Posts Tagged ‘Éternité’

A l’occasion de la Journée internationale de la Femme

mars 7, 2017

 

 

Femme du monde

Ô Femme ronde

Femme mince

De notre jeunesse

Vous êtes belle

Comme des étoiles

Qui brillent dans notre vie

Source consolante de bon répit

Car de vos yeux de rubis

Vous avez un regard qui sourit

Femme aux belles valentines

Qui surplombent votre poitrine

Nous vous aimons comme ces clémentines

Aux belles hanches sculptées des mâtines

Femme, ô Femme

Âme de notre âme

Qui nous accompagne depuis les origines

Malgré les tempêtes de la vie de nos racines

Nous vous aimons comme un diamant

Minutieusement taillé dans l’éternité du temps.

 

Bernard NKOUNKOU

 

Dans le vaste monde d’éternité

septembre 15, 2015

Ne viens pas pleurer sur ma tombe

Car je ne veux pas que tu tombes

La face planquée contre ma photo

Incrustée comme un ci-gît d’escargot

Car sous le feuillage du saule-pleureur

Où mon âme n’a plus besoin de candeur

Dans cet étroit et vaste monde d’éternité

Où chacun porte le fardeau de ses péchés

Plus jamais, je ne reviendrai sous le toit

Prépare-toi à refaire ta vie sans moi

Sois aussi heureuse dans ta nouvelle vie

Tout en profitant de tous ces instants de joie.

Bernard NKOUNKOU

Dans l’oasis de mon cœur

mai 30, 2015

 

 

Abreuve-toi dans l’oasis de mon cœur

Puis tu trouveras ton grand bonheur

Après ta longue errance sentimentale

Tu seras luxuriante de beauté végétale

Pleine de sève riche et de belle écorce

Où je ferais tomber une douce pluie de caresses

Pour susciter en toi de vives émotions

Au parfum de rose d’une agréable délectation

Distillant une jouissance immense pour l’éternité

Loin des regrets et de tes tristes instants d’atrocités

Où tu broyais constamment du noir dans ta verte solitude

Attendant le prince charmant dans toute sa béatitude.

 

Bernard NKOUNKOU

Le grand assassin du soir

juin 2, 2011

Ô toi le grand assassin du soir
Je te vois encore dans le miroir
De mon regard éteint pour l’éternité

Tes paroles enregistrées dans la boîte noire
Au fond du tiroir fidèle de ma mémoire
Te poursuivent comme un tracas de conscience

Quand sonnent les sirènes de la poursuite
Ton coeur bat de l’aile chaque minute
Comme une mouche qui a perdu la tête

Ô toi l’assassin de basses besognes
Au comportement de vilaine charogne
Tu es une honteuse créature du monde.

Bernard NKOUNKOU