Posts Tagged ‘Énergie’

Congo: Quand la Banque mondiale jette un regard malicieux sur la gestion de Jean-Jacques Bouya

juin 2, 2018

 

Jean-jacques Bouya recadré par la banque mondiale avec son mensonge du boulevard énergétique imaginaire. Lisons le constat de la banque mondiale sur l’énergie au Congo, un bilan médiocre.

Photo de BrazzaNews.

La Banque mondiale estime que les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique, sont insuffisants et doivent être augmentés. Elle incite également le pays à se doter d’une véritable politique nationale dans le secteur électrique afin de résoudre son déficit énergétique.

En effet, révèle l’organisation, entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté dans le secteur, qu’environ 1,2 million $. Dans le même temps, les interventions financées par les partenaires ont permis d’augmenter de près d’un tiers, la capacité énergétique nationale. « L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie», déplore la Banque mondiale. Ce qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.

Si la capacité de production du pays a augmenté, 35% de ces installations ne sont pas disponibles pour production; la faiblesse des investissements ne permettant par une bonne maintenance des infrastructures.

En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.

La consommation électrique nationale au Congo-Brazzaville est d’environ 110 kWh par personne par an contre une moyenne africaine de 488 kWh et mondiale de 3 100 kWh par personne.

 

Source Agence ecofin avec Brazzanews.fr

Benin/ORTB: Point de presse du Chef de l’État à son retour des Jeux Africains

septembre 7, 2015

Le Président Boni Yayi, de retour dans son pays, après l’ouverture, des Jeux Africains,  a donné en direct de la télévision nationale un point de presse sur cette grande fête sportive africaine.

Outre la mise en place avec les autres partenaires continentaux, d’une initiative de l’énergie africaine pour résoudre la question des délestages qui minent de nombreux foyers; il va bénéficier de l’appui financier de son homologue congolais pour la construction au Benin d’une Maison de la culture des artistes.

Le nouveau patron de la BAD pour un New Deal sur l’énergie pour l’Afrique

septembre 1, 2015

Abidjan – Le nouveau président de la Banque africaine de développement, le nigérian Akinwumi Adesina, a affirmé mardi que la BAD allait mettre l’accent sur le développement des ressources énergétiques de l’Afrique, évoquant un new deal.

Nous allons lancer un +New deal+ pour l’énergie en Afrique (…) Libérer le potentiel énergétique énorme de l’Afrique, pour l’Afrique, sera un axe majeur de la Banque a déclaré M. Adesina, lors de la cérémonie d’investiture à Abidjan.

La Banque sera le chef de file de cet enjeu crucial, car rien n’est plus important pour la croissance et le développement économique de l’Afrique, a promis M. Adesina, élu le 28 mai pour un mandat de cinq ans à la tête de la stratégique BAD, institution cinquantenaire qui injecte chaque année deux milliards de dollars dans des projets sur le continent.

Selon lui, la BAD va faire preuve d’audace, de créativité, pour établir des partenariats stratégiques sur l’énergie.

L’énergie est le moteur des économies. Plus il y a d’énergie, plus les gens sont prospères, a-t-il constaté, déplorant que les Africains consacrent la plupart de leurs maigres revenus durement gagnés pour payer l’énergie.

Il a notamment insisté sur les énergies renouvelables assurant que le continent dispose d’un potentiel illimité en ressources solaires, éoliennes, hydroélectriques et géothermiques.

Le tout nouveau président a aussi appelé à soutenir les pays qui sortent des conflits: ils ont besoin de notre compréhension et ils méritent notre soutien dans leur capacité à construire des institutions politiques, économiques et sociales plus fortes.

La BAD devra également continuer à accroître le niveau de ses ressources car les besoins de financement sont en forte croissance au regard de l’ampleur des besoins de financement de l’Afrique, a suggéré, de son côté, Alassane Ouattara, le président ivoirien.

Ancien ministre nigérian de l’Agriculture, Akinwumi Adesina, 55 ans, succède au Rwandais Donald Kaberuka qui a passé dix ans à la tête de la BAD.

Anglophone, il parle parfaitement le français.

Elu personnalité africaine de l’année en 2013 par le magazine Forbes pour ses réformes dans le secteur agricole, M. Adesina représente un pays considéré comme la nouvelle locomotive économique du continent africain. Le Nigeria est le premier producteur de pétrole et le pays le plus peuplé du continent.

Romandie.com avec(©AFP / 01 septembre 2015 20h21)

« Ouestafs », « Zaïrois » et « petits Maures », les migrants qui fournissent l’énergie, où qu’ils aillent

août 31, 2015
Un bateau pneumatique chargé de migrants, en mer Méditerranée. © AFP

Un bateau pneumatique chargé de migrants, en mer Méditerranée. © AFP

Dans son édition du 30 août, en vente en kiosques, Jeune Afrique pose une question taboue, que certains d’entre vous jugeront sans doute provocante : les Gabonais sont-ils racistes ? La réponse est, on le verra, à la fois nuancée et inquiétante.

S’il n’a jamais été particulièrement commode d’être un étranger africain au Gabon, l’identité de ceux qui jouent avec l’étincelle de la xénophobie a changé de camp. À l’époque du « Gabon d’abord » de Bongo père, c’était le pouvoir. Aujourd’hui, c’est toute une partie de l’opposition à son fils qui propage allègrement le poison de la « gabonité », sur fond de recul de l’État providence. Journaux et internet se transforment d’autant plus aisément en vecteurs du virus que rien n’est plus propice à ce type d’infection que les périodes préélectorales.

De l’autre côté de l’Atlantique

De l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis, un candidat a saisi tout l’intérêt qu’il y avait à franchir le mur du son de l’intolérance primaire. Le programme du milliardaire démagogue Donald Trump, qui surfe en tête des prétendants républicains à la Maison Blanche, tient en quelques mots que ne renieraient pas les chantres de « la race gabonaise » (sic) : « Ils doivent s’en aller. »

Ils : les immigrés, en particulier les Mexicains, contre lesquels ce populiste compulsif s’engage à ériger un mur frontalier géant, comme celui qui dans le blockbuster Game of Thrones protège la civilisation de la barbarie. L’homme qui jure tout haut « jamais un Noir ne comptera mon argent », préférant réserver cette tâche exaltante aux « petits hommes portant la kippa tous les jours », ignore manifestement tout de l’histoire de son propre pays. Les États-Unis, comme chacun le sait, se sont construits avec les vagues successives d’une immigration qui ne fut pas qu’européenne. Pour leur plus grand profit.

Le mal du siècle

Ce mal-là est un mal du siècle. Il sévit partout au Gabon et en Amérique, en Afrique du Sud et au Congo, en Angola et en Russie, en Israël et au Qatar. Il frappe au cœur d’une Europe confrontée depuis des mois à l’assaut des demandeurs d’asile. Hebdomadaire réputé de l’establishment financier, The Economist a eu cette semaine le courage passablement iconoclaste de prôner ce qu’il estime être la seule solution viable à ce brusque afflux de migrants : « Laissez-les entrer, laissez-les travailler, laissez-les gagner leur vie. »

Dans une Europe endettée, où la population active vieillit et diminue, l’apport de ces êtres jeunes, arabes et africains, sera demain essentiel pour la productivité de l’économie et l’absorption des charges héritées de la génération précédente. Toutes les études le démontrent : les migrants sont en général plus travailleurs, dynamiques et créatifs que les autochtones, ainsi que des contributeurs nets au Trésor public. On ne traverse pas les tempêtes et les déserts au péril de sa vie pour venir se vautrer dans l’assistanat. L’énergie du désespoir qui anime ces damnés de la mer est aussi une énergie fertile et rentable pour la richesse nationale des pays où il leur est permis de s’établir. Le Vieux Monde a besoin de leur vitalité.

Le rejet est toxique

Et l’Afrique ? L’Afrique aussi. Il suffit de parcourir des capitales comme Libreville, Malabo, Brazzaville, Luanda pour s’apercevoir combien la rente pétrolière a eu sur les capacités productrices des nationaux l’effet d’un anesthésiant. Et combien le tissu de l’économie informelle est devenu dépendant des « Ouestafs », des « Zaïrois », des « petits Maures » ou des « Camerunés ».

Ces derniers ne volent pas le gagne-pain des locaux, ils remplissent le vide et les jobs dont ceux-là ne veulent plus ou qu’ils ne sont plus en mesure d’accomplir, parfois jusqu’au sein même de la haute administration. Les ériger en boucs émissaires est, ici comme ailleurs, une recette toxique qui a fait ses preuves, surtout lorsqu’une élection est en vue. Elle est aussi le plus sûr chemin vers la faillite, tant économique que morale.

Jeuneafrique.com par François Soudan

L’avion du futur sera plus électrique

juin 21, 2011

C’est la nouvelle frontière de l’aéronautique : installer «la fée électricité» à bord des avions afin d’alléger le poids et donc la consommation de carburant. Loin de projets plus lointains d’avions-fusées, l’appareil de demain sera plus électrique. Il pointe déjà le bout du nez sur les pistes des aéroports du monde entier. Airbus, avec le motoriste Safran, a réalisé la première percée mondiale en 2007, en décidant d’électrifier le fonctionnement des inverseurs de poussée des nacelles de l’A 380. Pour la première fois, l’électricité ne servait pas seulement à chauffer les plats servis à bord ou à regarder des films. D’ici à la fin 2011, Boeing mettra en service le B 787 Dreamliner, le plus électrique des avions de ligne jamais conçu avec une puissance installée de 1,4 mégawatt, soit le double de l’A 380. La filière étudie comment aller plus loin. «Hormis la propulsion, l’avion a besoin d’énergie pour fonctionner, alimenter l’éclairage de la cabine, actionner les pompes à eau, l’air pressurisé, la climatisation… Aujourd’hui, ce sont des pompes et des tuyaux dans lesquels circulent des fluides qui assurent ces fonctions. La fiabilité est entachée par des problèmes de fuites. D’où des systèmes redondants. Et tout cela pèse très lourd», explique Olivier Horaist, PDG d’Hispano-Suiza, filiale de Safran en charge du programme avion électrique. Le grand défi est de réussir à actionner les commandes de vol (gouvernes et volets) et les trains d’atterrissage dont le «rangement» après le décollage exige beaucoup d’énergie, grâce à l’électricité.

Des moteurs plus discrets et moins gourmands

Pour gagner cette bataille, les industriels sont engagés dans une course où l’américain Hamilton Sundstrand, partenaire du français Zodiac, a pris des positions mondiales grâce sa maîtrise de la distribution d’énergie.

Sera-t-il un jour possible de doter un avion qui, contrairement à une automobile, a besoin d’une puissance phénoménale pour s’arracher du sol, d’un moteur 100 % électrique ? «Le solaire est difficile à exploiter, le plus prometteur ce sont les piles à hydrogène. Le gros sujet pour Airbus au-delà de la ligne d’horizon, vers 2050, c’est le développement d’un moteur électrique aéronautique», se projette Christian Scherer, directeur des programmes futurs d’Airbus.

Parallèlement, constructeurs et pétroliers accélèrent pour développer une filière de carburants bio ou de synthèse tout en améliorant les performances des moteurs pour les rendre moins gourmands en carburant, moins polluants et plus discrets. Un vrai défi car, à chaque nouvelle génération, les appareils sont plus gros. C’est le cas du super-jumbo A 380 qui consomme pourtant moins qu’un Boeing 747 d’ancienne génération grâce à ses nouveaux réacteurs. Le Trent 900 de Rolls Royce et le GP7200 d’Engine Alliance ont permis d’abaisser la consommation à 3 litres de kérosène par passager aux 100 km contre 4 litres en moyenne pour la flotte mondiale.

«L’objectif très ambitieux est de réduire les coûts d’exploitation des compagnies de 10 %, cela signifie une réduction de la consommation de carburant de 25 % », souligne Christian Scherer. Les A 320 de nouvelle génération, prévus aux alentours de 2025, ont cet objectif.

À plus court terme, rien n’interdit de couper le moteur lorsque l’avion ne vole pas et se déplace sur le tarmac des aéroports. Les industriels ont imaginé le «green taxi» qui apporterait un gain de carburant de 2 à 3 %.

Une cabine plus confortable : des loisirs démultipliés

Lumière blafarde, confort spartiate, espace restreint, bruits intempestifs… Les voyages long-courriers mettent les passagers à rude épreuve. Surtout en classe éco. Tout commence à la porte de l’avion. «La perception des clients est toujours la même : quel que soit le type d’appareil, on entre par la cuisine. Et cette cuisine est industrielle, utilitaire et pas accueillante», résume Maurice Pinault, membre du directoire de Zodiac, spécialiste de l’aménagement cabine, du sol au plafond.

Tout cela est en train de changer. L’Airbus A 380 a joué un rôle de précurseur avec des cabines établissant de nouveaux standards en termes d’esthétisme et de confort. Les Boeing B 787 Dreamliner et Airbus A 350, les nouveaux long-courriers des deux rivaux, offriront de nouvelles possibilités pour rendre la vie plus agréable à bord. Mais tout dépendra des compagnies aériennes qui ont le dernier mot en matière d’aménagement de la cabine. «C’est un choix présidentiel. La cabine qui est l’interface avec le passager est le seul moyen de se différencier de la concurrence», souligne Olivier Zarrouati, président du directoire de Zodiac. «Jusqu’ici, les compagnies changeaient la configuration et le décor tous les dix ou quinze ans. Il est probable qu’elles opteront pour des cycles plus courts afin de s’adapter aux variations de la demande», estime Maurice Pinault.

À l’avenir, les passagers entreront à bord de l’avion dans un salon d’accueil haut de plafond avec un espace dégagé entre les classes éco et business. L’éclairage par LED sera sophistiqué avec une lumière plus chaude, plus douce ou plus bleutée imitant la voûte céleste, en fonction des étapes du vol. Plusieurs équipements seront moins bruyants, des chariots (les galeys) véhiculant boissons et repas, aux toilettes, plus propres et plus design. Globalement, les passagers auront plus d’espace, surtout en classe éco. Que ce soit pour loger leur bagage cabine, se déplacer entre des rangées plus larges, se reposer ou se distraire assis sur des sièges à la fois plus confortables et plus légers. Le siège constitue un double défi, celui du confort et de la légèreté dans le cadre de normes de sécurité très strictes. Il s’est beaucoup allégé en dix ans, son poids tombant de 14 kg par passager à 8 kg en moyenne. Et même 7,5 kg pour le DragonFly, le tout nouveau siège destiné aux avions moyen-courriers, développé par Zodiac. Les gains sont énormes : «Sur un long-courrier, un gain de 2 kg par siège représente 1,8 tonne de charge utile de gagné», calcule Maurice Pinault. En réduisant l’épaisseur des sièges sans sacrifier le confort, les passagers retrouvent de l’aisance au niveau des genoux.

L’autre grande bataille est celle du divertissement en vol. Des écrans plus grands, des télécommandes intuitives sur le modèle des smartphones, l’accès à des milliers de programmes et «App Stores» (vidéos, jeux, télévisions) : Thales et Panasonic, le duopole de choc des loisirs à bord, appelé IFE par la profession, se livrent à une course à l’innovation. Après les B 787 de Qatar Airways, le Top Series Avant, le dernier bijou high-tech développé par Thales, a été choisi par la compagnie de Doha pour équiper ses A 350 à partir de 2013. Le contrat attend encore d’être signé. «De conception modulaire, il sera décliné spécialement pour équiper le C 919 du chinois Comac» , souligne Stuart Dunleavy, en charge du marketing IFE de Thales. Quant aux connexions par satellite à Internet, il faudra attendre la mise en service de la constellation Immarsat en 2014 pour y accéder à bord d’un avion.

Lefigaro.fr par Véronique Guillermard

Au salon de la vie

mai 4, 2011

Je te prends
tu me tiens
au salon de la vie

Je t’embrasse
tu m’arroses
de tes baisers à l’envie

Quand les hanches
du fût de ton corps
enlacent ma chair

Je réponds doucement
au parcours de mes doigts
au contact de ta chair

Jamais un flux d’énergie
n’a aussi bien transité
du relief de ta plage corporelle

D’où le plasir de mon être
ne trouve satisfaction
sur ton ventre verticale.

Bernard NKOUNKOU