Posts Tagged ‘Émeute’

Équateur: une émeute en prison fait 30 morts et 47 blessés

septembre 29, 2021

QUITO, Équateur — Un violent affrontement entre bandes rivales a fait au moins 30 morts et 47 blessés dans une prison de Guayaquil, une ville côtière de l’Équateur, ont annoncé des responsables mercredi.

© Fournis par La Presse Canadienne

Un commandant de la police, Fabian Bustos, a dit aux journalistes que des policiers et des soldats ont repris le contrôle des lieux après cinq heures. Plusieurs armes auraient été saisies.

Les détenus se seraient affrontés avec des armes à feu, des couteaux et des explosifs. Une querelle aurait éclaté entre deux bandes, «Los Lobos» et «Los Choneros», à l’intérieur des murs du pénitencier.

Des images diffusées par la télévision locale montrent des détenus tirant par les fenêtres de la prison enfumée. Des tirs et des détonations sont entendus. Des photos mises en ligne par le gouvernement de l’État de Guayas font voir six cuisiniers étant évacués d’une des ailes de la prison.

Le président équatorien Guillermo Lasso avait décrété en juillet un état d’urgence dans les prisons du pays, après que plusieurs éclosions de violence aient coûté la vie à plus de 100 détenus.

La journée la plus sanglante s’est produite en février, quand 79 prisonniers ont été tués lors d’émeutes simultanées dans trois prisons. En juillet, 22 autres détenus ont été tués au pénitencier Litoral.

Par La Presse canadienne avec The Associated Press

Sierra Leone: un gardien de prison tué lors d’une émeute après un cas de coronavirus

avril 29, 2020

Plusieurs dizaines de policiers et de détenus ont été blessés, un incendie s’est même déclaré.

Des policiers se tiennent devant les portes de la prison où la mutinerie à eu lieu mercredi.
Des policiers se tiennent devant les portes de la prison où la mutinerie à eu lieu mercredi. COOPER INVEEN / REUTERS

Un gardien d’une prison de la capitale de la Sierra Leone, Freetown, a été tué mercredi 29 avril lors d’une émeute de détenus, qui ont déclenché un incendie, a indiqué un porte-parole de de l’établissement pénitentiaire.

Les causes de la mutinerie des détenus de la prison de Pademba Road n’ont pas été établies, mais elle s’est produite après l’annonce lundi par le ministère de la Justice que l’un d’entre eux avait été testé la veille positif au nouveau coronavirus. «Ce matin, nous avons constaté qu’un incendie était en cours à l’intérieur de la prison et entendu les détenus crier à l’aide», a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’établissement, Cecil Cole Showers.

Un gardien a été tué et plusieurs dizaines de ses collègues et de détenus ont été blessés pendant l’émeute, a-t-il expliqué. Un riverain a indiqué à l’AFP avoir entendu des coups de feu. Les forces de l’ordre ont bouclé le quartier et ordonné aux habitants de rester chez eux. À la suite de l’apparition d’un cas dans la prison, les autorités ont fermé à des fins de désinfection la section par laquelle il était passé avant d’être dirigé vers un hôpital. Les autres détenus de cette section ont été déplacés et mis sous surveillance sanitaire, selon le ministère.

Le ministère de la Justice a également suspendu pour un mois les activités des tribunaux afin d’éviter les contaminations lors des transferts de prisonniers.

La Sierra Leone, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest au système de santé très fragile a enregistré 104 cas de coronavirus, dont quatre décès. Ses prisons sont vétustes et généralement surpeuplées. Des ONG locales ont récemment appelé le gouvernement à libérer les détenus emprisonnés pour des délits mineurs afin de lutter contre la propagation du Covid-19.

Par Le Figaro avec AFP

Brésil: au moins trente morts dans l’émeute de la prison d’Alcaçuz (police)

janvier 15, 2017

Rio de Janeiro – Au moins trente personnes ont été tuées lors de l’émeute dans la prison d’Alcaçuz, près de Natal, dans le nord-est du Brésil, dont la police a repris le contrôle dimanche, a indiqué la police brésilienne.

« Certainement, il y a plus de trente morts », a déclaré à la presse un responsable policier, Otacillo de Medeiros, chargé d’enquêter sur cette émeute provoquée vraisemblablement par des affrontements entre bandes rivales de détenus pour le contrôle du trafic de la cocaïne.

Les autorités avançaient jusqu’ici le chiffre d’au moins dix détenus morts.

Un nouveau bilan sera donné dans la soirée de dimanche, heure locale.

Otacillo de Medeiros n’a pas spécifié si ce nouveau chiffre de trente morts concernait uniquement des détenus ou si des membres du personnel pénitentiaire étaient également concernés.

Ces violences à Natal s’ajoutent à celles qui ont causé déjà la mort d’une centaine de prisonniers depuis le début de l’année.

Un responsable local pour la sécurité publique, Caio Bezerra, avait annoncé un peu plus tôt dans la journée que les forces de police avaient repris le contrôle du pénitencier d’Alcaçuz, la plus grande prison de l’Etat de Rio Grande do Norte (nord-est).

La prison surpeuplée a été encerclée pour éviter les évasions. Mais les autorités ont expliqué que la police militaire et les agents pénitentiaires avaient dû attendre l’aube de dimanche pour pénétrer dans les bâtiments, les détenus ayant coupé le courant et étant lourdement armés.

Les violences ont éclaté samedi soir.

Un responsable de l’administration pénitentiaire de l’Etat du Rio Grande do Norte, Zemilton Silva, avait parlé samedi de corps décapités, comme cela avait été le cas lors des violences récentes dans d’autres centres pénitentiaires.

Ces centres sont affectés au Brésil par une importante surpopulation carcérale.

Selon les chiffres de l’administration de l’Etat de Rio Grande do Norte, le pénitencier d’Alcaçuz comprend ainsi 1.083 détenus pour une capacité de 620 places.

Les autorités brésiliennes expliquent ces tueries par une guerre sanglante entre les deux principaux gangs criminels du pays pour le contrôle de l’approvisionnement et de la vente de cocaïne: le Premier Comando de la Capitale (PCC), de Sao Paulo, et le Comando Vermelho (CV) de Rio de Janeiro, et leurs alliés.

Les principaux quotidiens brésiliens affirment que la rixe à Alcaçuz a opposé le PCC au Syndicat du Crime, allié au Comando Vermelho.

L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé jeudi « les conditions inhumaines dans les prisons brésiliennes ». Le taux d’occupation est de 167% par rapport à la capacité officielle des prisons, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice.

Cinquante-six détenus ont été massacrés début janvier dans une prison de Manaus, au nord du Brésil. Cinq jours plus tard, 31 autres ont été brutalement assassinés dans l’État de Roraima (nord). Le 8 janvier, quatre détenus étaient tués dans une autre prison de Manaus.

Le ministère brésilien de la Justice a convoqué pour mardi les responsables de la sécurité des différents Etats du pays pour examiner « les mesures d’urgence (à prendre) face à la crise du système pénitentiaire ».

Romandie.com avec(©AFP / 15 janvier 2017 19h21)

France: Nabilla crée l’émeute

juin 24, 2016

La bimbo a dû annu­ler sa séance de dédi­caces

Nabilla crée l’émeute

 

Nabilla avait une séance de dédi­caces hier, dans un centre commer­cial de Besançon. Mais la direc­tion du maga­sin a dû annu­ler, après que les fans de la bimbo ont créé l’émeute.

“Mes chéris, je suis telle­­ment triste de ne pas avoir passé un moment avec vous. Je suis vrai­­ment touchée de tout cet amour, c’est fou !” Déçue, mais heureuse. Nabilla Benat­tia était à Besançon hier, pour une séance de dédi­caces. Mais visi­ble­ment, ses “sham­poings”,  le surnom affec­tif que la bimbo donne à ses fans, sont venus en trop grand nombre. Le jour­nal régio­nal l’Est Répu­bli­cain était sur place: “En raison de la surex­­ci­­ta­­tion d’une foule de plusieurs centaines d’ado­­les­­cents, la rencontre de Nabilla avec ses fans n’a pas pu avoir lieu norma­­le­­ment.”

Une obser­va­tion, appuyée par de nombreuses images de la scène en ques­tion. La sécu­rité du centre commer­cial, visi­ble­ment débor­dée, n’a pas pu empê­cher les mouve­ments de foule. Sur une vidéo, diffu­sée sur le Twit­ter de Wab, une agence de commu­ni­ca­tion, on voit plusieurs personnes tomber à terre, sous les cris hysté­riques de la foule. Le quoti­dien régio­nal indique même que certains fans ont été pris de “malaises”. La direc­tion du centre commer­cial a été contrainte d’an­nu­ler la rencontre. “’Réfu­giée’ à l’étage du centre commer­cial, elle a néan­moins accordé quelques entre­vues à des admi­ra­teurs triés sur le volet”, rapporte l’Est Répu­bli­cain.

Un témoi­gnage qui corro­bore les messages de Nabilla, adres­sés à ses fans via Twit­ter. “Vous êtes de plus en plus nombreux à être présents, vous étiez plus de 2000 personnes, malheu­­reu­­se­­ment les débor­­de­­ments et les malaises ont forcé le centre à devoir annu­­ler l’évé­­ne­­ment, je m’en excuse.”

Gala.fr

Humour: Émeute pour des pénis colorés

août 19, 2011

La police de La Paz, la capitale de la Bolivie, a été obligée d’intervenir pour contenir une émeute suite à une manifestation artistique où une prostituée peignait de couleurs différentes les pénis d’un groupe de comédiens.

Méchante bataille! Une fille et sept comédiens, dans une fracassante nudité, avaient décidé de donner un spectacle sur une grande place publique de la capitale, où elle peignait leurs pénis de couleurs différentes.

Deux cinéastes filmaient l’événement dans le cadre d’un projet artistique. Décidément, ce genre de projet semble populaire en Amérique latine puisque nous avons déjà parlé d’un événement semblable en Argentine.

La police a été obligée d’utiliser des gaz pour disperser une foule hystérique avant d’arrêter, les acteurs, la fille et les cinéastes raconte Las Ultimas Noticias.