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France – « Horizons » : Édouard Philippe officialise son nouveau parti

octobre 9, 2021

Entouré de ses proches au Havre, l’ancien Premier ministre a lancé sa propre formation politique, qu’il veut être un « vrai parti » professionnel.

Édouard Philippe vogue vers de nouveaux horizons. Un an et demi après son départ de Matignon, le maire du Havre (Seine-Maritime) a officialisé, samedi 9 octobre, la création d’une nouvelle formation politique, baptisée Horizons. Objectif affiché : « Participer à la constitution d’une nouvelle offre politique », en élargissant à droite la base électorale d’Emmanuel Macron.

Car si l’ancien membre des Républicains estime venu le temps d’avoir une formation politique taillée à sa mesure, il assure ne pas vouloir faire d’ombre au président de la République. « La ligne claire est le soutien au président de la République » pour que « les cinq années qui viennent soient des années utiles », a-t-il ajouté. Car « très clairement, mon objectif en 2022 est que le président de la République Emmanuel Macron soit réélu », a-t-il lancé, alors que certains le soupçonnent de vouloir faire cavalier seul.

« Avec Horizons, nous allons définir une stratégie pour la France, c’est une aventure collective », a-t-il déclaré dans sa ville du Havre, en expliquant que le nom avait été choisi « parce qu’il faut voir loin ». « Son positionnement, c’est devant, avec une logique de partenariat, de rassemblement, autorisant la double appartenance », et « la ligne est de préférer la sérénité à la fébrilité », a ajouté l’ancien Premier ministre.

Une clef de voûte pour la majorité ?

La réélection d’Emmanuel Macron « passera par un élargissement de sa base électorale » et « l’objectif est de créer un vrai parti, avec des statuts qui seront déposés lundi, une charte des valeurs », a-t-il affirmé, expliquant que les maires y auraient une place particulière avec une « assemblée » qui élira le vice-président.

Alors que la macronie essaie de structurer une « maison commune », il a assuré que « si c’est une bannière, nous serons derrière ». « C’est un combat démocratique, au long cours, mais essentiel, que nous engageons […] Nous manquons d’une stratégie à l’horizon 2050 […] je veux avec vous la bâtir », a-t-il ajouté devant une salle comble – les organisateurs revendiquaient 3 000 participants.

Face aux « quatre transformations extrêmement massives et signifiantes », démographique, environnemental, géopolitique et technologique, que le pays doit affronter, « il faut préparer une stratégie », a-t-il lancé, plaidant pour « la constance » et « la cohérence ».

Les patrons des trois groupes parlementaires de la majorité à l’Assemblée, Christophe Castaner (LREM), Olivier Becht (Agir) et Patrick Mignola (MoDem), avaient fait le déplacement, ainsi que 160 maires, 600 élus locaux (dont les maires de Fontainebleau Frédéric Valletoux, et de Reims Arnaud Robinet) et une soixantaine de parlementaires, dont Marie Lebec, Pierre-Yves Bournazel, Naïma Moutchou ou Marie Guévenoux.

Au cours de son discours de presque deux heures, émaillé de références à Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d’Estaing et Alexandre Dumas, Édouard Philippe a évoqué « quatre transformations extrêmement massives et signifiantes » que devra affronter le pays – démographique, environnemental, géopolitique et technologique – et défendu « la constance » et « la cohérence » pour y répondre.

Recomposition

Il a également appelé à « remettre de l’ordre dans nos comptes et dans nos rues », et a longuement défendu son idée de porter « probablement » à « 65, 66, 67 ans » l’âge de départ à la retraite. Autant de clins d’œil à droite, que l’ex-LR est soupçonné dans son ancienne famille de vouloir siphonner à l’approche de 2022, en profitant des hésitations sur le nom du candidat ou de l’attrait que pourrait exercer Éric Zemmour sur les plus droitiers.

« La poutre travaille, et croyez-moi, elle n’a pas fini de travailler », a affirmé Édouard Philippe, en allusion à une recomposition politique qui reste « évidemment en cours ». À son arrivée au Havre, Olivier Becht avait déjà assuré, en évoquant les adhérents « chez LR et à l’UDI qui partagent nos valeurs », que « si Édouard Philippe arrive à ramener ces gens dans la maison commune, c’est autant de points positifs pour élargir la majorité et faire en sorte qu’Emmanuel Macron soit réélu en 2022 ».

Le nouveau parti permettra de constituer « une formidable attaque, mais pas seulement pour l’élection présidentielle », avait abondé Patrick Mignola. Les statuts du parti seront déposés lundi, et il sera doté d’une charte de 20 principes défendant notamment « la poursuite de la transformation du pays », « l’ordre », « la justice sociale » et « le projet européen ». Il s’agit aussi de combattre « les extrêmes de tous bords », « les ennemis de la laïcité », « les partisans de la décroissance » ainsi que « les naïfs et les populistes de l’immigration ».Sponsorisé

Sur l’aile gauche de la macronie, le petit parti Territoires de progrès, lancé début 2020 par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, tient son propre congrès samedi à Bordeaux. Le ministre chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, (ex-PS), pourrait en récupérer la présidence.

Par Le Point avec AFP

France: Édouard Philippe devient la personnalité politique préférée des Français

juillet 21, 2020

 

L’ex-premier ministre arrache ce titre à l’écologiste Nicolas Hulot dans deux récentes enquêtes d’opinion.

Quitter l’«enfer» de Matignon rapprocherait-il du cœur des Français ? Moins de trois semaines après avoir abandonné son fauteuil de premier ministre, Édouard Philippe devient la première personnalité politique préférée des Français, selon deux récentes enquêtes d’opinion publiées les 16 et 21 juillet.

En première ligne pendant la crise sanitaire, l’ex-chef du gouvernement arrache ce titre convoité à l’écologiste Nicolas Hulot, avec des niveaux différents selon les sondages – 43% de Français désireux de le voir exercer plus d’influence dans la vie politique (BVA pour RTL et Orange) et 56% d’opinions favorables (Ipsos pour Le Point). Nommée à la Culture, Roselyne Bachelot, déjà ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, entre dans le baromètre Ipsos-Le Point en se hissant à la deuxième place (47%). Elle relègue son lointain prédécesseur, Jack Lang, de la deuxième à la septième place (39%).

Castex au même niveau que Philippe à sa nomination

Édouard Philippe s’élève très haut (78% d’opinions favorables, selon Ipsos) dans le temple politique des sympathisants de droite, dépourvus de leader à deux ans de l’élection présidentielle. Le transfuge des Républicains, de retour à la tête du Havre (Seine-Maritime), obtient son meilleur score parmi les centristes (86%).

Mais il ne partage pas l’envol de sa cote de popularité avec Emmanuel Macron, immobilisé sous la barre des 40% d’opinions favorables (39%, +1 point par rapport au mois dernier). Quant à son successeur, Jean Castex, il reste encore peu connu de la population : 40% des Français n’expriment pas de jugement à son égard. Un citoyen sur trois (33%) voit toutefois d’un bon œil le nouveau premier ministre. Un niveau de popularité déjà éprouvé (31%) en mai 2017, à son arrivée à Matignon, par un certain Édouard Philippe.

Avec Le Figaro par Loris Boichot

Édouard Philippe salue «le processus fascinant» en cours en Nouvelle-Calédonie

juillet 3, 2020

L’ex-premier ministre Edouard Philippe, a salué vendredi, dans son discours de départ de Matignon, le «processus fascinant» de décolonisation en cours en Nouvelle-Calédonie, dont la population va se prononcer le 4 octobre, lors d’un nouveau référendum, sur l’accession à la pleine souveraineté du territoire.

Traditionnellement traité par Matignon, depuis Michel Rocard, la Nouvelle-Calédonie qui arrive au terme d’un long processus de décolonisation entamé en 1988, est considérée comme un dossier sensible. «Je voudrais saluer particulièrement les forces politiques de Nouvelle-Calédonie», a dit Edouard Philippe, qui a passé de longues heures avec elles à Matignon, lors des comités de signataires de l’accord de Nouméa (1998), pour discuter de l’avenir de ce territoire.

«Le processus extraordinaire qui a été engagé en Nouvelle-Calédonie, bien avant ce gouvernement et poursuivi par beaucoup de Premiers ministres depuis Michel Rocard, est un processus fascinant, difficile, complexe, incertain encore, mais il faut rendre hommage à nos concitoyens du Pacifique qui oeuvrent pour essayer de trouver la bonne solution, les bonnes solutions, pour cette île incroyablement attachante», a-t-il expliqué au nouveau Premier ministre Jean Castex.

Ce dernier devra prendre en charge l’organisation du référendum du 4 novembre prochain, après le premier, qui s’est tenu le 4 novembre 2018 et a vu la victoire du «non» à l’indépendance (56,7%).

Edouard Philippe s’est rendu deux fois en Nouvelle-Calédonie, dont la première fois en décembre 2017, où il était venu s’immerger pendant quatre jours pleins. Il avait marqué les esprits en évoquant son «respect» et son «humilité devant une histoire qui nous oblige», et par le temps qu’il avait pris à l’écoute de chacun et à la compréhension de la culture kanak.

Par Le Figaro avec AFP

France/Coronavirus: Philippe, Buzyn et Véran visés par une enquête sur la gestion de l’épidémie

juillet 3, 2020

Edouard Philippe et Olivier Véran à Paris le 25 mai 2020. AP Photo/Michel Euler, Pool

Une information judiciaire va être ouverte Cour de justice de la République à la suite de dizaines de plaintes déposées par des particuliers qui accusent l’ex-Premier ministre et les deux anciens ministres de la Santé de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour protéger les Français.

Une première enquête judiciaire avait déjà été ouverte il y a un mois à la suite de plaintes de particuliers. Menée par le parquet de Paris, elle vise les responsables de l’administration sanitaire, comme le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

Cette fois, ce sont Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran qui sont concernés, à savoir le Premier ministre et les ministres de la Santé qui étaient en poste au moment de la crise. C’est donc la Cour de justice de la République qui est désormais à la manœuvre.

90 plaintes, neuf jugées recevables

Au total, 90 plaintes ont été reçues à ce jour par la CJR, seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement pour les actions menées dans l’exercice de leur fonction, et 53 d’entre elles ont été examinées. Elle en a jugé neuf recevables qu’elle a décidé de regrouper. Sa Commission d’instruction va donc désormais enquêter pour « abstention de combattre un sinistre ».

Les plaintes à la CJR avaient commencé à être déposées quelques jours après le début du confinement mi-mars. Elles émanent de particuliers, de médecins, d’associations, ou encore de détenus. Les plaignants dénonçaient, selon les cas, des faits de « mise en danger de la vie d’autrui », « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » ou abstention de prendre à temps des mesures pour endiguer la pandémie.

Emmanuel Macron pas inquiété

Hasard du calendrier, l’annonce de l’ouverture de cette enquête coincide avec le départ d’Edouard Philippe de Matignon. L’ancien Premier ministre assure néanmoins qu’il apportera toutes les réponses nécessaires aux enquêteurs.

Emmanuel Macron n’est quant à lui pas inquiété. Le chef de l’Etat ne peut en effet pas être poursuivi pénalement pour les actes réalisés durant son mandat.

Par RFI avec AFP

Nouvelle-Calédonie: report du référendum sur l’indépendance

mai 30, 2020

Le Premier ministre Edouard Philippe a mis en avant des difficultés logistiques nées de la crise du Covid-19 pour justifier cette décision. Initialement prévu le 6 septembre, le scrutin est reporté au 4 octobre.

Une Calédonienne dépose son bulletin de vote dans l’urne lors du référendum sur l’avenir institutionnel du territoire, le 08 novembre dernier à Nouméa. Pascal Guyot/AFP

Edouard Philippe a proposé samedi de reporter au 4 octobre le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie initialement prévu au 6 septembre, en raison des difficultés logistiques nées de la crise du Covid-19, annonce un communiqué de Matignon. «Dans le souci de garantir le caractère irréprochable de l’organisation du référendum», le Premier ministre «propose que la date du référendum» sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, «initialement arrêtée au 6 septembre 2020, soit fixée au 4 octobre 2020», explique le communiqué.

Le gouvernement s’engage à ce que le calendrier global du processus de consultation ne soit pas modifié.

Edouard Philippe, Premier ministre

Car même si «les opérations de préparation du référendum ont été poursuivies» pendant la crise sanitaire, «un risque demeure sur l’encadrement des procédures de vote», explique Matignon. «Notre capacité à réunir 250 candidatures pour les observateurs nationaux et internationaux, et à les acheminer en Nouvelle-Calédonie dans des délais compatibles avec les trois semaines de quarantaine requises à ce jour» pour chaque arrivant en Nouvelle-Calédonie «n’est pas assurée», ajoute le communiqué.

Le Premier ministre a transmis un projet de décret avec cette nouvelle date aux présidents du gouvernement et du congrès de Nouvelle-Calédonie pour avis consultatif sous quinze jours. Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres dans la deuxième quinzaine de juin, l’État fixant la date du référendum. Dans des courriers au président du gouvernement, le loyaliste Thierry Santa (Avenir en Confiance, proche des Républicains), et au président du Congrès, l’indépendantiste kanak Rock Wamytan (UC-FLNKS), Edouard Philippe souligne qu’il s’agit d’«assurer le caractère irréprochable de l’organisation du référendum, afin que son résultat soit incontestable et incontesté».

Après le premier référendum, qui s’est tenu le 4 novembre 2018 et a vu la victoire du «non» à l’indépendance (56,7%), la date d’un deuxième référendum avait été fixée par le Premier ministre au 6 septembre 2020, moins de deux ans après le premier, comme prévu par l’accord de Nouméa qui organise la décolonisation progressive de l’archipel. Sujet hautement sensible, cette date avait été arrêtée après de longues heures de discussions entre leaders indépendantistes et non indépendantistes, en octobre dernier. Déjà à ce moment-là, la difficulté de faire venir les délégués de la commission de contrôle (des magistrats et des fonctionnaires de préfecture, tous volontaires, ndlr), avait conduit le Premier ministre à choisir le 6 septembre plutôt qu’une date fin août.

«Chevauchement»

A l’époque, les indépendantistes, convaincus que le temps leur permettra de gagner des voix, prônaient une date le plus tard possible, en novembre 2020, alors que l’Avenir en confiance, principale formation non indépendantiste, souhaitait un référendum dès juillet, arguant d’une économie locale «dans l’incertitude» en raison de ces scrutins. Mais le principal objectif était que le scrutin ne se télescope pas avec le calendrier des échéances électorales nationales (présidentielle), afin que la question de l’avenir politique de l’archipel n’en devienne pas un des enjeux.

La nouvelle date du 4 octobre «permet de conserver l’ensemble des alternatives possibles visant à éviter la concomitance des échéances électorales nationales du printemps 2022» et «à envisager une éventuelle troisième consultation en 2021 ou en 2022», garantit Edouard Philippe. «Le gouvernement s’engage à ce que le calendrier global du processus de consultation ne soit pas modifié», promet-il. Si le «non» à l’indépendance gagne à nouveau en 2020, un troisième référendum pourra ensuite avoir lieu d’ici 2022, en vertu de l’accord de Nouméa. Ces dernières semaines, les indépendantistes du FLNKS avaient officiellement demandé le report du référendum à fin octobre ou début novembre, afin d’«éviter un chevauchement» avec la campagne du second tour des municipales fin juin. Si Calédonie Ensemble, formation loyaliste de centre droit est favorable à un report, l’Avenir en Confiance y est opposé.

Grâce à une réduction drastique des vols internationaux et une quarantaine très stricte, la Nouvelle-Calédonie n’a comptabilisé que 18 cas de Covid-19

Par Le Figaro avec AFP

France/Municipales: le second tour aura lieu en juin ou en janvier 2021, aurait dit Philippe aux partis

mai 20, 2020

Le second tour des élections municipales, qui avait été reporté à cause de la crise sanitaire, aura lieu soit en juin soit en janvier 2021, a affirmé Edouard Philippe mercredi soir lors d’une réunion avec les chefs des partis politiques, selon plusieurs participants.

«Le Premier ministre a écarté septembre très clairement, et l’automne aussi, en disant c’est juin ou janvier», a rapporté l’un des participants à l’AFP. Selon plusieurs responsables de partis, le chef du gouvernement a expliqué qu’il fallait un mois et demi pour faire campagne et que ce serait compliqué avec la rentrée scolaire, tandis qu’en octobre, ce serait impossible d’interrompre la session des débats sur le budget au parlement.

Par Le Figaro avec AFP

France: Mélenchon fait l’éloge de Philippe «l’élégant» pour mieux critiquer Macron «le bandit»

mai 6, 2020

Dans un entretien à La Tribune de Genève, le chef des Insoumis a salué les performances oratoires d’Édouard Philippe, regrettant qu’il soit contraint d’obéir à Emmanuel Macron.

Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe à l'Assemblée, le 3 mars
Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe à l’Assemblée, le 3 mars AFP

Constatant que la tension monte, en coulisses, entre Emmanuel Macron et son premier ministre sur la gestion de la crise, Jean-Luc Mélenchon a jugé bon d’aller apporter son petit grain de sel. Dans un entretien à La Tribune de Genève ce mercredi, le chef de file de La France Insoumise a défendu Edouard Philippe. «Tout le monde sait que c’est le président qui a choisi le 11 mai (la date du déconfinement, ndlr), seul et contre tout le monde. L’autre il obéit», a-t-il certifié. «Pourquoi douter de sa bonne volonté personnelle?», a interrogé l’ancien candidat à la présidentielle.

«Regardez le faire!»

Jean-Luc Mélenchon en a même profité – une fois n’est pas coutume – pour faire un long éloge du premier ministre. «Edouard Philippe est de droite et n’a jamais prétendu autre chose. C’est un homme élégant, d’un côtoiement agréable, un libéral assumé et qui le dit clairement», a assuré le chef de LFI. Avant d’embrayer sur la passion du locataire de Matignon pour la boxe : «Savoir le sport qu’il pratique aide à comprendre un homme politique. Lui, c’est la boxe. Regardez le faire! Quand il répond, il tourne et danse sur le ring le temps qu’il faut pour que vous baissiez la garde. À ce moment-là, il choisit le point où frapper : c’est un mot qu’il a pris dans votre discours, et il en fait ce qu’il veut, pan!», raconte-t-il. Reconnu pour ses joutes oratoires, Jean-Luc Mélenchon ajoute : «On peut aussi faire un peu d’esthétique en politique, j’y tiens».

Mélenchon n’épargne pas Macron

S’il se montre donc, à la surprise générale, grand défenseur d’Édouard Philippe, l’Insoumis ne mâche pas ses mots à l’encontre du chef de l’État. Emmanuel Macron serait, selon lui, «un bandit de grand chemin». «Lui-même dit qu’il a fait un hold-up sur le pouvoir!», rappelle Jean-Luc Mélenchon. «Il a trompé tout le monde; Il est sans foi ni loi, capable d’entrer, grâce à nous, les gens de gauche, dans la présidence de M. Hollande. Puis d’en sortir en disant qu’il n’est ni de droite ni de gauche, puis de devenir chef de la droite», déplore-t-il.

Jean-Luc Mélenchon défend par ailleurs toujours la thèse qui affirme que le président de la République aurait été à l’initiative des perquisitions au siège de La France Insoumise à l’automne 2018. À l’époque, le député de Marseille avait perdu ses nerfs devant les forces de l’ordre. Un dérapage qui l’a condamné à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bobigny fin 2019. «Un libéral qui fait perquisitionner ses rivaux! C’est insupportable, cet opportunisme», conclut-il.

Avec Le Figaro par Pierre Lepelletier

France: suspense maintenu sur le remaniement gouvernemental

octobre 9, 2018

Paris – Le Premier ministre français Edouard Philippe s’est entretenu mardi matin avec le président français Emmanuel Macron, selon la présidence, mais sans présenter la démission de son gouvernement, faisant ainsi durer le suspense sur un remaniement gouvernemental.

Édouard Philippe n’a pas présenté sa démission ni celle de son gouvernement lors de son entrevue d’1H30 au palais présidentiel de l’Élysée, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP.

Les questions au gouvernement sont maintenues comme prévu à 15H00 à l’assemblée nationale, a précisé cette source, qui n’a toutefois pas pu dire si l’hypothèse d’une démission du gouvernement était abandonnée ou simplement retardée.

Des consultations sont menées depuis plusieurs jours en vue de former une nouvelle équipe, une semaine après la spectaculaire démission du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, décidé à quitter Paris pour retrouver son fauteuil de maire de Lyon.

Son départ précipité a plongé Emmanuel Macron dans une nouvelle crise, M. Collomb représentant un allié de taille, tandis qu’il n’est pas encore sorti des secousses provoquées par l’affaire Benalla, du nom de l’ancien collaborateur de M. Macron poursuivi pour des violences sur des manifestants.

Un nouveau gouvernement pourrait être en place mercredi pour le Conseil des ministres et avant le départ d’Emmanuel Macron pour l’Arménie jusqu’à vendredi, où il doit participer au sommet de la Francophonie.

Le remplacement de M. Collomb pourrait être l’occasion de donner une nouveau souffle à la politique de l’exécutif, en butte à de nombreuses critiques et très bas dans les sondages, tandis qu’une nouvelle manifestation sé déroule ce mardi dans toute la France contre les réformes tous azimuts du président, en particulier celles de la retraite et de l’assurance chômage.

Romandie.com avec(©AFP / 09 octobre 2018 10h55)                                                        

France: le voyage à 350.000 euros d’Édouard Philippe et de sa délégation

décembre 20, 2017

Rentrant d’un déplacement, le premier ministre a embarqué à Tokyo à bord d’un A340 de luxe. Afin de gagner du temps et en confort, selon Matignon.

Mais lors d’une escale technique à Tokyo, pour leur permettre de rentrer plus vite et leur éviter de terminer le voyage dans un avion de l’Etat jugé trop inconfortable, Matignon a affrété l’appareil d’un loueur privé pour 350 000 euros. Un autre gros-porteur, un A340 de luxe, avec cent sièges de type première classe, loué à l’entreprise spécialisée Aero Vision.

« Je reconnais que les sommes, dès qu’on parle des déplacements du premier ministre ou du président, sont toujours impressionnantes », s’est justifié Edouard Philippe sur RTL, mercredi 20 décembre. « C’est compliqué de déplacer le premier ministre, et c’est cher. Je comprends parfaitement à la fois la surprise et les interrogations que se posent les Français », a-t-il ajouté.

« Vingt-quatre heures d’avion aller, vingt-quatre heures d’avion retour, onze heures de décalage sur place, non pas du tout pour un voyage d’agrément mais pour un déplacement que l’ensemble des observateurs et des gens qui connaissent la Nouvelle-Calédonie savaient un déplacement compliqué. »

« Comportement modeste »

Finalement, cet avion de location aura permis à M. Philippe et à sa délégation de rentrer dans de meilleures conditions de confort et de gagner deux heures.

Celui de l’armée, initialement affrété, s’est toutefois posé à Roissy, quasi vide. Pour Matignon, cet avion assez ancien et sans sièges business « ne sert pas en temps normal à transporter ni des autorités militaires ni des membres du gouvernement en long-courrier et de nuit ».

En l’absence de l’A330 présidentiel, il a été utilisé « exceptionnellement » par le premier ministre entre Nouméa et Tokyo, « justement pour faire des économies », a plaidé Matignon mardi. Autre justification, les deux heures ainsi gagnées ont permis à M. Philippe de revenir « dans les temps impartis », alors qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à décoller pour l’Algérie et qu’un conseil de défense était prévu à l’Elysée tôt ce matin-là.

L’association Anticor a publié, mercredi, un communiqué rappelant le premier ministre à l’ordre : « Il n’est pas inintéressant de rappeler l’existence de la circulaire du 24 mai 2017 “relative à une méthode de travail gouvernemental, exemplaire, collégiale et efficace” (…) signée par Edouard Philippe » qui demande « aux membres du Gouvernement d’“adopter un comportement modeste” et insiste sur “l’usage des deniers publics” pour le “strict accomplissement de la mission ministérielle” ».

« Ces sommes sont impressionnantes », a convenu le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, mercredi à l’issue du Conseil des ministres.

Mais selon lui, « il sera difficile de faire ce procès à ce gouvernement de ne pas avoir diminué drastiquement les coûts de fonctionnement en partie des cabinets, dont je rappelle que les effectifs ont été diminués dans des proportions très importantes, deux à trois fois moins de conseillers qu’auparavant, et que dans l’exercice quotidien des missions, chaque ministre, et le premier ministre à l’évidence, prend un soin particulier à avoir la gestion parcimonieuse des deniers publics. »

Lemonde.fr

France: La composition du gouvernement annoncée

juin 21, 2017

Le secrétaire général d’Élysée, Alexis Kohler, a annoncé ce soir la composition du nouveau gouvernement d’Edouard Philippe. (En gras, les nouveaux ministres)

– Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur
– Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et Solidaire
 Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice
– Jean-Yves Le Drian, ministre de de l’Europe et des Affaires étrangères
– Florence Parly, ministre des Armées
– Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires
– Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé
– Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et Finances
– Françoise Nyssen, ministre de la Culture
– Muriel Pénicaud, ministre du Travail
– Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation
– Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation
– Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics
– Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation
– Annick Girardin, ministre des Outre-mers
– Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l’Europe chargée des Affaires européennes
– Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur
– Laura Flessel, ministre des Sports
– Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports

– Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les Femmes et les Hommes
– Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numériqueSophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
– Sébastien Lecornu et Brune Poirson, secrétaires d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire
– Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe
– Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires
– Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances
– Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées
– Christophe Castaner, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement

Avec Lefigaro.fr