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Afrique-France : à Montpellier, Emmanuel Macron prend une série d’engagements

octobre 8, 2021
Le président français Emmanuel Macron, lors du sommet Afrique-France, le 8 octobre 2021 à Montpellier. © Daniel Cole/AP/SIPA

Restitution d’œuvres, création d’une Maison des mondes africains, accent sur l’économie et la démocratie… Lors du sommet Afrique-France, le président français a fait de nombreuses annonces. Seront-elles à la hauteur des attentes ?

Le 27e sommet Afrique-France, organisé le 8 octobre à Montpellier, a bien été fidèle à sa promesse de nouveauté. Emmanuel Macron l’avait annoncé haut et fort, il s’agissait cette fois de donner la parole à la jeunesse du continent, notamment à travers les sociétés civiles et les diasporas, invitées cette fois en lieu et place des chefs d’États.

L’ambiance, bien plus festive et surtout bien moins protocolaire que par le passé, confirmait un vrai changement de format, les matchs de basket et les concerts enflammés remplaçant les discussions feutrées entre présidents des éditions précédentes.

Emmanuel Macron omniprésent

De chef d’État, il n’y en avait donc qu’un seul, mais omniprésent dès le moment où il a posé le pied sur le sol de la vaste Arena-Sud-de-France qui accueillait l’événement. Comme si Emmanuel Macron profitait de l’absence de ses homologues pour bénéficier davantage de la lumière des projecteurs.

Et pour cela, il n’a pas hésité à donner de sa personne. À peine arrivé, en fin de matinée, il saisit le micro pour participer à la table ronde sur la coopération muséale, puis va se faire tirer le portrait sur l’espace Tech4scale consacré aux start-ups africaines, avant d’aller taquiner le ballon de foot ou de basket avec la jeunesse locale sur le terrain installé pour l’occasion.

Mais le grand rendez-vous de la journée, pour le président français et pour les quelque 3 000 personnes présentes, était bien sûr la séance plénière de l’après-midi, durant laquelle Emmanuel Macron a ouvert le dialogue avec onze jeunes issus du continent autour des thèmes soulevés par Achille Mbembe dans le document qu’il a remis à l’Élysée trois jours plus tôt. L’intellectuel camerounais clôturait son rapport par treize propositions qui doivent permettre à terme une redéfinition des relations entre l’Afrique et la France, tel qu’Emmanuel Macron l’avait esquissé dans son discours de Ouagadougou en 2017.

Achille Mbembe peut être satisfait, puisque ses deux premières recommandations connaitront une application immédiate. Un Fonds d’innovation pour la démocratie va bien voir le jour. Doté d’un budget de 30 millions d’euros sur trois ans, son rôle sera de soutenir « les acteurs du changement sur le continent africain ». Ses orientations seront décidées par un comité de personnalités issues des sociétés civiles de France et d’Afrique, pour mieux en garantir l’indépendance.

La création d’une « Maison des mondes africains et des diasporas » sera également à l’étude. Une mission de préfiguration doit permettre de dessiner les contours de cette future institution à dominante culturelle, mais qui doit également embrasser les thématiques du débat d’idées, de la recherche et de l’entrepreneuriat. Cette mission, dont la présidence honorifique sera confiée à Achille Mbembe, disposera de six mois pour rendre ses premières propositions.

Une AFD plus politique ?

Les onze autres recommandations ne sont pas enterrées, mais seront portées au fur et à mesure par les administrations les plus concernées, à commencer par l’Agence française de développement (AFD), appelée à jouer un rôle plus politique dans le rapport Mbembe.

Parmi les autres annonces importantes de l’après-midi, la relance du projet Digital Africa a bien été confirmée, cette fois-ci au sein de Proparco, filiale de l’AFD dédié au secteur privé, ainsi que la restitution au Bénin « dès les prochaines semaines » de 26 œuvres d’art pillées au palais d’Abomey au XIXe siècle.

Le ministère français de la culture doit également lancer un fonds de soutien pour l’accueil d’exposition et la circulation d’œuvres d’art africaines. D’un montant de 300 000 euros sur trois ans, ce fonds, à destination d’institutions muséales du continent, devra soutenir entre trois et cinq projets par an.

Un séminaire, « Itinéraire culture » sera également proposé chaque année, dès 2022, aux professionnels des musées africains pour les accompagner dans l’organisation et la conception d’expositions temporaires, pendant qu’un programme d’échanges entre professionnels des patrimoines français et africains doit voir le jour « selon des modalités encore à définir ».

AU-DELÀ DES ÉLÉMENTS DE LANGAGE, LE CHANGEMENT TANT ANNONCÉ RISQUE DE PRENDRE ENCORE UN PEU DE TEMPS

Les industries culturelles et créatives étant particulièrement mises à l’honneur à Montpellier, les programme existants – « Accès culture », visant à financer des micro-projets, et « Afrique créative », incubateur d’entreprises culturelles – , verront leur couverture étendue et leurs budgets renforcés à hauteur de 2,5 millions d’euros supplémentaires chacun, abondés par l’AFD.

Enfin, concernant l’enseignement supérieur, un nouveau dispositif sera mis en place pour favoriser les mobilités croisées d’étudiants entre la France et l’Afrique, en s’appuyant sur les partenariats existants entre établissements français et africains.

Pas sûr pour autant que ces initiatives soient suffisantes pour réellement refonder les relations futures entre la France et l’Afrique. Elles sont en tout cas bien loin de prendre en compte les attentes et les revendications avancées par les onze jeunes africains durant la plénière et auxquelles les annonces d’Emmanuel Macron n’ont pas vraiment répondu. Au-delà des éléments de langage, où les termes d’ « investissement solidaire » remplacent par exemple mot pour mot l’ « aide au développement », le changement tant annoncé à Montpellier risque de prendre encore un peu de temps.

Avec Jeune Afrique par Olivier Caslin – Envoyé spécial à Montpellier

Climat: les engagements présentés au sommet de Paris

décembre 12, 2017

Paris – Désengagement des énergies fossiles, pression sur les entreprises pour verdir leur activité, signature d’accords: le sommet sur le climat « One Planet Summit » à Paris mardi a été l’occasion pour les acteurs économiques et financiers d’annoncer des engagements contre le réchauffement climatique.

Pétrole et gaz

La Banque mondiale a annoncé qu’elle arrêterait de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz. Elle est la première banque multilatérale à prendre un tel engagement dans ce secteur. En 2016, ses financements dans l’industrie pétrolière et gazière ont représenté près d’1,6 milliard de dollars, soit moins de 5% de la totalité des fonds accordés la même année.

Par ailleurs, à partir de 2018, l’institution publiera tous les ans les émissions de gaz à effet de serre des projets qu’elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme l’énergie. Elle entend aussi généraliser la prise en compte d’un prix interne du carbone dans ses futurs investissements.

Charbon

L’assureur Axa a annoncé qu’il renonçait à assurer et à investir dans toute entreprise impliquée dans la construction de centrale à charbon. Le groupe français compte aussi retirer près de 2,5 milliards d’euros d’investissements dans le secteur.

Axa a promis de se désengager à hauteur de 700 millions d’euros des projets liés aux sables bitumineux. Il va en parallèle accroître de 9 milliards d’euros ses investissements « verts » (infrastructures…) d’ici à 2020.

La banque hollandaise ING s’est engagée à faire « s’accélérer la baisse » des financements alloués aux centrales à charbon. D’ici 2025, elle ne financera plus que les producteurs d’électricité utilisant moins de 5% de charbon et arrêtera de financer directement les projets de centrales à charbon. Ces financements directs ont déjà baissé de 9% l’an dernier.

En revanche, le groupe juge « plus complexe » d’arrêter de financer l’industrie pétrolière et gazière.

Risque climatique

Deux cent trente-sept entreprises ont décidé de mettre en place les recommandations d’un groupe de travail émanant du G20 pour améliorer leur prise en compte du risque climatique dans leurs activités. Parmi elles, vingt des plus importantes banques du monde et 80% des gestionnaires d’actifs, comme HSBC ou l’assureur AXA.

Elles s’engagent à publier « non seulement leur stratégie pour gérer les risques (climatiques) mais aussi pour saisir les opportunités » qu’offre la lutte contre le réchauffement climatique.

Entreprises sous surveillance

Un groupement de plus de 200 grands investisseurs, dont HSBC ou le plus gros fonds de pension public américain (CalPERS), a décidé de mettre la pression sur 100 entreprises parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre, pour qu’elles améliorent leur gouvernance sur le changement climatique, réduisent leurs émissions et renforcent la publication de leurs informations financières relatives au climat.

La liste des cent entreprises visées par cette initiative, baptisée « ClimateAction 100+ », comprend notamment de grands groupes pétroliers et gaziers (BP, Chevron, Coal India, etc.), des acteurs du secteur des transports (Airbus, Ford, Volkswagen, etc), et des groupes miniers et sidérurgiques (ArcelorMittal, BHP Billiton, Glencore, etc.).

Concrètement, pendant cinq ans, ces 225 investisseurs, qui représentent 26.300 mds de dollars d’actifs sous gestion, vont suivre de près ces entreprises. Si elles font des progrès suffisants, elles pourront être retirées de la liste.

Adaptation au changement climatique

L’Agence française de développement (AFD) a signé des accords avec Maurice, les Comores, le Niger et la Tunisie, pour les accompagner dans l’adaptation aux impacts du dérèglement climatique (systèmes d’alerte, de lutte contre l’érosion, etc.)

Ces signatures s’inscrivent dans le cadre d’un dispositif annoncé en mai 2017, destiné à accompagner 15 pays en développement et doté de 30 millions d’euros sur quatre ans.

Le directeur général de l’AFD Rémy Rioux a reconnu que « l’adaptation » était « le parent pauvre » de la finance climat, qui se tourne jusqu’ici plutôt vers les mesures de réduction de gaz à effet de serre (énergies renouvelables, transports propres etc.)

Romandie.com avec(©AFP / 12 décembre 2017 15h55)                                            

Fatigué mais souriant, le pape reprend ses engagements

juin 28, 2014

Le pape François a repris samedi ses engagements, recevant coup sur coup le président malgache puis les délégués de l’Église orthodoxe de Constantinople. Des témoins ont décrit le souverain pontife comme fatigué mais souriant.

L’évêque de Rome avait annulé au dernier moment vendredi une visite à l’hôpital catholique Gemelli, en raison d’une « indisposition » de nature non précisée. Son porte-parole, le père Federico Lombardi, avait alors rappelé « le rythme très intense » et les « nombreux engagements » du pape. Selon les médias, il était « très fatigué » et aurait souffert de maux de tête, accentués par une vague de chaleur.

Samedi, dès 09h30, Jorge Bergoglio a reçu le cardinal québécois Marc Ouellet, préfet de la Congrégation des évêques. Il a ensuite rencontré le président de Madagascar Hery Rajaonarimampianina. Selon les journalistes présents, le pape trahissait une certaine fatigue mais il a tout de même souri avec son affabilité habituelle. Le pape a eu quelques quintes de toux et parlait d’une voix très basse.
Saints Pierre et Paul

M. Rajaonarimampianina est venu à Rome pour assister à la remise à un archevêque métropolite de son pays du pallium des mains du pape, dimanche, à l’occasion de la fête des Saints Pierre et Paul.

Cette fête était aussi la raison de la venue samedi au Vatican d’une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople devant laquelle le pape a prononcé un discours où il a évoqué ses différentes rencontres avec « son frère bien-aimé », le patriarche orthodoxe Bartholomée.

Comme ses prédécesseurs, François entretient des relations très suivies avec le patriarche Bartholomée qui conserve une primauté d’honneur au sein de l’orthodoxie, depuis le grand schisme de 1054.

Romandie.com

Le pape annule une visite à l’hôpital Gemelli de Rome, confirme ses engagements du week-end

juin 27, 2014

Cité du Vatican – Le pape François a annulé au dernier moment vendredi pour une indisposition soudaine une visite à l’hôpital romain de Gemelli mais a confirmé ses engagements du week-end, a indiqué le Vatican.

A la suite d’une indisposition (…) le Saint-Père ne se rend pas cet après-midi(vendredi) au Gemelli, a indiqué le Saint-Siège dans un communiqué.

Interrogé par l’AFP, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi a indiqué ne pas pouvoir donner de précisions sur la nature de cette indisposition. Il a précisé que jusqu’à ce matin, la visite était encore prévue et que l’annonce avait été soudaine.

Mais il a rappelé que le pape avait une vie au rythme très intense, avec de nombreux engagements, tout le temps et que parfois s’il est nécessaire de renoncer à des activités, on le fait. Je ne peux pas dire s’il s’agit d’une fatigue générale ou d’un problème intestinal, a ajouté le porte-parole, en rappelant que le pape avait annulé une visite il y a quelque temps au collège brésilien pour un problème digestif.

Un peu plus tard, le Vatican a fait savoir que le pape confirmait ses engagements prévus pour le samedi 28 juin (dont une audience avec le président malgache) et le dimanche 29 (la messe et l’Angélus). Il n’y a pas de raisons de s’inquiéter pour la santé du pape, a ajouté le Vatican dans ce nouveau communiqué.

L’annulation de la visite avait été annoncée, quelques minutes avant la diffusion du communiqué officiel, aux fidèles présents dans cet hôpital appartenant à une fondation religieuse, par l’assistant ecclésiastique à l’Université catholique, Mgr Claudio Giuliodori, sans donner de raisons.

Selon l’agence de presse Ansa, le pape était très fatigué.

L’arrivée du pape pour une visite de trois heures avait été annoncée pour 13H30 GMT puis repoussée d’une demi-heure avant l’annonce qu’il ne viendrait pas. Les fidèles déçus sont montés sur la jeep décapotable préparée dans la cour de l’hôpital pour une photo souvenir, a constaté un photographe de l’AFP.

Ce n’est pas la première annulation au dernier moment d’un déplacement du pape François, âgé de 77 ans. Le 19 juin, il avait renoncé à une longue procession entre les basiliques Saint-Jean-de-Latran et Sainte-Marie-Majeure, pour se ménager avant une visite en Calabre deux jours plus tard.

Depuis qu’il a été élu pape en mars 2013, l’ex-cardinal archevêque de Buenos Aires Jorge Mario Bergoglio, n’a pas pris de vacances.

Vigoureux, énergique, mais à la santé fragile notamment sur le plan pulmonaire, il se lève avant cinq heures du matin et se couche tôt.

Aux yeux de certains observateurs, il apparaît comme un homme pressé, comme s’il savait qu’il n’a pas beaucoup d’années devant lui pour réformer l’Eglise.

En mai dernier, devant des prêtres et séminaristes en formation, il avait reconnu ne pas être un modèle quant à l’organisation et la charge de travail et que se fatiguer inconsidérément pouvait finir par se payer cher.

Romandie.com avec(©AFP / 27 juin 2014 19h28)

Armes chimiques en Syrie: Ban dénonce un crime de guerre

septembre 16, 2013

NEW YORK – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a qualifié lundi l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, attesté par un rapport d’experts, de crime de guerre devant le Conseil de sécurité.

M. Ban a réclamé que les responsables –qu’il n’a pas désignés– rendent des comptes pour ce crime méprisable et il a demandé au Conseil de prévoir des conséquences si Damas ne respectait pas le plan de démantèlement de son arsenal chimique mis au point par Washington et Moscou.

Je demande instamment au Conseil (…) une résolution claire, a déclaré M. Ban. Se référant à l’accord américano-russe sur le désarmement chimique en Syrie conclu samedi à Genève, il a rappelé que celui-ci prévoyait qu’en cas de non-respect (par Damas de ses engagements) le Conseil de sécurité devrait appliquer des mesures sous chapitre 7 de la Charte de l’ONU. Ce chapitre prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à l’usage de la force si un pays ne respecte pas une décision du Conseil.

Je suis d’accord qu’il doit y avoir des conséquences (pour Damas) en cas de non-respect, a ajouté M. Ban, sans toutefois parler de frappe militaire.

Washington, Londres et Paris veulent faire pression sur le régime syrien par le biais d’une résolution sous chapitre 7 alors que Moscou refuse toute menace militaire contre son allié syrien.

Dans son exposé, basé sur le rapport des experts de l’ONU qui ont enquête en Syrie, M. Ban a fait état de preuves flagrantes et convaincantes que du gaz toxique sarin a été utilisé contre la population le 21 août près de Damas. Washington, Londres et Paris accusent les forces gouvernementales syriennes d’avoir perpétré ce massacre

Les résultats (de l’enquête) sont accablants et irréfutables, a-t-il affirmé. Les faits parlent d’eux-mêmes. La mission (d’enquête) des Nations unies a désormais confirmé sans équivoque et de manière objective que des armes chimiques ont été utilisées en Syrie.

Outre les échantillons médicaux et les indices qu’ils ont recueillis, dont des fragments de munitions, les experts, a précisé M. Ban, ont interrogé plus de 50 survivants, médecins ou secouristes. Ceux-ci ont décrit une gamme de symptomes allant de l’essoufflement à la perte de connaissance en passant par des irritations oculaires et des nausées. Les secouristes ont vu de nombreuses personnes gisant sur le sol, beaucoup mortes ou ayant perdu connaissance et ne portant pas de blessures apparentes, a ajouté M. Ban.

Le rapport, a-t-il expliqué, souligne que la température en ce matin du 21 août près de Damas avait chuté entre 2 et 5 heures du matin, créant des conditions favorables pour que le gaz stagne au sol et penètre facilement dans les partries basses des habitations où de nombreuses personnes avaient trouvé refuge .

Romandie.com avec (©AFP / 16 septembre 2013 18h36)

Présidentielle à Madagascar : « profonde inquiétude » de la Francophonie

mai 18, 2013
La candidate Lalao Ravalomanana (g) et le président de transition Andry Rajoelina. La candidate Lalao Ravalomanana (g) et le président de transition Andry Rajoelina. © Montage AFP

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a fait part samedi de sa « profonde inquiétude », après la validation des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Mme Lalao Ravalomanana pour la présidentielle à Madagascar.

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a fait part samedi de sa « profonde inquiétude », après la validation des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Mme Lalao Ravalomanana pour la présidentielle à Madagascar.

Abdou Diouf « regrette que cette décision remette en cause l’ensemble du processus de sortie de crise » et « appelle tous les acteurs de la crise malgache à revenir à l’application de la Feuille de route. Il leur demande de respecter la lettre et l’esprit de leurs engagements », dans un communiqué.

Le secrétaire général de la Francophonie appuie la demande de la troïka de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), exprimée le 10 mai, pour un retrait des candidatures de Andry Rajoelina, de l’ancien Président Didier Ratsiraka, et de Mme Lalao Ravalomanana.

La Cour électorale spéciale de Madagascar a validé le 3 mai les candidatures du président de la transition Andry Rajoelina, de l’ancien chef d’Etat Didier Ratsiraka (1975-1993 et 1997-2002) et Lalao Ravalomanana, épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana (2002-2009).

La candidature de M. Rajoelina a été déposée hors-délai et ni Mme Ravalomanana ni M. Ratsiraka n’ont résidé à Madagascar au cours des six derniers mois comme l’exige la loi électorale.

Le 10 mai, la « Troïka » (organe chargé de la sécurité) de la SADC avait demandé à ces trois principaux candidats (sur 49) de retirer leur candidature à la prochaine présidentielle dont le 1er tour est prévu le 24 juillet.

Andry Rajoelina s’était à l’origine engagé à ne pas se présenter à cette élection, dans le cadre d’un accord de sortie de crise. M. Rajoelina, 38 ans, a justifié son revirement par les candidatures de Mme Ravalomanana – rentrée en mars dans son pays – et de M. Ratsiraka, qui avait quitté le pouvoir en 2002 et s’était exilé en France, à l’issue d’une grave crise politique née des résultats de la présidentielle l’ayant opposé à M. Ravalomanana.

M. Ratsiraka n’est rentré définitivement à Madagascar qu’en avril dernier.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mali : les bailleurs mobilisent plus de 3 milliards d’euros pour la reconstruction

mai 15, 2013
Dioncounda Traoré et José Manuel Baroso (à dr.).
Dioncounda Traoré et José Manuel Baroso (à dr.). © AFP

La conférence de pays donateurs pour le Mali a mobilisé mercredi 15 mai environ 3,25 milliards d’euros pour la reconstruction du pays. Les principaux contributeurs sont l’Union européenne, la Banque mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays.

La conférence des pays donateurs pour le Mali s’est montrée plus généreuse que prévu. Réunie mercredi à Bruxelles, elle a mobilisé environ 3,25 milliards d’euros – contre un peu moins de 2 milliards espérés – pour aider ce pays à relancer son économie et ses institutions après la guerre.

« Plus de 3,25 milliards d’euros ont pu être mobilisés à l’occasion de cette conférence », a annoncé le président français François Hollande en clôture de la réunion.

Ce montant est supérieur aux objectifs des organisateurs de la conférence (l’Union européenne, la France et le Mali), qui ambitionnaient de lever 1,96 milliard d’euros pour les années 2013-2014.

Le président malien Diouncouda Traoré a chaleureusement remercié les 108 pays et institutions ayant participé à la conférence. « Nous sommes tous ensemble pour la reconstruction du Mali. Tous ensemble pour la relance du Mali », s’est-il félicité.

Plan de relance évalué à 4,34 milliards d’euros

François Hollande a souligné qu’il revenait désormais « aux Maliens de respecter les engagements pour la réconciliation, pour la sécurité, pour l’État de droit et pour la bonne gouvernance ».

« C’est un contrat que nous passons ensemble, un beau contrat », a-t-il ajouté. La contribution des pays donateurs doit permettre aux autorités de Bamako de financer le Plan pour la relance durable du Mali (Pred), destiné à remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). L’essentiel du financement de ce plan, évalué à 4,34 milliards d’euros, doit être assuré par le budget interne malien.

Parmi les principales institutions contributrices, figurent l’Union européenne (520 millions d’euros sur deux ans), la Banque Mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays. L’aide française s’élève à 280 millions d’euros sur deux ans, a annoncé M. Hollande, qui l’a qualifiée d’ « effort important à un moment où nous connaissons des difficultés financières ».

Jeuneafrique.com

Naomi Campbell: de nouveau célibataire?

mai 3, 2013

Le mannequin et son milliardaire feraient une pause

 
Naomi Campbell: de nouveau célibataire?

Naomi CampbellNAOMINaomi Campbell

On croyait celle qui est surnommée la panthère noire enfin domptée! Que nenni. Après cinq ans de relation, avec le milliardaire russe Vladimir, Naomi Campbell serait à nouveau un cœur à prendre.

Naomi Campbell a retrouvé sa liberté. A bientôt 43 ans, le top-modèle britannique aurait décidé de faire un break avec Vladimir Doronin, le milliardaire russe qui partage sa vie depuis 2008.

« Naomi et Vlad ont une relation compliquée et parfois ils rompent et se remettent ensemble, annonce une source au New York Post. Leur relation est une sorte d’arrangement commercial. Naomi apporte du glamour à ses hôtels et propriétés, et il la traite très bien en retour. Mais ils passent beaucoup de temps l’un sans l’autre en raison de leurs engagements. »

Reste que depuis qu’elle fréquente son milliardaire, Naomi, souvent ingérable, semble s’être assagie. Ses légendaires colères ont été réduites à la portion congrue. « Je veux une vie tranquille aujourd’hui, confiait-elle lors de l’une de ses dernières interviews au DailyMail. Vous vieillissez et votre vie change. Les choses qui étaient importantes quand vous aviez 20 ans le sont beaucoup moins quand vous approchez de la quarantaine ».

Un volte-face comportemental auquel Vladimir n’était sans doute pas étranger. Si sa rupture d’avec son oligarque se confirme, la panthère noire va t-elle retomber dans ses vieux démons ?  

 Gala.fr par A.M

Montebourg exclut de démissionner

décembre 1, 2012
« J’ai décidé de rester à mon poste de combat », a annoncé Arnaud Montebourg au JT de TF1 alors que les rumeurs l’annonçaient partant du gouvernement après l’accord avec Mittal. « Si j’avais dû me sentir désavoué, je n’aurais pas été seul, vu que 60% des Français soutenaient la nationalisation » du site ArcelorMittal de Florange.

Le ministre du redressement productif a souligné que « l’arme de la nationalisation restait sur la table » si le groupe Mittal ne tenait pas ses engagements. « Monsieur Mittal n’a jamais tenu aucun accord et a humilié beaucoup de gouvernements », rappelle-t-il.

 
Lefigaro.fr

Traumatisée, Ségolène Royal ne reviendra pas à La Rochelle

juillet 25, 2012

Un échec qui ne passe pas

 
Chaque année, le PS s’installe à La Rochelle pour son université d’été. Après avoir été battue par Olivier Falorni dans cette circonscription, Ségolène Royal a préféré aller voir ailleurs.

Pour Ségolène Royal, assister à l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, ce serait perdre une deuxième fois. L’ancienne candidate à la présidentielle ne figurera donc pas parmi les éléphants qui se réuniront fin août là-bas, révèle Le Figaro. Selon un proche, « elle a besoin de temps pour se reconstruire. Elle est comme un grand sportif qui a une triple fracture. La tête va bien mais la jambe est dans le plâtre. » La blessure lui avait été infligée le mois dernier, lorsque le dissident Olivier Falorni a remporté les élections législatives, avec le soutien de Valérie Trierweiler et de l’UMP. La Rochelle reste le symbole de l’échec de Ségolène Royal face à la nouvelle compagne de François Hollande.

Officiellement, la présidente de la région Poitou-Charentes a d’autres engagements. Vice-présidente de l’Internationale socialiste, elle se rendra au congrès annuel de cette organisation, qui aura lieu en Afrique du Sud. Mais cette excuse ne tient pas vraiment la route : le congrès commence le 30 août et l’université d’été du PS s’achèvera quelques jours plus tôt, le 26 août. À moins qu’elle tente de rejoindre Le Cap en rameur, elle aurait eu le temps de prendre un avion pour y être dans les temps. Olivier Falorni en profite déjà pour la narguer : « Moi en tout cas, j’y serai, à La Rochelle… », a-t-il indiqué. Ambiance

Voici.fr par J.M.