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France: La crise sanitaire a coûté plus de 160 milliards d’euros à l’État en 2020

mars 17, 2021

Le ministre des comptes publics Olivier Dussopt précise toutefois que ce chiffre n’est pas définitif.

La crise sanitaire a globalement coûté à l’Etat plus de 160 milliards d’euros l’an dernier, a indiqué mercredi le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, en précisant qu’étant donnée sa persistance, ce chiffre «n’est pas définitif».

«Entre les pertes de recettes et les dépenses que nous avons engagées pour faire face à la crise, que ce soit pour l’Etat en terme de dépenses, pour la sécurité sociale en terme de pertes de recettes liées à la baisse de l’activité, le coût (…) peut être estimé autour de 160 à 170 milliards d’euros», a déclaré M. Dussopt au Sénat.

«Ce chiffre n’est pas définitif puisque nous sommes encore dans une crise épidémique et une crise sanitaire», et que plusieurs mécanismes de soutien d’urgence aux entreprises et aux salariés sont toujours en place, a-t-il ajouté.

Le détail des comptes

Progressivement, le gouvernement commence ainsi à faire les comptes de cette crise inédite. En janvier, le ministère de l’Economie avait indiqué que l’Etat avait engagé sur son seul périmètre (hors collectivités et sécurité sociale) près de 42 milliards d’euros de dépenses d’urgence en 2020, dont 17,8 milliards pour le chômage partiel (une partie étant financée par l’Unedic), 12 milliards pour le fonds de solidarité, 4 milliards pour financer les exonérations de cotisations sociales et 8 milliards de soutien aux entreprises publiques. A cela s’ajoute un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, etc.) par rapport aux prévisions valables avant la crise.

Dans le champ de la sécurité sociale, il faut compter les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie (masques, tests, arrêts de travail) ou encore les pertes de recettes de cotisations sociales par rapport à une situation économique normale.

De nouvelles dépenses à prévoir pour 2021

Cette année, de nouvelles dépenses liées à la crise seront engagées, notamment pour la vaccination, l’indemnisation du chômage partiel ou encore le fonds de solidarité.

C’est pour cette raison que «nous ne pouvons pas répondre à cette question de la date de fin du quoi qu’il en coûte», a estimé M. Dussopt, même s’il a répété qu’il faudra en sortir progressivement à mesure que la crise s’estompe.

Par Le Figaro avec AFP

L’évasion organisée

avril 12, 2017

 

Arrêtée pour détournement des fonds

Puis placée en détention dans une prison

Mais par un semblant de maladie constatée

La présumée innocente capricieuse s’est évadée

 

Collaboratrice précieuse du président de la République

Elle a bénéficié des largesses d’une complicité sympathique

Par la machine puissante du pouvoir la permettant

D’aller se la couler douce dans une autre île de l’océan

 

Ô corruption d’État quand tu nous ronges avec orgueil

Dans la Grande île de Mada en distribuant de faux rôles

L’impunité décriée par la population déjà appauvrie

Fait le lit des détenus qui nous narguent en fuyant leur délit

 

Ô pouvoir qui vient de servir le peuple copieusement

D’un cadeau pascal trop insolent que nous refusons

Dis-nous exactement quels sont les organisateurs de la fuite

De la dame puissante lors de la réunion étonnante

 

Désormais au-delà des discours point de vérité

La démocratie est un leurre pour la duplicité

Un rendez-vous du pouvoir se moquant du peuple

Qu’après le vol d’argent, il faut ranger les meubles

 

Bernard NKOUNKOU

Congo/Présidence de la République : Lancement d’une série de consultations sur la vie de la Nation et de l’Etat

mai 22, 2015

Le Président Denis Sassou-Nguesso (Ph. d’archives).

Les états-majors politiques et des organisations de la société civile se sont, brusquement, mis en ébullition, dès la publication, par la présidence de la République, du communiqué faisant état de l’ouverture, à partir du mercredi 20 mai 2015, d’une série de consultations des dirigeants des partis politiques, des acteurs des organisations de la société civile, des responsables des confessions religieuses, des dirigeants de certaines institutions constitutionnelles et des personnalités sur la vie de la Nation et de l’Etat.

Certains ont retourné le communiqué dans tous les sens, pour comprendre l’enjeu de cette initiative qui a un peu surpris tout le monde, d’autres s’en sont réjouis, car ils y voient l’opportunité d’une nouvelle redistribution des cartes sur l’échiquier politique national, mais d’autres demeurent critiques face à cette initiative présidentielle qu’ils considèrent comme un moyen, pour l’actuel président de la République, de manœuvrer pour sa propre survie politique. Quoiqu’il en soit, ces consultations marquent une nouvelle étape, dans le débat qui a cours autour de la question constitutionnelle, depuis quelques mois. Elles traduisent aussi la volonté du chef de l’Etat de privilégier le dialogue, dans la recherche de solutions permettant au pays de surmonter ses crises.

L’usage des deux concepts «Nation» et «Etat» n’a pas permis à tout le monde de saisir, immédiatement, les questions en jeu. A quoi fait-on allusion, en parlant de «la vie de la Nation et de l’Etat»? Que faut-il mettre dans «la vie de la Nation»: les questions sociales, celles liées au développement, à la solidarité, à la lutte contre la pauvreté, à la redistribution équitable de la rente nationale, à l’emploi des jeunes, au genre dans les postes politico-administratifs ou autres?

Et dans «la vie de l’Etat», faut-il penser aux lois, aux institutions nationales et à leur fonctionnement, à la décentralisation, etc.?

Il semble, nettement, qu’en recourant aux deux concepts, le chef de l’Etat a voulu laisser le champ largement ouvert aux interlocuteurs qu’il souhaite entendre. Chacun y va, sans doute, de ses propositions, dans l’amélioration de la gouvernance nationale. Tout le monde appelle au dialogue, le président de la République offre les consultations directes. Malgré tout, on est toujours dans le dialogue.

C’est alors le lieu de s’interroger de la suite que le chef de l’Etat entend donner à la série de consultations qu’il a entamée. S’agit-il d’enrichir son propre programme politique ou d’ouvrir son gouvernement à un spectre plus large de sensibilités? A-t-il une préoccupation particulière sur laquelle il veut entendre les avis divers de ses concitoyens?
L’on sait que depuis quelques mois, le débat sur la question constitutionnelle agite la société congolaise. Les positions sont même tranchées entre ceux qui soutiennent qu’on change la Constitution et ceux qui y sont farouchement opposés; entre ceux qui sont pour la révision constitutionnelle et ceux qui souhaitent améliorer la gouvernance électorale, espérant l’alternance démocratique, en 2016.

En même temps, il y a aussi des inquiétudes: ceux qui craignent qu’une alternance démocratique ne ramène le pays aux errements des années 90, avec leurs conflits fratricides; ceux qui redoutent un passage en force du pouvoir actuel qui ruinerait les acquis de la paix et de la démocratie enregistrés jusque-là. Bref, le Congo est à la croisée des chemins.
Une alternance démocratique paisible, grâce à une élection présidentielle transparente, juste et équitable est-elle possible, en 2016? Un changement de l’ordre constitutionnel permettant à l’actuel chef de l’Etat de revenir dans le champ politique, en se portant candidat à un troisième mandat consécutif, peut-il être accepté par tous? Un «printemps arabe» à la congolaise, comme en août 1963, comme certains l’évoquent dans les réseaux sociaux, ouvrira-t-il un avenir stable et pacifique au Congo? Autant de questions qu’on peut se poser.

En somme, le Congo cherche le chemin qui peut lui permettre, à la fois, de répondre aux exigences démocratiques et de préserver les trois valeurs fondamentales qu’il a reconquises, péniblement, à savoir: l’unité nationale, la paix et la démocratie. C’est au génie congolais de trouver la voie la meilleure, au regard de ce qui se passe dans certains pays africains, pour traverser cette période pleine d’interrogations et d’inquiétudes sur l’avenir. A l’issue de cette série de consultations, les regards seront alors tournés du côté de la présidence de la République. On devrait s’attendre à une étape décisive dans la vie de la Nation et de l’Etat.

Lasemaineafricaine.et par Joachim MBANZA

François Hollande/ La France pour ses ressortissants: « le temps de l’intervention est terminée ».

décembre 27, 2012

Le président François Hollande a souligné aujourd’hui que la présence militaire française en Centrafrique n’était pas destinée à « protéger un régime » mais les ressortissants et les intérêts français, en marge d’une visite à Rungis.

« Si nous sommes présents, ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence la Centrafrique », a déclaré le chef de l’Etat, insistant: « Ce temps là est terminé ».

Lefigaro.fr avec AFP

RDC : le président Kabila fait de la « défense de la patrie » sa priorité

décembre 15, 2012

Le chef de l’Etat s’exprimait devant l’Assemblée nationale et le sénat réunis en congrès au Palais du peuple, siège du parlement, pour son message annuel sur l’état de la nation, le premier depuis la reprise du conflit armé dans l’est.

Avant d’annoncer une minute de silence, il a expliqué qu’il avait choisi de focaliser « l’essentiel » de son discours sur cette nouvelle crise, moins d’un mois après la prise de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda, par les rebelles du M23.

« Désormais, au-delà de toutes nos actions pour le développement, notre priorité sera la défense de la patrie. La défense, rien que la défense, avec une armée dissuasive, une armée nationale, apolitique et professionnelle », a souligné le président.

Appelant à « l’unité » et à la « cohésion » nationales, il a demandé aux quelques 70 millions de Congolais de « s’approprier l’enjeu de la défense nationale » et a lancé un appel à la sensibilisation des jeunes pour qu’ils s’enrôlent « massivement au sein de nos forces de défense et de sécurité ».

« Il est clair que plus que jamais (…) la défense, avec son bras fort, l’armée, sont la priorité des priorités. Je pense que c’est la grande leçon à tirer. A quelque chose, malheur est bon », a déclaré à l’AFP Christophe Lutundula, député de la majorité.

L’armée congolaise affronte depuis mai le Mouvement du 23 mars (M23), surtout composé d’ex-rebelles intégrés à l’armée après un accord signé le 23 mars 2009 et dont ils revendiquent la pleine application. L’ONU accuse le Rwanda et l’Ouganda de soutenir les rebelles, ce qu’ils réfutent.

« Une fois de plus, une guerre injuste nous est imposée. Tout a été dit sur cette guerre d’agression de la part du Rwanda », a de nouveau déclaré M. Kabila, sous les applaudissements et les sifflets des parlementaires.

« Il n’a pas fait de déclaration de guerre contre le Rwanda. Il n’a pas déclaré l’état de siège, l’état d’urgence dans les territoires occupés. Il n’a pas déclaré une rupture diplomatique. Mais alors, quel sens il donne à l’agression? », s’est interrogé le député d’opposition Franck Diongo.

Depuis avril, selon l’ONU, les combats entre l’armée et le M23 ont fait plus de 500.000 déplacés et réfugiés dans le Nord-Kivu. Après une trêve de quelques mois, les combats ont repris et, le 20 novembre, les rebelles se sont emparés de Goma.

« Défendre la patrie jusqu’au sacrifice suprême »

« Il est vrai que nous avons perdu il y a peu une bataille, mais comme dans la vie d’un homme, un échec, dans la vie d’une nation, n’est pas une fatalité. Le plus important c’est de se ressaisir (…) Apprêtons-nous donc à défendre notre mère patrie jusqu’au sacrifice suprême », a dit Joseph Kabila.

Le M23 s’est retiré de Goma le 1er décembre, suivant une demande des Etats de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) qui promettaient en échange l’ouverture de discussions avec Kinshasa. Depuis dimanche, ces discussions sont en cours en Ouganda, médiateur de la crise pour la CIRGL.

Dès le départ, les pourparlers ont été tendus car le M23 a multiplié ses doléances. Reste que, selon le ministère de la Défense ougandais, les deux camps travaillent désormais à huis clos sur les règles de procédure et le calendrier du dialogue de fond.

Mais de nombreux habitants de Goma craignent de nouveaux combats en cas d’échec des discussions. D’autant que le M23 ne s’est pas retiré à au moins 20km comme prévu. Pour l’heure, il reste aux portes de Goma, sur des collines stratégiques.

« Ils ont toujours une présence très active et inquiétante (…) et donc la zone tampon (prévue par la CIRGL) n’a même pas été mise en place », a déclaré Roger Meece, le chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

Le président Kabila a rappelé dans son discours avoir « exigé un réaménagement du mandat de la Monusco » qui, déployée en appui de l’armée congolaise, n’a pas pu empêcher la prise de Goma.

L’est de la RDC riche en cassitérite, or et coltan, a été le théâtre de deux guerres régionales de 1996 à 2003. Il vit aussi depuis de nombreuses années au rythme de rébellions, milices et autres groupes armées qui multiplient les exactions contre les civils.

Jeuneafrique.com

UE: Les États-Unis favorable pour l’entrée de la Serbie

février 24, 2012

Les Etats-Unis ont félicité aujourd’hui la Serbie pour avoir conclu un accord avec le Kosovo prévoyant la participation de Pristina aux réunions régionales dans les Balkans, et ont affirmé leur soutien à l’intégration future des Serbes dans l’Union européenne.
Les négociateurs sont notamment tombés d’accord aujourd’hui pour laisser Pristina prendre part aux conférences concernant les Balkans sans pour autant que Belgrade reconnaisse l’indépendance du Kosovo.
« Une bonne chose pour la Serbie et le Kosovo »


La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a félicité le Kosovo et la Serbie pour avoir fait « un pas important » et salué l’Union européenne qui a aidé « ces deux pays à s’assurer un avenir plus dégagé ». « Nous espérons aussi que ces accords vont ouvrir les portes de la candidature de la Serbie à l’Union européenne. Les progrès de la Serbie vers l’intégration européenne sont une bonne chose pour la Serbie, pour le Kosovo et pour l’avenir de la région », a dit Hillary Clinton dans un communiqué.
Les portes de l’UE pourraient s’entrouvrir à la Serbie dès la semaine prochaine puisque les dirigeants européens examineront l’octroi du statut de candidat à la Serbie au cours de leur sommet des 1er et 2 mars. La plupart des capitales européennes ont d’ores et déjà envoyé ces derniers jours des signaux encourageants à Belgrade après avoir déçu ses espoirs en décembre.

Lefigaro avec AFP

L’orgueil du pouvoir

octobre 9, 2010

Il était l’insolence de l’État,
il avait le pouvoir
et régnait sur la république
se donnant le luxe des
femmes.

Il avait l’argent,
des coffres-forts et des comptes
partout
se promettant d’acheter des
voitures et des châteaux
dans une république
sans routes,
sans eau et électricité,
ni hôpitaux, ni écoles.

Il était le destin du peuple
et aucun souci du peuple,
le malheur du peuple
et le fossoyeur du peuple.

Il était le vice de la nation,
la honte criarde de la nation,
la bêtise démocratique de la nation,
le dernier garant respectueux de la nation.

Il était tout,
un fourre-tout,
nul partout,
un surtout.

Bernard NKOUNKOU