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Congo-Le prix « Premier des meilleurs élèves »: les écoles d’excellence ont battu le record

janvier 23, 2023

La fondation Jeunesse, éducation et développement (JED) a congratulé, le week-end dernier à Brazzaville, les meilleurs élèves congolais relevant des enseignements général et technique au titre de l’année scolaire 2021-2022.  Sur les trente lauréats récompensés, ceux des écoles d’excellence ont eu les plus importantes moyennes allant au-delà de 18.

Un échantillon des récipiendaires de la 16e édition du prix « Premier des meilleurs élèves »/ Adiac

De manière globale, selon la fondation JED, les trente élèves sélectionnés ont abattu un travail remarquable au cours de l’année scolaire 2021-2022, obtenant de moyennes allant de 13,30 à 18,60, selon les niveaux d’études.

En ce qui concerne le cycle lycée, les élèves issus des écoles spéciales ont battu le record pour avoir obtenu les plus fortes moyennes. Dans le lot, Gayan Milca Endonngo, élève en classe de 4e au lycée d’excellence de Mbounda de Dolisie, dans le Niari, est considéré comme le meilleur écolier en termes de performances, ayant obtenu 18,60 de moyenne.

Il est suivi de Gédéon Mavy Maloungui Kinga, en 4e également, et Princesse Célina Zihou Ndombi qui passe en classe de seconde, tous élèves au lycée d’excellence d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Ils ont eu respectivement 18,26 et 18,16 de moyenne.

Dans le lot, l’Ecole préparatoire Général Leclerc, le lycée scientifique de Massengo, l’Institut national des aveugles du Congo, l’Institut des jeunes sourds, l’Ecole des beaux-arts et les écoles conventionnées catholiques se sont aussi distingués par le travail. Les élèves issus de leurs rangs ont obtenu des moyennes allant de 12,99 à 16,72.

Un élève en 5e au collège de Loutété, dans le département de la Bouenza, et un autre relevant du CEG de Kinkala, dans le Pool, ont obtenu chacun 17,35 de moyenne. Dans l’ensemble, a indiqué la présidente de la fondation JED, Esther Ahissou Gayama, le travail a été remarquable. Elle a ainsi invité quiconque épris de cœur de soutenir l’initiative afin d’encourager l’excellence.

Avec Adiac-Congo par Firmin Oyé

Canada: Des élèves d’une école du Manitoba ont consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus

décembre 1, 2022
Des bonbons de cannabis.

Des enfants de Shilo au Manitoba qui se rendaient à l’École La Source auraient consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus. ( archives) Photo: Gracieuseté d’un Consommateur

Des enfants d’une école primaire de la Division scolaire franco-manitobaine à Shilo, dans l’ouest du Manitoba, ont été malades, la semaine dernière, après avoir consommé par inadvertance des bonbons au cannabis.

C’est dans un autobus scolaire que des élèves de 5 à 9 ans auraient consommé des bonbons contenant du THC, le principe actif du cannabis, le 23 novembre.

Ces enfants se rendaient en autobus à l’École primaire La Source.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine raconte qu’un élève se sentait mal dans la salle de classe et qu’une analyse de la situation a été faite.

On a rapidement vu qu’il y avait seulement 3 ou 4 élèves qui étaient incommodés. On a rapidement fait une vérification de l’autobus. Mais en parallèle on a appelé les ambulances parce qu’une des élèves avait des symptômes de vomissement, de maux de tête, relate Alain Laberge.

Il ajoute que l’école a communiqué avec les parents des autres élèves qui avaient des symptômes plus modérés et leur ont recommandé d’aller à l’hôpital, ce qu’ils ont fait.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Souris a ouvert une enquête sur l’incident. Dans son rapport, la GRC juge qu’il s’agit d’une consommation par inadvertance des bonbons de cannabis.

À ce stade de l’enquête, nous pensons qu’un enfant a apporté ces bonbons au cannabis dans l’autobus et les a partagés avec les autres enfants en pensant que c’était des bonbons ordinaires, affirme la caporale de la GRC Julie Courchaine.

La GRC ajoute continuer d’enquêter et de travailler avec l’école et les parents touchés par cette situation. Mercredi, elle n’avait pas de détails à fournir à savoir si des accusations pourraient être déposées.

Si tous les enfants sont maintenant remis de leur mésaventure, il aurait pu y avoir des conséquences sur la santé des jeunes avec le risque d’une surdose, selon le microbiologiste à l’Hôpital Saint-Boniface, le Dr Philippe Lagacé-Wiens.

Les principaux symptômes d’une surdose chez un enfant peuvent être une somnolence, une léthargie, une difficulté de réveiller un enfant, un comportement bizarre, de la difficulté à marcher, des trébuchements, énumère-t-il.

Même si ces symptômes ne proviennent pas d’une surdose, le Dr Lagacé-Wiens recommande de contacter sans tarder le Centre antipoison ou se rendre aux urgences afin d’éviter des drames.

Un enfant ne va pas nécessairement savoir qu’un bonbon suffit pour avoir un effet et va vouloir en manger considérablement plus, alors on augmente le risque d’une surdose, prévient-il.

La Division scolaire franco-manitobaine tient de son côté à rassurer les parents.

M. Laberge explique que des activités de prévention ont lieu tout au long de l’année, et sont adaptées à l’âge des élèves.

La GRC, de son côté, recommande de garder les produits contenant du THC à l’écart des autres aliments.

Par Radio-Canada avec les informations de Victor Lhoest

Trois-Rivières: Les Artisans de la paix offriront plus que des fournitures scolaires à la rentrée

juillet 6, 2022
Mme Charline Vaugeois, coordonnatrice en intervention sociale des Artisans de la Paix, M. Jean-Denis Girard, Président du conseil d'administration, M. Robert Tardif, directeur général, M. Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ministre responsable de la région de la Mauricie et député provincial de Trois-Rivières et M. Guillaume Morrissette, porte-parole, des Artisans de la Paix.

Les Artisans de la paix distribueront 500 paniers en prévision de la rentrée scolaire cette année Photo: Radio-Canada/Gracieuseté Les Artisans de la Paix

Cette année, les familles à revenus modestes pourront de nouveau compter sur les Artisans de la paix, pour un sac à dos neuf, rempli de fournitures scolaires. La nouveauté majeure de ce rendez-vous annuel, c’est la distribution d’une aide alimentaire et vestimentaire en faveur des écoliers.

La hausse de l’inflation fait grimper les demandes d’aide à Trois-Rivières. Les Artisans de la Paix emploient ainsi les grands moyens en amorçant une vaste campagne de financement en vue de réduire les impacts financiers de la rentrée. L’organisme de bienfaisance compte amasser 50 000 dollars pour remplir les Paniers de la rentrée. Il compte sur des âmes généreuses pour atteindre son objectif.

La coordonnatrice en intervention sociale de l’organisme, Charline Vaugeois souligne les conditions éprouvantes de nombreux parents, justifiant l’ajout de l’aide alimentaire et vestimentaire dans le projet. Il s’agit, selon elle, de rendre la rentrée scolaire moins difficile pour les parents, et de les soulager d’un fardeau financier, ainsi que de la peur de ne pas être capable de répondre aux besoins élémentaires de leurs enfants.

Le porte-parole des Artisans de la paix Guillaume Morrissette se dit touché par cette vaste campagne. Étant père de famille, il est conscient de l’importance d’un pareil geste pour les parents. Il lance un appel à la générosité de toute la population, ainsi que des entreprises qui souhaitent faire un don.

« Si on veut changer le monde, commençons par le nôtre. »— Une citation de  Guillaume Morrissette porte-parole des Artisans de la paix

Un soulagement pour des familles

Comme bien d’autres familles cette année, les Quenneville utiliseront pour la première fois les services des Artisans de la paix pour la rentrée scolaire. La hausse du coût de la vie étant trop importante, Guy Quenneville salue cette initiative qui lui enlève un poids sur les épaules. C’est un casse-tête à chaque année d’essayer d’avoir tout ce qu’il faut dans le temps voulu. Cette année, le stress est enlevé, confie le père de famille.

Son fils Dayloïc exprime sa reconnaissance, soulignant l’importance d’utiliser des outils neufs et qui fonctionnent. Sa concentration et son apprentissage en dépendent, soutient-il.

L’initiative des Artisans de la paix revêt d’une importance capitale, tant pour les parents, les écoliers, que pour les écoles de la région. L’intervenante école-famille au Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy à Trois-Rivières, Josiane Leblanc souligne l’apport d’un tel geste à l’apprentissage des élèves. Des outils neufs et durables amènent plus de fierté et plus de concentration chez l’écolier, admet-elle.

Mettre la main à la pâte

Plusieurs organismes et institutions adhèrent à ce vaste projet. Le magasin Costco à Trois-Rivières, la Maison des familles du Rivage, la Maison de la Famille Trois-Rivières, le Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy et la Caisse Desjardins de Trois-Rivières, entre autres.

Le député de Trois-Rivières, ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, donne également une aide à partir de son budget discrétionnaire. Il alloue une enveloppe de 10 000 dollars à la cause.

Soulignant l’importance du milieu communautaire de Trois-Rivières, le ministre Jean Boulet salue le travail des Artisans de la paix qui, dit-il, ont su fédérer plusieurs acteurs autour de ce projet innovant.

« Tous les enfants méritent de disposer d’outils pour partir du bon pied pendant leur année scolaire. Il en va de la réussite éducative de nos jeunes. C’est tous ensemble que nous assurons un filet social solide pour les personnes en situation de vulnérabilité. »— Une citation de  Jean Boulet, député de Trois-Rivières, ministre responsable de la région de la Mauricie.

Les donateurs sont invités à déposer les matériels scolaires, les denrées non-périssables, ainsi que les enveloppes directement chez les Artisans de la paix à la rue Sainte-Cécile, à Trois-Rivières. Les paniers seront remis aux familles inscrites à la mi-août.

Radio-Canada par Anne Merline Eugène avec les informations de Magalie Masson

Canada-Québec: Fini le masque en classe pour les élèves après la relâche

février 23, 2022

Le masque ne sera plus obligatoire en classe au retour de la relâche, a annoncé le gouvernement mardi, ce qui marquera la première étape d’un plan de retrait du couvre-visage dans la société en général.Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.© Paul Chiasson La Presse canadienne Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.

À compter du 7 mars, les élèves du primaire et du secondaire n’auront donc plus à porter le masque en classe.

« C’est une très, très bonne nouvelle », s’est réjoui le ministre de la Santé, Christian Dubé, à son arrivée à l’Assemblée nationale. Il a ajouté que le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, allait annoncer « dans les prochaines semaines » un « plan de retrait du masque par étapes ».

La première phase de ce plan touche donc les écoles. « Mais ce qu’on lui a demandé, c’est de nous dire comment il voit les différentes étapes, parce qu’enlever un masque aux enfants en classe et l’enlever dans les transports en commun, ce sont deux choses différentes », a souligné l’élu.

La Santé publique a formulé sa recommandation sur le masque au primaire et au secondaire lundi soir, lors de la réunion de la cellule de crise à propos de la COVID-19. Le Dr Boileau doit fournir davantage de détails à ce sujet mercredi, dans un point de presse qui aura lieu à Montréal.

Des calendriers différents

À Montréal, en Outaouais, en Abitibi, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord, la date du 7 mars coïncide avec le retour de la relâche. À Laval, à Québec, dans le Bas-du-Fleuve et en Chaudière-Appalaches, la pause arrive une semaine plus tard. Le port du masque n’y sera donc plus exigé à compter du 14 mars.

« Pourquoi ne pas avoir attendu une semaine de plus pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’effet de contamination dû aux activités pendant cette période ? » a demandé la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dans un communiqué. Le syndicat s’est dit inquiet pour « la stabilité du réseau de l’éducation », non sans rappeler que la décision « n’est pas sans risque » pour le personnel immunodéprimé ou les employées enceintes, par exemple.

Le ministre Dubé a répondu aux questions sur l’échéancier en rappelant que le nombre de cas quotidiens de COVID-19 avait chuté depuis un mois. « On s’attend à une petite remontée [des cas] », a-t-il néanmoins reconnu. Sauf que les enfants sont moins à risque d’être hospitalisés et les adultes, à qui ils peuvent transmettre le virus, « sont vaccinés ou l’ont déjà attrapé », a-t-il ajouté.

Pour contenir les risques, le masque demeurera obligatoire dans les aires communes des écoles, lors des déplacements des élèves et dans les transports scolaires.

« J’espère qu’on pourra [annoncer] d’autres allègements, mais je pense que déjà, les élèves vont être satisfaits », a déclaré le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. « Dans la classe, c’est différent. [Les élèves] sont assis, ils sont à leur place. Dans les aires communes, ils se croisent avec différents groupes. On y va graduellement, de manière modérée », a-t-il ajouté.

Les étudiants des niveaux collégial et universitaire devront quant à eux s’en tenir aux règles actuellement en vigueur. « Moi, je pense qu’on peut vraiment espérer un allègement, mais on ne sait pas quand. On l’espère », a souhaité la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann. Elle a rappelé que les taux de vaccination étaient « très élevés » chez les étudiants.

L’état d’urgence perdure

Pour les partis d’opposition, l’annonce au sujet du masque a apporté un argument supplémentaire en faveur de la levée rapide de l’état d’urgence sanitaire.« Il n’y a rien qui justifie cette situation-là aujourd’hui », a lancé la cheffe libérale, Dominique Anglade. Pour elle, la décision au sujet du masque « représente d’abord et avant tout le fait qu’on apprend à vivre avec le virus et qu’on passe à une autre étape ».

Rompant avec ses habitudes, le gouvernement a fait connaître les nouvelles directives au sujet du masque en publiant un communiqué de presse. Le ministre Dubé ne s’est donc pas prêté à l’exercice d’un point de presse avec le Dr Boileau.

« J’ai l’impression que le premier ministre veut le beurre et l’argent du beurre, a commenté Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire. C’est-à-dire, il nous dit : “Je ne veux plus faire de points de presse de gestion de crise parce qu’on n’est plus en état de crise.” Bien, dans ce cas-là, qu’on lève l’état d’urgence sanitaire. »

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a quant à lui déclaré que le gouvernement avait « le devoir moral de mettre fin à la gouvernance par décret parce qu’elle est parfaitement injustifiée dans le contexte où on enlève les mesures sanitaires, où on permet toutes les activités normales ».

En mêlée de presse, le premier ministre, François Legault, a dit garder le cap sur la semaine du 14 mars, au cours de laquelle il veut déposer un projet de loi transitoire permettant de garder certaines mesures imposées en vertu de l’urgence sanitaire. « On pense que d’ici le 14 mars, la majorité des mesures vont être levées. Il va peut-être en rester. Je pense qu’il y a des primes aux infirmières qui vont jusqu’au 31 mars [en vertu des ententes actuelles], donc ce serait important, dans un projet de loi, qu’on ait quand même la permission de verser ces primes-là aux infirmières », a-t-il ajouté

Avec Le Devoir par Marie-Michèle Sioui

Canada: Cinq fois plus d’élèves infectés au Québec par rapport à la rentrée de janvier 2021

janvier 25, 2022

En revanche, le nombre de classes fermées est passé de 745 à 91 en raison du changement d’approche.

Des crayons dans une salle de classe vide.

L’isolement n’est plus nécessaire lorsque des camarades sont malades. Photo : CBC/David Donnelly

La rentrée scolaire de janvier 2022 ne ressemble en rien à celle de janvier 2021, sur le front de la COVID-19. Des données dévoilées par le ministre de l’Éducation du Québec montrent que plus de 11 648 élèves sont actuellement absents parce qu’ils ont obtenu un résultat de test positif, et ce nombre est largement sous-estimé.

En effet, près de 20 000 autres élèves sont déclarés absents en raison de la COVID-19 sans résultat positif. Il pourrait s’agir de cas contacts domiciliaires qui n’ont pas accès à un test de dépistage rapide ou d’élèves présentant des symptômes, mais qui n’ont pas pu subir un test. La santé publique considère ce dernier cas de figure comme un cas de COVID-19.

Par ailleurs, 30 % des écoles publiques et 15 % des écoles privées n’ont pas fourni leurs données au ministère de l’Éducation. Il pourrait donc y avoir actuellement plus de 40 000 élèves québécois infectés par la COVID-19.

À titre de comparaison, le 25 janvier 2021, une semaine après la rentrée au secondaire et deux semaines après celle au primaire, le ministère signalait que 2377 élèves avaient été infectés par le coronavirus.

Toutefois, il y a une différence majeure cette année : l’impact moindre sur l’absence des autres élèves de la classe. Il n’est en effet plus requis de s’isoler quand des camarades sont malades.

Une classe peut cependant être fermée si 60 % des élèves sont en isolement.

Ainsi, le Québec compte 91 classes fermées, en enseignement à distance, alors qu’il y en avait 745 le 25 janvier 2021.

Mieux qu’en Ontario, se félicite Québec

La cabinet du ministre de l’Éducation relativise : ces absences représentent 2,28 % des élèves, donc « 97,72% des élèves sont en classe », rappelle l’équipe de Jean-François Roberge.

Selon nos informations, certaines écoles de Montréal affichent des taux d’absence liés à la COVID-19 beaucoup plus importants, allant jusqu’à 15 %.

L’Ontario diffuse le taux d’absences par école sur une page web(Nouvelle fenêtre). Des informations qui ne sont pas disponibles au Québec.

En date de vendredi, le taux d’absentéisme scolaire en Ontario était en moyenne de 18,4 %. Environ une école ontarienne sur dix affichait un taux d’absentéisme de 30 % et plus.

En proportion, la province voisine enregistre deux fois plus d’écoles fermées qu’au Québec.

« À ce jour, nous faisons mieux que l’Ontario. Bravo à tous. »— Une citation de  Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec

Autres données fournies par Québec : 1768 enseignants et 1596 membres du personnel sont absents à cause de la COVID-19, soit environ 1 % des effectifs.

Le ministère promet de rendre publiques des données complètes et mises à jour de façon régulière.

La rentrée scolaire, qui avait été repoussée au 17 janvier, est l’objet de beaucoup de discussions depuis quelques jours. Des enseignants se plaignent de devoir ouvrir les fenêtres par grand froid parce que leurs lecteurs de CO2 affichent des niveaux de qualité de l’air supérieurs aux niveaux recommandés. D’autres ouvrent les fenêtres par précaution, puisqu’ils n’ont pas encore reçu les appareils de mesure.

Dans le guide envoyé au réseau scolaire, en octobre, le ministère indiquait qu’à un taux se situant entre 1500 et 2000 parties par million (ppm) de CO2, il fallait ouvrir les fenêtres sans égard à la température.

Vendredi, le ministère de l’Éducation a demandé aux établissements de maintenir une température confortable en classe.

Radio-Canada par

Thomas Gerbet

Thomas Gerbet

Avec la collaboration de Jean-Philippe Robillard

RDC-Evaluation de la gratuité de l’enseignement : Félix Tshisekedi pour la création d’une task force interministérielle

octobre 5, 2021

Près de deux millions d’élèves nouvellement inscrits vont intégrer, cette année scolaire, à la faveur du Programme de la gratuité de l’enseignement de base, le système éducatif national afin de bénéficier de ses avantages.

Des élèves à l’entrée des salles de classe

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo, a fait de l’éducation l’une des priorités de sa mandature à la tête du pays. Il a réitéré cet engagement, lors de la vingt-deuxième réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée le 1er octobre, par visioconférence, à partir de la Cité de l’Union africaine. Dans sa communication au Conseil, le chef de l’État s’est réjoui de l’effectivité de la gratuité de l’école et de la valorisation de la formation professionnelle telle que reflétée par l’augmentation des effectifs des nouveaux inscrits attendus dans les établissements scolaires cette année. « Ce constat positif met en exergue les efforts réalisés par le gouvernement, d’une part, et la maturation de l’appropriation du programme de la gratuité par la population, particulièrement les parents, d’autre part », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil lu à la télévision nationale et relayant les propos du président de la République à ce sujet. 

Cette rentrée scolaire intervient, une fois de plus, sous la menace de la pandémie à covid-19, a fait observer Félix Tshisekedi qui a, par ailleurs, insisté sur l’impératif d’instruire les chefs d’Établissement à mettre en place des dispositifs pratiques pour le respect des gestes-barrières.

Dans sa quête pour relever le défi de l’éducation en République démocratique du Congo, le chef de l’État a rappelé, à l’intention des membres du gouvernement, les objectifs majeurs qu’il poursuit dans ce secteur. Il s’agit, précisément, de zéro paiement par enfant congolais, d’amélioration des infrastructures adéquates ainsi que des conditions de travail et de traitement des enseignants pour un rendement scolaire optimal et qualitatif.

Plusieurs recommandations et suggestions ont été faites au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) afin d’optimiser le programme de gratuité de l‘enseignement de base. Séance tenante, le président de la République l’a instruit de renforcer la collaboration avec son administration pour améliorer le partage d’information et la gestion des bases des données. Concernant les fictifs (enseignants, écoles, etc.), des orientations claires ont été données au ministre de l’EPST pour leur extirpation, laquelle passe notamment par l’introduction des concepts de mesure des résultats, mais aussi par le développement d’une culture de pilotage, de transparence et de redevabilité.

Au Premier ministre, Sama Lukonde, par contre, il lui a été recommandé une série d’actes à poser pour le bien de l’éducation, apprend-on du compte-rendu. Il lui a été demandé, entre autres, de prendre des dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire sur toute l’étendue de la République, avec les mesures exceptionnelles pour les provinces sous état de siège, et spécialement, sur la scolarité des enfants hébergés dans les orphelinats en âge de scolarité pour qu’ils bénéficient de l’égalité des chances en matière d’éducation.

En plus de cela, il a été recommandé au Premier ministre de créer une taskforce interministérielle, notamment entre les ministères du Budget, des Finances et de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, en collaboration avec son cabinet, en vue d’effectuer un suivi et une évaluation efficace du programme de la gratuité.

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso

Ecole américaine ‘’Espoir du pays’’ : deux élèves bénéficient des vacances scolaires aux Etats-Unis

mai 27, 2021

Missidi Précieux, 13 ans, en classe de 4ème à l’école américaine de Mpissa à Bacongo et Envoulou Bohossa Joanne Juliette, âgée de 10 ans, en 6ème à l’annexe du Plateau des 15 ans, ayant obtenu les plus fortes moyennes au deuxième trimestre, iront passer trois mois de vacances aux Etats-Unis d’Amérique.

L’Ecole américaine a initié depuis quelques années des vacances scolaires aux Etats-Unis d’Amérique au profit de ses meilleurs élèves. Au titre de l’année scolaire en cours, deux filles sont sélectionnées. Il s’agit de Précieux Missidi, 13 ans, en classe de 4ème, qui a obtenu 17,33 de moyenne au 2ème trimestre et de Joanne Juliette Envoulou Bohossa, âgée de 10 ans, en 6ème ayant fait 16,93 de moyenne. Un autre meilleur élève sera aussi sélectionné à l’école annexe de Pointe-Noire.

Les trois écoliers méritants s’envoleront pour Chicago aux Etats-Unis d’Amérique pour y passer les grandes vacances aux frais de l’établissement. L’initiative vise à encourager les bonnes volontés en leur offrant des colonies de vacances aux Etats-Unis.

L’école internationale américaine étant un établissement bilingue, c’est aussi pour elle, l’occasion d’offrir à ces élevés un bain linguistique en vue de leur garantir la maîtrise de la langue anglaise. Pour les élèves bénéficiaires, la joie est immense.

« Je me réjouis de tout l’honneur que l’établissement m’a fait en m’offrant ce voyage scolaire aux Etats-Unis d’Amérique pour représenter le pays. J’exprime ma reconnaissance à l’endroit de notre promoteur pour cette opportunité », s’est réjoui l’élève Précieux Missidi.

S’exprimant à cet effet, le promoteur de l’école, le Dr Sylvain Roland Malonga s’est dit heureux de contribuer à la formation de l’élite congolaise.

« Nous avions connu, l’an passé, une année scolaire difficile, bouleversée par le coronavirus. Celle-ci étant passée dans la quiétude, nous avons réuni les parents d’élèves pour échanger avec eux sur la qualité de notre enseignement. A cet effet, nous avons primé les élèves qui se sont distingués par le travail en leur offrant un voyage gratuit aux Etats-Unis d’Amérique », a-t-il expliqué.L’école américaine internationale est un établissement privé bilingue (français-anglais) d’enseignement général homologuée par le gouvernement. Elle répond aux normes internationales en la matière.

Avec Adiac-Congo par Firmin Oyé

Canada-Québec: Un confinement plus long et plus strict déjà réclamé

janvier 4, 2021

Des experts en santé publique appellent à un prolongement du confinement après le 11 janvier au Québec étant donné l’augmentation continue du nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 malgré les mesures sanitaires plus strictes adoptées pendant le temps des Fêtes.

Selon Marina Klein, il y a eu une transmission communautaire soutenue et généralisée avant les vacances, et celle-ci s’est développée malgré les mesures mises en place durant les Fêtes.

© Graham Hughes La Presse canadienne Selon Marina Klein, il y a eu une transmission communautaire soutenue et généralisée avant les vacances, et celle-ci s’est développée malgré les mesures mises en place durant les Fêtes.

« Nous devons mettre en place des mesures de confinement strictes dès que possible, notamment en retardant le retour à l’école, en maintenant toutes les entreprises, sauf les plus importantes, fermées et en limitant les voyages. Nous devons être sur l’offensive, plutôt que d’attendre pour réagir », estime Marina Klein, professeure de médecine à l’Université McGill, spécialisée dans les maladies infectieuses et virales.

À moins d’un changement de ton de Québec cette semaine, la réouverture des écoles et des commerces non essentiels est toujours prévue lundi prochain. Or les dernières données publiées par les autorités sur l’état de la pandémie dans la province donnent froid dans le dos. Alors que les effets du confinement auraient dû commencer à se faire ressentir sur la courbe épidémiologique et à inverser la tendance dans la dernière semaine, les nouvelles contaminations quotidiennes n’ont cessé d’augmenter. La situation s’est même accélérée.

Dimanche, le bilan des autorités a fait état de 7663 contaminations de COVID-19 supplémentaires entre le 31 décembre et le 2 janvier, dont 2869 uniquement pour la journée de samedi, soit un nouveau record. À elle seule, l’île de Montréal a compté 1300 nouveaux cas cette même journée. Le nombre d’hospitalisations a également bondi de 150 samedi pour s’établir à un total de 1225 tandis que, les deux jours précédents, on avait recensé 100 hospitalisations de moins. De plus, pas moins de 121 décès se sont ajoutés au bilan, dont 11 samedi, ce qui fait un total de 8346 morts depuis le début de la pandémie.

« Malgré les mesures du temps des Fêtes, les cas et les hospitalisations sont en hausse. Ça montre que la transmission communautaire est importante, ce qui a un impact majeur sur notre réseau de santé et sur notre personnel », a déclaré dimanche le ministre de la Santé, Christian Dubé, sur Twitter, en présentant le bilan.

Selon Marina Klein, il y a eu une transmission communautaire soutenue et généralisée avant les vacances, et celle-ci s’est développée malgré les mesures mises en place durant les Fêtes.

« La situation est préoccupante. […] Le système de santé atteint déjà un point critique, les hôpitaux et les travailleurs de la santé seront débordés dans les semaines à venir si rien n’est fait », craint-elle.

La professeure dit comprendre la fatigue des Québécois, qui sont plongés depuis plus de neuf mois dans cette pandémie, mais croit nécessaires le prolongement et le renforcement des mesures de confinement. Et « plus vite cette décision sera prise et communiquée clairement à la population, mieux ce sera », souligne-t-elle, donnant en exemple l’Australie. Le pays a réussi à contenir sa deuxième vague du virus en imposant un confinement strict avec des étapes précises d’assouplissement des restrictions, combinées à un soutien financier et social de la population pour s’assurer de son adhésion aux mesures.

Les élèves du primaire à l’école

Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (UdeM), plaide aussi pour un prolongement du confinement pendant deux semaines après le 11 janvier. Le télétravail est pour beaucoup devenu une habitude et les écoles secondaires sont déjà bien organisées pour donner leurs cours à distance, souligne-t-elle.

La professeure recommande par contre d’éviter le plus possible de reconfiner les élèves du primaire. « C’est une charge de travail supplémentaire pour les parents. Et à cet âge, les enfants ont besoin de socialiser et sont moins autonomes pour suivre des cours à distance. Mais si la situation est trop catastrophique, on n’aura peut-être pas le choix. »

Elle regrette néanmoins de devoir en arriver là. « On était 80 experts au début du mois de décembre à demander au gouvernement d’appliquer un confinement total plutôt que partiel pour plus d’efficacité. Ça n’a pas été écouté. Les entreprises manufacturières n’ont par exemple pas été mises sur pause pendant les Fêtes, alors que c’est le milieu de travail qui compte le plus d’éclosions », fait-elle remarquer.

Chiffres en explosion ?

À la vue des dernières données des autorités, elle en déduit qu’il y a également eu bien plus de rassemblements privés que l’on pense à Noël. Cette tendance au non-respect des mesures, combinée au retour des voyageurs en janvier et à la propagation du nouveau variant du virus détecté au Royaume-Uni, risque de faire encore plus exploser les chiffres dans les prochaines semaines, craint-elle, appelant le gouvernement à agir vite.

S’il se montre moins certain des retombées positives et rapides d’un confinement prolongé de deux semaines, Benoît Mâsse, épidémiologiste à l’École de santé publique de l’UdeM, recommande tout de même au gouvernement d’emprunter cette voie. « Il n’y a rien de garanti, mais ça pourrait davantage marcher cette fois-ci. Il n’y aura pas de party de bureau de fin d’année à la mi-janvier, ni de réunion de famille prévue au calendrier. Peut-être que, là, on vivrait un vrai confinement, suffisant pour inverser la tendance », espère-t-il.

C’est un coup à donner, selon lui, pour au moins essayer d’éviter des mesures encore plus restrictives, comme un couvre-feu, l’interdiction des petits rassemblements à l’extérieur pour des activités sportives hivernales, ou encore l’école à la maison pour le reste de l’année

Avec Le Devoir par Annabelle Caillou

Covid-19 : confinement étendu en Angleterre, la rentrée repoussée pour certains élèves

décembre 30, 2020

Le gouvernement britannique a étendu le confinement appliqué à une partie de l’Angleterre mercredi 30 décembre et repoussé la rentrée scolaire pour certains élèves afin de contrer une flambée du nombre des cas de nouveau coronavirus attribuée à un variant du virus. Le Royaume-Uni est l’un des plus touchés par la pandémie en Europe avec plus de 72.500 morts, dont 981 enregistrées mercredi, un record journalier par rapport à la première vague de Covid-19. Pour le deuxième jour consécutif, plus de 50.000 cas supplémentaires ont été comptabilisés mercredi.

Les services de santé subissent une pression «très importante», a déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock à la chambre des Communes, avec «plus de 21.000 personnes hospitalisées atteintes du nouveau coronavirus en ce moment», soit plus qu’au pic de la première vague au printemps. Pour tenter de freiner sa propagation, le ministre a déclaré qu’il était «nécessaire» de placer à partir de jeudi de nombreuses régions du centre, du sud et du nord de l’Angleterre en niveau d’alerte 4, où se trouvait jusqu’alors autour de 40% de la population anglaise.

Cela implique notamment la fermeture des bars et restaurants, sauf s’ils font de la vente à emporter, des cinémas, des salles de spectacles et des hôtels. Dans ces zones, la consigne est donnée aux habitants de rester chez eux. Dans le reste du Royaume-Uni, l’Écosse continentale, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord sont actuellement confinés.

Les collégiens et lycéens d’Angleterre voient par ailleurs leur rentrée scolaire repoussée d’une semaine pour ceux ayant des examens à la fin de l’année, et de deux semaines pour les autres, a annoncé le ministre de l’Éducation Gavin Williamson, devant le Parlement. Les élèves d’école primaire «d’un petit nombre de régions aux taux d’infection les plus élevés» seront aussi concernés, même si «la majorité des écoles primaires rouvriront comme prévu lundi 4 janvier», a ajouté le ministre.

Une journée aux «sentiments mêlés»

Ces nouvelles annonces jettent un froid sur la bonne nouvelle du feu vert donné par le régulateur britannique au vaccin AstraZeneca/Oxford, qui permettra la vaccination de centaines de milliers de Britanniques dès la semaine prochaine. «Nous avons déjà 530.000 doses disponibles au Royaume-Uni à partir de lundi et des millions dues par AstraZeneca début février», a précisé le ministre de la Santé. Ce vaccin est bien moins cher que celui de Pfizer/BioNTech déjà injecté à quelque 800.000 personnes et peut être conservé dans un réfrigérateur, à une température située entre deux et huit degrés Celsius, ce qui facilite une vaccination à grande échelle.

Le ministre de la Santé a évoqué une journée aux «sentiments mêlés», entre «la joie» du feu vert au vaccin et «la tristesse face aux morts et aux souffrances causées par le virus», appelant à ne pas relâcher les efforts pendant les «difficiles semaines d’hiver à venir».

Par Le Figaro avec AFP

Canada: Hausse fulgurante du taux d’échec dans les écoles secondaires du Québec

novembre 19, 2020

La pandémie a un effet dévastateur sur la réussite scolaire des élèves du secondaire. Le taux d’échec a triplé par rapport à ce qu’observe habituellement la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE).

Des élèves du secondaire dans une classe.© Frédéric Lacelle/Radio-Canada Des élèves du secondaire dans une classe.

La FQDE a consulté plusieurs de ses 2000 membres un peu partout au Québec et le constat est préoccupant.

Les directions des écoles secondaires enregistrent des taux d’échec de 30 %, alors qu’en moyenne, habituellement, 10 % des élèves sont en difficulté.

Le taux d’échec dans certaines écoles secondaires de la région de Québec est encore plus préoccupant, selon le président de la FQDE.

On m’a rapporté d’ailleurs, dans la région de Québec, dans certains endroits, des taux d’échec de 50 % des élèves au secondaire, particulièrement en mathématiques, mais c’est quand même généralisé dans l’ensemble des matières, a expliqué Nicolas Prévost au micro de l’émission Première heure.

Deux bulletins seulement

Ces données inquiètent l’organisme, d’autant plus que, cette année, il y aura seulement deux bulletins, comptant chacun pour 50 % de l’année scolaire.

Le premier bulletin sera remis en janvier. Si la situation ne s’améliore pas, la FQDE craint une hausse du décrochage scolaire.

On a aussi des inquiétudes si le taux d’échec se maintient jusqu’au premier bulletin du 1er janvier. Cette étape-là compte pour 50 % de l’année scolaire. C’est sûr qu’au niveau de la motivation de nos élèves, on a des inquiétudes. Ça aura un impact majeur aussi au niveau des élèves de 5e secondaire qui font des demandes au collégial, souligne Nicolas Prévost.

Contre un congé prolongé à Noël

La FQDE souhaite donc que le congé des Fêtes ne soit pas prolongé, ou encore que les élèves puissent bénéficier d’enseignement à distance s’ils doivent demeurer à la maison plus longtemps après le jour de l’An afin de réduire la propagation de a COVID-19.

Les enseignants peinent déjà à combler le retard accumulé durant la première vague.

Il y a encore du retard à rattraper. Oui il y avait une mise à niveau à faire au début de l’année scolaire. Les équipes-écoles travaillent encore à cette mise à niveau là, mentionne Nicolas Prévost.

Le suivi des apprentissages est plus difficile à faire, dans un contexte où les élèves de 4e et 5e secondaire suivent leurs cours en ligne une journée sur deux et où 1303 classes sont fermées en raison de la pandémie dans la province.

On ne veut pas d’une génération Fortnite

L’inquiétude d’un long congé de Noël pour la réussite des étudiants est partagée par l’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE).

On ne peut pas se permettre de perdre encore des journées en classe, affirme son président Carl Ouellet.

On constate déjà une hausse du taux d’échec dans nos écoles, si en plus, on laisse nos jeunes jouer à des jeux vidéo durant cette période, ce sera catastrophique. Personne au Québec ne veut d’une Génération FortniteCarl Ouellet, président, Association québécoise du personnel de direction des écoles

Il y a toujours 1027 écoles qui comptent des cas actifs de COVID-19 au Québec et 9 écoles sont fermées ou partiellement ouvertes.

Avec Radio-Canada par Jean-François Nadeau, Félix Morrissette-Beaulieu