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Burkina-Faso/Ouagadougou: soupçons de complicités dans l’armée

mars 4, 2018

Des soldats burkinabè en faction le 3 mars 2018 devant le siège de l’état-major à Ouagadougou, au lendemain de la double attaque jihadiste / © AFP / Ahmed OUOBA

L’enquête sur la double attaque de Ouagadougou progressait dimanche: un jihadiste présumé soupçonné d’avoir joué un rôle clé était entendu par la justice du Burkina Faso qui soupçonne des complicités dans l’armée.

L’homme dont la nationalité n’a pas été révélée a été arrêté vendredi dans les heures qui ont suivi les attaques coordonnées contre l’état-major des armées burkinabè et l’ambassade de France à Ouagadougou, a déclaré à l’AFP une source gouvernementale.

Cet homme est soupçonné d’avoir participé à l’attaque de l’état-major général de l’armée, en plein centre de Ouagadougou et pourrait même être « un cerveau » de l’opération, a-t-on ajouté.

Les attaques ont fait sept morts parmi les forces de sécurité, selon un dernier bilan, et ont été revendiquées samedi soir par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda disant agir en représailles à une opération militaire française antijihadiste au Mali.

D’autres assaillants « jihadistes ont peut-être pu s’enfuir » après l’attaque de l’état-major, situé dans le quartier très fréquenté du grand marché de Ouagadougou, selon la source gouvernementale.

Les autorités ont de « très forts soupçons » qu’il y ait « des infiltrés dans l’armée » qui ont renseigné les jihadistes pour l’attaque de l’état-major, a ajouté la source burkinabè.

En effet l’explosion de la voiture piégée qui a précédé l’assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l’état-major de la force antijihadiste du G5 Sahel. La réunion a été changée de salle au dernier moment, évitant un carnage.

– ‘Connaissance des habitudes’ de l’état major –

« Ils avaient une connaissance des habitudes et pratiques courantes au sein de l’état-major, ce qui explique la facilité avec laquelle ils ont accédé au sein de l’état-major par son accès de service, situé au dos de l’entrée principale », avait expliqué samedi une autre source gouvernementale.

Les enquêteurs se demandent si l’attaque contre l’ambassade de France n’était pas une « diversion » avant l’attaque contre l’état-major.

Située dans la zone des ambassades, l’ambassade de France est très bien protégée. La tentative s’est d’ailleurs soldée par la mort des quatre jihadistes qui n’ont pas pu pénétrer dans l’enceinte diplomatique, a aussi expliqué la source gouvernementale.

Toutefois, dans sa revendication, le GSIM a dit avoir agi « en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines »,

Le dernier bilan des attaques de vendredi fait état de sept morts parmi les forces de l’ordre burkinabè et plus de 80 blessés, ainsi que de neuf jihadistes tués, selon la première source gouvernementale.

L’un des hommes tués avait été compté à tort dans un bilan précédent parmi les forces de l’ordre parce qu’il portait un treillis militaire. Il s’agissait en réalité d’un jihadiste, dont plusieurs étaient en uniforme, a précisé cette source.

Un procureur et quatre enquêteurs français étaient attendus dimanche à Ouagadougou pour participer à l’enquête sur la double attaque de vendredi, a par ailleurs indiqué la source.

L’activité reprenait normalement dimanche dans la capitale burkinabè, mais, signe de l’extrême tension qui persiste, deux incidents armés se sont produits, dont l’un a fait un mort.

Vers 02H00 heures du matin (locales et GMT), une voiture avec trois hommes à bord a tenté sans succès de forcer un barrage dans la zone de la présidence du Burkina Faso, en périphérie de Ouagadougou, selon une deuxième source gouvernementale.

Deux hommes ont réussi à s’enfuir, le troisième a été arrêté par des membres de la sécurité présidentielle qui tenaient le barrage, à environ 1,5 kilomètre du palais présidentiel.

L’homme arrêté a été abattu deux heures plus tard après avoir tenté de s’emparer de l’arme d’un de ses gardiens, selon cette même source. Les forces de l’ordre ratissaient la zone dimanche.

Cet incident est apparemment sans lien avec l’attaque jihadiste, selon une source sécuritaire, car les hommes n’avaient pas d’armes.

Autre incident dimanche matin, des soldats ont effectué des tirs de sommation contre des passants qui voulaient franchir une barrière dans la zone de l’état-major, toujours totalement bouclée.

– ‘On a tous peur’ –

Le GSIM est une organisation jihadiste regroupant depuis tout juste un an plusieurs entités du Sahel liées à Al-Qaïda. Le nouveau groupe est dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef Ansar Dine.

Le Burkina Faso est depuis 2015 la cible d’attaques jihadistes, qui ont déjà frappé sa capitale, sans jamais toutefois atteindre un tel niveau d’organisation.

Dans la population, la nervosité restait palpable dimanche.

« La paix soit au Burkina Faso. En tout cas nous les croyants, nous allons prier beaucoup pour que les terroristes ne viennent plus au Burkina Faso », a déclaré une commerçante, Suzane Kouama.

Bouri Sawadogo, étudiant, souhaite « que ça s’arrête, parce que, à l’allure ou ça va, franchement, on a tous peur ».

« Notre Etat Major, c’est le cœur de Ouagadougou, le cœur du Burkina Faso qui fut attaqué », dit-il.

Romandie.com avec(©AFP / 04 mars 2018 14h55)                

Congo: Entre humour et balle assassine à l’État-major

juillet 6, 2017

 

Ya Maurel le maire de Makélékélé a encore frappé.
Journaliste: Mr le maire, toutes mes félicitations! Quelles sont vos impressions suite à l’inauguration de cette nouvelle morgue de Makélékélé?
Maurel: « J’en suis très content, car nous venons d’améliorer les conditions de vie des morts. »


Journaliste : Vous avez amélioré les conditions de vie des morts ?


Maurel : oui , maintenant les morts vivent très bien dans cette nouvelle morgue.

Tuerie à l’état major de Brazzaville

Un Sergent a tué par balle son collègue ce matin à l’État-Major après une dispute au sujet des élections au Congo-Brazzaville.

Le milicien à la gâchette facile s’est insurgé parce que tara 8 et son PCT ne font que voler la victoire des autres à chaque élection et n’a pas jugé opportun d’aller voter parce que selon lui, les dés sont pipés d’avance. « J’irais chercher mes 2000frs, mes tee-shirts et je resterais chez moi le jour « J » a t-il dit à son infortuné.

« L’ex vivant » s’est insurgé à son tour contre le boudeur qu’il a qualifié de traître et d’être contre le pouvoir. S’en est suivie une prise de becs… Ce qui a finalement poussé « le kilikili a kweyi » de dénoncer à la hiérarchie le comportement néfaste de l’homme à la gâchette facile.

N’appréciant pas l’esprit fayo de son collègue, Lucky Luke (le Sergent) l’a fait remarquer à « kilikili a kweyi » que lui aussi n’a pas apprécié les remarques de l’autre et a sorti son PEA, oubliant qu’il avait affaire à Lucky Luke.

PAM !!!!! PAM !!!!! Le kilikili a kweyi est tombé et est devenu défunt.

Dans sa fuite Lucky Luke a été pourchassé et fusillé par « Tex Willer » (désolé pour nos jeunes lecteurs qui ne connaissent pas la bande dessinée de Tex Willer) et agoniserait actuellement à l’hôpital militaire.

 

Voici ci-dessous, le caporal-chef Ohouassi espoir Peya alias Mapezo, abattu ce matin à l’état-major par son collègue suite à un débat mal parti sur les élections frauduleuses de Dénis Sassou Nguesso.

Le caporal PEYA défendait le régime sanguinaire.

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

La Côte d’Ivoire détache cinq officiers militaires auprès de la MINUSMA

juillet 11, 2013

Le gouvernement ivoirien a annoncé jeudi soir à l’issue d’un conseil des ministre, avoir autorisé le détachement de cinq officiers des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) auprès de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, ces cinq officiers sont déployés dans les différentes cellules de l’Etat-major de la MINUSMA, conformément au quota dont dispose la Côte d’Ivoire.

Il s’agit des Lieutenants colonels Dattien Coulibaly et Kani Doho, déployés respectivement au sein la cellule soutien logistique et de la cellule action civilo-militaire.

Le Commandant Daniel Koffi Konan intègre la celle planification et entrainement, quand le Commandant Kouakou Kouamé et le Lieutenant Roméo Koffi Kacou sont affectés à la cellule génie civil.

Après six mois d’une existence aussi brève que laborieuse, la Mission internationale de soutien au Mali, composée de troupes ouest-africaines et tchadiennes placées sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et contrainte d’entrer en action plus vite que prévu, à la mi-janvier, pour riposter à l’offensive surprise des groupes jihadistes occupant le Nord-Mali, a laissé la place à la MINUSMA depuis le 1er juillet dernier.

A la fin de cette année, la MINUSMA, dont la naissance remonte au 25 avril mais dont le déploiement n’a été validé par le Conseil de sécurité que le 25 juin, comptera 12 640 éléments armés (11 200 soldats et 1 440 policiers) ainsi qu’une petite composante civile.

La MINUSMA doit notamment sécuriser les élections présidentielles du 28 juillet prochain dont la campagne bat son plein depuis le dimanche dernier avec en lice 28 candidats.

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)

Prosper Nkonta Mokono à côté de l’Etat-Major

octobre 31, 2012

Il suffit de dresser une typologie des personnalités qui ont été cooptées dans certains cabinets ministériels à l’instar de celui de la défense, de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur ou qui ont été chargées de diriger l’Etat-major général des forces armées congolaises (FAC) pour comprendre que l’adage fonctionne : « Dis-moi ton patronyme et je te dirai si tu peux être nommé chef d’Etat-major général  » ou « Dis-moi comment tu t’appelles je te dirai qui tu « hais »  » A ce jour personne ne peut plus douter que Sassou hait les noms à consonnes (entendez Kongo/lari).

Nkonta ne compte pas

Comme les vaches, impavides, regardent passer les trains, les officiers non originaires de la partie septentrionale constatent avec impuissance le poste de chef d’Etat-major leur filer entre les doigts. Le dernier à être victime de l’ostracisme éthno-tribalo-régionaliste de Sassou est le général Prosper Nkonta Mokono. Il n’est pas à sa première brimade en dépit de sa triste illustration lors des évènements d’Ikonongo où il fit le sale boulot. Ce général est passé maitre dans l’art d’avaler les couleuvres.

Le 4 mars

Chef d’Etat-major adjoint(poste taillé sur mesure et naguère occupé par Tsika Kabala), Prosper Nkonta Mokono a été nommé inspecteur général des FAC en lieu et place de Norbert Dabira redoutable affairiste appelé à d’autres fonctions. Juste le temps pour Prosper Nkonta de visiter quelques casernes insalubres avant de faire valoir ses droits à la retraite. L’ennui et l’oisiveté sont garantis. Norbert Dabira en a bien profité pour fructifier ses affaires. Les causes du drame du 4 Mars 2012 sont peut-être à rechercher de ce côté-là aussi.

L’axe Oyo-Olombo-Boundji

Le poste de CEMG, laissé vacant par Richard Mondjo rentré au gouvernement occupé le portefeuille de ministre délégué à la défense, reviendrait de droit à son adjoint. Logiquement, Sassou Ngguesso aurait dû nommer Prosper Nkonta Mokono pour succéder à Richard Mondjo. C’est mal connaître Sassou Nguesso guidé par des instincts grégaires ethniques. C’est évidemment dans l’axe « Oyo-Olombo-Boundji  », le vivier naturel de la Cuvette, que le CEMG a été puisé. Le général Blanchard Guy OkoÏ a donc ainsi coupé des croupières à Prosper Nkonta Mokono. Pour mieux damer le pion à Prosper Nkonta, Blanchard Guy Okoï a été élevé exceptionnellement au grade de général de division avant d’être promu chef d’Etat majour général. Elle est révolue cette époque où Massamba-Débat nommait un ressortissant de Ouesso, Ebadepe, au titre de Chef d’Etat-major, en remplacement d’un ressortissant du sud, Mounsaka !

Etre né quelque part

Le tort de Prosper Nkonta Mokono est d’être natif de Mbanza Mpoudi dans la région du Pool dont le premier et dernier chef d’Etat-major issu de ce coin de la République fut David Mounsaka.

La chanson « Etre né quelque part » de Maxime Leforestier devrait tourner en boucle au Congo-Brazzaville de Sassou Nguesso et faire œuvre d’instruction politique. Car être né quelque part c’est être privé de part de gâteau lorsqu’on n’est pas bien né.

Congopage.com parBenjamin Bilombo Bitadys

Le prince Harry bénéficie d’une sécurité renforcée en Afghanistan

septembre 18, 2012

Sous haute surveillance

Le prince Harry bénéficie d’une sécurité renforcée en Afghanistan 
 
Suite à l’attaque subie par le camp de base ou le prince Harry sert en Afghanistan, le ministre de la Défense britannique a révélé que le soldat royal bénéficiait d’un dispositif de protection spécial.

Si l’Etat major de l’armée britannique assure que le prince Harry est un soldat comme les autres, le traitement d’égalité a trouvé ses limites car son pedigree en fait une cible de choix pour les talibans. Vendredi dernier, la base dans laquelle sert le prince en Afghanistan a été prise pour cible par des insurgés et deux militaires américains ont été tués au cours de l’attaque. Le prince a-t-il frôlé le pire ? Non selon le ministre britannique de la Défense.

Répondant à l’inquiétude des sujets de sa majesté quant à la sécurité du troisième héritier dans l’ordre de succession au trône anglais, Philip Hammond a révélé qu’Harry bénéficiait de mesures de protection renforcées. « Il sert là-bas comme n’importe quel officier mais il y a évidemment un dispositif de sécurité particulier vu qu’il pourrait être une cible en raison de ce qu’il représente », a reconnu hier soir le ministre sur l’antenne de la BBC.

Assurant que le prince n’avait couru « aucun danger » lors de l’attaque, il a expliqué que si le périmètre de sécurité du camp avait été franchi par les assaillants, Harry « aurait été transféré dans un lieu sûr et sous bonne garde. » C’est la deuxième mission du prince Harry en Afghanistan après celle qu’il avait effectuée entre décembre 2007 et mars 2008. A l’époque, son détachement avait été gardé secret et sa mission écourtée de dix semaines lorsque sa présence avait été révélée.

Voici.fr par C.G.

Égypte: Le général Tantaoui à la retraite

août 12, 2012

Le président égyptien Mohamed Morsi a mis à la retraite l’homme fort du régime, le chef de l’armée le maréchal Hussein Tantaoui. Le président égyptien Mohamed Morsi a mis à la retraite le maréchal Hussein Tantaoui, ministre de la Défense, ainsi que le chef d’Etat-major de l’armée Sami Anan, a annoncé dimanche l’agence officielle Mena.Le nouveau ministre de la Défense est Abdel Fattah al-Sissi, selon la télévision d’Etat.

Lexpress.fr