L’ancien sélectionneur des Diables Rouges du Congo A’ Barthélémy Ngatsono aurait déjà trouvé un nouveau club après un court temps passé à Kinshasa. Il entraînera désormais le nonuple vainqueur de la Coupe du Congo, le Club Sportif Multidisciplinaire (CSM) Diables Noirs.
Deux semaines seulement après avoir été limogé par le Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) Barthélémy Ngatsono serait déjà de retour à la tête d’un nouveau club.
L’ancien sélectionneur des Diables Rouges du Congo de football et ex entraîneur de l’Etoile du Congo (club de première division congolaise) a été sollicité du côté Club Sportif Multidisciplinaire (CSM) Diables Noirs.
Il remplace à ce poste Clément Massamba et conduira les destinées du seul représentant congolais engagé en coupes africaines. Il aura pour adjoint Dahn Nsonde, ancien entraineur des Jaune et Noir.
Le club congolais jouera la phase de groupes de la Coupe de la Confédération CAF prévue du 12 février au 2 avril 2023. C’est un challenge de taille qui se présente à Barthélémy Ngatsono et sera forcement attendu aux résultats.
Rappelons que le Comité de direction du Daring Club Motema Pembe de Kinshasa avait pris la décision de mettre fin à sa collaboration avec le coach brazzavillois pour insuffisance de résultats en championnat.
Clarisse Opondzo, qui devient la première Congolaise à entraîner un club d’élite du handball français, a signé un contrat de plusieurs années auprès du BSM Montluçon Handball.
Clarisse Opondzo file au BSM Montluçon/DR
Le club français en pleine expansion a annoncé la bonne nouvelle, le 4 juin, sur sa page Facebook. Clarisse Opondzo est, en effet, l’une des figures de proue du handball féminin en République du Congo. Diable rouge passionnée, elle a totalisé plus de six cents sélections et est trois fois championne d’Afrique.
L’ancienne internationale a également roulé sa bosse en qualité de joueuse dans divers clubs français dont Brest (N1, D2 et D1), Plan de Cuques (N1, D2 et D1) et Le Havre (D1). Brestoise de sang, elle a entraîné et encadré toutes les catégories de jeunes de l’école de handball jusqu’aux seniors à Brest. Dans le club de Saint Renan Guilers, elle a encadré les garçons en prénationale, notamment U18 ainsi que les filles de moins de 18 ans.
Faisant partie du staff de la sélection des Diables rouges (version masculine), elle était adjointe au niveau de l’équipe nationale féminine entre 2016 et 2018. En prenant la responsabilité du staff du BSM Montluçon, Clarisse Opondzo a déclaré : « Je vienstout simplement pour reprendre la compétition et faire partie de l’histoire de ce club en apportant mon expérience. Je remercie le président d’avoir pensé à ma personne et à votre ancienne joueuse Gisèle Donguet, qui m’a beaucoup parlé des personnes qui travaillent dans ce club, des personnes de confiance ».
Un homme, entraîneur de foot amateur dans une équipe de Vauvert (Gard), a été tué dans la nuit de vendredi à samedi à coups de couteau, les enquêteurs privilégiant la piste d’un conflit dans le club, selon une source proche du dossier.
L’agresseur présumé, qui se trouvait toujours en garde à vue samedi soir, était l’un des joueurs de l’équipe, qui avait un rapport conflictuel avec son entraîneur, selon cette source. «Lors de la rixe meurtrière, il y aurait eu une altercation autour du football», a-t-elle précisé.
Les deux hommes entretenaient «des relations conflictuelles entre eux depuis quelques temps», a déclaré de son côté le procureur adjoint de Nîmes Stanislas Vallat, qui a ouvert une enquête pour meurtre.
La rixe mortelle a eu lieu vers 22h30, quartier du Bosquet à Vauvert, entre plusieurs personnes. Malgré l’arrivée rapide des pompiers, l’homme est décédé. L’auteur présumé de l’agression mortelle a été interpellé un peu après minuit.
La brigade de recherches de la gendarmerie de Vauvert est en charge de l’enquête.
Figure mythique du FC Nantes, ancien capitaine de l’Équipe de France, dont il sera le sélectionneur, Henri Michel a également beaucoup travaillé en Afrique, dirigeant des équipes comme le Cameroun, le Maroc, la Tunisie ou la Côte d’Ivoire. Il s’est éteint le mardi 24 avril à Aix-en-Provence, sa ville natale, à l’âge de 70 ans.
Henri Michel appartient au cercle très fermé de ceux qui ont disputé cinq Coupe du monde. Alors joueur du FC Nantes, où il a évolué de 1966 à 1982, il participa à celle de 1978. Une fois entraîneur, l’Aixois a vécu celles de 1986, 1994, 1998 et 2006 sur les bancs respectifs de la France, du Cameroun, du Maroc et de la Côte d’Ivoire. Il ne dépassera le premier qu’une seule fois, avec les Bleus au Mexique, qu’il conduira à la troisième place, avant d’être éjecté brutalement, en 1988.
Sa carrière africaine a débuté en 1994, à l’occasion de la Coupe du monde aux États-Unis, deux ans après une dernière expérience mitigée au Paris-SG. En s’engageant avec les Lions indomptables (Cameroun), Michel ne se doutait pas qu’il écumerait le continent pendant 18 ans, malgré quelques infidélités éphémères faites en Arabie saoudite (Al-Nassr FC, 1995), aux Émirats arabes unis (2000-2001), en Grèce (Aris Salonique, 2001) et au Qatar (Al-Ahli, 2006).
Cinq ans sélectionneur du Cameroun
Il ne résistera pas à l’élimination du Cameroun au premier tour de la World Cup américaine. « Il s’agissait de sa première expérience en Afrique. Il manquait de repères, par rapport aux mentalités notamment. Mais il avait tout fait pour fédérer le groupe. On avait passé peu de temps ensemble avant la Coupe du monde, mais il avait profité de nos voyages à l’occasion des matchs de préparation pour mieux nous connaître. Malgré les tensions qui existaient dans le groupe, entre les joueurs, il avait fait le maximum pour que ça fonctionne », se souvient Thomas Nkono, alors gardien des Lions.
Il fait preuve d’une longévité rare dans le monde parfois impatient du football africain
Puis en restant presque cinq ans à la tête de l’équipe du Maroc (1995-2000), avec une qualification pour la Coupe du monde 1998 et deux pour les CAN 1998 et 2000, Michel fait preuve d’une longévité rare dans le monde parfois impatient du football africain. En revanche, l’expérience en Tunisie tourne court, après une sortie de route prématurée au premier tour de la CAN 2002 au Mali.
Les regrets du Caire
Après un retour au Maroc en 2003-2004 à la tête du prestigieux Raja de Casablanca, avec qui il remporte le championnat (2004) et la Coupe de la CAF (2003), Michel est nommé sélectionneur de la Côte d’Ivoire, en 2004. Il qualifie les Éléphants de Drogba, Yaya Touré et Bonaventure Kalou pour la CAN 2006, avec à la clé une finale perdue contre l’Égypte au Caire (0-0, 2-4 aux tirs au but) et pour la Coupe du monde la même année en Allemagne.
Humainement, c’était agréable de travailler avec lui. Il avait une vraie connaissance du haut niveau », se souvient Michel Dussuyer
« C’était un homme sensible. Il avait eu des relations assez difficiles avec Jacques Anouma, alors président de la Fédération, après un match contre le Cameroun lors des éliminatoires. Humainement, c’était agréable de travailler avec lui. Il avait une vraie connaissance du haut niveau », se souvient Michel Dussuyer, alors membres du staff technique ivoirien.
La suite verra le technicien français multiplier les expériences aux quatre coins du continent. Son retour à la tête des Lions de l’Atlas (Maroc) abrège sa mission au Zamalek (Égypte), en 2007, mais il est limogé en février 2008, après une CAN ratée en Angola.
C’était un coach qui était proche de ses joueurs, mais on sentait qu’il était un peu fatigué par les voyages, la pression, très forte en Afrique », note Youssouf Hadji
« Il avait eu mon frère Mustapha comme joueur, qu’il adorait. Je m’entendais bien avec lui. C’était un coach qui était proche de ses joueurs, mais on sentait qu’il était un peu fatigué par les voyages, la pression, très forte en Afrique », note Youssouf Hadji, l’attaquant de Nancy.
Puis il démissionne de Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) en mars 2009, quatre mois après sa nomination. Ses retours au Zamalek (2009) et au Raja (2010) sont ratés, et en décembre 2011, alors qu’il s’apprête à disputer la CAN 2012 avec la Guinée équatoriale que l’ancienne colonie espagnole coorganise avec le Gabon, Henri Michel claque la porte en dénonçant « des ingérences politiques dans son travail. » Il démissionnera de nouveau en décembre 2012 du Kenya, après seulement cinq mois passés à Nairobi.
« Il était direct, cash, explique Dussuyer. Quand quelque chose ne lui plaisait pas, il le disait et prenait ses responsabilités. » Michel, qui vivait à Beyrouth, était revenu à Aix-en-Provence dernièrement. Son combat contre le cancer fut hélas celui de trop…
L’ancien entraîneur de football anglais Barry Bennell, accusé de viols, tentatives de viols et agressions sexuelles sur des adolescents, a plaidé coupable lundi pour six chefs d’accusation à l’ouverture de son procès aux assises de Liverpool.
Agé de 63 ans, Barry Bennell est apparu via vidéo-conférence à l’audience. Il doit répondre de 55 infractions, des agressions présumées sur douze garçons mineurs commises entre 1979 et 1991. Il plaide coupable pour six accusations d’attentat à la pudeur.
Bennell a entraîné des équipes de jeunes dans plusieurs clubs anglais dont celui de Crewe Alexandra (aujourd’hui en 4e division), Manchester City et Stoke City.
Ce scandale de pédophilie dans le football anglais a éclaté à la mi-novembre 2016 après des révélations d’un ancien joueur du club de Crewe Alexandra qui a raconté son calvaire au quotidien The Guardian.
Cet entraîneur congolais, réfugié politique en Roumanie, défend un football propre et tolérant.
A une heure d’un derby important, Aimé Léma prend le temps de dérouler son histoire à la buvette du stade. Survêtement bleu-jaune-rouge, casquette vissée sur la tête, téléphone à portée de main, il s’interrompt pour répondre. Sa sonnerie du moment est le refrain de Dragostea din tei, la chanson qui a fait connaître le groupe moldave O-Zone. Ses joueurs arrivent au compte-gouttes.
Parmi eux, des Roumains, dont certains issus de la minorité rom, un Congolais, un Camerounais et un gardien amputé d’un bras. Voilà l’équipe hétéroclite de Romprim, 4e division du championnat roumain, qu’il entraîne depuis l’hiver dernier.
Diversité, égalité des chances et tolérance sont les maîtres mots d’Aimé Léma. Pour lui qui est le premier et seul entraîneur de foot noir dans un pays peu habitué à l’immigration africaine, la non-discrimination prend tout son sens.
Son père choisit un pays sans distraction
Né à Kinshasa en 1969, venu à l’origine pour quatre années d’études, il n’aurait jamais pensé être toujours là vingt-six ans plus tard, à donner des consignes d’avant-match au bord d’un stade à Bucarest. « Dans ma famille, celui qui réussissait le bac pouvait partir à l’étranger. » Aimé Léma l’obtient en 1990. Trois destinations s’offrent à lui pour qu’il puisse étudier la chimie : l’Irak, la Belgique et la Roumanie.
« Papa a jugé que la Roumanie était le pays qui offrait le moins de distractions. Et il avait raison. » Pendant que son père, diplomate, part en poste en Égypte, lui s’envole pour la Roumanie. Tout ce qu’il connaissait du pays se résumait à ses cours de lycée et aux noms des grands sportifs : Gheorghe Hagi en foot et Nadia Comaneci en gymnastique. « Ma première vision de Bucarest, sous la neige, en janvier 1991, donnait vraiment envie de repartir en courant. »
Ma première vision de Bucarest, sous la neige, en janvier 1991, donnait vraiment envie de repartir en courant.
Il commence par apprendre le roumain pendant un an, « pour faire les choses comme il le faut ». Aujourd’hui, il trouve qu’il parle mieux roumain que français. Et puis le plan initial change. Lui qui pensait revenir travailler dans le pétrole à Luanda (Angola) est empêché de rentrer par les affrontements ethniques de 1995-1996 dans la région. « Papa nous a conseillé de rester à l’abri. » Son avenir se fera donc en Roumanie.
Il apprend le foot sur le tard
Il rencontre une Roumaine, qu’il épouse, et reçoit l’asile politique en 1999. Le voilà réfugié. En parallèle de ses cours de chimie, Aimé Léma frappe dans le ballon avec des étudiants africains, qui sont plusieurs milliers dans la Roumanie post-Ceausescu. « Les Congolais de Brazzaville étaient les plus nombreux. Nous, on était 2 000 Zaïrois. » Il monte une équipe avec des compatriotes et, après quelques matchs amicaux, intègre un club de 4e division. « J’ai appris sur le tard. Je suis mauvais en dribble, mais très rapide. Je jouais surtout pour le plaisir. »
C’était parfois difficile quand je jouais en province : les gens n’avaient jamais vu de Noir
À l’époque, les joueurs noirs dans le foot roumain se comptent sur les doigts d’une seule main. « C’était parfois difficile quand je jouais en province : les gens n’avaient jamais vu de Noir. » Il est régulièrement invectivé par les joueurs ou le public, qui le traitent de « singe ».
Mais Aimé Léma assure ne pas en avoir été affecté. « Comme j’ai vécu dans plusieurs pays pour suivre mon père, j’étais préparé à ça. Et, à force de voyager, j’ai vu que c’était largement pire ailleurs, en Allemagne par exemple. J’ai relativisé et je me suis adapté. »
Pendant plusieurs années, Aimé Léma enchaîne les contrats avec plus ou moins de bonheur, puis raccroche, fatigué des déplacements à travers le pays. En 2007, il se lance dans deux projets très éloignés du foot. Il construit pendant quatre années un couvent à la campagne, « pour laisser une trace derrière soi, comme disait papa ».
Un milieu miné par les « magouilles »
En parallèle, il crée une entreprise d’import-export de maroquinerie et d’accessoires africains qui lui assure des revenus. Il revient finalement au foot en tant qu’entraîneur bénévole, d’abord à l’A.S. Fratia (Fraternité), puis à Romprim. « Aimé Léma est un homme droit, juste, sévère quand il le faut, compréhensif et pédagogue, témoigne son défenseur Daniel Petrache. Et, si ce n’était pas le cas, je le dirais aussi. »
Mêmes compliments chez son gardien, Tudor Mihailescu, qui, bien que né avec un seul bras, officie avec succès dans les cages. « Aimé sait parler aux gens et réunir l’équipe autour de lui, et ce quel que soit le parcours de chacun. » L’entraîneur donne sa chance à tous mais peste contre la corruption, omniprésente dans le pays et dans le foot. « Les matchs arrangés, j’ai vécu ça en tant que joueur. Un jour, j’ai marqué un but, personne n’était content. On ne devait pas gagner ce match, mais personne ne m’avait prévenu car j’étais étranger. Je ne veux pas de ces magouilles. Le football roumain a été détruit par les petits arrangements, surtout dans le bas niveau. »
Quand il ne s’occupe pas de son commerce et n’entraîne pas son équipe, Aimé Léma dispute un match avec une équipe de seniors, pour le plaisir. Ou emmène ses enfants disputer les leurs, foot pour son fils, hand pour sa fille. Mais constate, impuissant, qu’eux aussi sont déjà confrontés aux « petits arrangements » à leur niveau.
Ricardo a été victime d’un accident vasculaire cérébral dimanche vers la fin du match que le club carioca disputait contre le Flamengo. L’entraîneur de Vasco, passé par le PSG, Bordeaux et Monaco, a été opéré dans la soirée.
L’état de Ricardo inquiète. D’après le premier bulletin médical, l’ancien entraîneur du PSG, de Bordeaux et de Monaco, dont la tension a atteint 19/12 a eu un AVC avec une hémorragie vers la fin du match entre Vasco et Flamengo. Il respire avec l’aide d’appareils. Ricardo a subi une intervention de trois heures pour réduire l’hématome. Le président du club, Roberto Dinamite, s’est rendu à l’hôpital Pasteur, dans la zone nord de Rio, pour apporter son soutien à la famille de l’entraîneur.
« Les nouvelles ne sont pas très bonnes »
«Sa condition est inquiétante, a déclaré le docteur du club brésilien, Clovis Munhoz, après l’opération. Le premier traitement est un traitement chirurgical pour arrêter l’hémorragie, donc il y a une possibilité minime que le tissu cérébral soit atteint ». « Sa vie est en danger, a-t-il toutefois reconnu. Les nouvelles ne sont pas très bonnes, car le précédent malaise qu’il avait fait il y a quelques mois a laissé des traces ». En effet, l’année dernière lorsqu’il dirigeait le Sao Paulo, Ricardo Gomes avait déjà été victime d’un petit AVC et hospitalisé à l’issue d’un match contre Palmeiras.
Dimanche après-midi, Vasco et Flamengo ont fait match nul 0 à 0, lors de la 19è journée du championnat brésilien de première division. Flamengo est 2e et Vasco 4e au classement général.
L’entraîneur d’une équipe féminine de foot à Brazzaville, au Congo, a été arrêté parce qu’il couchait avec presque toutes les joueuses de son équipe pour, disait-il, les stimuler avant le match.
Les filles, âgées entre 13 et 15 ans, étaient fascinées par leur entraîneur qui était, semble-t-il, un motivateur hors pair.
Il les encourageait, avant les matchs, à parader, nues, devant lui.
L’amour augmente le tonus musculaire, leur disait-il, et c’est essentiel pour gagner!