Posts Tagged ‘Élèves’

Au Cameroun, effroi et colère après le massacre de huit élèves dans le Sud-Ouest anglophone

octobre 25, 2020

Un soldat du Bataillon d'intervention rapide (BIR), à) Buea, dans le Cameroun anglophone, en octobre 2018. Photo d'illustration.

Les condamnations se multiplient depuis l’annonce, le 24 octobre, de l’assassinat de huit élèves dans une école privée de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest.

Les habitants de Kumba sont sous le choc depuis l’assassinat, dans l’enceinte du collège Mother Francisca, de huit élèves tombés sous les balles d’individus encore non identifiés ayant fait irruption samedi dans cet établissement privé.

Selon des témoignages recueillis par Jeune Afrique, les assaillants – neuf individus vêtus en civil et non cagoulés – ont fait irruption à moto peu avant la sortie des classes prévue à midi. Les alentours de l’établissement scolaire étaient alors bondés d’élèves. Dans les régions anglophones du Cameroun, le samedi est un jour de cours ordinaire, en raison des opérations « lundis villes mortes » qui amputent la semaine d’un jour de classe.

Après avoir tiré en l’air, certains des assaillants sont entrés armés dans la classe de form one – qui correspond à la sixième dans le système éducatif anglophone – et ont ouvert le feu sur les jeunes élèves. Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) évoque des enfants « découpés à la machette ». Le bilan fait également état d’une quinzaine de blessés.

Colère

Selon les autorités camerounaises, cette attaque est sans équivoque « l’œuvre des milices séparatistes ». Si cette thèse est également partagée par de nombreux habitants de Kumba, la facilité avec laquelle l’attaque a été menée les révolte. « On nous a assuré que nos enfants seraient protégés à l’école. Comment cela a-t-il pu arriver ?, s’interroge John Enow, dont le jeune fils de son voisin, âgé de 11 ans, fait partie des huit victimes. Aucune cause ne peut justifier le meurtre d’innocents enfants. »À LIRE Crise anglophone au Cameroun : le meurtre d’une jeune femme suscite l’indignation

Dans un communiqué publié dans la nuit du 24 octobre, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, affirme que le collège avait ouvert au début de cette année scolaire « à l’insu des autorités administratives compétentes », d’où l’absence de mesures de protection.

Un argument que rejettent plusieurs sources à Kumba. « Cet établissement fonctionne depuis au moins trois ans », affirme l’une d’entre elles sous couvert d’anonymat.

La tuerie a provoqué une forte émotion. Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute a tenu un conseil ministériel extraordinaire. À son issue, une délégation dirigée par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji et comprenant les ministres des Enseignements secondaires et de l’Éducation a été dépêchée sur les lieux. Sur le terrain, le préfet du département a indiqué que des mesures avaient été prises « pour rattraper les auteurs de ce crime crapuleux » et qu’ils « répondront de leurs actes devant les juridictions camerounaises ».

Appels à la reprise des pourparlers

À travers son ambassade au Cameroun, les États-Unis ont condamné « en des termes les plus vifs » cette attaque et appelé à la fin des violences. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est dit « horrifié » par cette nouvelle, tout comme l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, qui demande que leurs auteurs soient « traduits en justice et condamné ». L’Union européenne dénonce quant à elle « une violation du droit international sur les populations civiles ».

De son côté, l’opposition camerounaise a appelé à la reprise de pourparlers avec tous les acteurs du conflit en vue d’un cessez-le-feu. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, a estimé que seule « une solution politique » pourrait ramener la paix.À LIRE [Tribune] Cameroun : que reste-t-il du Grand dialogue national ?

Plus critique, le député Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (SDF) interroge les assurances données par Yaoundé au sujet de la sécurisation des établissements scolaires. « Ce manquement a de fait transformé les élèves en bouclier humain, la responsabilité du régime est formellement établie, a-t-il dénoncé. Seuls la résolution du contentieux national et le retour au fédéralisme pourront déboucher à court ou moyen terme sur une paix durable. »

Avec Jeune Afrique par Franck Foute – à Yaoundé

France/Coup de folie au lycée: un professeur séquestre une vingtaine d’élèves dans sa classe

septembre 19, 2019

 

Pris d’un coup de folie, un professeur d’un lycée de Brignoles (Var) a séquestré dans le noir pendant un quart d’heure une vingtaine d’élèves de terminale, avant que ces derniers, dont aucun n’a subi de violence physique, ne s’échappent, a appris l’AFP jeudi auprès de l’académie de Nice.

Selon les témoignages de lycéens recueillis par Var-Matin , corroborés par la direction de l’établissement selon l’académie, le professeur aurait demandé à ses élèves de terminale L (littéraire), mardi au début de son cours, si l’un d’eux avait une connexion au site de séries Netflix, pour visionner «Le Seigneur des anneaux».

Cette série étant introuvable, le professeur s’est rabattu sur une série «Lucifer», lançant aux élèves, selon des témoignages cités par Var-Matin: «Ça va vous apporter la lumière». C’est au moment où l’un des lycéens a interrogé le professeur sur l’intérêt pédagogique de visionner un tel programme que ce dernier aurait alors décidé d’enfermer ses élèves dans le noir et de fermer les verrous des portes.

Une scène qui n’a pas duré «plus d’un quart d’heure»

«Une partie des lycéens a d’abord pu s’échapper par la porte communiquant avec la salle d’à côté grâce à l’intervention d’un collègue du professeur, avant que le reste des élèves ne soit libéré par le proviseur adjoint qui, alerté par les surveillants, a réussi à ouvrir la porte donnant sur le couloir», a précisé à l’AFP une porte-parole de l’académie. L’ensemble de la scène, qui s’est déroulée mardi après-midi, «n’a pas duré plus d’un quart d’heure», a-t-elle ajouté.

Les responsables de l’établissement, qui ont fait évacuer au moment des faits l’ensemble des lycéens présents à l’étage concerné, ont appelé les pompiers qui ont emmené le professeur à l’hôpital, selon la direction du lycée. L’académie indique n’avoir aucune nouvelle de sa part et attendre les avis médicaux avant d’engager une quelconque procédure.

Cité par Var-Matin, des témoins dont le quotidien ne précise pas s’il s’agit d’élèves ou de collègues du professeur ont évoqué des «problèmes personnels, des difficultés» de l’enseignant en question.

Une cellule psychologique a été mise en place par l’établissement et un professeur remplaçant désigné pour cette classe, précise également l’académie.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Guinée: un mort lors de manifestations d’élèves contre la situation dans l’éducation

novembre 20, 2017

Conakry – Un jeune homme de 17 ans a été tué par la police lors de heurts lundi à Conakry au cours de manifestations de milliers d’élèves du primaire et du secondaire dénonçant la situation de l’éducation en Guinée, ont indiqué un membre de sa famille et une source hospitalière.

Le jeune homme, Souleymane Diakité, « revenait de son école (…) lorsqu’il a rencontré, en compagnie de ses camarades, un contingent de policiers qui avait du mal à contenir les furies d’autres manifestants et a tiré à balles réelles, dont une l’a fauché », a déclaré un oncle de l’élève à un correspondant de l’AFP.

« Ses camarades ont alors crié et les policiers n’ont même pas pris la peine de le secourir », a-t-il ajouté.

« Lorsque les policiers ont tiré sur le gamin qui est tombé, ses camarades qui ont voulu le secourir ont été tabassés par les flics (sic), dont deux ont été grièvement blessés », a déclaré un responsable de la Croix Rouge interrogé par l’AFP.

Selon lui « la balle a horizontalement traversé le ventre de l’enfant, ne lui laissant aucune chance de survie ».

« J’ai appris qu’un jeune élève a été tué lors de ces manifestations et qu’une fille a été violée par un enseignant lorsque tous les élèves ont quitté leur école », a déclaré à la télévision privée Evasion Guinée le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Kalil Konaté.

Par ailleurs, quatre syndicalistes ont été libérés lundi soir par la justice après avoir été entendus « près de deux heures », a indiqué à l’AFP leur avocat, Salifou Béavogui.

Ces responsables du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), qui a déclenché le 13 novembre une grève illimitée pour exiger une augmentation de salaires et de meilleures conditions de travail, avaient été arrêtés samedi à Conakry.

Le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara, avait justifié les arrestations par le fait que ces syndicalistes étaient « accusés de trouble à l’ordre public et d’appel à une grève illégale », lancée sans respect du préavis prévu par la loi.

Avant leur libération, le porte-parole des grévistes, Mohamed Bangoura, avait affirmé à l’AFP que ces arrestations n’allaient « pas affaiblir le mouvement ».

« Nous allons nous battre jusqu’à l’obtention totale et entière de nos revendications », a déclaré M. Bangoura.

Les appels à manifester lundi ont également été assez largement suivis en province, notamment dans le nord du pays, à Koundara, Mali et Gaoual, ainsi qu’à Fria (ouest) et, dans une moindre mesure, dans l’est, à Kankan, Siguiri et Faranah, a appris l’AFP de sources syndicales jointes sur place.

Dans l’après-midi, les jeunes ont jeté des pierres contre les forces de l’ordre protégeant le bâtiment du ministre de l’Education nationale, selon un correspondant de l’AFP.

A Dabompa, dans l’est de la capitale, des témoins ont fait état de tirs à balles réelles de policiers qui ont fait quatre blessés parmi les manifestants.

Aux cris de « Alpha zéro –en référence au président Alpha Condé– gouvernement zéro », « Nous voulons nos profs, non au sabotage et à la politisation de l’école! », les jeunes manifestants avaient érigé dans la matinée des barricades et renversé des poubelles, provoquant la panique chez les automobilistes.

Sur l’autoroute Le Prince, principal axe qui traverse Conakry de la banlieue au centre-ville, les commerces et les stations service sont restés fermés et les transports inexistants.

Les grévistes exigent l’application totale du statut particulier de l’Education, qui prévoit une augmentation de l’indice et des salaires obtenus sous le général Lansana Conté (1984-2008), confirmés en septembre 2016 lors des négociations entre gouvernement et syndicats de l’éducation.

En février, huit personnes avaient été tuées, dont plusieurs par balles, lors des manifestations liées à une grève des enseignants.

Romandie.com avec(©AFP / 20 novembre 2017 22h28)                                            

Congo/Pointe-Noire: Journée de liesse après la mort de Zulu bad

novembre 10, 2017

 

Pour fêter la mort de Rodrigue Amboulou dit Zouloubad, collégiens et lycéens d’Elite de la Nation ont décidé de ne pas faire cours pour fêter la disparition du criminel qui les a traumatisés.

 

Photo de BrazzaNews.
Des élèves en joie après la disparition de leur bourreau

Pointe-Noire quadrillée par l’armée après l’annonce du décès d’un criminel « Zulu Bad »

Le com zon a déployé des éléments au grand marché de Pointe-Noire comme si zoulou a lui seul suscitait la peur. Il y a beaucoup de policiers armés jusqu’au dent devant le siège du criminel Zulu bad au grand-marché de Pointe-Noire.

 

 Photo de BrazzaNews.
Chapiteau de la veillée de Zulu Bad à Talangaï, rue Okoyo
Au niveau de l’arrêt de bus.
Avec Brazzanews.fr

Séisme au Mexique: plus de 200 morts, des élèves ensevelis sous leur école

septembre 20, 2017

Des secouristes déblaient les décombres à la recherche des survivants à Mexico, le 19 septembre 2017 / © AFP / RONALDO SCHEMIDT

Les secouristes s’activaient mercredi pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres à Mexico, frappée la veille par un très fort séisme qui a fait au moins 217 morts dans le centre du Mexique, dont 21 enfants ensevelis sous leur école.

« Pour le moment, on dénombre 217 morts », dont 86 dans la capitale mexicaine, a écrit sur Twitter le directeur de la Protection civile, Luis Felipe Puente, révisant à la baisse un précédent bilan qui faisait état de 248 morts.

Ce séisme est survenu 32 ans jour pour jour après le grand tremblement de terre de 1985 qui avait fait plus de 10.000 morts (30.000, selon certaines estimations) et qui reste un traumatisme national au Mexique.

A l’école Enrique Rebsamen de Mexico, les secouristes ont établi un contact avec une institutrice et deux élèves coincés en vie sous les décombres. L’établissement s’est partiellement écroulé sous l’effet du séisme, faisant au moins 26 morts -21 élèves âgés de sept à 13 ans et cinq adultes- et entre 30 et 40 disparus, selon les services de secours.

« Une partie du bâtiment s’est effondrée et un nuage de poussière est venu sur nous », a raconté aux médias une institutrice de l’école, Maria del Pilar Marti, la bouche et le nez protégés par un masque.

En larmes, des parents d’élèves portés disparus attendaient dans l’angoisse près des ruines de l’établissement. Victime d’une crise de nerfs, une mère a dû être soignée par une équipe médicale, selon une journaliste de l’AFP sur place. Plusieurs parents participaient également aux recherches, formant une chaîne pour évacuer les gravats dans des récipients en plastique, aux côtés des sauveteurs aidés de chiens et d’instruments destinés à détecter les sons à travers les décombres.

Le tremblement de terre, de magnitude 7,1, s’est produit mardi à 13H14 (18H14 GMT). Il a fait s’effondrer au moins cinquante immeubles dans la mégapole de 20 millions d’habitants.

– « Ne fumez pas ! » –

« Ne fumez pas ! Ne fumez pas ! », prévenaient des secouristes craignant des ruptures de canalisations de gaz, tandis que les forces de l’ordre tentaient de mettre en place des cordons de sécurité en plein chaos et que certains regagnaient leur domicile à pied.

De nombreux habitants de Mexico, ne pouvant retourner dans leurs logements endommagés et redoutant les répliques, ont passé la nuit dans la rue, sous des tentes ou dans des abris de fortune, pendant que les sauveteurs professionnels ou volontaires s’affairaient sans discontinuer.

« Les forces armées et la police fédérale travailleront sans repos jusqu’à ce que toutes les possibilités de retrouver des survivants soient épuisées », a déclaré sur Twitter le ministre de l’Intérieur, Miguel Angel Osorio.

Situé à la jonction de cinq plaques tectoniques, le Mexique est l’un des pays du monde où l’activité sismique est la plus forte.

– Exercice avant le séisme –

Début septembre, 96 personnes avaient péri dans un autre tremblement de terre, dans le sud cette fois-là.

Les autorités avaient organisé mardi un exercice parasismique pour marquer l’anniversaire du séisme de 1985 qui avait dévasté Mexico.

Le président Enrique Peña Nieto a exprimé ses condoléances aux familles. « Dans la mesure du possible, les habitants devront rester dans leurs logements lorsqu’ils sont sûrs et éviter d’encombrer les rues où doivent circuler les véhicules » de secours, a-t-il par ailleurs demandé.

Environ 40% de la capitale et 60% de l’Etat de Morelos se trouvaient sans électricité mercredi.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux témoignaient de la violence des secousses, d’effondrements d’immeubles et même d’une forte explosion dans un bâtiment. Des images saisissantes postées par des touristes naviguant à Xochimilco, zone lacustre du sud de Mexico, montraient de fortes vagues se former et secouer les embarcations sur ces canaux d’ordinaire calmes.

« Je suis bouleversée, je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer, c’est le même cauchemar qu’en 1985 », confiait à l’AFP Georgina Sanchez, 52 ans, sur une place de la capitale.

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi un 19 septembre ! », sanglotait Lucia Solis, une secrétaire, les mains encore tremblantes.

Le président Nieto a écourté un déplacement en province pour rentrer à Mexico en avion. « J’ai ordonné l’évacuation des hôpitaux endommagés et le transfert des patients », a-t-il écrit sur Twitter.

« Que Dieu bénisse les gens de Mexico ! Nous sommes avec vous et nous serons là pour vous », a tweeté le président américain Donald Trump, dont les relations avec le Mexique sont exécrables. L’Espagne, l’Allemagne et d’autres pays ainsi que le pape François ont également exprimé leur solidarité.

Plusieurs institutions de la capitale, dont l’aéroport et l’université nationale autonome de Mexico (Unam), l’une des principales d’Amérique latine, ont annoncé sur leur compte Twitter la suspension de leurs activités pour inspecter les bâtiments. Les écoles dans la capitale ont été évacuées et fermées. L’aéroport a rouvert quelques heures après.

Romandie.com avec(©AFP / 20 septembre 2017 13h54)                

France: quand un manuel de maths demande aux élèves de compter des migrants

septembre 15, 2017

Paris – « Combien de migrants sont arrivés sur l’île au bout de huit semaines ? »: l’exercice de mathématiques d’un manuel scolaire français suscitait vendredi de vives réactions sur les réseaux sociaux.

« Des migrants fuyant la guerre atteignent une île en Méditerranée. La première semaine, il en arrive 100. Puis chaque semaine, le nombre de nouveaux arrivants augmente de 10%. Par combien est multipliée une quantité lorsqu’elle augmente de 10% ? » commence ainsi l’énoncé de l’exercice.

En conclusion, les élèves de dernière année de lycée sont invités à « déduire le nombre total de migrants qui seront arrivés dans cette île au bout de 8 semaines », en arrondissant « à l’unité ».

Paru dans un ouvrage des éditions Nathan et illustré par une photo de migrants sur un bateau pneumatique, cet exercice a été posté vendredi sur Facebook et relayé sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, les réactions étaient nombreuses: « Comment la maison d’édition a-t-elle pu laisser passer ça? », « Dites #EditionsNathan demain les calculs c’est le coût de ces envahisseurs de migrants!??! », « Instrumentaliser les migrants dans les livres pour les gosses est profondément indigne », pouvait-on lire parmi les tweets sur le sujet.

Dans la soirée, les éditions Nathan ont réagi à la polémique dans un communiqué publié sur leur page Facebook: les programmes actuels invitent à « traduire une situation concrète à l’aide d’une suite arithmético-géométrique. C’est ce que nous avons souhaité appliquer dans cet exercice en prenant un exemple d’une population qui croît régulièrement en lien avec un sujet d’actualité ».

« Néanmoins, nous comprenons que le choix de cette thématique ait pu heurter », poursuit le communiqué. « Nous nous en excusons et nous engageons à modifier la thématique de l’exercice lors de nos prochaines publications ».

Romandie.com avec(©AFP / 15 septembre 2017 21h54)                                            

Tanzanie : 29 enfants tués dans l’accident d’un car scolaire

mai 6, 2017

Fenêtre d’une école eà Kilolo, en Tanzanie, le 1er septembre 2008 / © AFP/Archives / TONY KARUMBA

Au moins 29 enfants sont morts samedi dans l’accident d’un car scolaire dans le nord de la Tanzanie, ainsi que deux professeurs et le chauffeur du car, a annoncé le directeur de l’école.

« Nous avons perdu 29 élèves, deux membres de notre personnel et le conducteur est mort aussi », a déclaré Innocent Mushi, directeur de l’école Lucky Vincent d’Arusha. Douze garçons et dix-sept filles sont morts, a-t-il précisé, déplorant « une grande tragédie ».

L’accident s’est produit samedi matin. Le bus est sorti de la route, et s’est écrasé dans la rivière Marera, dans le district de Karatu.

Les élèves, en dernière année de premier cycle, âgés de 12 à 14 ans, étaient en route pour passer des examens blancs, en vue de postuler à des écoles secondaires.

Le président John Magufuli a présenté ses condoléances aux familles.

« Cet accident anéantit le rêve de ces enfants qui se préparaient à servir la nation. C’est une douleur immense pour les familles et pour la nation entière », a déclaré le président tanzanien dans un communiqué.

Romandie.com avec(©AFP / 06 mai 2017 16h39)                

Congo: Un établissement public ( collège) en plein Brazzaville !

novembre 6, 2016

 

Le calvaire des collégiens en République du Congo (BRAZZAVILLE) une preuve supplémentaire de la mauvaise gouvernance de Denis Sassou Nguesso qui se soucie seulement de garder à tout prix le pouvoir, maltraitant les enfants en les privant de s’instruire dans de bonnes conditions. Les leur n’étudient pas à même le sol. Quant à ceux du Pool, ils sont bombardés et assassinés avec leurs écoles et maisons brûlées.

Le Congo, pays béni de Dieu et gratifié par la nature, où le bois est une source naturelle, à foison, ne peut servir au peuple sinon à l’exportation, et, aux contrats léonins des marchands véreux et voraces.

Dans cet établissement, les élèves fourmillent et sont entassés jusqu’à 140 élèves par classe. Le professeur est débordé et dépassé par l’effectif pléthorique.

 

« Un établissement public ( collège) en plein Brazzaville ! Le calvaire des collégiens en République du Congo (BRAZZAVILLE) une preuve supplémentaire de la sorcellerie de Denis Takou Nguesso qui se souci seulement de garder à tout prix le pouvoir au point d'assassiner les populations qui constituent une menace au lieu de ce soucier de son bien être... Dans cet établissement les élèves sont entassés jusqu'à 140 élèves par classe .  @BrazzaNews »
« Un établissement public ( collège) en plein Brazzaville ! Le calvaire des collégiens en République du Congo (BRAZZAVILLE) une preuve supplémentaire de la sorcellerie de Denis Takou Nguesso qui se souci seulement de garder à tout prix le pouvoir au point d'assassiner les populations qui constituent une menace au lieu de ce soucier de son bien être... Dans cet établissement les élèves sont entassés jusqu'à 140 élèves par classe .  @BrazzaNews »« Un établissement public ( collège) en plein Brazzaville ! Le calvaire des collégiens en République du Congo (BRAZZAVILLE) une preuve supplémentaire de la sorcellerie de Denis Takou Nguesso qui se souci seulement de garder à tout prix le pouvoir au point d'assassiner les populations qui constituent une menace au lieu de ce soucier de son bien être... Dans cet établissement les élèves sont entassés jusqu'à 140 élèves par classe .  @BrazzaNews »
« Un établissement public ( collège) en plein Brazzaville ! Le calvaire des collégiens en République du Congo (BRAZZAVILLE) une preuve supplémentaire de la sorcellerie de Denis Takou Nguesso qui se souci seulement de garder à tout prix le pouvoir au point d'assassiner les populations qui constituent une menace au lieu de ce soucier de son bien être... Dans cet établissement les élèves sont entassés jusqu'à 140 élèves par classe .  @BrazzaNews »
Avec Brazzanews.fr

Congo: Un moyen de transport en commun pour les élèves de Brazzaville

novembre 6, 2016

Au pays de Denis Sassou Nguesso, 4e producteur de pétrole en Afrique noire, bailleur de fonds des pays amis, les conditions de déplacement pour les élèves sont honteuses et déplorables.

Voici tôt le matin les élèves à Brazzaville qui montent dans les transports en commun: un camion de marchandises, où à la place des sacs, ce sont des enfants qui y prennent place. Un véritable casse tête désagréable.

Comment en 32 ans de pouvoir, Denis Sassou Nguesso peut exposer son pays à la médiocrité? Même dans la Libye de Mouammar Kadhafi jamais les Libyens n’avaient connu une telle situation qui frise l’impréparation à gouverner.

 

Photo de BrazzaNews.
Pour ceux qui connaissent Brazzaville, c‘est le départ ici de Yoro via marché Bouemba. Il faut avoir un physique athlétique pour monter dans ce haut camion. Les pauvres demoiselles essaient de s’agripper, en faisant attention à leur pantalon et à leur fermeture à glissière. Certaines regardent d’abord la taille de ce camion de transport, d’autres réfléchissent sur leur capacité d’y parvenir pour se loger au-dessus du piloris sans bâche.
Quand les élèves arriveront à destination puis à l’école, après ce chemin de croix pénitencier, le corps endoloris, ils manqueront de concentration pensant régulièrement à leurs douleurs musculaires, et aux cours qu’ils faut prendre à même le sol, le dos courbé.
Est-ce que les enfants Congolais, vivant dans un riche pays d’Afrique central où les dirigeants cachent de l’argent dans les paradis fiscaux de Panama Papers, méritent-ils un traitement bestial et négligeable?  
La jeunesse espoir de la nation est une risée des gouvernants, bonne pour servir d’alibi de sortie à la CPI?
Avec Brazzanews.fr

Chine : un homme poignarde 10 élèves dans une école puis se suicide

février 29, 2016

Un homme armé d'un couteau a poignardé 10 enfants dans le sud de la Chine avant de se suicider. 

Un homme armé d’un couteau a poignardé 10 enfants dans le sud de la Chine avant de se suicider.  Reuters
Un assaillant a poignardé lundi des élèves dans une cour d’école en Chine, avant de se suicider. Dix enfants ont été blessés.

Le drame s’est produit dans une école de Haikou, capitale de la province insulaire de Hainan (sud).

Les écoliers se mettaient en rangs et s’apprêtaient à rentrer chez eux après la session de cours matinale, lorsque l’homme a surgi, frappant plusieurs enfants avant de s’enfuir, selon un témoin cité par l’agence officielle China News Service.

Une passante, citée par l’agence, a confié avoir aperçu plusieurs élèves au visage ensanglanté et blessés à la tête, et des personnes en train de leur poser des bandages. Au total, six garçons et quatre filles ont été touchés dans cet établissement scolaire de Haikou, deux étant grièvement blessés mais hors de danger. «J’imaginais que mon enfant était en sécurité à l’école. Je ne pensais pas que quelque chose comme cela arriverait», a déclaré au portail d’information Nanhai Online la mère de Liu Qiang, un élève de 7 ans.

L’agresseur, Li Sijun, 45 ans, s’est ensuite suicidé, selon la presse, qui a ajouté que le motif de l’attaque n’était pas connu. La police de Haikou a confirmé les faits et déclaré qu’aucun enfant n’était mort.


Six garçons et quatre filles ont été blessés dans cet établissement scolaire de Haikou, capitale de la province insulaire de Hainan (sud). (Photo : Reuters.)



Le nombre des crimes violents augmente en Chine, où le développement économique a creusé le fossé entre riches et pauvres et exacerbe les frustrations. Des études décrivent par ailleurs une augmentation des pathologies mentales, très mal prises en charge par le système de santé chinois, en grande partie dépourvu des moyens nécessaires.

En 2014, un homme armé d’un couteau avait tué trois élèves et un enseignant et blessé plusieurs autres dans une école primaire qui avait refusé d’inscrire sa fille. L’année précédente, un homme avait tué deux proches avant de poignarder 11 personnes, dont six enfants, devant une école de Shanghai (est). Ces attaques ont poussé les autorités à renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires et entraîné plusieurs appels à mener des études sur les racines de ces actes.

Leparisien.fr