Posts Tagged ‘edward snowden’

Snowden poursuit la Norvège pour pouvoir y recevoir un prix

avril 21, 2016

Edward Snowden poursuit la Norvège en justice pour s’assurer de pouvoir aller chercher une récompense dans ce pays sans risque d’extradition. L’ex-consultant de l’agence de sécurité américaine (NSA) a reçu en mars le prix Ossietzky de la liberté d’expression en mars.

Lancée par un cabinet d’avocats à la demande d’Edward Snowden, la procédure civile vise à obtenir une décision de justice préventive déclarant illégale une extradition de l’Américain vers les États-Unis, a expliqué jeudi la branche norvégienne du PEN Club, qui a attribué le prix.

L’Américain de 32 ans a été inculpé d’espionnage dans son pays après avoir révélé l’ampleur des programmes de surveillance de la NSA. Le ministère norvégien de la justice, visé par la procédure, a dit ne pas encore l’avoir reçue.

Considéré comme un « lanceur d’alerte » par certains et comme un « traître » par d’autres, Edward Snowden avait reçu une autre récompense norvégienne, le prix Bjørnstjerne Bjørnson, l’an dernier, mais n’avait pu aller le chercher en personne, faute de garantie sur une extradition.

Comme plusieurs fois au cours de ces dernières années, sa candidature a également été proposée pour le prix Nobel de la paix, également décerné en Norvège, qui sera attribué le 7 octobre.

Romandie.com

Snowden critique la Russie, où il n’avait jamais eu l’intention d’aller

septembre 5, 2015

Oslo – L’Américain Edward Snowden a critiqué samedi les limitations à la liberté d’expression en Russie, pays où il est réfugié et où il a expliqué qu’il n’avait jamais eu l’intention d’aller.

L’ancien consultant de la NSA, visé par un mandat d’arrêt pour avoir révélé l’ampleur des programmes de surveillance électronique des États-Unis, s’exprimait par vidéoconférence alors qu’on lui remettait, à Mølde (Norvège), le prix Bjørnson pour la liberté d’expression.

Interrogé sur la situation des droits de l’homme, et en particulier le contrôle d’internet par les autorités du pays où il vit depuis deux ans, M. Snowden s’est montré pessimiste. C’est décevant, c’est agaçant, a-t-il affirmé.

Cette résolution au sein du gouvernement russe pour contrôler de plus en plus internet, contrôler de plus en plus ce que les gens voient, y compris certaines parties de leur vie privée, pour décider ce qui est la manière adéquate ou non d’exprimer son amour l’un pour l’autre, non seulement c’est fondamentalement mal, mais ce n’est le rôle d’aucun gouvernement, a-t-il estimé.

M. Snowden a rappelé qu’il n’avait pas choisi d’habiter là. Je n’ai jamais eu l’intention d’aller en Russie, ça n’a jamais été mon projet. Je transitais simplement, en direction de l’Amérique latine. Malheureusement, mon passeport a été gelé, il a été annulé par les États-Unis.

L’Américain, qui avait quitté en mai 2013 son poste sur l’île d’Hawaï pour faire ses révélations au quotidien britannique The Guardian depuis Hong Kong, a rappelé que l’idée de quitter cette ville pour la Russie lui avait été soufflée par le fondateur de Wikileaks Julian Assange.

Je pense que son intention était bonne. Il se focalisait en premier lieu sur ma sécurité en tant qu’éditeur, et tenant une source, il était intéressé par l’aspect de la protection de la source. Mais pour moi, le problème c’est que je n’étais pas intéressé par ma propre sécurité, ma propre protection, a-t-il souligné. Je ne me suis jamais attendu à être libre aujourd’hui. Je m’attendais à être en prison.

M. Snowden a critiqué tous les gouvernements qui ont fait la sourde oreille quand lui et ses soutiens ont demandé de l’accueillir, citant des pays en Europe de l’Ouest dont la Norvège, en Amérique latine et le Canada.

J’ai demandé l’asile dans 21 pays (…) Ils sont tous restés silencieux, refusant de traiter la demande parce qu’elle n’était pas déposée sur leur sol, a rappelé l’Américain. La Russie a en fait été l’un des derniers pays où j’ai fait ma demande.

Quand le 1er juillet 2013 l’avion du président bolivien Evo Morales a eu des difficultés à rentrer en Amérique du Sud depuis la Russie, il est devenu très clair que si même on m’avait accordé l’asile dans un endroit comme la France, ce serait très difficile de traverser les pays se trouvant sur le passage.

Ces pays occidentaux ignorent, selon lui, les inquiétudes de leur opinion publique sur la surveillance. Dans certains pays, que nous considérerions comme développés, par exemple la France, l’Australie, le Canada, on a vu des lois plus répressives, plus restrictives, a déploré M. Snowden.

Elles lui paraissent inefficaces. Ils disent: ‘mais ces choses sont nécessaires pour assurer notre sécurité’. (…) Dans l’attaque contre Charlie Hebdo, par exemple, les services de renseignement disent: ‘oh mais nous savions qui étaient ces gens’. Mais ça n’a pas empêché l’attaque.

Romandie.com avec(©AFP / 05 septembre 2015 15h35)

Londres a retiré des espions après que la Russie et la Chine ont accédé aux documents de Snowden

juin 14, 2015

Londres – La Grande-Bretagne a été contrainte d’évacuer des espions de certains pays après que la Russie et la Chine eurent accédé à la masse de documents ultra-secrets emportés par l’ancien consultant américain Edward Snowden, rapporte dimanche le Sunday Times.

De hauts responsables du gouvernement et des services de renseignement ont déclaré au journal que des agents avaient dû être retirés de pays hostiles après que la Russie eut été en mesure de décrypter plus d’un million de dossiers.

La Russie et la Chine ont ces informations. Cela signifie que des agents ont dû être retirés et que le fait que nos modes d’opération sont connus a fait cesser notre collecte d’informations essentielles, a déclaré au Sunday Times une source de Downing Street, les services du Premier ministre David Cameron.

Contacté par l’AFP, une porte-parole de Downing Street s’est refusée à tout commentaire sur ces informations. Nous ne commentons pas sur les questions touchant aux services secrets, a-t-elle expliqué.

Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer ces informations, a quant à lui déclaré un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères, le Foreign Office.

D’autres sources gouvernementales citées par le journal ont affirmé que la Chine avait elle aussi accès aux documents qui révèlent les techniques de renseignement de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ce qui suscite la crainte que leurs espions aient pu être identifiés.

Edward Snowden, ancien consultant de la CIA et de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, s’est réfugié en Russie après avoir transmis à la presse une énorme quantité de documents secrets, afin de dévoiler l’étendue des programmes américains de surveillance électronique et de protéger les libertés individuelles.

Snowden a affirmé qu’aucun service de renseignement ne pourrait décrypter les documents qu’il a emportés avec lui.

Mais une source des renseignements britanniques a déclaré au Sunday Times: Nous savons que la Russie et la Chine ont accès aux matériaux de Snowden et qu’elles les étudieront pendant des années, recherchant des indices pour identifier des cibles potentielles.

Romandie.com avec(©AFP / 14 juin 2015 09h51)

New York: un buste de Snowden retiré d’un parc par les autorités

avril 6, 2015

New York – Un petit groupe d’artistes a installé lundi un buste d’Edward Snowden dans un parc de Brooklyn à New York, au grand dam des autorités qui l’ont rapidement fait enlever, a constaté l’AFP.

Le buste a d’abord été recouvert de plastique bleu, pour le cacher au public. L’inscription Snowden qui figurait au pied de la colonne où il avait été installé, dans le parc de Fort Greene, a également été recouverte.

Certains touristes et New-Yorkais se photographiaient néanmoins devant, jusqu’à ce que des employés du parc emportent le buste en plâtre, d’environ 40 kilos.

Il avait été installé avant l’aube sur une colonne du Prison Ship Martyrs’ Monument, un mémorial en l’honneur de 11.500 prisonniers de guerre américains morts en captivité sur des bateaux britanniques durant la guerre d’indépendance (1775-1783).

Les artistes anonymes ont expliqué au site Mashable que l’endroit avait été choisi à dessein, pour positionner Snowden dans la continuation d’une histoire qui a commencé au début de ce pays (…), construite sur des idéaux pour vivre libre, ne pas être enfermé ou surveillé par votre gouvernement.

Edward Snowden est un informaticien américain de 31 ans, ancien consultant de la NSA, l’Agence de sécurité nationale américaine, qui en 2013 avait révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Inculpé d’espionnage, il vit exilé en Russie.

Romandie.com avec(©AFP / 06 avril 2015 20h17)

Edward Snowden a demandé la prolongation de son séjour en Russie

juillet 9, 2014

Moscou – L’ex-collaborateur du renseignement américain Edward Snowden a demandé la prolongation de son permis de séjour en Russie qui arrive à expiration en août, a annoncé mercredi son avocat russe Anatoli Koutcherena.

M. Koutcherena a confirmé à l’AFP avoir déposé les documents nécessaires pour la prolongation du séjour en Russie d’Edward Snowden. Nous attendons la décision qui doit être prise par le service de l’immigration, a-t-il ajouté.

Anatoli Koutcherena, qui avait pris en charge Edward Snowden à son arrivée en Russie en juin l’an dernier, a déjà indiqué le mois dernier qu’il s’occupait de la prolongation de son permis de séjour.

L’Américain, inculpé d’espionnage dans son pays après avoir révélé l’ampleur de la surveillance électronique opérée dans le monde entier par les États-Unis, avait été bloqué plus d’un mois dans l’enceinte de l’aéroport de Moscou avant de recevoir l’asile et de partir pour une direction inconnue en Russie, faute d’avoir pu rejoindre l’Amérique latine.

L’ex-conseiller de la NSA, auquel les autorités américaines ont retiré son passeport, a cependant rappelé en juin avoir formulé une demande d’asile au Brésil et déclaré qu’il serait heureux de rejoindre ce pays.

Romandie.com avec(©AFP / 09 juillet 2014 14h39)

GB: Edward Snowden candidat au poste de recteur de l’université de Glasgow

janvier 22, 2014

LONDRES – L’ancien consultant de l’Agence américaine de sécurité (NSA) Edward Snowden, inculpé d’espionnage dans son pays et réfugié en Russie, est candidat au poste de recteur de l’université de Glasgow, a annoncé mercredi la faculté écossaise.

Edward Snowden a accepté l’invitation d’un groupe d’étudiants à se présenter à ce poste.

L’invitation, transmise par l’intermédiaire de l’avocat de l’Américain, est l’occasion de prouver notre gratitude envers un courageux lanceur d’alertes, et au-delà envers tous les autres lanceurs d’alertes, a expliqué le groupe.

Au total, quatre personnes – Edward Snowden, l’ancien champion cycliste écossais Graeme Obree, l’écrivain Alan Bissett et l’ecclésiastique Kelvin Holdsworth – sont candidats au poste de recteur, selon l’université.

Tous les nominés ont accepté personnellement de participer à l’élection organisée les 17 et 18 février, a précisé une porte-parole de l’université.

Ce sont toutes des personnes compétentes, actives dans la vie publique, a estimé l’université, précisant que le rôle principal du recteur était de représenter les intérêts des étudiants et que le choix du recteur relevait entièrement des étudiants.

L’Américain Edward Snowden, à l’origine de multiples révélations sur la NSA, s’est vu octroyer en août le statut de réfugié en Russie pour un an, après avoir passé plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo.

L’ex-conseiller de la NSA, auquel les autorités américaines avaient retiré son passeport, n’a fait aucune apparition publique depuis qu’il a obtenu l’asile en Russie.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2014 13h47)

Snowden a utilisé les identifiants de collègues de la NSA

novembre 8, 2013

Edward Snowden a utilisé des identifiants et des mots de passe de collègues, à leur insu, pour avoir accès à certains documents confidentiels des services de renseignement américains, ont indiqué diverses sources. Il les a ensuite transmis aux médias.

L’ancien consultant de l’Agence nationale de sécurité américaine aurait convaincu entre 20 et 25 de ses collègues au centre opérationnel régional de la NSA à Hawaï de lui fournir leurs données personnelles en affirmant qu’il en avait besoin en tant qu’administrateur informatique, selon l’une de ces sources.

D’après une autre source, certains de ces employés ont été identifiés, interrogés et relevés de leurs fonctions. Cette même source ignore en revanche s’ils ont été limogés ou simplement affectés à d’autres postes.

Vague d’indignation

Grâce à ces identifiants et à ces mots de passe, Edward Snowden a pu avoir accès à des données qu’il n’était pas autorisé à consulter. Depuis, plusieurs enquêtes ont été lancées par les autorités américaines pour évaluer les dommages provoqués par les révélations d’Edward Snowden.

Ce dernier a travaillé pendant environ un mois au printemps dernier à Hawaï. Au cours de cette période, il a téléchargé des dizaines de milliers de documents de la NSA, qu’il a divulgués en juin après avoir fui à Hong Kong. Il est désormais en Russie, qui lui a accordé un asile provisoire.

Ses révélations sur l’étendue de la surveillance par les Etats-Unis des télécommunications dans le monde, en particulier des données relatives à des dirigeants d’autres pays, ont suscité une vague d’indignation dirigée contre Washington.

Motus et bouche cousue

La NSA et les services du directeur du Renseignement national ont refusé de commenter ces nouvelles informations sur les méthodes employées par Edward Snowden, en raison de l’enquête pénale en cours qui le vise.

Les autorités américaines peinent à évaluer les conséquences des révélations d’Edward Snowden, car l’informaticien serait parvenu à effacer certaines traces électroniques laissées lors de sa navigation dans les fichiers de la NSA.

Si les autorités américaines pensent désormais avoir une bonne idée des documents qu’Edward Snowden a pu consulter, elles n’ont aucune certitude sur la quantité et la nature des fichiers qu’il a effectivement téléchargés.

Romandie.com

Nabilla impliquée dans l’affaire des écoutes de la NSA ? La théorie du complot !

novembre 2, 2013

Le Complot, dans le Before du Grand Journal , sur Canal+, associe l’affaire Snowden et les déclarations de Nabilla…

En amont du Grand et du Petit Journal, Le Before du Grand Journal prend ses quartiers quotidiennement avec, aux commandes, l’excellent Thomas Thouroude. Une case pas franchement facile puisque le programme ne parvient pas à conquérir plus de 200 000 téléspectateurs par jour. Paradoxalement, plus que jamais avec ce nouveau programme d’une trentaine de minutes, l’esprit Canal que l’on croyait évaporé à tout jamais semble de retour. De l’impertinence, des sarcasmes, de la spontanéité…

A l’instar de l’hilarant (et réaliste !) programme court Connasse, digne successeur de Bref, de nombreuses séquences ne rencontrent pas le succès qu’elles méritent… Démonstration avec Le Complot !

Le complot : NSA/Nabilla…

Un nouveau rebondissement est survenu dans l’affaire des écoutes téléphoniques de la NSA, l’agence nationale de la sécurité américaine. Un responsable de l’administration américaine a transmis les numéros de téléphone de 35 dirigeants de la planète à cette organisation d’état, qui les a placés sur écoute. C’est le quotidien britannique The Guardian qui a révélé l’information la semaine dernière, sur la base de document transférés par Edward Snowden.

Au même moment, Nabilla – qui a versé une larme dans Le Tube ce week-end – prépare une opération spéciale en partenariat avec la Française des Jeux…

Ces deux événements n’ont, a priori, strictement rien en commun… Pourtant, le Before a une toute autre version : n’avez-vous pas remarqué qu’à chaque fois qu’un scandale de la NSA éclate, Nabilla fait parler d’elle ? Comme si précisément, la star de la télé-réalité voulait étouffer l’affaire. Pourtant, pour Giulio Callegari, journaliste pour le Before du Grand Journal, cela ne fait aucun doute, c’est un complot.

Dans cette chronique, proposée à raison de deux fois par semaine, Giulio Callegari met un soin tout particulier à trouver les points communs – souvent tirés par les cheveux – entre deux faits d’actualité pour leur donner une allure de machination, à la façon des vidéos autour des attentats du 11 Septembre qui ont fleuré sur la Toile dénonçant cette même théorie du complot.

Alors, qu’est-ce que Nabilla peut bien avoir à faire dans cette histoire ? Son désormais mythique « Allô ? » était-il un message subliminal annonçant une affaire d’écoutes téléphoniques ? Se rendre au Grand Journal sans culotte (ou No String Apparent en anglais) était-il un message codé à destination de la NSA ?

Pour mieux comprendre cette affaire, découvrez Le Complot signé Giulio Callegari pour le Before du Grand Journal… Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

Purepeople.com par Joachim Ohnona

Edward Snowden préférerait témoigner devant le Congrès US

novembre 1, 2013

Edward Snowden préférerait témoigner devant le Congrès américain, a déclaré vendredi un député allemand qui l’a rencontré la veille. L’ex-consultant du renseignement américain, qui vit en Russie, risque de perdre son statut de réfugié s’il quitte ce pays.

« Il a dit que ce qu’il préférerait c’était témoigner devant le Congrès américain » plutôt que devant les députés allemands, a dit Hans-Christian Ströbele, député des Verts allemands qui a eu un entretien de trois heures en Russie jeudi avec M. Snowden. Edward Snowden « ne s’est pas présenté à moi comme un anti-Américain ou un ennemi de l’Amérique, c’est plutôt l’inverse », a-t-il ajouté.

Il préférerait témoigner devant une commission du Congrès pour « mettre les faits sur la table et donner des explications », a ajouté l’élu d’une circonscription de Berlin. M. Snowden s’est également dit prêt à témoigner devant le Parlement allemand, selon M. Ströbele.

L’avocat russe de M. Snowden, Anatoli Koutcherena, a déclaré de son côté à Moscou que M. Snowden ne pourrait pas aller en Allemagne sous peine de perdre son statut de réfugié, mais pouvait témoigner sans quitter la Russie. « Dans le cadre des accords internationaux, Snowden peut témoigner en Russie, mais c’est aux autorités allemandes de décider », a déclaré M. Koutcherena.

Aider l’opinion publique

Dans un entretien au quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » à paraître samedi, M. Snowden a déclaré ne pas regretter d’avoir fait ses révélations, tout en concédant que ce qui lui coûtait le plus dans sa situation actuelle était « de ne pas avoir de contacts réguliers avec sa famille et ses proches ».

A la question de savoir pourquoi il ne donnait pas d’interview sur le contenu des documents concernant l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), il a répondu que « les journalistes et experts devaient se faire leurs propres jugements ».

Il a balayé d’un revers de main les accusations faites à son encontre, selon lesquelles il voulait nuire au gouvernement américain.

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Manifestation à Washington contre l’espionnage de la NSA

octobre 26, 2013

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi au pied du Capitole à Washington pour dénoncer les programmes de surveillance des télécommunications, mis en oeuvre par la National Security Agency (NSA). La révélation de l’ampleur de ces pratiques suscite l’émoi autour du globe.

La foule a brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire par exemple « Arrêtez l’espionnage de masse », « Merci Edward Snowden » ou encore « Débranchez Big Brother ».

Des militants de gauche côtoyaient des conservateurs du Tea Party, unis dans la dénonciation de ce qu’ils qualifient d’espionnage des Américains par l’Etat fédéral. « Je me considère comme un conservateur, et aucun conservateur ne veut que son gouvernement récolte des informations à son sujet, les conserve et les utilise », a dit un participant, Michael Greene.

Une autre manifestante, Jennifer Wynne, a déclaré: « Ces derniers mois, on a appris tellement de choses au sujet des atteintes (à la vie privée), de l’absence totale de contrôle et de la surveillance massive du moindre détail de nos vies. Et nous devons dire aux élus du Congrès qu’ils doivent faire quelque chose. »

Anniversaire du Patriot Act

L’événement a été organisé par une alliance d’une centaine d’associations et de sociétés baptisée « Stop Watching Us » (« Arrêtez de nous surveiller »). Cette alliance réclame une réforme du Patriot Act, qui définit le cadre juridique permettant à la NSA de surveiller les télécommunications.

La journée de samedi marquait le 12e anniversaire de l’adoption du Patriot Act, quelques semaines seulement après les attentats du 11 septembre 2001.

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