Posts Tagged ‘Enquêtes’

France-Affaire Pogba : nouvelles accusations de Mathias envers Paul sur Twitter

septembre 23, 2022

Le frère du milieu de terrain de l’équipe de France a publié de nouvelles vidéos et une longue série de tweets accusateurs, rapporte RMC.

Les freres Paul et Mathias Pogba sont en conflit depuis plusieurs mois.
Les frères Paul et Mathias Pogba sont en conflit depuis plusieurs mois.© GUILLAUME SOUVANT / AFP

Le soleil n’était pas levé quand Mathias Pogba, qui se trouve toujours en détention provisoire, a mystérieusement refait surface sur Twitter. Le frère aîné du footballeur Paul Pogba a été mis en examen et incarcéré samedi dernier dans l’enquête sur les extorsions dénoncées par la star des Bleus. Dans une série de tweets et de nouvelles vidéos repérés par nos confrères de RMC, Mathias Pogba porte de nouvelles accusations violentes à l’encontre de son frère. L’homme raconte avoir programmé cette déclaration dans le cas où il serait incarcéré.

« Si vous lisez ce message, c’est que mon bot aura fait son travail d’envoi automatique, écrit-il sur son compte Twitter soudainement réactivé. Ça signifie aussi que je ne suis plus en liberté, soit du fait des hommes de main de mon frère, soit du fait de la police. Donc les plaintes calomnieuses pour me faire taire auront marché. » Le 27 août dernier, Mathias Pogba promettait des « révélations » sur son frère dans une vidéo énigmatique dont il a reconnu en garde à vue être à l’origine. « Tout le monde s’est demandé pourquoi je n’avais pas fait mes révélations directement, pensant que c’était pour faire chanter mon frère, mais ce que je voulais, c’est qu’il prenne ses responsabilités de lui-même et répare ses injustices », se justifie-t-il sur Twitter.

« Mon frère est devenu un adepte de la sorcellerie ces dernières années »

Promettant une nouvelle fois de « grandes révélations », il qualifie son frère de « grand hypocrite, manipulateur, sournois, criminel » et ajoute : « Les masques vont tomber comme R-Kelly, Weinstein et Mendy et vous verrez que ce n’est pas beau à voir. » Mathias Pogba revient également sur le marabout que Paul Pogba aurait selon lui engagé pour jeter un sort à Kylian Mbappé. « Mon frère est devenu un adepte de la sorcellerie ces dernières années, devenant le suivant d’un sorcier, connu comme le marabout Ibrahim, appelé Grande », affirme-t-il, précisant qu’il s’agit d’un « proche de l’ancien joueur Alou Diarra, qui l’aurait connu grâce au joueur Serge Aurier. Mon frère, à plusieurs reprises, a jeté des sorts à ses coéquipiers de footballeurs, dont le prodige Kylian Mbappé que ce soit par jalousie ou pour gagner une rencontre. »

« C’est ce sorcier dont je parlais comme d’une personne ayant œuvré à isoler mon frère », poursuit-il avant de porter de nouvelles allégations graves : « Quant à ce que mon frère a fait, parmi ce qu’il y a de sûr, c’est que les criminels agissant en son nom ont fait couler le sang. »

« Criminels » et « délinquants » dans l’entourage de Paul Pogba, selon son frère

Car, selon Mathias Pogba, Paul aurait toujours entretenu des relations avec des criminels au point d’en être aujourd’hui dépassé. « Mon frère […] a toujours eu dans son entourage des criminels et des délinquants et qu’il l’a encore aujourd’hui, assure-t-il. Le problème est qu’il s’est servi de ces relations et de leurs noms pour se protéger dans la rue et pour faire affaire avec eux dans le but qu’ils fassent des choses pour lui et qu’ils fassent couler le sang pour lui. Je n’étais pas au courant de ces agissements jusqu’à ce qu’il trahisse ses hommes de main et qu’il s’enfuie sans prévenir personne, nous abandonnant à notre sort notre mère et moi, laissant sa famille et ses proches devenir les cibles de ces bandits. »

Paul Pogba a reçu l’appui de sa mère quand Mathias a procédé aux premières mises en cause à son encontre. Selon le frère aîné, Paul a tenu sa mère à l’écart de ces relations dangereuses au prix de son soutien : « Il fallait que ma mère se range de son côté et plaide en sa faveur. Ce qu’elle a malheureusement accepté. » Quant à Rafaela Pimenta agent du joueur, Mathias promet de raconter « comment elle a infiltré notre famille jusqu’à quasiment tout gérer et devenir la seconde mère de mon frère ».

« Maintenant, tu vas leur faire le virement »

Si Mathias Pogba promet détenir des preuves de ce qu’il avance, c’est pourtant des éléments à son encontre qui ressortent le plus. Le Parisien a révélé ce jeudi d’étranges messages WhatsApp (que les enquêteurs ont pu examiner), dans lesquels Mathias Pogba s’adresse à son frère Paul et tient des propos extrêmement confus. Il lui intime également l’ordre de payer les hommes qui sont justement impliqués dans cette affaire : « Maintenant, c’est très simple, tu vas leur faire le virement qu’ils ont demandé au plus vite. » Et de poursuivre, toujours dans la menace : « Sinon, devant Dieu, j’appelle le daron de Mbappé et tous les médias du monde, je leur raconte tout en détail. »

Par Le Point avec AFP

Congo-Incendie de l’avion d’ECAir : les premiers résultats de l’enquête attendus avant le week-end

septembre 7, 2022

Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour tenter d’élucider les causes de l’incendie survenu le 5 septembre à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du Sud). Le rapport d’enquête devra déterminer le niveau du dégât sur l’aéronef de la compagnie aérienne congolaise et certainement situer les responsabilités.     

L’aéronef d’ECAir en flamme à l’aéroport O.R Tambo(Afrique du Sud)/DR

Selon un communiqué de la compagnie aérienne congolaise, Equatorial Congo Airlines (ECAir), l’appareil endommagé par les flammes est de type B737-300, immatriculé TN-AJX, stationné à l’aéroport O.R Tambo de Johannesburg. En effet, deux aéronefs de la même compagnie sont stationnés en Afrique du Sud depuis plusieurs années officiellement pour des travaux de maintenance.

L’incendie a contraint les autorités sud-africaines à fermer une des pistes de l’aéroport O.R Tambo. Au même moment, une équipe d’incendie et de sauvetage a réussi à maîtriser les flammes. Deux avions non opérationnels, dont celui d’ECAir, ont été touchés, comme l’on peut le voir dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

« L’incendie s’est déclaré à l’aéroport international O.R Tambo de Johannesburg en Afrique du Sud le lundi 5 septembre 2022. Un aéronef appartenant à ECAir, (…), a été touché par les flammes et a subi des dommages matériels. Un rapport d’expert sera commandité dans les tout prochains jours pour déterminer l’étendue des dommages », précise le même communiqué.

Les avions d’ECAir sont cloués au sol depuis le 10 octobre 2016, soit cinq ans après le lancement de la compagnie aérienne. Les quatre aéronefs d’ECAir sont stationnés, dont un à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un en Ethiopie et deux autres en Afrique du Sud. De multiples tentatives et annonces du gouvernement n’ont pas permis de faire redécoller les avions d’ECAir. L’Etat congolais a préconisé de coopérer avec de nouveaux partenaires, tel que l’investisseur sud-africain Allegiance capital, afin de pouvoir relancer la compagnie aérienne.  

Lancée en août 2012, avec l’inauguration de son premier vol entre Paris et Brazzaville, la compagnie ECAir faisait la fierté nationale du pays en matière de transport aérien. En février 2014, la compagnie inaugurait une liaison entre Brazzaville et Dubaï. Mais, en raison de ses nombreuses dettes, elle a été contrainte en octobre 2016 de cesser ses activités par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.  

Avec Adiac-Congo par Fiacre Kombo

Niger – Détournements au ministère de la Défense : « L’État fera toute la lumière sur ce qui s’est passé »

janvier 10, 2022
Le porte-parole du gouvernement nigérien et ministre de l’Élevage, Tidjani Idrissa Abdoulkadri. © DR

L’État vient de renoncer à se constituer partie civile dans l’une des procédures d’enquête sur les fausses factures qui ont éclaboussé le ministère de la Défense il y a deux ans. Une décision que le porte-parole du gouvernement a expliquée à JA.

L’affaire avait fait l’effet d’une bombe à Niamey. Réalisé à la demande du président Mahamadou Issoufou, un audit révélait en février 2020 l’existence d’un réseau de fausses factures, de surfacturations et de commandes payées mais non livrées d’une ampleur inédite au sein du ministère nigérien de la Défense. Même si le chiffre initial – proprement vertigineux – de 76 milliards de francs CFA (environ 116 millions d’euros) détournés du Trésor public a depuis été ramené après enquête à des proportions moins déraisonnables (12,1 milliards, soit 18,5 millions d’euros), le scandale, deux ans plus tard, demeure pendant devant la justice nigérienne.

Dans ce contexte, dont a hérité le président Mohamed Bazoum, l’ordonnance prise fin décembre par le doyen des juges d’instruction entérinant le renoncement de l’État à se constituer partie civile contre les auteurs présumés de ces malversations – ordonnance confirmée le 3 janvier par un communiqué de l’Agence judiciaire de l’État [AJE], établissement public relevant du ministère des Finances – ne pouvait que susciter des interrogations. Pour le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Élevage, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, ce désistement n’est en rien synonyme d’impunité. Il s’en explique.

Jeune Afrique : L’État a décidé de retirer sa constitution de partie civile dans l’affaire dite des détournements au ministère de la Défense nationale. Pourquoi ?

Tidjani Idrissa Abdoulkadri : Cette décision a été prise car l’État a récupéré l’intégralité du montant des surfacturations, soit 12,1 milliards de francs CFA. Ce montant a été établi par l’enquête préliminaire de la direction de la police judiciaire qui a entendu toutes les personnes mises en cause.

Mais il faut bien comprendre que l’État ne se retire pas de cette affaire. Depuis l’ouverture d’une instruction, deux procédures se côtoient : l’action civile menée par l’AJE donc, et l’action publique soutenue par le procureur au nom de l’État. Comme cette dernière se poursuit, l’État reste dans le dossier.

Le matériel payé qui n’avait pas été livré a-t-il lui aussi été réceptionné ?  

Oui, l’État l’a reçu en intégralité.

Plusieurs personnalités, dont deux anciens ministres de la Défense et deux hommes d’affaires, sont cités dans ce dossier. L’audit de septembre 2019 évoquait l’existence d’un réseau délictueux avec de faux appels d’offres et des détournements de fonds publics. Pensez-vous qu’il soit encore possible de faire la lumière sur ces soupçons ? 

Nous sommes tout à fait décidé à ce que la vérité soit dite. L’État est résolu à faire la lumière sur ce qui s’est passé. Laissons le juge d’instruction poursuivre ses investigations.

C’EST LA PREMIÈRE FOIS, DANS CE GENRE DE DOSSIER, QUE L’ÉTAT RÉCUPÈRE DES SOMMES D’ARGENT DÉTOURNÉES

Mohamed Bazoum a fait de la lutte contre la corruption un axe majeur de sa politique. Dans ce contexte, un procès où l’État serait sur les bancs des plaignants n’était-il pas souhaitable, ne serait-ce que pour l’exemple ?

Il n’y a aucun doute sur l’engagement et la détermination du président Bazoum à combattre la corruption et toute autre forme de détournement de deniers publics. À ce jour, plusieurs dossiers de malversations sont sur les bureaux de juges d’instruction.

Dans cette affaire [des détournements au ministère de la Défense, ndlr], l’État a été intégralement payé. Par ailleurs, nous faisions face à une question de droit : la notion de surfacturation n’étant pas considérée comme une infraction dans notre législation, nous prenions le risque d’être débouté. C’est pour cela qu’a été privilégiée l’option de se retirer de l’une des procédures. Mais, je le répète, une action publique est parallèlement en cours. Et l’État sera là jusqu’au terme de celle-ci, qui aboutira à la sanction pénale des auteurs de ces faits, ou d’autres que l’instruction révélerait.

L’exécutif est tenu par le principe de redevabilité, qui est un pilier de la bonne gouvernance sur lequel le président de la République a résolument engagé le gouvernement. Je crois que cette affaire prouve que l’État respecte son engagement de transparence. Cela mérite d’être souligné : c’est la première fois dans ce genre de dossier, et avant qu’il y ait un jugement, que l’État parvient à récupérer des sommes détournées.

Par Jeune Afrique

Aliko Dangote : enquête sur l’homme d’affaires le plus puissant d’Afrique

juillet 6, 2019

Aliko Dangote, lors du CEO Forum à Abidjan en 2016. © ERIC LARRAYADIEU/AFRICA CEO FORUM/JA

 

Dans son édition du 7 juillet, « Jeune Afrique » s’intéresse au Nigérian Aliko Dangote qui poursuit son irrésistible ascension. L’homme le plus riche du continent est en passe de multiplier ses revenus par cinq à l’horizon 2021 grâce à son double projet de raffinerie de pétrole et d’usine de fertilisants à Lekki.

Aliko Dangote (fortune estimée à 16,7 milliards de dollars – 14,8 milliards d’euros – par Bloomberg, à 10,3 milliards par Forbes) fascine plus que jamais. À 62 ans, son ascension paraît irrésistible. Quasi-inconnu hors du Nigeria il y a dix ans, le Prince de Kano jouit désormais d’un statut digne d’un chef d’État – il dispose d’un passeport estampillé Union africaine –, et son aura dépasse allègrement les frontières du continent.

Personnage complexe et ambivalent. À la fois héros de toute l’Afrique et homme d’affaires impitoyable, « fils de » et self-made-man, grand avocat de l’ouverture des marchés africains à son ciment et opposant inlassable à la concurrence au Nigeria, philanthrope et économe, le Prince de Kano est un stakhanoviste, obnubilé par son business.

Pari fou

Le groupe qui porte son nom est en train de changer de dimension sous l’impulsion d’un double projet pharaonique de raffinerie de pétrole et d’usine de fertilisants à Lekki, près de Lagos, dont l’investissement représente au bas mot 15 milliards de dollars.

Un pari fou quand on connaît les risques économiques encourus dans un pays comme le Nigeria. Mais moins pour lui que pour n’importe qui d’autre. Son importance devenue stratégique, son influence politique comme économique lui confèrent une puissance qui l’empêche de perdre.

Mais cette réussite personnelle profite-t-elle au plus grand nombre ? Quoi qu’il en soit, dans son entourage désormais, beaucoup le poussent à envisager un avenir politique…

Par Jeuneafrique.com

Nouvelles accusations d’abus sexuels commis par des Casques bleus

juin 11, 2015

Des Casques bleus ont échangé de l’argent ou des téléphones contre des faveurs sexuelles de centaines de femmes. Cela s’est passé en Haïti et au Liberia, indique un rapport interne des Nations unies.

L’expérience des missions de paix de l’ONU en Haïti (Minustah) et au Liberia (Unmil) « démontre que ces échanges à caractère sexuel sont répandus et pas assez dénoncés », souligne le rapport des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS). Le document confidentiel, daté du 15 mai, a été obtenu par l’AFP et doit être publié sous sa forme définitive la semaine prochaine.

La divulgation de ce rapport intervient quelques jours après la décision du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de lancer une enquête externe indépendante. Celle-ci va analyser la façon dont l’organisation internationale a géré une affaire d’agressions sexuelles présumées d’enfants en République centrafricaine par des soldats étrangers, notamment français, non mandatés par l’ONU.

Selon le rapport de l’OIOS, 231 femmes haïtiennes ont indiqué avoir eu des relations sexuelles avec des Casques bleus en échange de services ou de biens matériels: chaussures, vêtements, téléphones, ordinateurs portables ou parfums.

« Tolérance zéro »
Selon une autre enquête menée à Monrovia auprès d’un échantillon de 489 femmes âgées de 18 à 30 ans, « plus d’un quart (…) avaient procédé à des transactions sexuelles avec les Casques bleus, généralement pour de l’argent ».

Il s’agit d’une violation flagrante des règles des Nations unies. Celles-ci affirment pratiquer une « politique de tolérance zéro » envers les abus sexuels dans leurs missions et « réprouver fermement les relations sexuelles » entre les Casques bleus et les populations qu’ils protègent.

Problème récurrent
A Haïti, seulement sept femmes connaissaient ces règles onusiennes. Aucune n’avait connaissance de l’existence d’une ligne téléphonique confidentielle pour dénoncer de tels abus.

Le problème reste récurrent dix ans après le lancement par l’ONU d’une stratégie pour lutter contre les abus sexuels dans ses missions. Celles-ci regroupent aujourd’hui près de 125’000 Casques bleus à travers le monde.

Souvent des militaires
Les accusations d’abus sexuels ou d’exploitation sexuelle -480 recensées entre 2008 et 2013- sont en baisse depuis 2009. Toutefois, une hausse a été constatée en 2012 et 2013. Sur la période 2008-2013, elles concernent pour un tiers des mineurs.

Quatre des seize missions de l’ONU sont particulièrement concernées: Haïti, République démocratique du Congo, Liberia, et Soudan et Soudan du Sud. Ces accusations visent en premier lieu les militaires. Mais les civils, qui représentent 17% du personnel des missions, génèrent 33% des accusations.

Longues enquêtes
En réaction au rapport, un haut responsable du département de Maintien de la paix de l’ONU, Atul Khare, a fait valoir auprès de l’AFP que la baisse du nombre des plaintes « tendait à prouver que les efforts de l’ONU pour prévenir l’exploitation sexuelle dans ses missions produisaient certains résultats positifs ».

Le rapport a estimé que les enquêtes menées sur ces accusations prenaient « beaucoup trop de temps » (16 mois en moyenne). Il déplore que l’ONU doive s’en remettre aux pays d’origine des coupables pour les sanctions, ce qui entraîne « de grandes différences ».

Les civils sont le plus souvent congédiés tandis que soldats et policiers sont renvoyés dans leur pays avec interdiction de participer à une autre mission onusienne. Le rapport estime que les commandants de ces contingents étrangers ne sont « pas assez » contrôlés et forcés de rendre des comptes.

Des cas en Centrafrique
La semaine dernière, la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé l’ouverture d’une enquête sur un nouveau cas d’agression sexuelle présumée sur une enfant. Il implique un de ses Casques bleus.

L’ONU a été très critiquée pour sa gestion de l’affaire des agressions sexuelles présumées d’enfants dans ce pays, par des soldats français et africains. Les faits se seraient déroulés entre décembre 2013 et juin 2014.

Romandie.com

la CPI devrait enquêter sur 3 à 6 personnes (procureur)

octobre 16, 2011

La Cour pénale internationale (CPI) devrait mener des enquêtes sur « trois à six personnes » soupçonnées d`être responsables de crimes durant la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, a annoncé samedi à Abidjan le procureur Luis Moreno-Ocampo.

« Trois à six personnes feront l`objet d`enquêtes », a-t-il déclaré lors d`une conférence de presse au terme d`une visite de 24 heures dans le pays.

Il s`agit d`une « estimation », a-t-il précisé, ajoutant: « nous ne savons pas de qui il s`agit », la recherche de preuves étant en cours.

« Nous serons totalement impartiaux », a-t-il martelé. « Nous nous concentrerons sur les crimes les plus odieux et les personnes qui ont les plus grandes responsabilités », a-t-il expliqué, les autres crimes devant être traités par la justice ivoirienne.

Le procureur a enfin confirmé qu`il tenterait de réunir des informations supplémentaires pour voir si les juges de la CPI l`autorisent à faire remonter son enquête jusqu`à 2002 et au coup d`Etat manqué qui a plongé le pays dans la crise.

Après le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio et le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, M. Moreno-Ocampo s`est entretenu dans l`après-midi avec le président Alassane Ouattara.

Il a aussi rencontré une délégation du Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, président déchu détenu dans le Nord depuis avril.

« Nous sommes amenés à avoir plus confiance en cette justice qu`en notre justice », a déclaré devant la presse le président du FPI, Sylvain Miaka Oureto.

« Pour que la paix revienne de façon définitive en Côte d`Ivoire, il faut que (…) la vérité soit dite et qu`il n`y ait pas une justice des vainqueurs contre les vaincus », a-t-il dit, souhaitant que la CPI remonte à 2002, voire au coup d`Etat de 1999.

Les juges de la CPI ont autorisé le 3 octobre le procureur à enquêter sur des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre commis à la suite de la présidentielle du 28 novembre 2010 et dont sont accusés les camps Gbagbo et Ouattara.

Quelque 3.000 personnes ont été tuées lors des violences qui avaient suivi le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin.

AFP

Côte d’Ivoire – Côte d’Ivoire : la CPI autorise une enquête sur les violences postélectorales

octobre 3, 2011

Le procureur de la Cour pénale internationale est autorisé à enquêter sur les violences survenues après l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire.

Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait demandé officiellement le 23 juin aux juges l’autorisation de mener une enquête sur des crimes présumés contre l’humanité et des crimes de guerre dont sont accusés des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo et du président Alassane Ouattara.

Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre la victoire de son adversaire Alassane Ouattara avait mené à une crise politique et une confrontation armée, qui a fait 3000 morts.

Le gouvernement du président Ouattara a salué la décision de la CPI.

Alassane Ouattara, qui a prêté serment en mai, avait déjà officiellement demandé à la CPI d’enquêter sur les exactions commises par les deux parties pendant la crise postélectorale.

En vertu du principe de complémentarité, la CPI ne juge des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité que lorsque la justice d’un pays ne peut ou ne veut pas le faire elle-même.

Au moins un millier de personnes, selon l’Onuci, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, avaient été tuées dans l’ouest du pays, où les Forces républicaines (FRCI) d’Alassane Ouattara avaient pris Duékoué le 29 mars, au lendemain d’une offensive qui avait conduit à la chute de Laurent Gbagbo.

C’est la deuxième fois depuis la création de la CPI en 2002 que son procureur décide d’ouvrir une enquête de sa propre initiative. Il peut aussi être saisi par un État partie au Statut de Rome, fondateur de la CPI, ou par le Conseil de sécurité des Nations unies.

La CPI, qui siège à La Haye, est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et de génocide.

Radio-Canada.ca avec AFP, PC et Reuters

DSK est libre, mais les accusations sont maintenues

juillet 1, 2011

Dominique Strauss-Kahn est libre. A l’issue d’une audience d’environ 8 minutes, le juge a tout d’abord accepté de lever sa caution d’un million de dollars, puis a décidé de le libérer sur parole. L’ex-patron du FMI, accusé de viol sur Nafissatou Diallo, ne sera donc plus assigné à résidence dans son loft de Tribeca, à New York, et n’aura plus l’obligation de porter son bracelet électronique. Son passeport, en revanche, ne lui a pas été rendu : DSK est obligé de rester sur le sol américain. Comme l’a signalé l’accusation, cette libération n’est pas synonyme d’abandon des poursuites. Le procureur continue son enquête. L’audience devant la justice américaine, prévue le 18 juillet prochain, est donc maintenue. A l’issue de cette convocation surprise, Dominique Strauss-Kahn est sorti du tribunal en compagnie de sa femme, Anne Sinclair, et lui a adressé un bref sourire tout en lui posant une main sur l’épaule.

« Un pas gigantesque vers la bonne direction »

Les deux avocats de DSK ont pris la parole, exprimant au passage leur « respect pour le juge Michael Obus » et leur « reconnaissance » envers le procureur. Me William Taylor est le premier des deux à avoir pris la parole. A propos de son client, il a tenu à signaler qu’ « on l’a inculpé pour des crimes extrêmement graves, et j’aimerai vous rappeler la facilité avec laquelle on peut accuser quelqu’un de crimes graves. » « Ces révélations renforcent notre certitude que Dominique Strauss-Kahn sera innocenté. L’affaire n’aurait jamais dû être portée devant un tribunal », a-t-il conclu avant de laisser la parole à son collègue, Me Benjamin Brafman. Ce dernier a souligné qu’ils réclameraient l’abandon des poursuites. Selon lui, cette libération sur parole constitue « un pas gigantesque vers la bonne direction, le pas suivant mènera vers l’abandon des poursuites ».

La contre-attaque de l’avocat de Nafissatou

La mise en cause de la crédibilité de sa cliente, notamment sur son passé, ajoutée à la libération de DSK : pour Kenneth Thompson, avocat de Nafissatou Diallo, c’est un sérieux revers. « La seule défense de Dominique Strauss-Kahn est que cette relation sexuelle était consensuelle », a-t-il déclaré, avant de lancer : « C’est un mensonge ».

Prenant la parole devant les journalistes, il s’est livré à un véritable contre-attaque. Et l’avocat d’exposer, pendant plusieurs minutes, dans des termes crus et réalistes, les éléments qui prouvent selon lui que sa cliente a bien été violée, qualifiant cet acte d’ « assaut sexuel ». Kenneth Thompson a donc affirmé que DSK, après avoir « empoigné les seins » de Nafissatou Diallo, lui avait causé « des blessures au vagin », ajoutant par ailleurs que le procureur était en possession de photos représentant ces lésions. Par ailleurs, lorsque Dominique Strauss-Kahn « a jeté la victime au sol, il lui a déchiré un ligament au niveau de l’épaule ». L’avocat affirme qu’un médecin avait constaté cette blessure qu’il avait jugée « récente ». Enfin, Kenneth Thompson en est arrivé à un troisième élément contre l’ex-patron du FMI : alors que Nafissatou Diallo se débattait, il lui aurait déchiré ses collants. Au moment de sa fuite, elle « s’est levée, a couru, et a craché le sperme qu’elle avait dans la bouche sur le sol et sur les murs de l’hôtel. » Kenneth Thompson réfute, par ailleurs, « les accusations de trafic de drogue à l’encontre de sa cliente ». « Nous pensons que le procureur a sans doute peur de perdre le procès », a-t-il également insisté.

Un « récit erroné » ?

A la suite de l’audience, sur le trottoir, le procureur, Cyrus Vance Jr., s’est également exprimé. « Les derniers éléments ont soulevé des problèmes de crédibilité de la plaignante », a-t-il expliqué, tout en rappelant que toutes les charges contre DSK étaient maintenues. Le bureau du procureur fait savoir que Nafissatou Diallo avait produit sous serment un « récit erroné » de l’agression. Elle a en effet omis de préciser qu’elle avait nettoyé une autre chambre avant de dénoncer les faits. « La plaignante a reconnu depuis que son récit était erroné et qu’après l’incident dans la suite 2806, elle avait nettoyé une chambre voisine puis était retournée dans la suite pour en achever le nettoyage avant de rapporter l’incident à son supérieur », a déclaré le bureau du procureur.

Elle.fr par S.C

Crimes contre l’humanité: Fatou Bensouda(CPI) à Abidjan aujourd’hui

juin 27, 2011

Bientôt, la vérité sur les crimes crapuleux commis par le régime Gbagbo et ses complices, sera connue. Une délégation de la Cour pénale Internationale (CPI), conduite par la procureure adjointe, Fatou Bensouda, séjournera en Côte d`Ivoire, du 27 juin au 4 juillet 2011.

L’objectif de cette delegation de haut niveau de la CPI, est d’évaluer la situation des violations des droits de l`homme, en Côte d’Ivoire depuis la crise post-électorale. Cette visite de la CPI, s`inscrit également, dans le cadre de la faisabilité de l`ouverture d`enquêtes sur des crimes de guerre et des crimes contre l`humanité qui auraient été commis pendant la crise post-électorale.

Jeudi, le bureau du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a indiqué qu`il allait demander aux juges, l`autorisation d`ouvrir une enquête sur les crimes commis en Côte d`Ivoire pendant la période considérée.

Selon les différents rapports des organisations de défense de droit de l’homme, durant cette période, « au moins 3.000 personnes ont été tuées, 72 ont disparu et 520 ont fait l`objet d`arrestations et de détentions arbitraires et plus de 100 cas de viols ont également été rapportés », affirme le bureau du procureur dans un communiqué.

Le procureur de la CPI fonde sa demande d`enquête, notamment, sur des rapports d`ONG ivoiriennes et internationales, des témoignages de citoyens et des rapports d`organisations internationales, selon une source proche du dossier.

La délégation de la CPI commence demain à 9h, ses audiences par le ministère des Affaires étrangères. Elle se rendra ensuite au ministère de la Justice, puis à celui de l’Intérieur, chez le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation et d’autres autorités étatiques.

Le Patriote par IBK