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Jérusalem: Israël ferme les accès à l’esplanade des Mosquées après des heurts

juillet 27, 2018

Des membres des forces israéliennes ferment les accès à l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, le 27 juillet 2018 / © AFP / Ahmad GHARABLI

La police israélienne a fermé vendredi les accès à l’esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville de Jérusalem, à la suite de heurts entre fidèles palestiniens et forces de l’ordre israéliennes après la prière, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’autorité religieuse musulmane en charge du site (Waqf) a confirmé que les accès à l’esplanade, troisième lieu saint de l’islam sur lequel se trouve notamment la mosquée Al-Aqsa, avaient été fermés.

La police israélienne n’a pas confirmé la fermeture du site mais a affirmé que les heurts avaient éclaté après la prière du vendredi quand, selon elle, « des émeutiers ont commencé à lancer des feux d’artifice vers la police ».

La police a indiqué avoir évacué le site et procédé à des arrestations, mais selon elle, certains suspects auraient fui pour se réfugier dans la mosquée Al-Aqsa.

Des images vidéo publiées par le Waqf montrent des forces de police israéliennes lancer des grenades lacrymogènes pour disperser des Palestiniens.

L’esplanade des Mosquées, ou mont du Temple pour les Juifs, est un point de friction fréquent entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes.

Elle est située à Jérusalem-Est dans la partie palestinienne de la ville sainte, occupée et annexée par Israël. L’ONU n’a jamais reconnu cette annexion.

En juillet 2017, la décision israélienne d’installer des détecteurs de métaux pour contrôler les accès à l’esplanade avait provoqué plusieurs semaines d’émeutes.

Romandie.com avec(©AFP / 27 juillet 2018 15h52)

Heurts entre Palestiniens et forces israéliennes sur l’esplanade des Mosquées

juillet 27, 2017

La police israélienne sécurise l’esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem-Est le 27 juillet 2017 / © AFP / AHMAD GHARABLI

Des heurts ont opposé jeudi des Palestiniens à la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem alors que des milliers de fidèles musulmans pénétraient sur ce lieu saint après deux semaines de boycott.

La tension restait vive en soirée, à la veille de la prière hebdomadaire du vendredi à laquelle se rendent habituellement des milliers de fidèles.

Les Palestiniens avaient cessé de se rendre sur l’esplanade pour protester contre la mise en place, aux entrées de ce site ultra-sensible situé à Jérusalem-Est –secteur palestinien de la ville sainte occupé et annexé par Israël–, de mesures de sécurité controversées, dont les dernières ont été levées jeudi matin.

Un correspondant de l’AFP a fait état de heurts peu après l’entrée sur l’esplanade de milliers de fidèles musulmans pour la prière de l’après-midi.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué qu’une centaine de personnes avaient été blessées sur l’esplanade et aux alentours de ce site religieux ultra-sensible appelé Noble sanctuaire par les musulmans et Mont du Temple par les juifs.

Des affrontements ont éclaté à l’extérieur de l’esplanade avec l’arrivée d’un groupe de policiers israéliens qui se sont introduits dans la foule. Des Palestiniens ont réagi en jetant des bouteilles en plastique et les forces israéliennes ont lancé des grenades assourdissantes.

La police israélienne a indiqué de son côté que des pierres avaient été jetées sur des officiers sur l’esplanade même.

« A l’entrée des fidèles sur le Mont du Temple, certains ont jeté des pierres sur des officiers, certaines tombant sur la place du mur Occidental », a indiqué la police israélienne dans un communiqué, en référence au mur des Lamentations, lieu saint juif situé en contrebas de l’esplanade.

– Volte-face –

« Une force de police sur le site a repoussé les perturbateurs avec des moyens de dispersion anti-émeutes. Un officier a été blessé à la tête par une pierre », a-t-on ajouté.

Des violences avaient éclaté la semaine dernière après l’installation le 16 juillet de détecteurs de métaux aux entrées du site, au surlendemain d’une attaque qui avait coûté la vie à deux policiers israéliens près de l’esplanade des Mosquées.

Cinq Palestiniens avaient été tués et des centaines blessés dans des affrontements avec les forces de l’ordre israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée.

Jeudi, le ministère palestinien de la Santé a fait état du décès d’une sixième personne. Mohammed Kanaan, 26 ans, avait été blessé lundi dans des heurts avec les forces israéliennes en Cisjordanie.

Trois colons israéliens avaient en outre été poignardés à mort le 21 juillet en Cisjordanie par un Palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réclamé jeudi sa condamnation à mort.

Après d’intenses pressions de la communauté internationale qui craignait une escalade, Israël avait retiré mardi les détecteurs de métaux puis jeudi les derniers éléments du nouveau dispositif de sécurité.

« La police est revenue aux mesures de sécurité en vigueur avant l’attaque terroriste (…) du 14 juillet », a déclaré une porte-parole de la police, en référence à l’attaque contre les deux policiers israéliens.

Un responsable du Waqf, l’organisme chargé des biens musulmans à Jérusalem, a alors appelé jeudi les Palestiniens à mettre fin à leur boycott et à aller à Al-Aqsa, une des deux mosquées qu’abrite l’esplanade, avec le Dôme du Rocher.

– ‘Jouer avec le feu’ –

Le président palestinien Mahmoud Abbas a soutenu cet appel, tout en précisant qu’aucune décision n’avait encore été prise sur la reprise de la coordination sécuritaire entre l’Autorité palestinienne et Israël, dont il avait annoncé le gel la semaine dernière.

Il avait fait du retrait des nouvelles mesures de sécurité un préalable à la reprise de la coordination sécuritaire.

Israël avait justifié la mise en place de nouvelles mesures, affirmant que les assaillants des deux policiers israéliens avaient dissimulé sur l’esplanade des armes et en étaient sortis pour mener leur attentat.

Mais les Palestiniens y avaient vu une tentative d’Israël d’affermir son contrôle sur ce site, que les juifs considèrent comme leur lieu le plus sacré et les musulmans leur troisième lieu le plus saint.

L’Etat hébreu contrôle les entrées du site mais celui-ci est géré par la Jordanie. Les musulmans peuvent y aller à toute heure. Les juifs ne peuvent y pénétrer qu’à certaines heures et n’ont pas le droit d’y prier.

Les autorités israéliennes ont assuré qu’elles n’avaient pas l’intention de modifier ces règles tacites.

Mais la Ligue arabe, qui tenait une réunion d’urgence, a accusé jeudi Israël de vouloir imposer sa souveraineté sur l’esplanade et Jérusalem-Est.

« C’est jouer avec le feu, et cela ne ferait que déclencher une guerre de religion », a prévenu le secrétaire général de l’organisation panarabe, Ahmed Aboul Gheit.

Romandie.com avec(©AFP / 27 juillet 2017 22h19)                

Congo/Brazzaville : L’avenue des Brésiliens débaptisée ’’Avenue de l’UA’’

mai 26, 2013

 

Appelée auparavant «Avenue des Brésiliens», l’avenue qui part de l’esplanade du Centre national de radio et de télévision (CNRTV) à Nkombo, dans le 9ème arrondissement (Djiri), jusqu’au rond-point dit Jérôme Abessé, à hauteur de l’Ecole de police à Moukondo, dans le 7ème arrondissement (Mfilou), s’appellera désormais «Avenue de l’Union Africaine (UA).


Brazzaville : L’avenue des Brésiliens débaptisée ’’Avenue de l’UA’’
La cérémonie de débaptisation de cette avenue a eu lieu le 25 mai, à l’occasion de la célébration des 50 ans de l’organisation panafricaine, au départ dénommée Organisation de l’Unité Africaine (OUA), avant de devenir l’UA, depuis le 9 juillet 2002. C’est le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Firmin Ayessa, qui a dévoilé la plaque portant la nouvelle appellation de cette artère.Dans la capitale congolaise, il y a déjà une avenue débaptisée «Avenue de l’OUA». Il s’agit de celle qui part de la Place de la République (ex-rond-point du CCF) jusqu’au rond-point du Djoué, dans l’arrondissement n’°1, Makélékélé. Mais, compte tenu du changement d’appellation de l’organisation panafricaine, le gouvernement congolais avait saisi le conseil municipal de Brazzaville pour qu’il débaptise l’avenue de l’OUA en avenue de l’UA. Ceci devrait se faire avant le 25 mai 2013, date de la célébration du 50ème anniversaire de l’Organisation panafricaine.

Mais, le conseil municipal de Brazzaville a estimé que pour des raisons d’ordre historique et pédagogique, mais aussi pour pérenniser l’action de l’organisation panafricaine dans la mémoire collective, il était plutôt nécessaire d’attribuer la dénomination de l’UA à une autre avenue de la ville.

Et, son choix a été porté sur l’avenue dite des Brésiliens, qui n’était pas encore officiellement dénommée. Ainsi, lors de sa session ordinaire du 2 au 15 mai 2013, le conseil municipal de Brazzaville avait adopté la délibération portant débaptisation de cette artère en «Avenue de l’UA».

C’est une avenue de 5.825 mètres linéaires dont les travaux ont été exécutés par la société brésilienne Andrade Gutierrez S.A. Depuis qu’elle a été ouverte à la circulation, elle fait la joie des populations riveraines. Elle a facilité la tâche des populations des quartiers nord de la ville qui, pour aller vers les quartiers sud, ne sont plus contraintes de passer par les arrondissements n°6 (Talangaï) et n°5 (Ouenzé), comme dans le temps, et vice-versa.

Congo-site.com par Gaspard Lenckonov

Congo: Hommage de la République au général Blaise Adoua

avril 24, 2013

 La nation a rendu ce 24 avril 2013 à Brazzaville, un dernier hommage au conseiller spécial du chef de l’Etat et directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril dernier à Rabat au Maroc.


Hommage de la République au général Blaise Adoua
Une cérémonie solennelle de recueillement a été organisée à l’esplanade du Palais des congrès en présence du couple présidentiel. Des représentants du cabinet du chef de l’Etat, du gouvernement, de l’assemblée nationale et du sénat, ainsi que des autres institutions constitutionnelles se sont inclinés devant la dépouille mortelle du général Blaise Adoua.De leur côté, le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et son épouse ont également procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs devant le cercueil de l’illustre disparu. Conformément à la tradition militaire, une parade militaire des éléments de la maison militaire du président de la République a clôturé la cérémonie.

http://www.dailymotion.com/video/xz9w2c_jtv-congo-du-23-04-13-partie-1_news

Le cortège funèbre s’est, ensuite, ébranlé vers l’aéroport international Maya-Maya où la dépouille de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle a été transportée au lieu de l’inhumation, notamment au village Ekongo, dans le département de la Cuvette. Les obsèques étant prévues demain.

Mais, peu avant que le couple présidentiel ne s’incline devant la mémoire du disparu, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat, le général de division, Noël Léonard Essongo, a évoqué le courage, la générosité et l’abnégation au travail de Blaise Adoua dans l’oraison funèbre.

«Le général de division Blaise Adoua était un officier très ouvert qui adorait la compagnie de tous. Il était un officier intelligent, calme, courageux, discipliné et disponible. Il manifestait beaucoup d’amour pour son travail. Il a marqué les jeunes officiers, sous-officiers et militaires du rang par sa ponctualité et son assiduité au travail», a-t-il déclaré.

Fils des feux Laurent Adoua et Madeleine Mouabe, Blaise Adoua est né le 25 août 1956 à Liranga dans le département de la Likouala. Il est le premier ancien enfant de troupe (école militaire préparatoire général Leclerc) de la promotion Flavien Moboka appelée «Les Mofla», à être élevé au grade de général.

Blaise Adoua était un officier d’artillerie, formé en ex-URSS, à Cuba et aux Etats-Unis d’Amérique, notamment à Atlanta où il fit une formation spéciale de protection de hautes personnalités. Il a occupé plusieurs fonctions au sein des Forces armées congolaises (FAC) et laissé de bons souvenirs auprès de ses frères d’armes.

«Qu’il nous soit permis de pleurer devant le souvenir, l’héritage d’un frère d’armes qui aura laissé des marques indélébiles dans la mémoire collective, dans les FAC, en général et à la présidence de la République en particulier où il a passé la moitié de sa carrière militaire», a dit le général Essongo.

 
Congo-site.com par

Michel Gbagbo serait-il malade et hospitalisé ?

mars 19, 2012

Michel Gbagbo, le fils ainé de l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo, est actuellement interné à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan. Mais le mystère qui s’est créé autour de son hospitalisation dans ce centre médical interpelle nombre d’observateurs.

Ainsi, dans le but d’en savoir davantage sur cette présence du prisonnier de Bouna, nous nous sommes rendus le samedi 17 mars 2012 à la PISAM. Il est 14h30 quand nous arrivons sur le parking de l’hôpital. Et la première chose qui nous frappe, c’est la présence inhabituelle de policiers de la Brigade anti-émeute (BAE), installés dans un coin de la cour. Ils y ont établi une sorte de camp. A l’entrée de l’édifice, il y a au moins trois vigiles assis, les autres faisant des rondes principalement dans la grande cour de la PISAM.

Sur place, nous nous avançons vers un homme, un employé de l’hôpital pour discuter, dans l’espoir d’en savoir un peu plus sur la présence remarquable des éléments des forces de l’ordre dans l’enceinte d’un hôpital. L’homme, la trentaine révolue, est de taille moyenne. Il nous informe que cela arrive souvent quand des gradés de l’armée ou de la police sont internés à la PISAM. A l’en croire, plusieurs policiers et militaires sont actuellement hospitalisés dans cette polyclinique pour, on ne sait quelle raison. Mais une autre source nous fait savoir que la raison de l’installation de ce détachement d’agents de l’ordre dans cet hôpital est liée à la présence depuis une semaine de Michel Gbagbo, qui serait très malade.

En tout cas, selon notre interlocuteur, l’arrivée du fils de l’ex-chef de l’Etat ivoirien en ces lieux coïncide parfaitement avec la présence des hommes en armes à la PISAM. Après un petit tour sur l’esplanade de l’établissement hospitalier, nous nous asseyons sur un banc pour observer les entrées et les sorties. Plusieurs véhicules, notamment des taxis, se suivent pour débarquer ou rechercher d’éventuels clients à l’entrée du bâtiment. Mais en même temps, nous apercevons la venue d’un véhicule avec une plaque d’immatriculation militaire. Un homme noir, de grande taille et habillé en civil, rentre à la PISAM. Après lui, d’autres personnes, certainement des militaires, descendent des véhicules du même genre. Ils entrent et sortent de l’établissement. Tout est calme comme d’habitude.
Michel Gbagbo pourrait être évacué en France
Selon des informations en notre possession, le fils de Laurent Gbagbo serait mal en point et son état de santé qui s’est fortement dégradé ces derniers jours du fait de son long séjour dans la prison de Bouna, au nord de la Côte d’Ivoire, depuis la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, pourrait nécessiter une évacuation sur la France.

Hier dimanche 18 mars 2012, nous rentrons en contact avec Me Habiba Touré à Paris avocate franco-ivoirienne du fils de l’ex-président écroué à la prison de Scheveningen, à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye. Me Touré nous informe qu’effectivement, une évacuation de Michel Gbagbo sur la France n’est pas à écarter. « Les tractations sont en cours pour son évacuation », a-t-elle indiqué.

En Côte d’Ivoire, d’autres sources proches du dossier confirment les tractations pour le voyage de Michel Gbagbo. Pour l’heure, rien n’est évident, mais une chose est sûre : Michel Gbagbo est gravement malade et les médecins de la PISAM semblent dépassés par l’ampleur du mal qui le ronge. En attendant une probable évacuation, le fils de Laurent Gbagbo est toujours interné à la PISAM, sous une surveillance militaire.

L’Inter par Hervé KPODION

Congo: émotion et recueillement aux obsèques des victimes de Brazzaville

mars 11, 2012

Des milliers de personnes ont assisté dans l’émotion et le  recueillement dimanche à Brazzaville aux obsèques de 145 de 223 victimes des  explosions d’un dépôt de munitions, une semaine exactement après le drame qui a  fait aussi plus de 2. 300 blessés et 14. 000 sans-abri.

Le maître de la cérémonie, Médard Milandou, a précisé lors d’un discours que  223 corps ont été enregistrés dans les morgues de la ville, dont 159 ont été  identifiés jusque-là.  Un précédent bilan faisait état de près de 200 morts.

Les obsèques de 145 victimes identiées se sont tenues dimanche, celles des 14  autres se dérouleront plus tard à la demande des familles.

Les 145 cercueils recouverts du drapeau congolais vert-jaune-rouge et d’une  gerbe de fleurs aux mêmes couleurs, sont arrivés en fin de matinée sur  l’esplanade du Palais de congrès de la capitale du Congo, sur les remorques  d’une dizaine de camions.

Quatre soldats, portant un béret noir et un cache-nez, se tenaient sur  chacune des remorques.

Les proches des victimes, certains en pleurs, se sont rassemblés sous six  tentes blanches, face aux officiels aux premiers rangs desquels le président  congolais Denis Sassou Nguesso.

Certains parents tenaient des photos des défunts et des croix sur lesquelles  étaient inscrites la date de naissance et celle du décès, le 4 mars 2012.

De l’autre côté du boulevard séparant l’esplanade du ministères des Affaires  étrangères, plusieurs milliers de personnes, la plupart vêtues de noir et blanc,  ont pris place derrière des barrières.

Après un culte oecuménique (catholique, protestant et de l’église africaine  kibanguiste), le président Sassou Nguesso a déposé une gerbe de fleurs et  présenté ses condoléances aux parents des victimes.

Le convoi funéraire de camions-remorques s’est ensuite dirigé vers le  cimetière du centre-ville pour l’inhumation des victimes, suivi d’une trentaine  de bus avec les familles, a constaté l’AFP.

Des caveaux ont été spécialement creusés ces derniers jours sur un terrain du  cimetière jouxtant le site où reposent les 48 victimes congolaises de l’attentat  contre un DC 10 de la compagnie aérienne française UTA le 19 septembre 1989.

Cette journée d’hommage marque la fin du deuil national décrété depuis mardi  par les autorités.

La série d’explosions dans un dépôt de munitions d’une caserne d’un régiment  de blindés qui a soufflé un quartier est de Brazzaville le 4 mars entre 08H00 et  10H45, a fait 223 morts, plus de 2. 300 blessés et 14. 000 sans-abri dont les  habitations ont été détruites.

Il s’agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d’armes et  de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s’alourdir encore, d’autres corps se trouvant  vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt de munitions, dont le déminage  n’a pas encore débuté et où la Croix-Rouge n’a pu se rendre jusque-là.

L’accident serait dû à un court-circuit qui aurait provoqué un incendie,  selon le gouvernement qui a ouvert une enquête.

Les principaux hôpitaux de ville, sous équipés et débordés par l’afflux de  réfugiés après l’accident, ont bénéficié les jours suivants d’une aide  importante de pays étrangers et d’ONG, principalement en personnel médical et en  médicaments.

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a critiqué la gestion de la crise par les autorités « à tous les niveaux », déplorant notamment l’insuffisance des mesures d’accompagnement des sinistrés dans les sites d’accueil, et demandé une « enquête internationale ».

Les 14. 000 sans-abri sont accueillis dans les jardins de deux églises, un  marché couvert et des stades de la ville où ils vivent dans des conditions  difficiles.  Le gouvernement a sollicité l’appui du Haut Commissariat de l’ONU  pour les réfugiés pour gérer les sites.

Jeuneafrique.com