé une plus grande proportion de cas asymptomatiques dans ces écoles participantes, ce qui voudrait dire que plus de cas ont été ratés dans les autres écoles de la province.

De plus, parmi les infections dont la source était connue, 72,5 % découlaient d’une transmission familiale et 25 % d’une transmission scolaire.

Avec Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne

France: Près de 100 incidents recensés lors des hommages à Samuel Paty

octobre 16, 2021

La journée en mémoire de l’enseignant s’est déroulée dans le calme dans les écoles, hormis « quelques incidents », a indiqué Jean-Michel Blanquer sur RTL.

Il y a un an, jour pour jour, Samuel Paty était sauvagement assassiné devant son collège de Conflans-Sainte-Honorine. À la veille de l’anniversaire de sa mort, des commémorations ont été organisées dans tous les établissements scolaires de France, en mémoire de l’enseignant. D’après Jean-Michel Blanquer, cette journée de recueillement s’est déroulée « dans un grand calme ». « Il y a eu quelques incidents, on en a recensé 98. C’est beaucoup moins que ce qu’il y a eu quand il y a eu des attentats précédemment », a fait savoir le ministre de l’Éducation nationale au micro de RTL, ce samedi 16 octobre.

Parmi ces signalements, l’Éducation nationale recense sept « menaces » individuelles ou collectives De l’aveu de l’ancien recteur, ces incidents ont pu être « de très petites choses ». « Il ne faut pas généraliser. Parfois, ce sont des propos à l’emporte-pièce, nous les prenons au sérieux », a assuré Jean-Michel Blanquer, précisant que les établissements scolaires avaient fait preuve « d’unité et de dignité ». Sur France 2, le ministre avait également évoqué dans la matinée « des interruptions pendant les hommages, un élève qui dit n’importe quoi ou un élève qui est menaçant ». « Tout ceci reste des cas très isolés et que nous traitons, il y a un suivi », a-t-il précisé.

Une vigilance totale

Des millions d’élèves en France ont célébré la mémoire du professeur d’histoire-géographie, à travers une minute de silence, un chant, un débat sur la liberté d’expression. Jean-Michel Blanquer avait prévenu qu’en cas de perturbations lors des hommages, les concernés seraient « sanctionnés ». La veille, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait appelé les préfets à une « vigilance totale » lors de cet hommage, et plus particulièrement « dans et aux abords des établissements scolaires ».

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty avait été poignardé puis décapité à Éragny-sur-Oise (Val-d’Oise), à quelques centaines de mètres de son collège de Conflans-Sainte-Honorine. Le jeune assassin de 18 ans, un réfugié russe d’origine tchétchène, lui reprochait d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Il avait été tué peu de temps après par la police. Avant son passage à l’acte, il avait pris connaissance de la polémique autour des caricatures avec une vidéo sur Internet de Brahim Chnina, père d’une collégienne. L’adolescente, visée par une exclusion pour indiscipline, avait menti à son père : elle avait assuré avoir été sanctionnée pour s’être élevée contre la demande de Samuel Paty faite aux élèves musulmans, selon elle, de se signaler lors de ce cours.

Par Le Point avec AFP

Madagascar-Sentinelle : Il est temps d’agir contre le racket en milieu scolaire …

octobre 13, 2021

Le racket existait déjà depuis fort longtemps dans le monde. Ces temps-ci, il est en train de prendre une propension grandissante dans le milieu scolaire. A l’instar des heures de gloire d’Al Capone du temps de la « Cosa Nostra », cette pratique mafieuse consistait à utiliser l’intimidation pour faire une extorsion de fonds d’une manière violente à un tiers. C’est aussi une réalité qui perdure depuis des générations dans le monde de l’éducation.

 Ces temps derniers, ce mode opératoire est maintenant courant dans le milieu scolaire dans toute l’île. Le pire est que cela ne se passe plus au niveau des universitaires, mais cela s’est répandu comme une maladie transmissible chez les élèves du secondaire, les enfants en primaire ainsi que chez les petits en préscolaire. C’est à croire que les gangsters miniatures, auteurs de ces méfaits, ont des gènes ou pulsions qui les incitent aux actes délictuels.

 Ce petit banditisme du préscolaire qui nous intéresse dans cette rubrique, se traduit par : des partages forcés ou carrément par des chapardages de goûters, et aussi  par un chantage affectif jusqu’aux dénonciations calomnieuses. Dans les écoles primaires s’ajoutent les menaces physiques en échange d’argent liquide, ou d’effets personnels que les autres élèves cibles possèdent. CE FAIT EXISTE bel et bien, et bon nombre de victimes cachent leur détresse non seulement aux responsables scolaires, mais aussi aux parents. Réveillons-nous car, nul n’est à l’abri de ce phénomène qui sévit déjà de par le monde, il s’est aussi implanté sur notre île sans que nous l’ayons pris au sérieux.

 Rappelez-vous de vos années scolaires qui sûrement ont fait apparaître des cas similaires que nous avons vite fait de classer aux oubliettes de nos mémoires. Comme le monde est un éternel recommencement, sans que vous le sachiez, il se peut qu’en ce moment votre enfant subisse les avanies d’un petit mafieux de son école. Mais le contraire est aussi valable, il se peut qu’il soit le parrain avéré de son petit entourage.

 Mais de quel côté que l’enfant soit, il est temps que cela cesse ! Il est temps qu’on interpelle les responsables de l’éducation au niveau du ministère de l’enseignement, et les responsables des établissements publics ou privés. La vigilance doit être de mise dès aujourd’hui pour essayer d’éradiquer ce phénomène qui sévit à tous les niveaux du cursus éducatifs.

 Effectivement pour peu qu’on s’intéresse aux enfants pendant leur période de classe, en les faisant parler, on peut découvrir chez eux des situations insoupçonnées qui ont trait à l’ambiance qu’ils vivent à l’école. Bon nombre d’étranges attitudes et comportements d’un enfant peuvent trouver leurs explications à travers leur environnement scolaire. A part les relations de l’enfant avec son enseignant, il y a surtout ses rapports avec les autres élèves qui expliquent des comportements comme :

– celui qui ne veut pas aller à l’école et rechigne à se lever le matin de peur de retrouver le petit mafieux qui a des vues sur lui, ou encore par le harcèlement certain qu’il va subir toute la journée.

– celui qui est pressé d’y aller en ne demandant ni argent, ni goûter, car il est sûr de pouvoir racketter un de ces petits nantis qui s’amènent toujours en classe avec leurs goûters succulents qui sortent de son ordinaire, ou simplement par goût prématuré de l’extorsion.

Quoi qu’il en soit, ces deux types d’adultes en miniature sont nos enfants… Il est donc de notre devoir à tous, d’œuvrer pour réduire autant que faire se peut, ces phénomènes qui leur sont nocifs, et qui peuvent perturber leur vie scolaire et déterminer leur avenir. Comme il s’agit de nos chérubins et de leur droit à la protection, on doit passer en priorité leur préoccupation journalière qui est de pouvoir étudier en toute quiétude. Alors, il nous faut remettre à jour la vision du système éducatif en vigueur à Madagascar.  Un proverbe français disait “La critique est aisée, mais l’art est difficile”. En effet, comme cela nous concerne tous, il est inutile de nous jeter la pierre car le mieux qu’on puisse faire et de collaborer pour le bien-être de nos enfants.

 Dans un premier temps, interpellons les autorités compétentes sur l’existence de ce phénomène mondialement connu, et qui fait désormais ses ravages dans le milieu scolaire public et privé. Les contrôles dans les établissements doivent être renforcés dans la mesure des moyens de chaque école, soit par l’ajout de  caméras de surveillance, soit par l’augmentation des surveillants.

 Dans un second temps, le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants est primordial. Les échanges nécessaires entre ces deux entités peuvent déterminer la nature de leurs progénitures, et permettent de mieux les diriger, de mieux les orienter dans leur avenir sans porter préjudice aux autres. Pour éduquer, il faut accepter le fait que : l’éducation est réversible. C’est-à-dire que l’enfant doit écouter les parents, mais que ces derniers aussi lui doivent une écoute attentive. C’est dans ces échanges mutuels collaboratifs, que l’EMPATHIE va prendre son importance. L’efficience de cette dernière est largement prouvée, et tellement citée depuis quelque temps dans le domaine éducatif.

 La qualité nommée ci-dessus exige de l’intérêt prononcé pour les enfants victimes de racket en milieu scolaire. En effet, pour que cela  soit, les parents doivent travailler sur eux-mêmes, sur leur capacité d’écoute en particulier en maîtrisant leur pulsion, avant d’émettre leur avis pris dans la sérénité la plus complète. Après le stade de communication familiale effective, la collaboration dans les échanges entre l’établissement scolaire et les parents sera souhaitée, et les actions de prévention qui s’ensuivent seront les garantes de l’épanouissement des enfants dans leur milieu scolaire.

 Avec La Gazette de La Grande Ile par Max Randriantefy

Canada-Québec: Fermez les écoles et reconfinez le Grand Montréal, réclament des médecins

avril 2, 2021

 

Un groupe de médecins réclame la fermeture des écoles et le reconfinement immédiat du Grand Montréal, estimant que « c’est une question de jours avant que le feu prenne à Montréal aussi ».

Un écolier, de dos, marche sur le trottoir.

© Ivanoh Demers/Radio-Canada Un écolier, de dos, marche sur le trottoir.

Le collectif COVID-STOP, notamment composé d’épidémiologistes et d’un microbiologiste-infectiologue, estime que les autorités devraient reproduire dans la métropole et ses banlieues ce qui a été annoncé mercredi pour les villes de Québec, Lévis et Gatineau.

Depuis jeudi soir, et pendant au moins une dizaine de jours, les citoyens de ces trois villes, où la situation est jugée «critique», reviennent au palier rouge pour lutter contre la troisième vague de COVID-19.

Tous les commerces non essentiels doivent fermer leurs portes, de même que les écoles primaires et secondaires, les restaurants, les cinémas, les salons de coiffure, les salles de spectacles, les gyms, les musées et autres lieux publics.

Aussi, pour éviter les contacts et les rencontres, le couvre-feu passe de 21 h 30 à 20 h, et ce, jusqu’à 5 h le lendemain matin.

À Montréal, le nombre de nouveaux cas est à la hausse. Il était de 269 dimanche, de 305 lundi, de 348 mardi et de 393 mercredi.

Prendre des mesures

Le Dr Amir Khadir, infectiologue et microbiologiste au Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, croit qu’il faut cesser de se rabattre sur «la pensée magique» et de croire que Montréal «par magie va échapper» à une hausse marquée de cas de COVID-19 en raison des variants présentement en circulation.

«Je pense qu’il serait prudent de ne pas attendre qu’on soit complètement débordés pour prendre des mesures, parce que ce faisant, on s’épuise collectivement, on prolonge des choses inutilement», a-t-il déclaré en entrevue à l’émission RDI Matin.

Amir Khadir a retrouvé son poste de médecin à l'hôpital Pierre-Le Gardeur.

© Romain Schué/Radio-Canada Amir Khadir a retrouvé son poste de médecin à l’hôpital Pierre-Le Gardeur.

Selon lui, le reconfinement constitue toutefois qu’une partie de la solution. «Il y a des mesures à prendre au-delà de juste confiner», affirme-t-il.

«Pour nous, ce temps d’arrêt c’est surtout pour rapidement déployer les tests rapides pour faire des dépistages massifs, des dépistages auto-administrés, parce qu’on n’a pas de personnel [suffisant] pour aller mettre un petit bâton dans le nez de tout le monde», dit-il.

Cela permettrait de «reprendre le contrôle» de l’épidémie dans les écoles et les milieux de travail, estime-t-il.

La question de la ventilation représente un autre problème à résoudre, d’après lui. La manière dont le ministère de l’Éducation prend pour contrôler la qualité de l’air «n’est pas la bonne», plaide-t-il. «Installez des purificateurs d’air de manière adéquate dans les écoles», réclame-t-il.

De la prévention

De son côté, la Dre Marie-Michelle Bellon, spécialiste en médecine interne affectée à l’unité COVID de l’Hôpital Notre-Dame et membre de COVID-STOP, parle de prévention. «On voudrait prévenir plutôt que guérir», explique-t-elle.

Les variants sont très contagieux et font augmenter rapidement le nombre de cas. «On voit ce qui se passe en France et à Toronto, a-t-elle lancé. Quand le feu prend, c’est comme de mettre une étincelle dans de la paille.»

Le regroupement COVID-STOP a convoqué les médias vendredi matin pour expliquer son point de vue lors d’une conférence de presse virtuelle.

Avec CBC/Radio-Canada