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Accusé d’abus sexuels, Robert Miller chercherait une entente à l’amiable

avril 22, 2023
L'image montre un homme, Robert G. Miller, qui a deux visages, l'un souriant et l'autre sérieux, avec à ses côtés des silhouettes de jeunes filles.

Robert G. Miller, le milliardaire au cœur de notre enquête Photo : Radio-Canada/Sophie Leclerc

Accusé d’abus sexuels, le fondateur de Future Electronics, le milliardaire Robert Miller, chercherait à régler les choses à l’amiable avec plusieurs de ses victimes présumées. L’avocat du recours collectif s’insurge et demande à la cour d’intervenir.

L’avocat qui représente les victimes dans le cadre d’une action collective demande au tribunal d’interdire toute communication entre les représentants du riche homme d’affaires et ses clientes.

Dans sa requête déposée vendredi, Me Jeff Orenstein cible particulièrement Me Karim Renno, l’avocat personnel du fondateur de Future Electronics.

Toujours selon la requête, Me Renno aurait rencontré plusieurs victimes présumées, le 23 mars dernier, dans le but de discuter d’une entente à l’amiable.

Or, Me Orenstein n’a pas été informé de cette rencontre et il demande à la cour de mettre un frein à toute future communication directe entre les jeunes femmes et les avocats de Robert Miller ou de Future Electronics.

Approchées par une intermédiaire

Selon nos sources, au moins quatre victimes présumées auraient effectivement été approchées au mois de mars par une intermédiaire.

La femme aurait proposé aux victimes présumées de rencontrer Me Karim Renno en affirmant qu’il était prêt à écouter ce que les femmes avaient à dire sur les conséquences à long terme des actes de son client, Robert Miller. La possibilité d’une entente à l’amiable, et à la satisfaction de tous, aurait été évoquée.

Ces femmes ont finalement décliné l’invitation, mais, selon les documents déposés au tribunal, la rencontre aurait quand même eu lieu le 23 mars, en présence d’autres victimes présumées.

Rappelons que la demande d’action collective a été déposée trois semaines après la diffusion d’un reportage de l’émission Enquête sur les activités sexuelles de Robert Miller avec des mineures.

L’enquête a révélé que Miller avait obtenu les services sexuels d’au moins une dizaine de filles mineures entre 1994 et 2006. Elles recevaient des cadeaux et d’importantes sommes d’argent; certaines étaient âgées de 14 ans et avaient été recrutées à l’école secondaire.

Depuis la diffusion du reportage, Enquête a documenté plusieurs histoires similaires.

Les avocats chargés du recours collectif s’attendent à déposer une quarantaine de témoignages de victimes présumées devant la cour.

La plupart de ces femmes affirment vivre, encore aujourd’hui, avec les nombreuses séquelles psychologiques liées à cette période de leur vie (dépression, perte d’estime de soi, utilisation de drogues et d’alcool).

Le recours n’a pas encore été autorisé; c’est le juge Donald Bisson qui devra en décider dans les prochains mois.

Les procédures visent également la multinationale Future Electronics, dont Robert Miller a quitté la direction au lendemain de la diffusion du reportage.

Selon nos informations, les enquêteurs du SPVM continuent eux aussi de recueillir les déclarations des victimes présumées.

En 2010, le SPVM avait mis fin à une première enquête sur les activités sexuelles de M. Miller; aucune accusation n’avait été déposée.

À l’époque, de jeunes filles avaient rencontré les policiers en présence d’un avocat fourni par Robert Miller. Le milliardaire a qualifié l’ensemble des allégations de fausses et malicieuses et continue de nier toute relation sexuelle avec des personnes sous l’âge de consentement.

Quant à Me Karim Renno, il a refusé de répondre aux questions de Radio-Canada sur la requête déposée vendredi.

Avec Radio-Canada par Pasquale Turbide

Chemin Roxham : Ottawa a conclu une entente avec Washington

mars 23, 2023

La question des migrations irrégulières sera abordée lors de la rencontre entre Justin Trudeau et Joe Biden.

Justin Trudeau serre la main de Joe Biden.

Des discussions autour de la question des migrations irrégulières ont notamment eu lieu pendant la rencontre bilatérale entre le premier ministre Justin Trudeau et le président Joe Biden lors du Sommet des leaders nord-américains en janvier. Photo : Reuters/Kevin Lamarque

Radio-Canada a appris que le gouvernement Trudeau a trouvé un terrain d’entente avec le gouvernement américain à propos des migrations irrégulières.

Selon plusieurs sources de haut niveau, Ottawa serait ainsi en mesure d’annoncer la fermeture du chemin Roxham à la frontière canado-américaine. Le gouvernement canadien se serait mis d’accord avec les Américains pour accueillir un certain nombre de migrants par les canaux officiels.

Les détails précis de l’accord ne sont toujours pas connus, mais selon des informations publiées par le Los Angeles Times, qui ont été confirmées par une source gouvernementale à Radio-Canada, le Canada aurait accepté d’accueillir 15 000 migrants par les canaux officiels.

L’annonce de cette entente pourrait survenir aussi tôt que vendredi. Les autorités doivent fignoler les détails opérationnels autour de l’annonce de la fermeture, car cela pourrait entraîner un bond des arrivées de migrants irréguliers.

Une source proche du dossier a toutefois affirmé à Radio-Canada que l’entente devrait entrer en vigueur dans les prochains jours.

Selon les informations de Radio-Canada, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, ont travaillé fort en coulisses auprès de leurs homologues américains ces dernières semaines pour arriver à ce résultat.

Mercredi, le premier ministre Justin Trudeau avait envoyé le signal en ce sens. En mêlée de presse, il avait déclaré : Ça fait plusieurs mois qu’on travaille de près avec les Américains pour rétablir la situation au chemin Roxham et regarder l’Entente sur les tiers pays sûrs. On va continuer notre travail, puis on va peut-être avoir quelque chose à annoncer.

Un enfant dans les bras d'une femme dans une file d'attente devant un chapiteau.

Une file de demandeurs d’asile venant d’Haïti attendent d’entrer au Canada depuis Champlain, État de New York, en août 2017. Photo: Reuters/Christine Muschi

La pression est forte sur le gouvernement Trudeau en provenance de Québec et des partis d’opposition à Ottawa. Hier, les chefs du NPD et du Bloc québécois ont réitéré au gouvernement leur demande de suspendre l’application de l’Entente sur les tiers pays sûrs entre le Canada et les États-Unis.

Avant la période de questions à l’Assemblée nationale ce matin, le premier ministre du Québec, François Legault, a répété qu’il faut fermer le chemin Roxham. En mars, on est rendu à 58 % des arrivants par le chemin Roxham qui sont envoyés à l’extérieur du Québec, a-t-il indiqué lors d’un impromptu avec la presse parlementaire. C’est pas encore suffisant. Le Québec, a-t-il ajouté, a dépassé sa capacité d’accueil.

Près de 40 000 demandeurs d’asile ont traversé la frontière depuis le chemin Roxham en 2022. Ces migrants provenaient majoritairement d’Haïti, de la Turquie, de la Colombie, du Chili, du Pakistan et du Venezuela.

Le gouvernement Trudeau a investi pour y construire un complexe. Près d’un demi-milliard de dollars avaient été déjà dépensés par le gouvernement fédéral avant même l’afflux historique de 2022, que ce soit pour l’hébergement, les infrastructures ou la location de terrains.

Des contrats consultés par Radio-Canada, qui offrent un récapitulatif des sommes versées par le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada entre 2021 et octobre 2022, montrent que plus du tiers des nouvelles dépenses fédérales, soit environ 61 millions, concerne la location de chambres d’hôtel et d’immeubles de bureaux.

Avec Radio-Canada par Louis Blouin

Kim Jong Un et Xi Jinping affichent leur entente retrouvée

mai 8, 2018

Le numéro un nord-coréen Kim Jong Un et le président chinois Xi Jinping s’étaient déjà rencontrés le 27 mars dernier à Pékin. AFP PHOTO/KCNA VIA KNS / © KCNA VIA KNS/AFP / –

Le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a effectué lundi et mardi sa deuxième visite en Chine en moins d’un mois et demi, les deux pays cherchant à afficher leur rapprochement avant le sommet attendu entre l’homme fort de Pyongyang et le président américain Donald Trump.

A Dalian, ville portuaire du nord-est de la Chine, le dirigeant nord-coréen et le président chinois Xi Jinping ont tenu leur deuxième sommet depuis celui de Pékin, fin mars. Divisés au sujet du programme nucléaire nord-coréen, ils ne s’étaient jusqu’alors pas vus depuis leur arrivée au pouvoir, au début de la décennie.

Kim a réitéré son engagement pour une dénucléarisation de la péninsule coréenne au cours de sa rencontre avec M. Xi et quelques heures plus tard, le président chinois a, lors d’une conversation téléphonique avec Donald Trump, demandé au président américain de prendre en compte les « préoccupations de sécurité raisonnables » de Pyongyang.

La télévision publique CCTV a montré les deux hommes marchant côte à côte dans un parc en bord de mer et discutant autour d’une table.

Mais les premiers compte-rendus de la rencontre diffusés par les médias chinois ne révélaient aucune avancée significative dans le dossier nucléaire nord-coréen.

« Après ma première rencontre avec le camarade président (Kim), les relations entre la Chine et la République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord) ont connu des avancées positives, tout comme la situation dans la péninsule coréenne. J’en suis heureux », s’est félicité Xi Jinping, selon des propos rapportés par l’agence Chine nouvelle.

L’agence nord-coréenne KCNA a de son côté affirmé: « Les deux dirigeants ont échangé de chaleureuses salutations, incapables de contrôler leur joie de se revoir après un mois environ! »

– Détente spectaculaire –

La visite de Kim Jong Un à Pékin en mars était sa première à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Venu en train, il s’était alors entretenu pour la première fois avec Xi Jinping.

La Chine et la Corée du Nord, ex-alliés communistes de la guerre de Corée (1950-53), étaient en froid ces dernières années, Pékin ayant décidé d’appliquer les sanctions internationales destinées à convaincre Pyongyang de mettre fin à son programme nucléaire.

La Corée du Nord a toutefois amorcé une détente spectaculaire depuis le début de l’année à la faveur des jeux Olympiques d’hiver organisés en Corée du Sud.

Avec l’annonce de la suspension de ses essais nucléaires et balistiques, l’opération de charme de Pyongyang a culminé fin avril avec un premier sommet intercoréen organisé, à leur frontière commune, entre M. Kim et le président sud-coréen Moon Jae-in.

Un sommet historique entre MM. Kim et Trump est en préparation pour fin mai ou début juin dans un lieu qui sera annoncé « bientôt », a révélé vendredi l’hôte de la Maison Blanche. Donald Trump, depuis son arrivée au pouvoir début 2017, avait enchaîné pourtant les diatribes contre M. Kim et envisagé de recourir à la guerre.

« Tant que les différentes parties abandonnent leur politique hostile et les menaces à l’encontre (de Pyongyang), il n’y a aucune raison pour la Corée du Nord d’être un Etat nucléaire et la dénucléarisation peut se concrétiser », a déclaré Kim Jong Un à Xi Jinping, d’après Chine nouvelle.

– Pas d’aversion pour l’avion –

Selon la même source, le dirigeant nord-coréen a également « exprimé son espoir que les Etats-Unis et la Corée du Nord renforcent leur confiance mutuelle par le dialogue, et que les parties concernées adoptent des mesures synchronisées et progressives de manière responsable » pour « parvenir à la résolution politique du problème de la péninsule coréenne et, finalement, à sa dénucléarisation ».

La nature des mesures souhaitées n’était pas précisée dans les propos rapportés par Chine nouvelle.

Lors de sa conversation téléphonique avec M. Trump, le président chinois a dit espérer « que les Etats-Unis et la Corée du Nord peuvent travailler ensemble, construire la confiance mutuelle » et tenir compte des « préoccupations de sécurité raisonnables » de Pyongyang, selon la télévision d’Etat chinoise.

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les deux dirigeants « sont tombés d’accord sur l’importance de la poursuite de l’application des sanctions contre la Corée du Nord jusqu’au démantèlement permanent de ses programmes nucléaire et balistique ».

Comme fin mars, les médias chinois ont attendu que M. Kim soit rentré dans son pays pour faire état officiellement de la visite.

Dans la journée, des médias japonais et sud-coréens avaient révélé qu’un haut responsable nord-coréen avait été reçu à Dalian, à quelques centaines de kilomètres de Pyongyang, mais sans pouvoir affirmer avec certitude qu’il s’agissait bien du jeune dirigeant nord-coréen.

La chaîne de télévision japonaise NHK avait diffusé des images de deux avions nord-coréens décollant de l’aéroport, dont un du même type que celui habituellement utilisé par Kim Jong Un.

Une nouvelle confirmation que le jeune dirigeant, éduqué en Suisse, ne partage pas l’aversion de son grand-père Kim Il Sung et de son père Kim Jong Il pour le transport aérien — ce qui les contraignait à ne se déplacer qu’en train.
Romandie.com avec (©AFP / 08 mai 2018 21h32)                

DSK cherche un accord à l’amiable avec Nafissatou Diallo

novembre 30, 2012
Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l'accuse d'agression sexuelle dans un hôtel de Manhattan, ont trouvé un terrain d'entente pour clore les poursuites civiles engagées contre lui à New York, selon une source proche du dossier. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau
  • Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l’accuse d’agression sexuelle dans un hôtel de Manhattan, ont trouvé un terrain d’entente pour clore les poursuites civiles engagées contre lui à New York, selon une source proche du dossier. /Photo d’archives/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) – Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l’accuse d’agression sexuelle dans un hôtel de Manhattan, recherchent un accord à l’amiable pour clore les poursuites civiles engagées contre lui à New York, a-t-on dit vendredi de source proche du dossier.

Cependant, rien n’est encore signé et la négociation peut toujours échouer, a-t-on précisé.

L’ancien directeur général du Fonds monétaire international serait prêt à verser six millions de dollars à la femme de chambre, rapporte Le Monde, citant des proches de « DSK ».

Pour ce faire, Dominique Strauss-Kahn devrait contracter un emprunt bancaire de trois millions de dollars. Son épouse Anne Sinclair, dont il est séparé depuis l’été dernier, apporterait les trois millions de dollars restants, précise le quotidien.

Un accord financier devrait être signé le 7 décembre dans le bureau du juge Douglas McKeon, dans le Bronx, ajoute Le Monde.

« La négociation dure depuis des semaines, des mois. Nafissatou Diallo a accepté d’aller en négociation, ce que ses avocats avaient toujours refusé », a dit à Reuters Michèle Sabban, militante socialiste et amie proche de l’ex-directeur général du FMI. « Il n’y a pas de confirmation encore de la part du juge. La confirmation devrait arriver en début de semaine. On se dirige vers la fin d’une tragédie », a-t-elle ajouté.

Les avocats français de Dominique Strauss-Kahn ont dit n’avoir aucun commentaire à faire, de même que celui de Nafissatou Dialo à Paris.

La femme de chambre, 33 ans, accuse l’ancien ministre socialiste d’agression sexuelle dans une suite de l’hôtel Sofitel de Manhattan le 14 mai 2011. Dominique Strauss-Kahn a admis une « relation inappropriée » et une « faute morale », mais dément toute contrainte ou violence.

La procédure au pénal ayant été abandonnée en août 2011 en raison de contradictions dans les dépositions de la femme de chambre, ses avocats se sont tournés vers la justice civile.

« PROCÉDURE PÉNIBLE POUR TOUS »

Un accord à l’amiable, s’il était confirmé et homologué par le juge du tribunal du Bronx, mettrait un terme définitif à la procédure civile aux Etats-Unis.

Le juge McKeon a poussé de longue date à un accord financier, arguant que les deux parties ne gagneraient pas à un procès long et public, écrit le New York Times, qui a révélé le projet d’accord.

A Paris, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a estimé qu’il faudrait « probablement se réjouir » si ces démarches aboutissaient à « la fin d’une procédure qui a été pénible pour tous ».

« Je n’ai pas d’information particulière, Dominique Strauss-Kahn n’est plus dans la vie politique, si cette affaire peut être pour lui un dénouement, nous en sommes évidemment heureux pour lui », a-t-il dit sur i>Télé.

Du côté français, l’ancien directeur général du FMI reste mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » dans l’affaire du Carlton de Lille depuis mars dernier.

La défense de Nafissatou Diallo a suivi les développements de l’affaire du Carlton et n’aurait sans doute pas manqué de l’exploiter lors d’un procès civil à New York.

La cour d’appel de Douai doit se prononcer sur une demande d’annulation de la mise en examen de « DSK » déposée par ses défenseurs. Les magistrats, qui étaient censés statuer mercredi dernier, ont reporté leur décision au 19 décembre.

Reuters

Marikana: les grévistes refusent de signer un accord de reprise du travail

septembre 6, 2012
Marikana: les grévistes refusent de signer un accord de reprise du travail Marikana: les grévistes refusent de signer un accord de reprise du travail © AFP

Les représentants des grévistes non-syndiqués et le petit syndicat AMCU à l’origine du conflit meurtrier de Marikana ont refusé de s’associer à un accord direction-syndicats majoritaires prévoyant la reprise du travail dans la mine sud-africaine, ont indiqué des protagonistes à l’AFP jeudi.

« Nous ne pouvons pas accepter de signer ça », a déclaré le représentant des grévistes non-syndiqués, Zolisa Bodlani, « ça dit que si on signe ce truc, les ouvriers doivent reprendre le travail. Mais ils ne vont pas reprendre le travail ».

« Quand la direction et les autres parties seront prêtes à discuter les 12. 500 rands (environ 1. 250 euros), nous pourrons revenir au travail », a-t-il ajouté, en référence à la revendication salariale des mineurs qui ont déclenché la grève il y a près d’un mois sur ce site d’extraction de platine du nord de l’Afrique du Sud.

Les syndicats majoritaires et la direction de Lonmin, après des jours de pourparlers, ont finalement trouvé un terrain d’entente: « Finalement, l’accord a été signé tard dans la nuit par le ministère du Travail, le NUM (Syndicat des mines), Solidarity et l’UASA (deux syndicats minoritaires) », a précisé l’évèque Jo Seoka jeudi matin, l’un des médiateurs, ajoutant que le syndicat AMCU, qui avait encouragé la grève sauvage depuis le début, n’avait pas accepté le texte.

Début août, 3. 000 mineurs sur les 28. 000 employés sur le site ont déclenché une grève sauvage pour un triplement de leur salaire. Un conflit intersyndical, puis une fusillade policière le 16 août ont fait 44 morts, provoquant un choc national en Afrique du Sud.

Depuis le début des pourparlers, l’exploitant Lonmin a fait savoir qu’il n’accepterait de débattre de la question salariale qu’après la reprise du travail, pour éviter de créer un précédent. Les grévistes posent au contraire l’ouverture de négociations en préalable à la reprise du travail.

Jeuneafrique.com avec AFP

La république du Congo et le Rwanda examinent leur coopération

juillet 31, 2012

 

Les experts congolais et rwandais se sont réunis le 31 juillet à Brazzaville pour examiner les axes prioritaires de la coopération et préparer les dossiers de la prochaine commission mixte qui se tiendra cette année en terre congolaise.

La république du Congo et le Rwanda examinent leur coopération
Au cours de cette rencontre, les deux parties devraient également plancher sur la mise en œuvre de leurs accords de coopération, en vue de renforcer leurs liens. L’année dernière, les deux parties se sont retrouvées à Kigali (Rwanda) dans le cadre de leur deuxième commission mixte de coopération.

Les domaines d’activités tels, le transport, le commerce, le tourisme, l’environnement, l’habitat et la sécurité sociale figurent parmi les axes prioritaires de la coopération entre le Congo et le Rwanda.

Le chef de la délégation congolaise, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, Syprien Sylvestre Mamina, a indiqué que cette réunion permettait aux deux côtés de revoir leur coopération.

«Il nous donne aussi à cette occasion la possibilité de faire le point sur les procédures de ratification des accords signés, entre le Congo et le Rwanda, dans les domaines du commerce et du transport aérien et d’envisager la possibilité de poursuivre les consultations et les négociations, en vue de la finalisation des accords en examen par l’une et l’autre partie», a-t-il dit.

Ces assises devraient aussi donner l’occasion aux experts de procéder à la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation de la coopération entre le Congo et le Rwanda. La délégation rwandaise a été conduite à cette réunion par la secrétaire permanente du ministère des affaires étrangères, Mary Baine.

Le Congo et le Rwanda ont établi leurs relations diplomatiques en 1982 et sont liés par des accords comme l’accord général de coopération ; l’accord commercial ; l’accord relatif au transport ; les mémorandums d’entente sur la coopération dans les domaines de l’environnement et des ressources naturelles, du tourisme, de la coopération juridique et judiciaire ; les protocoles d’accord dans le domaine de la fonction publique et de coopération technique en matière de travail.

En matière de transport, une ligne aérienne relie les villes de Brazzaville et Kigali en version passagers. Les deux pays devraient aussi mettre en place une ligne cargo.

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a effectué en 2011, une visite d’Etat à Kigali où il avait eu, avec son homologue rwandais Paul Kagamé, des entretiens fructueux.

 

Droits de scolarité – Line Beauchamp démissionne

mai 14, 2012
 
 

La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d'en faire l'annonce lors d'un point de presse avec le premier ministre du Québec, Jean Charest
  • La ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d’en faire l’annonce …

La ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d’en faire l’annonce lors d’un point de presse avec le premier ministre du Québec, Jean Charest.

Elle quitte aussi ses fonctions de députée. Line Beauchamp est entrée en politique en 1998.

Jean Charest a salué celle qui a travaillé à ses côtés pendant plusieurs années. « J’ai tenté de te retenir », a-t-il dit.

En matinée, la ministre Beauchamp avait participé à une conférence téléphonique avec les leaders des quatre associations étudiantes (FEUQ, FECQ, CLASSE et TaCEQ).

Plus de détails suivront.

La journée marque le début d’une 14e semaine de grève étudiante au Québec. Alors que des étudiants ont repris les cours, des établissements ont tenté avec difficulté de faire respecter les injonctions pour permettre aux étudiants d’assister à leurs cours. De leur côté, des étudiants ont repris leurs actions de protestation, après un certain ralentissement des moyens de pression pendant les consultations sur l’entente de principe.

Radio-Canada.ca

Ma corneille du soir

avril 6, 2012

 

Détends-toi sur la branche sans plumes

Avec les feuilles de ton costume noir

Sous le regard moribond de la glace fondante

 

Descends vite ma chère corneille du soir

Et prends de ton bec le petit caillou noir

De ton jabot puis bois-en une belle gorgée

Pour étancher ta soif avant ta remontée

 

Si tu vois le chat persan qui t’approche à pas feutrés

Fais attention car il a une fourrure peu sympathique

Cachant la méchanceté friande de ta chair à plumes

 

Si tu viens crier à ma fenêtre après midi

Pendant que je dors avec ma belle Nancy

Tu as peu de chance d’avoir ta ration de grain

 

Sache que ton dérangement peu courtois

Peut te jouer aussi des sales petits tours

Pour recevoir l’attente et l’entente de ton bec.

Bernard NKOUNKOU