Le reptile a été tué par les fidèles de cette église située à Kintélé et le pasteur soupçonne les sorciers du quartier d’en être les auteurs. Depuis qu’il a installé son église, certains riverains ne cessent de se plaindre de la nuisance sonore alors que les fidèles les traitent de sorciers qui trouvent en leur église un empêchement à leurs agissements mystiques.
En plein culte de dimanche, un serpent est apparu subitement au sein de l’église en se dirigeant droit vers le pasteur. Ce dernier qui était assis confortablement à l’autel a pris la fuite en prononçant le nom de Jésus Christ.
Des fidèles se sont précipités sur le reptile qu’ils ont tué à l’aide des bâtons et cailloux. Tout de suite, le pasteur a accusé les sorciers du quartier qui ne supportent pas la présence de son église. Toute l’assemblée s’est lancée dans une prière contre ses supposés sorciers et on pouvait constater la présence de certains fidèles dans la rue prédisant l’hécatombe aux sorciers.
De nombreux riverains qui se plaignent des nuisances sonores en provenance de cette église sont immédiatement traités de sorciers par les fidèles. Les intercesseurs de l’église ont aussi révélé que le serpent qui avait pour mission d’éliminer physiquement leur pasteur aurait passé nuit dans l’église pour mieux préparer son agression.
Le reptile a été brûlé dans la rue sous les prières des fidèles dont certains défiaient les supposés sorciers du quartier.
Malgré les divisions, l’Église d’Angleterre, réunie en synode général jeudi 9 février, a voté en faveur d’une bénédiction des couples homosexuels. Après huit heures de débats tendus répartis sur deux jours, 250 membres du synode, organe élu chargé de trancher sur les questions de doctrine, se sont prononcés pour permettre aux personnes homosexuelles de recevoir une bénédiction à l’église. 181 se sont prononcés contre, tandis que 10 se sont abstenus. L’organe a cependant répété son opposition aux mariages religieux des couples de même sexe.
Cette décision est le résultat de six années de consultations, qui ont révélé au grand jour les divisions profondes qui traversent l’Église anglicane et ses 85 millions de croyants, sur cette question. Si l’Église d’Angleterre apparaît globalement plus libérale sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la communauté LGBT+, ce n’est pas le cas d’autres Églises anglicanes, notamment dans certains pays d’Afrique subsaharienne où l’homosexualité reste considérée comme un crime. Même en Angleterre, la proposition soumise au synode avait suscité de vives critiques.
La motion reconnaît « l’échec de l’Église à accueillir les personnes LGBT+ »
« Le synode est maintenant parvenu à un résultat. Je reconnais que certains en seront profondément reconnaissants, et que d’autres vont en être blessés », a déclaré l’évêque de Londres Sarah Mullally, après l’annonce du résultat. « Les archevêques et moi-même espérons que ce débat profond et recueilli marque un nouveau départ pour l’Église, dans notre volonté d’avancer en s’écoutant les uns les autres, et par-dessus tout Dieu », a-t-elle ajouté.
La motion adoptée jeudi reconnaît aussi « l’échec de l’Église à accueillir les personnes LGBT+ et le mal que les personnes LGBT+ ont subi et subissent encore dans la vie de l’Église ».
Un pasteur d’une église de réveil située au quartier Djiri de Brazzaville a été bastonne par son fidèle gendarme. Ce dernier n’a pas du tout aimé que son pasteur fasse son entrée porté sur un Tipoyé par des pères de famille. Il s’est rapproché pour lui récriminer son spectacle honteux avant de le tabasser à tabac devant toute l’assemblée.
Depuis l’arrivée massive des églises de réveil au Congo, on assiste à toute sorte de dérapage n’ayant aucun lien avec Dieu. Des pasteurs qui sont devenus des escrocs, des coureurs de jupons, des diviseurs des familles et adorent se faire idolâtrer par leurs fidèles. Ils ont pris la place de Dieu.
Dans le passé, un pasteur a insulté ses fidèles pour n’avoir recueilli que la somme de 15.000 frs de quête au culte de dimanche. Un autre a été surpris entrain de manger et boire dans un restaurant alors que l’église observait un jeûne de deux semaines. Et que dire des pasteurs surpris avec des femmes mariées ou ayant enceinté des sœurs de l’église.
L’un d’eux, à l’occasion du culte spécial de fin d’année a voulu marquer les esprits de ses fidèles en se présentant sur un Tipoye. Une extravagance que l’un de ses fidèles qui est gendarme de profession n’a pas du tout apprécié. Pour lui, c’était une moquerie de trop du pasteur qui prenait déjà les aires d’un demi dieu.
Il s’est levé pour stopper le cortège du pasteur, mais la sécurité de ce dernier a voulu s’y opposer avec violence. Menaçant avec son arme, le gendarme a obligé le pasteur de descendre du Tipoye avant de le passer à tabac devant tout le monde. Certains fidèles se sont joints à lui pour corriger le pasteur. Le gendarme s’en est allé en promettant de ne plus jamais mettre ses pieds dans une église de réveil.
Avant d’être ministre de la république, Juste Léon Ibombo s’était réfugié dans la Bible après la trahison de son épouse avec son cousin Edgar Nguesso. Pour la circonstance à l’instar de tous les escrocs de la Bible, il s’était autoproclamé Pasteur évangéliste. C’est à Poto Poto dans le troisième arrondissement de Brazzaville que son église « Assemblée Jésus Christ est vivant » a vu le jour. On apprend avec étonnement que le pasteur Juste Léon Ibombo critique une prophétie venant des fidèles de son église lui demandant de quitter le gouvernement. Lui qui est pasteur émet des sérieux doutes sur la volonté de Dieu.
Le ministre des PTT, Juste Léon Ibombo ne cesse de répéter que c’est Dieu qui a voulu qu’il soit au gouvernement et que la prophétie lui demandant de démissionner ne viendrait pas de lui mais de Satan. « Ibombo est un farceur…Quand il s’agit d’autres prophéties, il les attribue à Dieu, mais bizarrement celle qui demande son départ du gouvernement est satanique» s’étonne un fidèle de cette église.
Il est claire qu’à l’instar de la majorité des hommes dits de Dieu, Juste Léon Ibombo est aussi un profiteur de la naïveté des congolais sur la religion. Comme l’a su bien le dire un fidèle, s’il était vraiment un serviteur de Dieu, il n’aurait jamais critiqué sa prophétie lui demandant de quitter le gouvernement et de s’adonner exclusivement à l’évangile.
Depuis la divulgation de cette prophétie, le pasteur Juste Léon Ibombo n’est plus en sainteté avec les fidèles par qui Dieu est passé. Il ne cesse de répéter que souhaiter son départ du gouvernement est être contre lui et lui vouloir du mal. « Cette prophétie n’est pas de Dieu et tout ce qui n’est pas de Dieu est à éloigner de soi » explique-t-il.
Il sied de rappeler que son entrée au gouvernement sa situation sociale a radicalement échangé et il peut désormais tout se permettre même avoir des femmes qu’il ne rêvait jamais approcher.
Le 22 octobre dernier, neuf otages, dont cinq prêtres catholiques et une nonne, ont été libérés plus d’un mois après avoir été enlevés dans l’ouest anglophone du Cameroun en proie depuis près de six ans à un sanglant conflit séparatiste, a annoncé l’Église catholique ce 24 octobre. « J’annonce avec beaucoup de joie la libération des neufs personnes enlevées », s’est réjoui Mgr Aloysius Abangalo Fondong, évêque de Mamfe, chef-lieu du département.
Rançons
Cet enlèvement n’a jamais été publiquement revendiqué mais les meurtres, saccages et rapts sont fréquents dans cette région, où des groupes armés indépendantistes visent régulièrement les établissements scolaires et les enseignants, mais aussi les églises catholiques et protestantes ainsi que leurs prélats. Le 17 septembre, des inconnus armés avaient attaqué, puis incendié, l’église St Mary à Nchang, dans la région du Sud-Ouest, et enlevé cinq prêtres, une religieuse et trois fidèles. Les kidnappings sont souvent perpétrés dans le but d’obtenir des rançons.
Rien n’a filtré sur l’identité des ravisseurs, ni sur les conditions de leur libération mais un responsable de l’Église catholique a assuré qu’aucune rançon n’avait été versée malgré les exigences des kidnappeurs.
Un colonel de la police congolaise a fait enfermer le pasteur de l’église de son épouse pour intrusion dans le foyer d’autrui. A chaque fois qu’elle avait un orgasme lors des rapports sexuels, le nom du pasteur sortait de sa bouche.
Le colonel de la police a vite compris que son épouse entretenait une relation sentimentale avec son pasteur et ne pouvait le supporter. Il a instruit des éléments à sa charge d’aller l’embarquer et de le lui ramener au commissariat.
Depuis des semaines il a remarqué que son épouse était devenue trop régulière à toutes les activités organisées dans leur église surtout les veillées de prière. Le comble est qu’elle confondait maintenant son époux colonel à son pasteur.
Et c’est lors des rapports sexuels que son secret s’est fait dévoiler tout seul. Confondant son époux au pasteur, elle prononçait son nom pendant l’orgasme avant de se rétracter avec pour justification de la présence divine en elle. « Ah ! Pasteur tu es trop bon ! Je te sens ! Plus fort encore ! » criait-elle au lit avec son époux colonel.
À la sortie de l’église tout juste consacrée par une messe, les fidèles remercient chaleureusement un homme de bonne stature en chemise blanche. Husejn Smajic n’a pas assisté aux célébrations religieuses, mais l’édifice catholique n’existerait pas sans ce musulman qui pense qu’une Bosnie fraternelle est toujours possible.
Depuis la guerre intercommunautaire qui fit 100.000 morts dans les années 1990, la Bosnie est divisée selon des lignes de fractures ethniques, avec une entité serbe et une fédération croato-musulmane où les deux communautés cohabitent péniblement.
Bugojno n’est pas épargnée. La plupart des Croates catholiques, avant-guerre 34 % des 47.000 habitants de cette localité de Bosnie centrale, furent expulsés en 1993 par les forces musulmanes bosniaques et moins d’un tiers sont revenus. Des crimes ont été commis des deux côtés.
Husejn Smajic, 68 ans, ne veut pas de cette Bosnie là.
Voici huit ans, en faisant construire un lac artificiel sur sa propriété, l’homme d’affaires retraité a découvert les fondations d’une église catholique médiévale. Le cardinal Vinko Puljic, alors chef de l’Eglise catholique de Bosnie, avait inspecté le site où furent retrouvés 12 squelettes ainsi que les lambeaux d’un habit doré, peut-être selon les archéologues celui de la reine Jelena Gruba, seule femme à avoir dirigé le royaume bosnien médiéval vers la fin du XIVe siècle.
Husejn Smajic décida alors de concrétiser sa vision de la Bosnie multiethnique.
Il a cédé à l’Eglise catholique une partie du terrain hérité de ses parents, et lancé les travaux pour édifier une nouvelle église près des vestiges de celle qui fut probablement détruite lors de l’invasion ottomane du XVe siècle.
Mariages mixtes
Propriétaire d’une scierie et de deux petites centrales hydroélectriques, il est relativement aisé et a financé en grande partie les opérations. Il a aussi fait appel à ses partenaires et bénéficié de dons d’argent et de matériel de Croates mais aussi de musulmans et de Serbes.
« J’ai fait ça pour que les gens voient qu’on peut vivre bien tous ensemble. Il ne peut pas y avoir ici de beauté sans mélange des communautés, c’est notre richesse », explique-t-il à l’AFP.
Il est marié à une catholique, Vesna, et sait de quoi il parle. « J’ai réussi depuis 45 ans déjà à vivre avec mon ennemie », ironise-il. Leurs trois enfants gèrent désormais les entreprises familiales.
« Sa famille, un mariage mixte, lui musulman et sa femme catholique, ses filles mariées à des catholiques, c’est la particularité de ce pays dans lequel nous vivons avec nos différences et où nous pouvons vivre ensemble si nous nous respectons les uns les autres », dit à l’AFP Mgr Puljic dans un sourire approbateur, après avoir consacré la nouvelle église.
Dans les années 1970, les mariages mixtes étaient fréquents dans le petit pays des Balkans de 3,5 millions d’habitants, des Bosniaques musulmans, Croates catholiques et Serbes orthodoxes. La guerre a largement déchiré les trois communautés, y compris les familles, et les coins multiethniques sont rares. Souvent, même dans des localités multiethniques, les enfants ne fréquentent pas les mêmes écoles.
En sortant de l’église, les larmes aux yeux mais « heureuse et fière », Zeljka Sistov Franjic, Croate de 61 ans qui vit aujourd’hui en Croatie, pense que le geste de Smajic est d’une « grande importance pour la cohabitation à Bugojno et en Bosnie ».
Son père de 78 ans vit seul à Bugojno et des voisins musulmans s’en occupent. « C’est ça la vie ici », raconte-t-elle.
« Si nous étions tous comme lui, si nous avions tous cet amour pour l’autre, je pense que ce pays serait tellement heureux et que plus personne n’irait en Allemagne, en Autriche, en Suisse. Nous ferions une Suisse ici », dit Mihovil Klisanin, la soixantaine, parmi les centaines de fidèles qui ont assisté à la messe dans l’église et à l’extérieur.
Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de Bosniens fuient leur pays, l’un des plus pauvres d’Europe, pour des raisons économiques et à cause de l’absence de perspectives dans un système où des élites politiques accrochées au pouvoir n’ont pas intérêt au changement.
« Les gens comme Husejn sont rares en Bosnie, surtout après ces conflits tragiques. Il a un cœur grand comme une montagne », dit Frano Glavas, 58 ans, Croate originaire de Bugojno et qui vit lui aussi en Croatie.
L’intéressé invoque plutôt l’amour pour la Bosnie.
« Si on aime ce pays et si on aime ce peuple, je dis bien tout son peuple, il faut travailler contre les hommes politiques et vous êtes alors certainement sur la bonne voie. Ce qu’ils font ne mène nulle part », dit Husejn Smajic.
En attendant, la cérémonie se conclut autour de vastes tablées de cevapis, saucisses prisées dans tous les Balkans.
Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Raymond Poisson (à gauche), a accueilli le pape avec des mots de bienvenue à l’intérieur de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec. Photo : Radio-Canada
Le pape François a demandé pardon jeudi à toutes les victimes d’abus sexuels commis par des membres de l’Église catholique au Canada. Il a également invité le clergé canadien à se montrer humble et crédible dans le processus de réconciliation avec les Autochtones en rejetant notamment tout sentiment de supériorité ou de malveillance à leur égard.
Devant des membres du clergé canadien et des agents pastoraux laïcs réunis à la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec, le souverain pontife a mentionné que l’Église au Canada avait commencé un nouveau parcours après avoir été blessée et choquée par le mal perpétré par certains de ses enfants.
Je pense en particulier aux abus sexuels commis contre des mineurs et des personnes vulnérables, des scandales qui appellent des actions fortes et un combat irréversible, a déclaré le pape, avant de demander pardon aux victimes.
« Je voudrais, avec vous, demander à nouveau pardon à toutes les victimes. La douleur et la honte que nous ressentons doivent devenir une occasion de conversion : plus jamais ça! »— Une citation de Extrait de l’homélie du pape François
Le pape a invité le clergé canadien à s’inspirer de saint François de Laval dans ses relations avec les Autochtones. Photo : Radio-Canada/Olivia Laperrière-Roy
Le chef du Saint-Siège a immédiatement enchaîné en fustigeant l’exclusion de toute culture au nom d’une prétendue supériorité, une référence directe à la participation de l’Église aux politiques d’assimilation des Autochtones, dont le système des pensionnats.
En pensant au parcours de guérison et de réconciliation avec nos frères et sœurs autochtones, que la communauté chrétienne ne se laisse plus jamais contaminer par l’idée qu’il existe une supériorité d’une culture par rapport à une autre et qu’il soit légitime d’utiliser des moyens de coercition contre les autres, a insisté le pape.
S’inspirer de François de Laval
Il a enjoint aux responsables de l’Église catholique au Canada de s’inspirer de son premier évêque, saint François de Laval, qui fulminait contre ceux qui exploitent les Autochtones en les incitant à consommer des boissons pour les arnaquer.
« Ne permettons à aucune idéologie d’aliéner et de confondre les styles et les modes de vie de nos peuples pour tenter de les soumettre et de les dominer. »— Une citation de Extrait de l’homélie du pape François
Pour mettre fin à cette culture de l’exclusion, il faut commencer par nous, a poursuivi le pape, qui a exhorté les pasteurs et les agents pastoraux à ne pas se sentir supérieurs et à ne pas voir leur service comme un pouvoir.
Le pape François et le cardinal archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, se sont recueillis près du tombeau de saint François de Laval. Photo : Radio-Canada
Comme il le fait lors de la plupart de ses visites à l’étranger, le pape tenait à rencontrer des représentants locaux de l’Église catholique à l’occasion de la prière du soir, également appelée vêpres.
Il s’agissait de la dernière action liturgique à être célébrée par le pape durant son voyage apostolique au Canada.
Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Raymond Poisson, et le cardinal archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, étaient sur place.
Message attendu
Comme prévu, le chef du Saint-Siège a donc profité de son homélie pour faire part de ses observations, préoccupations et attentes à l’égard des évêques canadiens et de leurs collaborateurs.
En matinée, le pape a célébré une messe à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Photo : Radio-Canada/Olivia Laperriere-Roy
Selon Alain Bouchard, chargé de cours à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, en évoquant les abus sexuels commis par des membres de l’Église, le pape a lancé un message clair au clergé canadien.
Il y a un mot d’ordre. Il termine en disant : plus jamais, mais ça prend un combat irréversible, ça prend des actions fortes. Alors ça, c’est un message qu’il passe au clergé, c’est-à-dire qu’à partir de maintenant, le clergé canadien a comme mandat, face à cette question-là, d’agir et de poser des gestes, a analysé M. Bouchard en entrevue au Téléjournal Québec.
Des abus nommés
La sénatrice Michèle Audette, membre de la communauté innue, était émue après avoir entendu le pape évoquer enfin les abus sexuels de l’Église devant des membres du clergé.
Celle qui a été commissaire à l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées de 2016 à 2019 avait une pensée particulière pour les victimes qui ont assisté à la messe du pape François à Sainte-Anne-de-Beaupré, jeudi matin, au cours de laquelle les abus sexuels n’ont pas été mentionnés.
Michèle Audette s’est réjouie de ce que le pape évoque les abus sexuels commis par des membres de l’Église (archives). Photo : The Canadian Press/David Lipnowski
C’est notre vie, c’est mes amis, c’est tout le monde qui est dehors, que vous ne voyez pas, qui ont été touchés, qui ont été affectés et qui ne l’ont pas entendu aujourd’hui, mais qui ont accepté pareil cette messe-là. Ils l’ont trouvée belle, a indiqué Mme Audette à l’animateur Bruno Savard lors d’une émission spéciale sur les ondes de RDI.
Alors, comprenez-vous que, quand je vais vous dire bye-bye tout à l’heure, bien, je vais leur dire : vous pouvez lire ce que le pape a dit ce soir à d’autres Autochtones, à d’autres leaders puis à la planète au complet, a ajouté la sénatrice.
Le pape François partira de Québec vendredi pour se rendre à Iqaluit, dernière étape de son pèlerinage au Canada.
Un homme de nationalité centrafricaine n’est pas allé par quatre chemins et a remis sur les rails un pasteur congolais qui l’a accusé d’être le mari de nuit de ses deux filles dont rien ne marchait dans leur vie. Entonné par cette grave accusation, le centrafricain s’est rendu un dimanche à l’église de ce pasteur dans le Val de Marne pour demander des preuves de ses accusations et face à son incapacité à se justifier, le pasteur a été tabassé devant ses fidèles.
Nombreux sont ces plaisantins venus du Congo qui se cachent derrière la Bible pour détruire des familles en Europe. L’un d’eux, le soi-disant pasteur Hervé qui officie dans une église du Val de Marne a convaincu une de ses fidèles de la RCA que la cause du célibat de ses deux filles était leur père. Ce père selon la prophétie du pasteur serait leur mari de nuit et abuserait d’elles toutes les nuits, voilà pourquoi elles ne sont pas encore au foyer.
Mis au courant de cette prophétie, le centrafricain qui est né au Portugal et ne s’est jamais rendu dans son pays a tout de suite estimé être victime d’une diffamation de ce pasteur. C’est sa femme qui est une fidèle de cette église depuis des années. Elle a aussi mis en doute les accusations de son pasteur et a tout révélé à son époux.
Le centrafricain s’est présenté le dimanche au culte pour un éclaircissement sur les accusations du pasteur. Devant l’autel, il a arraché le micro au pasteur pour lui demander de répéter devant lui ses accusations. Face aux balbutiements de l’homme de Dieu, l’accusé a décidé de le taper afin qu’il ne fasse plus des fausses prophéties sur des gens.
Accompagné de sa femme et de ses deux filles, le père centrafricain a expliqué à l’assemblée être né en Europe et n’a jamais mis pieds dans son pays. Il a aussi fait savoir ignorer cette histoire des maris de nuit et était très surpris de l’apprendre de la bouche de son épouse. Les fidèles devraient être beaucoup vigilants avec leurs pasteurs dont la plupart attisent la haine dans les familles. Il a remercié son épouse d’avoir douté des révélations du pasteur, car selon lui, elle le connaît très bien.
L’église Très-Saint-Sacrement acquise par Carpe Diem sera transformée en un centre multifonctionnel dédié à l’ensemble de la communauté Photo : Radio-Canada/Simon Laganière
La Maison Carpe Diem poursuivra sa mission auprès des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans un tout nouvel espace à la fine pointe de la technologie. L’église du Très-Saint-Sacrement sera transformée en un centre multifonctionnel ouvert tant aux patients vivant avec des pertes cognitives qu’à l’ensemble de la communauté.
L’organisme en a fait l’annonce, mardi, en compagnie de représentants du gouvernement du Québec. Le ministère de la Culture et des Communications investit 2,5 M$ dans ce projet de requalification du patrimoine culturel à caractère religieux.
Propriétaire de l’église depuis 2021, Carpe Diem y mènera des formations et des activités de recherche. Le rez-de-chaussée pourra également accueillir un centre culturel dédié aux arts de la scène, un café et un espace événementiel.
Au Québec, il y a diverses églises qui ont été transformées en projet multifonctionnel. La particularité ici, c’est que l’aspect multifonctionnel ouvert à la communauté est associé à des services aux personnes âgées , explique la directrice de Carpe Diem, Nicole Poirier.
Un lieu novateur et rassembleur
L’organisme veut en faire un lieu de rencontre entre les résidents de la maison et les gens du quartier afin de changer le regard sur le vieillissement et la maladie d’Alzheimer.
Il y a un regard trop misérabiliste. On les exclut, on les enferme. Notre approche est tout le contraire, insiste Nicole Poirier. On veut vraiment que les gens de Carpe Diem puissent prendre leur café avec des gens de la communauté, pas un café juste pour Alzheimer ou un quartier juste pour Alzheimer. Non, on est capable de vivre ensemble quand on connaît bien la maladie.
La valeur du projet est évaluée à 9 millions de dollars.
Ça va générer des bénéfices humains, sociaux et économiques , a déclaré le député de Trois-Rivières, Jean Boulet. Il espère que Carpe Diem inspirera d’autres requalifications de lieux patrimoniaux.
Concrètement, l’enveloppe financière prévoit des travaux de restauration des murs de fondation et du parvis, ainsi que l’ajout d’un débarcadère. On prévoit également le rejointoiement de la maçonnerie, le remplacement du revêtement de toiture et la protection en cas d’incendie.
Radio-Canada avec les informations de Magalie Masson