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Législatives en Côte d’Ivoire dans le calme, espoir d’une vie politique apaisée

mars 6, 2021

Quatre mois après une présidentielle agitée par des troubles meurtriers, et pour la première fois depuis dix ans, l’ensemble des principaux acteurs politiques ont participé à ces législatives.

Les électeurs de Côte d’Ivoire ont voté samedi 6 mars dans le calme pour choisir leurs députés avec l’espoir que ce scrutin permettra d’apaiser la vie politique de leur pays, quatre mois après une présidentielle agitée par des troubles meurtriers.

Pour la première fois depuis dix ans, l’ensemble des principaux acteurs politiques ont participé à ces législatives, alors que l’opposition avait boycotté la présidentielle du 31 octobre 2020, marquée avant et après le scrutin par des violences ayant fait 87 morts et près de 500 blessés.

Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures, puis le dépouillement a débuté. Les résultats seront donnés par la Commission électorale indépendante (CEI) au fur et à mesure du dépouillement.

Hormis trois blessés à l’arme blanche dans la commune de Port-Bouët à Abidjan, selon le maire et candidat d’opposition Sylvestre Emmou, le scrutin s’est déroulé sans incidents majeurs dans l’ensemble du pays, selon les centaines d’observateurs ivoiriens déployés.

En costume et cravate bleus, le président Alassane Ouattara, qui espère que son parti, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), conservera sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, a voté sous un soleil radieux à Cocody, commune résidentielle d’Abidjan. «Je souhaite que les épisodes malheureux des élections présidentielles de 2010 et 2020 soient définitivement derrière nous», a-t-il dit.

Vêtu de noir, l’ancien président Henri Konan Bédié, 86 ans, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) a voté dans le même bureau et appelé la CEI «à faire en sorte qu’il n’y ait pas de tricheries et de troubles».

Le retour du FPI de Gbagbo

A Yopougon, commune populaire d’Abidjan qui compte le plus grand nombre d’électeurs de Côte d’Ivoire – près de 500.000 sur 7,4 millions – Michel Gbagbo, fils de l’ex-président Laurent Gbagbo et candidat, a aussi espéré que tout se passe «dans le calme et la paix». Un sentiment très largement partagé par les électeurs rencontrés par l’AFP, fatigués par les violences électorales de l’histoire récente de leur pays.

Ce scrutin a marqué le grand retour dans le jeu électoral du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. Le FPI boycottait tous les scrutins depuis l’arrestation de M. Gbagbo en avril 2011 à Abidjan et son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, après des violences post-électorales ayant fait quelque 3.000 morts.

Pour ce retour, le FPI, force motrice d’une coalition appelée Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), a fait alliance avec son rival historique, le PDCI d’Henri Konan Bédié.

Le PDCI et le FPI, qui avaient boycotté la présidentielle, ne reconnaissent pas la réélection d’Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé. Mais ils veulent aujourd’hui la majorité à l’Assemblée pour empêcher «la consolidation d’un pouvoir absolu» de M. Ouattara et de son parti. Le RHDP dit lui s’attendre à «une vague orange», la couleur du parti, pour poursuive «les réformes».

«Nouveau départ»

Aux dernières législatives, en décembre 2016, le RHDP alors allié au PDCI, avait remporté la majorité absolue avec 167 sièges.

En outsider face au RHDP et à l’alliance PDCI-EDS s’est formée une autre alliance entre l’ancien Premier ministre de M. Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, et les formations d’un ex-ministre, Albert Mabri Toikeusse, et de l’ex-chef des «Jeunes patriotes» Charles Blé Goudé, qui a longtemps été un des piliers de la galaxie des partisans de Laurent Gbagbo.

Pascal Affi N’Guessan, arrêté après la dernière présidentielle et remis en liberté conditionnelle, a dit espérer que «cette élection fonde un nouveau départ pour notre pays sur la voie de la démocratie et de la stabilité politique».

Aux dernières législatives, en décembre 2016, le RHDP alors allié au PDCI, avait remporté la majorité absolue avec 167 sièges. En outsider face au RHDP et à l’alliance PDCI-EDS s’est formée une autre alliance entre l’ancien Premier ministre de M. Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, et les formations d’un ex-ministre, Albert Mabri Toikeusse, et de l’ex-chef des «Jeunes patriotes» Charles Blé Goudé, qui a longtemps été un des piliers de la galaxie des partisans de Laurent Gbagbo Ses partisans attendent avec impatience son retour, que l’intéressé a récemment annoncé sur Facebook pour «bientôt».

Le président Ouattara s’est déclaré favorable, au nom de «la réconciliation nationale», à ce retour qui se fait toutefois attendre. Le scrutin s’est tenu sans le Premier ministre Hamed Bakayoko, candidat à Séguéla (Nord), dont l’hospitalisation à Paris depuis le 18 février a été prolongée, a annoncé vendredi soir la présidence ivoirienne.

Par Le Figaro avec AFP

Afghanistan: attentat-suicide contre un candidat aux législatives, au moins huit morts

octobre 9, 2018

Kandahar (Afghanistan) – Un attentat-suicide mardi dans les bureaux d’un candidat aux élections législatives du 20 octobre en Afghanistan a fait au moins huit morts dont le candidat et onze blessés, ont indiqué des responsables.

« Une explosion qui est l’œuvreMORT d’un kamikaze est survenue dans les bureaux du candidat Saleh Mohammad Asikzai », dans la ville de Lashkar Gah, capitale de la province du Helmand dans le sud de l’Afghanistan, a indiqué à l’AFP le porte-parole du gouverneur de la province, Omar Zhwak.

« Le bilan est pour l’instant de huit morts et onze blessés », a-t-il dit, précisant que le candidat Saleh Mohammad Asikzai avait été tué dans l’explosion.

Le porte-parole de la police dans la province, Salam Afghan, a confirmé l’attaque. « Nous enquêtons », a-t-il dit à l’AFP.

Il n’était clair dans l’immédiat si les personnes présentes dans les bureaux étaient des soutiens du candidat ou s’ils assistaient à une réunion électorale.

M. Asikzai se présentait pour la première fois à une élection sous sa propre bannière « changement positif ». Blessé, il a succombé à ses blessures à l’hôpital, a indiqué Omar Zhwak.

L’attentat n’a pas été revendiqué. Il survient au lendemain d’un communiqué des talibans appelant à « faire échouer » le processus électoral.

« Les Afghans croient fermement à la démocratie et à un meilleur avenir. Ils ne laisseront pas les terroristes et leurs soutiens entraver le processus démocratique en cours », a déclaré le président afghan Ashraf Ghani, qui a condamné l’attentat dans un communiqué.

C’est la seconde attaque suicide visant un candidat aux législatives depuis l’ouverture officielle de la campagne le 28 septembre.

Le 2 octobre, un kamikaze avait tué 13 personnes et fait plus de 40 blessés dans la province de Nangarhar, dans l’est du pays. L’attentat avait été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).

Plus de 2.500 candidats se disputent les 249 sièges en jeu au Parlement. Le décès de M. Asikzai porte à au moins six le nombre de candidats tués à ce stade, selon la Commission électorale indépendante.

La sécurité et la crédibilité du vote seront les enjeux majeurs de ce scrutin, qui est vu comme une répétition générale de l’élection présidentielle prévue en avril prochain.

Quelque 54.000 membres des forces de sécurité afghanes seront chargés de la protection des 5.000 bureaux de vote. Pour des raisons de sécurité, 2.000 autres bureaux n’ouvriront pas.

Par ailleurs, une centaine de talibans ont attaqué lundi soir le district de Qush Typa, dans la province de Jowzjan, au nord-ouest de l’Afghanistan.

« Ils se sont emparés brièvement d’un poste armé puis ont été repoussés », a indiqué mardi à l’AFP le responsable provincial de la police, Faqir Mohammad Jawzjani.

« Malheureusement 12 de nos soldats ont été tués mais également 30 talibans », a-t-il dit.

Romandie.com avec(©AFP / 09 octobre 2018 13h36)                                                        

Québec: La CAQ formera un gouvernement majoritaire

octobre 1, 2018

 

Le chef de la CAQ, François Legault
© Jacques Nadeau Le Devoir Le chef de la CAQ, François Legault
À 22 h 30, la Coalition Avenir Québec (CAQ) forme un gouvernement majoritaire avec 69 élus et une avance dans 4 circonscriptions supplémentaires, pouvant rêver de 73 députés au total.

« Merci ! Merci ! Merci ! » a lancé François Legault sur Twitter, sa première réaction. Il est toujours attendu au rassemblement caquiste à Québec.

« Je dois accepter la responsabilité du résultat de ce soir », a déclaré le premier ministre sortant, Philippe Couillard, devant ses militants peu avant 22 h. Sa réflexion sur son avenir politique « sera courte, quelques jours au maximum », a-t-il ajouté.

« Je veux féliciter M. Legault pour sa victoire nette, sans ambiguïté », a aussi dit le chef libéral, disant terminer son mandat « la tête haute, très haute ». « Je laisse le Québec en bien meilleur état que je l’ai trouvé en 2014 ».

Chez les caquistes, la victoire est totale, la vague ayant déferlé dans toutes les régions. Plusieurs des candidats vedettes, dont Sonia Lebel et Danielle McCann, sont élus. Le parti a aussi relevé le défi d’une percée à Montréal avec Chantal Rouleau dans Pointe-aux-Trembles. Pendant ce temps, le PQ et le PLQ enregistrent les pires résultats de leur histoire en terme de pourcentage du vote.

L’analyse de Michel David

À cette heure, les libéraux avaient sécurisé 28 circonscriptions, et étaient en tête dans 3 autres. Le chef libéral Philippe Couillard est réélu dans Roberval. Carlos Leitão et Gaétan Barrette sont réélus, tout comme Sébastien Proulx.

Québec solidaire remporte son pari de doubler sa députation, avec 9 candidats élus et 1 en avance. Les porte-paroles Gabriel Nadeau-Dubois dans Gouin et Manon Massé dans Sainte-Marie-Saint-Jacques sont élus. La candidate solidaire Catherine Dorion a fait la première percée du parti à Québec en ravissant Taschereau, suivie de Sol Zanetti dans Jean-Lesage. Le tout à l’instar de Christine Labrie dans Sherbrooke, elle aussi élue.

Premier parmi les chefs à prononcer un discours, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a déclaré, devant les militants chauffés à bloc : « Ce soir nous avons franchi la ligne d’arrivée. Plus personne au Québec ne peut dire que nous ne jouons pas dans la même ligue […] C’est un pas de géant pour le monde ordinaire d’ici. »Le Parti québécois affiche 6 candidats élus seulement et 4 en avance. Le chef du Parti Québécois Jean-François Lisé, a dû céder la victoire au solidaire Vincent Marissal. Les piliers Pascal Bérubé et Véronique Hivon sont élus.

La victoire reste à être attribuée dans 11 circonscriptions seulement. Québec solidaire lutte pour la victoire dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, où Émilise Lessard-Therrien a une mince avance sur Jérémy G. Bélanger de la CAQ. La CAQ est en avance dans Abitibi-Ouest et Labelle, suivie de près par le Parti québécois. Le PLQ se battait toujours pour ravir Gaspé.

Ambiance dans les différents rassemblements

« On a gagné ! On a gagné ! » scandaient les militants caquistes rassemblés au centre des congrès de Québec à l’annonce du résultat à 20 h 31 par le réseau TVA. La garde rapprochée du chef caquiste a été la première surprise par l’annonce de victoires en cascades dans les 30 minutes qui ont suivi la fermeture des bureaux de vote. « L’avenir est à nous », a lancé le député réélu de Lévis, François Paradis, « Ça commence maintenant ! », a-t-il ajouté devant une foule en liesse.

« Nous avons incarné le changement. Nous devrons livrer le changement », a lancé le député réélu de La Peltrie, Éric Caire. Il s’est dit persuadé que François Legault sera « un grand premier ministre ».

Seule une poignée de militants étaient arrivés au rassemblement libéral quand les grands réseaux de télévision ont annoncé la victoire de la Coalition avenir Québec de François Legault, quelque 15 minutes après la fermeture des bureaux de scrutin. Dans la salle presque vide de l’hôtel du Jardin à Saint-Félicien, le silence des quelques militants abasourdis était quasi-total. Sur les écrans de télévision, les cartes du Québec se coloraient en bleu pâle, à une vitesse beaucoup plus rapide que celle qu’avaient même imaginée les plus pessimistes. Même la victoire de la recrue libérale Marwah Rizqy dans la circonscription de Saint-Laurent est passée inaperçue. La salle est restée silencieuse lorsque le visage de la jeune fiscaliste est apparu sur les écrans.

À L’Olympia à Montréal, la foule de militants de Québec solidaire (QS) est agitée depuis que QS a confirmé sa percée à l’extérieur de Montréal. Cris et applaudissements se font entendre depuis le début de cette soirée durant laquelle la formation de gauche envisage faire plusieurs percées.

Sans surprise, l’ambiance était funéraire au rassemblement du Parti québécois, à l’Usine C (Montréal). Les rares militants présents à 21 h regardaient les écrans avec un air incrédule, sonnés malgré que la défaite était annoncée par les sondages. Son ampleur n’était pas attendue. « Peu importe les résultats ce soir, on est ici pour se donner un élan pour la suite », a dit l’animateur (Fabien Dupuis) de la soirée dans sa première intervention.

Et quand les écrans géants ont montré les militants caquistes célébrer la victoire à Québec, les organisateurs péquistes ont tout simplement coupé le son des téléviseurs pour plutôt diffuser une chanson de Daniel Boucher.

Si la tendance ne change pas, le PQ pourrait même perdre le statut de parti reconnu par l’Assemblée nationale.

Le devoir.com par Amélie Daoust-Boisvert avec Guillaume Bourgault-Côté, Améli Pineda, Marie-Michèle Sioui et Marco Bélair-Cirino

Zimbabwe: présidentielle le 30 juillet, premier scrutin post-Mugabe

mai 30, 2018

/ © AFP/Archives / Jekesai NJIKIZANA

Les premières élections présidentielle et législatives de l’après Robert Mugabe auront lieu le 30 juillet au Zimbabwe, avec pour grand favori son successeur et ancien proche collaborateur Emmerson Mnangagwa.

M. Mnangagwa « a déterminé que le lundi 30 juillet 2018 serait le jour de l’élection du président, de l’élection des membres de l’Assemblée nationale et de l’élection des conseillers municipaux », a annoncé le Journal officiel mercredi.

Un éventuel second tour de la présidentielle a été programmé le 8 septembre. Il se tiendra si aucun candidat ne parvient à obtenir la majorité absolue dès le premier tour.

Ancien vice-président du pays tombé en disgrâce, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a succédé en novembre dernier à Robert Mugabe, 94 ans aujourd’hui, contraint à la démission par un coup de force de l’armée et de son parti après avoir régné sans partage sur le pays depuis son indépendance en 1980.

Sitôt le « camarade Bob » et son ambitieuse épouse Grace poussés vers la sortie, leur parti, la Zanu-PF, a investi M. Mnangagwa pour porter ses couleurs à la présidentielle.

Sauf énorme surprise, il devrait l’emporter, et probablement dès le premier tour, face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.

« Nous avons une énorme tâche devant nous. Celle de mobiliser la population et de faire campagne », a lancé M. Mnangagwa mercredi devant les cadres de la Zanu-PF. « Quels que soient nos problèmes, nous devons désormais nous concentrer sur les prochaines élections », a-t-il ajouté.

Son principal rival sera le nouveau patron du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, dont la formation est affaiblie par de profondes rivalités depuis la mort de Morgan Tsvangirai.

– « Prêts au combat » –

« Nous sommes prêts au combat, nous savons que nous allons gagner », a déclaré à l’AFP le porte-parole du parti, Douglas Mwonzora, en insistant sur la nécessité d’une surveillance indépendante de la régularité du scrutin.

L’opposition, qui compte rallier les électeurs qui ont quitté le régime autoritaire pour l’étranger, a subi un revers lundi, la Cour constitutionnelle ayant décidé que les non-résidents ne pourraient voter qu’en se déplaçant au Zimbabwe.

Plusieurs autres candidats, représentants de petits partis, ont aussi prévu de briguer la fonction suprême.

Ces élections constituent un test pour le nouvel homme fort du pays, qui s’est engagé à relancer son économie engluée dans une profonde crise depuis une dizaine d’années.

Mais six mois après son accession au pouvoir, le pays se débat toujours avec un taux de chômage exorbitant (proche de 90%) et souffre d’une grave pénurie de liquidités. Les Zimbabwéens doivent toujours faire la queue des heures devant les banques pour obtenir quelques dizaines de dollars.

Le nouveau président s’est engagé à organiser des scrutins justes et transparents, alors que le processus électoral pendant l’ère Mugabe avait été entaché de violences et de fraude.

En 2008, Morgan Tsvangirai, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle face à Robert Mugabe, s’était retiré de la course en raison du déchaînement de violences contre ses partisans.

– Observateurs –

Pour preuve de son engagement, le nouveau régime, qui tente de renouer avec l’Occident après des années de mise à l’écart, a invité notamment l’Union européenne (UE) et le Commonwealth à observer les élections de 2018.

L’UE a répondu par la positive et y enverra, pour la première fois en seize ans, des observateurs. Le Commonwealth fera de même.

En 2002, le chef de la mission d’observation de l’UE avait été expulsé. Dans la foulée, Bruxelles avait adopté des sanctions contre Robert Mugabe et nombre de ses proches, accusant le régime d’atteintes aux droits humains.

Les Nations unies se sont aussi récemment engagées à aider à la préparation des élections.

Une organisation sans accroc des élections pourrait permettre au Zimbabwe de regagner la confiance des investisseurs et de la communauté internationale, alors que le pays est aux abois économiquement et financièrement.

Mais les critiques d’Emmerson Mnangagwa doutent de la volonté du président de faire entrer le pays dans une nouvelle ère, rappelant qu’il avait été l’un des exécuteurs de la répression ordonnée par Robert Mugabe.

Un total de 5,4 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes électorales, où les inscriptions ont été récemment clôturées.

Pour la première fois, le Zimbabwe a eu recours à l’inscription biométrique, avec enregistrement des empreintes digitales et reconnaissance faciale.

Romandie.com avec (©AFP / 30 mai 2018 14h16)                  

Les Libanais de Côte d’Ivoire votent avec l’espoir d’un changement pour leur pays

avril 29, 2018

Une responsable du bureau de vote explique la procédure à une électrice libanaise, à Abidjan le 29 avril 2018 / © AFP / ISSOUF SANOGO

La cour de l’école libanaise d’Abidjan est pleine d’une animation inhabituelle pour un dimanche : pour la première fois, l’importante diaspora libanaise en Côte d’Ivoire vote, en avance pour les législatives qui se tiendront le 6 mai au pays du Cèdre.

« On espère un changement au Liban, on veut du travail, la liberté », confie Ghassan Ghossein, émigré depuis sept ans en Côte d’Ivoire, et qui fait la queue pour entrer dans la salle de classe de l’école primaire qui abrite l’unique bureau de vote des Libanais dans la capitale ivoirienne.

Un autre bureau est ouvert à San Pedro, le deuxième port du pays.

« C’est la première fois qu’on vote ici, c’est vraiment important ! Ils nous donnent cette chance, alors bien sûr on vote », car « le Liban c’est notre pays », renchérit une femme qui préfère ne pas donner son nom. Elle vit en Côte d’Ivoire depuis 24 ans, et sa fille, qui y est née, l’aide à traduire de l’arabe au français.

Plus de 80.000 Libanais de l’étranger, inscrits dans 39 pays, ont commencé à voter depuis vendredi, autorisés pour la première fois depuis l’indépendance du pays à faire entendre leur voix. Un chiffre faible, comparé au nombre total de Libanais dans le monde, estimé au minimum à un million, selon des experts.

La diaspora dans son ensemble, incluant les descendants d’émigrants qui n’ont pas la nationalité, est elle évaluée entre 8 et 12 millions.

En Côte d’Ivoire, seulement 2.300 électeurs libanais se sont inscrits, sur une communauté qui compte entre 80 et 100.000 personnes – la plus importante d’Afrique- , précise l’ambassadeur du Liban Mohamed Khalil. « C’est la première fois, beaucoup de gens ne savaient pas comment faire », justifie-t-il. « Mais la prochaine fois, le nombre (de votants) va beaucoup augmenter ».

– On veut construire notre pays –

De fait, une femme dit ne pas avoir pu voter, bien qu’elle soit inscrite en ligne, son nom ne figurant pas sur les registres, minutieusement compulsés par une demi-douzaine d’assesseurs.

Fendant la foule, l’ambassadeur va et vient dans l’école pour régler les problèmes, assisté d’un important service de sécurité qui filtre les entrées.

Dans le bureau de vote, une caméra filme le scrutin, reliée en direct au ministère de l’Intérieur à Beyrouth, afin de garantir la transparence des opérations.

Les bulletins seront envoyés à Beyrouth, conservés à la Banque centrale avant d’être transmis le 6 mai aux circonscriptions d’origine des électeurs pour dépouillement.

« Moi je suis de Saïda » (centre-sud du Liban), « c’est très important que notre voix arrive » là-bas, affirme une électrice, Mirvat Kadoura-Al Mallah.

« On veut construire notre pays, mais les grandes personnalités politiques ne laissent pas faire », dit une autre électrice, anonyme, une désillusion sur la situation politique libanaise largement partagée par la diaspora, qui explique sa faible mobilisation pour cette élection, en même temps que le sentiment de peser très peu par rapport aux 3,7 millions d’électeurs inscrits au Liban.

« Nous espérons que le Liban arrive à faire la démocratie totale. Aujourd’hui c’est la démocratie confessionnelle », déclare avec un mince sourire le président du Comité libanais en Côte d’Ivoire, Najib Zahr, faisant référence au fragile équilibre politique qui prévaut entre les différentes communautés religieuses.

Selon la loi électorale, six sièges seront alloués à la diaspora aux prochaines législatives de 2022.

Romamandie.com avec (©AFP / 29 avril 2018 14h36)                  

Côte d’Ivoire: Bonaventure Kalou, le footballeur qui se lance en politique

mars 13, 2018

 

Bonaventure Kalou, ancien international de foot, a décidé de se lancer en politique. Il se dit « indépendant ». © DR / Bonaventure Kalou

A 40 ans, Bonaventure Kalou, l’ancien international ivoirien (52 sélections) a décidé de se porter candidat aux prochaines élections municipales à Vavoua, où son père avait été candidat PDCI. L’ex-milieu de terrain formé à l’ASEC-Abidjan et passé notamment par le Feyenoord Rotterdam, Auxerre et le PSG explique à Jeune Afrique les raisons de cet engagement.

Bonaventure Kalou a-t-il succombé au syndrome George Weah ? L’ancien international ivoirien, qui cumule tout de même 52 sélections, a décidé de se lancer en politique. Et pour ses premiers pas dans l’arène, il a décidé de se porter candidat à la mairie de Vavoua, ville de naissance de son père, qui fut le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Lui se présente en tant qu’« indépendant ».

Jeune Afrique : Vous avez décidé de vous présenter aux élections municipales de juillet prochain. Pourquoi vous lancer dans ce projet ?

Bonaventure Kalou : J’ai pris ma décision il y a un an, lors des obsèques de mon père. Je n’avais rien annoncé jusqu’à ces derniers jours. Moi, je suis né à Oumé, où mon père, enseignant, a fait toute sa carrière. Mais il était né à Vavoua, comme ma mère. Mon père, lors des dernières municipales, était sur la liste du candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Et il était prévu qu’il soit tête de liste lors de celles de cette année.

Ma candidature est pour moi une occasion d’honorer la mémoire de mon père, mais pas seulement : lors des obsèques, j’ai pu constater l’état de délabrement de la ville.

Personne n’avait vu venir votre candidature. Sous quelle étiquette vous présentez-vous ? 

Je suis un indépendant. En Côte d’Ivoire, la politique cristallise beaucoup de passion. Je ne me présente pas pour faire de la politique politicienne. Sinon, j’aurais été candidat aux législatives. Je considère que la fonction de maire n’est pas politique au sens strict du terme.

Je sais que je vais prendre des coups. J’ai eu l’habitude. Mais au foot, après le match, on se sert la main. En politique, c’est beaucoup plus mesquin…

Le maire de Vavoua, Théodule Diro Lahuet, est membre du Rassemblement des républicains (RDR) le parti du président Alassane Ouattara. Vous considérez-vous comme opposant à la mouvance présidentielle ? 

Je sais que le maire de Vavoua a été surpris par l’annonce de ma candidature. Je sais que, si je devais être élu, je pourrais être la cible de quelques mesquineries. Je ne suis pas un politicien. Je n’ai pas besoin de la politique pour m’enrichir. Je sais que je vais prendre des coups. J’ai eu l’habitude, lors de ma carrière de footballeur, puisque je jouais attaquant. Mais après le match, on se sert la main. En politique, c’est beaucoup plus mesquin…

Alassane Ouattara, le chef de l’État, achèvera son second mandat en 2020, avant, peut-être, d’en briguer un troisième. Quel regard portez-vous sur son action ?

La Côte d’Ivoire a connu des années très difficiles. Le président Ouattara est arrivé après une très grave crise.  Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de problèmes. Bien sûr, des choses ont été faites : le pays s’est modernisé, on a construit des ponts, des routes. Au niveau de la sécurité face au risque terroriste, il y a eu de gros efforts depuis l’attentat de Grand-Bassam (le 13 mars 2016, un attentat revendique par Al-Qaïda au maghreb Islamique avait fait 22 morts, dont les trois assaillants, et 33 blessés, NDLR).

L’économie se porte mieux. Mais une grande partie de la population se plaint à juste titre de ne pas ressentir les effets de la croissance. Le pouvoir a été confronté à une mutinerie dans l’armée. La corruption reste élevée, même si la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays touché.

Certains militants sont des fanatiques. Ils refusent toute critique sur leur parti et sur le leader de ce parti

Que pensez-vous du climat politique actuel dans le pays ? 

Il y a beaucoup de violence verbale, qui débouche inévitablement sur la violence physique. Pourquoi ? Parce que certains militants sont quelque part des fanatiques. Ils refusent toute critique sur leur parti et sur le leader de ce parti, qui n’a à leurs yeux aucun défaut. Ils n’acceptent pas le débat contradictoire.

En Côte d’Ivoire, le débat est souvent beaucoup trop passionné et violent. Ce n’est pas une bonne chose pour le pays. On a connu la guerre. Et en Côte d’Ivoire, on trouve encore des va-t-en-guerre. Les débats entre les principaux partis manquent de sérénité. On ne prend pas assez de recul. Malgré tout, je reste optimiste pour le processus de réconciliation nationale, qui prendra du temps. Le président Ouattara la souhaite, en tant que père de la nation, même s’il ne peut pas forcer les gens.

Comment vous placez-vous sur le cas de Simone Gbagbo ? Condamnée en mars 2015 à vingt ans d’emprisonnement pour atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’État et est détenue depuis décembre 2014 à l’École de gendarmerie d’Abidjan. Rejoignez-vous ceux qui réclament sa libération ?

Je pense qu’il faut des actes forts pour renforcer le dialogue républicain. Les partis d’opposition attendent cela de la part du président Ouattara, afin d’instaurer un climat plus apaisé. Ils lui feraient davantage confiance. Alors, une grâce ou une libération de Simone Gbagbo pourrait aller dans ce sens. Nous sommes Africains, il y a des choses que nous devons régler sous l’arbre à palabres…

Et sur le procès de Laurent Ggabgo, quelle est votre position ? 

Il aurait été plus logique que les Ivoiriens se retrouvent entre eux et que Laurent Gbagbo soit jugé en Côte d’Ivoire plutôt qu’à la CPI…

Jeuneafrique.com par

Large victoire du Premier ministre Abe au Japon

octobre 22, 2017

Le Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe, le 22 octobre 2017 à Tokyo / © AFP / Toru YAMANAKA

Le Premier ministre conservateur japonais, Shinzo Abe, a remporté dimanche une large victoire aux législatives anticipées selon les premiers sondages, gagnant ainsi son pari d’obtenir un nouveau mandat à la tête de la troisième économie mondiale, sur fond de menace nord-coréenne.

La coalition formée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite) de M. Abe et le parti Komeito (centre-droit) était en passe de remporter 311 sièges sur les 465 de la chambre basse, soit une majorité des deux tiers, selon des estimations de la chaîne privée TBS fondées sur les sondages de sortie des bureaux de vote diffusés après 20H00 (11H00 GMT).

Au pouvoir depuis fin 2012, après un premier exercice raté en 2006-2007, M. Abe, 63 ans, pourrait ainsi rester aux commandes jusqu’en 2021, le record de longévité d’un Premier ministre japonais.

Avant ces élections, sa coalition gouvernementale disposait de 318 sièges à la chambre basse du Parlement, mais des scandales à répétition avaient terni son image et faisaient courir le risque d’une défaite lors de législatives initialement prévues dans un an.

M. Abe a décidé le mois dernier de déclencher des élections anticipées, profitant d’une opposition morcelée.

Avec sa confortable majorité, il se trouvera encore davantage légitimé dans sa fermeté vis-à-vis de la Corée du Nord, qui a déjà tiré deux missiles au dessus de l’archipel nippon. M. Abe est favorable à la position de l’allié américain consistant à maintenir « toutes les options », y compris l’option militaire, sur la table.

« Ma tâche imminente est d’agir avec fermeté envers la Corée du Nord. Pour cela, une diplomatie forte est nécessaire. Je veux renforcer notre puissance diplomatique après la confiance que nous avons obtenue », a-t-il déclaré à la télévision dimanche soir.

– Echec du Parti de l’espoir –

A l’issue d’une brève campagne de 12 jours centrée sur l’économie et la question nord-coréenne, des millions de Japonais ont bravé dimanche des pluies diluviennes à l’approche d’un puissant typhon.

Si les intempéries n’ont globalement pas perturbé la logistique du scrutin, elles pourraient avoir favorisé l’abstention, bien s’il soit possible au Japon de voter plusieurs jours à l’avance.

A 19H30 (10H30 GMT), le taux de participation atteignait seulement 31,82%, contre 37,72% aux précédentes législatives de 2014. Mais ce chiffre ne prenait en compte que les votes de dimanche, alors que quelque 21,4 millions d’électeurs, sur environ 100 millions de Japonais en âge de voter, avaient déposé leurs bulletins dans l’urne avant dimanche, un record.

Le Parti de l’espoir, récemment créé et dirigé par la charismatique gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, devrait remporter 50 sièges, selon TBS. Soit moins que l’autre principale formation d’opposition, le Parti démocrate constitutionnel, qui gagnerait 58 sièges.

« Je crois que le résultat sera très sévère », a déclaré Mme Koike dimanche après les premiers sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote, alors qu’elle se trouvait à Paris pour assister à une conférence internationale de maires engagés contre la pollution atmosphérique.

« Les raisons (de la défaite) devront être examinées ultérieurement, mais je dois m’excuser auprès des électeurs si mes mots et ma conduite les ont dérangés », a ajouté Mme Koike.

Elle est restée vague sur son avenir à la tête de la formation: « En tant que fondatrice du parti, je prendrai mes responsabilités » a-t-elle déclaré.

Cette femme de droite de 65 ans, une ex-vedette de la télévision au sens aigu de la communication, ancienne ministre de M. Abe et elle aussi nationaliste, a vu fondre sa cote de popularité en ne se présentant pas au Parlement, dans un pays où la Constitution impose que le Premier ministre soit choisi parmi les députés ou les sénateurs.

– Débat sur la réforme constitutionnelle –

La coalition de M. Abe serait donc en passe de maintenir sa majorité des deux tiers à la chambre basse, comme c’est déjà le cas au Sénat.

Il s’agit là d’une condition nécessaire pour convoquer un référendum proposant de réviser la Constitution pacifiste, dictée en 1947 par les Etats-Unis après la reddition du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale et dont l’article 9 consacre la renonciation « à jamais » à la guerre.

Un voeu cher aux nationalistes japonais qui soutiennent M. Abe. Toutefois celui-ci ne s’est pas montré pressé dimanche soir d’amender la Constitution, désireux visiblement de dégager un consensus le plus large possible: « Je ne prévois pas de proposer (l’amendement) avec la seule coalition au pouvoir. Nous essayerons d’avoir le soutien du plus grand nombre possible », a-t-il dit, espérant « discuter » de ce sujet avec le Parti de l’espoir et d’autres formations.

Romandie.com avec(©AFP / 22 octobre 2017 16h33)                

Affaiblie après les législatives, Merkel en quête d’alliés

septembre 24, 2017

Angela Merkel, après sa victoire aux législatives, le 24 septembre 2017 à Berlin / © AFP / Odd ANDERSEN

Victorieuse mais affaiblie par un score électoral décevant, Angela Merkel s’attelle lundi à la tâche difficile de former une nouvelle majorité dans un paysage politique éclaté, sous l’effet de la percée historique de la droite nationaliste.

Dès 09H00 du matin, l’état-major de son parti conservateur CDU se réunit pour tirer les premières leçons d’un scrutin législatif où il n’a recueilli que 32,9% des voix, son plus mauvais score depuis 1949.

La quatrième victoire consécutive de la chancelière, au pouvoir depuis 2005, a un goût amer pour elle. Et les premiers signes de contestation sont apparus du côté de ses alliés conservateurs bavarois de la CSU, qui militent depuis deux ans pour que Mme Merkel entame un virage à droite.

Car une partie de l’électorat conservateur –un million de personnes selon les sondages– a rejoint l’AfD. Un mouvement populiste qui a fait du rejet de l’accueil massif des migrants décidé par la chancelière en 2015 son grand cheval de bataille.

« Nous avons délaissé notre flanc droit et il nous appartient à présent de combler le vide avec des positions tranchées », a lâché le chef de la CSU, Horst Seehofer.

L’AfD a pris quelque 13% des suffrages après une campagne particulièrement agressive et aux relents xénophobes, prenant pour modèle le président américain Donald Trump et les partisans de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Thème de prédilection de cette droite dure: accuser la chancelière de « trahison » pour l’accueil de centaines de milliers de demandeurs d’asile majoritairement musulmans. Ces derniers généralement qualifiés de terroristes ou de criminels en puissance.

– ‘Séisme’ –

L’entrée d’un tel parti dans la chambre des députés est un vrai choc pour de nombreux Allemands, l’identité d’après-guerre reposant justement sur la lutte contre les extrêmes, la quête du compromis et la repentance pour les crimes du IIIe Reich.

« Il y a eu une percée de l’extrême droite (…) l’entrée de l’AfD au Bundestag est un scandale », a jugé Dietmar Bartsch, de la gauche radicale Die Linke.

Le quotidien Bild évoque « un séisme » et Die Welt un « triomphe de la campagne de la peur » quand l’un des chefs de l’AfD, Alexander Gauland, jubile et déclare « la chasse » ouverte « à Madame Merkel ».

Le Conseil central des Juifs en Allemagne voit dans le score de ce parti –qui veut revenir sur la repentance allemande pour le nazisme– de « plus grand défi démocratique depuis 1949 » et la naissance de la République fédérale d’Allemagne.

Le Congrès juif mondial a lui qualifié l’AfD de « mouvement réactionnaire honteux qui rappelle le pire du passé ».

« Ca change la manière dont l’Allemagne est perçue, car avec l’AfD c’est le retour d’un langage que l’on croyait relégué à l’extérieur de notre consensus politique », juge Suzanne Schüttemeyer, professeur de sciences politiques de l’université de Halle.

Mais les problèmes de Mme Merkel ne s’arrêtent pas là. La formation d’un gouvernement s’annonce très compliquée. Laminés, les sociaux-démocrates du SPD ont décidé de quitter la coalition avec la chancelière et de rejoindre les bancs opposition.

– ‘Jamaïque ‘ –

Ne reste qu’une solution majoritaire dans le nouveau Bundestag: une alliance inédite au niveau national réunissant les conservateurs, les Libéraux du FDP et les Verts.

Cette coalition, dite « Jamaïque » – référence aux couleurs noir-jaune-vert des trois partis – n’existe actuellement qu’au niveau régional, dans le petit Etat nordique du Schleswig-Holstein. Et seulement depuis le printemps.

Problème, ces deux derniers partis s’opposent sur bien des dossiers clés comme l’immigration, l’avenir du diesel et la sortie du charbon. Ils ont aussi chacun des désaccords de fond avec les conservateurs.

« Nous allons voir dans le calme, après analyses et possibles pourparlers, si on peut arriver à une collaboration », a dit, prudente, Katrin Göring-Eckardt, co-tête de liste écologiste aux législatives.

Le chef des libéraux, Christian Lindner, a lui déjà fixé une condition pour entrer au gouvernement: le rejet des idées de réforme de la zone euro portées par le président français Emmanuel Macron. Un budget commun est ainsi « une ligne rouge », car Berlin ne doit pas se retrouver à payer les dérapages financiers des autres.

Les négociations pourraient donc prendre des mois. Depuis les premières élections d’après-guerre en 1949, le parti vainqueur a toujours réussi à former une majorité. Et la chancelière a exclu un gouvernement minoritaire s’appuyant sur des majorités changeantes.

Ce n’est qu’après l’officialisation d’une nouvelle coalition que Mme Merkel pourra formellement être désignée chancelière une quatrième fois. Autrement, de nouvelles élections pourraient être convoquées.

« Une victoire cauchemardesque », donc, pour la chancelière, résume Bild.

Romandie.com avec(©AFP / 25 septembre 2017 04h38)

Le CDU de Merkel remporte les législatives en Allemagne

septembre 24, 2017

Angela Merkel vote à Berlin, le 24 septembre 2017 / © AFP / Odd ANDERSEN

Les conservateurs allemands d’Angela Merkel ont remporté les élections législatives de dimanche avec 32,5 à 33,5% des voix, selon les estimations des chaînes publiques, un scrutin marqué aussi par une percée historique de la droite nationaliste et populiste.

Les sociaux-démocrates sont deuxièmes avec 20 à 21 %, devant la droite dure AfD (13-13,5%) et la gauche radicale Die Linke (9%). Les autres formations à entrer au Bundestag sont les Libéraux du FDP et les Verts, selon les estimations basées sur des sondages réalisées à la sortie des bureaux de vote par ARD et ZDF.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2017 18h08)

Congo: Arrestation à Nyanga lors des législatives du 16 juillet par Destinée Doukaga

juillet 29, 2017

Élection législative : NYANGA ( dans le NIARI )
Destinée DOUKAGA a fait arrêter plusieurs jeunes à Nyanga qui avaient contesté son élection. Ces personnes arrêtées subissent des tortures et sont détenues ( incarcérées ) dans un endroit tenu secret.

Voici en image les personnes arrêtées à Nyanga par Destinée DOUKAGA.

Il s’agit de : Clauvis , Nzamba, Issiali

Photo de BrazzaNews.

Avec Brazzanews.fr