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Canada-Québec: Un nombre record d’étudiants au Cégep de Drummondville

août 22, 2022
Des étudiants devant l'entrée du Cégep de Drummondville à la rentrée.

Les cours débutent le 22 août au Cégep de Drummondville, avec un nombre record d’étudiants pour la session d’automne (archives). Photo : Photo Fournie/Cégep de Granby

C’est jour de rentrée ce lundi pour un peu plus de 3000 étudiants au Cégep de Drummondville. Il s’agit d’un record pour l’institution.

Le Cégep de Drummondville attribue ce succès à une meilleure communication avec les potentiels étudiants de la région et à son recrutement à l’international.

Le Cégep a déployé des efforts pour recruter des étudiants à l’étranger en vue de cette nouvelle année scolaire, affirme le directeur général du Cégep de Drummondville, Pierre Leblanc. Une mission a notamment été menée en France.

On commence à voir des résultats et ça va continuer, on va développer beaucoup l’international, a-t-il déclaré en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Le Cégep a aussi mis une attention particulière à bien informer les gens qui proviennent de son bassin naturel d’étudiants. Environ 82 % de nos étudiants viennent de la MRC de Drummondville, a affirmé lundi le directeur général du Cégep de Drummondville, Pierre Leblanc.

Le Cégep de Drummondville accueille précisément 3048 étudiants pour la session d’automne 2022, ce qui représente 25 personnes de plus que l’an dernier. Près de la moitié d’entre eux se trouvent dans le secteur technique, 40 % dans le secteur préuniversitaire et 10,4 % en Tremplin DEC. Ce lundi, environ 1000 personnes font leur entrée au Cégep en première session d’un programme.

Des mesures pour contrer la pénurie de logements

Comme plusieurs autres villes du Québec, Drummondville est frappée par le manque de logements. Au printemps dernier, on voyait les choses venir, on se disait qu’on allait frapper un mur, donc on a fait preuve de créativité, d’originalité, a expliqué Pierre Leblanc au micro de Marie-Claude Julien.

Le Cégep a conclu des ententes avec des propriétaires et fait appel à la population. On a demandé à des familles si elles étaient intéressées à louer des chambres pour les étudiants et ça a aidé énormément, dit-il.

Autre nouveauté cette année, le Cégep a mis sur pied un bazar pour aider les étudiants. Ils peuvent y acheter des meubles, de la vaisselle ou des vêtements usagers en échange de contributions volontaires.

Ça a répondu à un besoin très important, affirme le directeur général du Cégep. Le bazar se termine mercredi

Radio-Canada avec Marilyn Marceau

Canada: L’UQTR lance un appel à la population pour loger ses étudiants

août 10, 2022
L'Université du Québec à Trois-Rivières.

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Photo : Radio-Canada/Josée Ducharme

Dans quelques semaines, les étudiants seront de retour à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et ceux qui n’ont pas encore de logement risquent de se retrouver le bec à l’eau. Depuis quelques jours, l’UQTR tente par tous les moyens de trouver des solutions pour leur venir en aide.

Appel aux employés, aux étudiants, à la population : Avez-vous une chambre disponible? Pourriez-vous accueillir un étudiant cette session?

C’est presque un cri du cœur qu’a lancé le conseiller en communication et en relations avec les médias de l’UQTR, Jean-François Hinse, au micro de l’émission En direct. Il faut trouver des solutions pour aider nos étudiants à trouver des logements pour la rentrée.

Cette rentrée est particulière. En effet, Trois-Rivières affiche son plus bas taux d’inoccupation des logements locatifs jamais vu : ce taux s’établit à moins de 1 %. Alors que de nombreuses familles ont eu de la difficulté à se reloger au printemps dernier, de nombreux étudiants risquent de devoir rentrer au bercail. Sur le campus, on a une capacité [suffisante pour] 989 locataires et on est déjà complets depuis plusieurs semaines, a expliqué Jean-François Hinse. Il a raconté que de nombreux étudiants de l’extérieur de la région, voire du pays, se contentent de faire tout d’abord leur demande d’admission. Une fois acceptés, ce n’est qu’en arrivant ici qu’ils complètent leur inscription et qu’ils partent ensuite à la recherche d’un endroit où se loger.

Adapter ses stratégies

Jusqu’à cette année, l’accès à des logements abordables était si grand qu’il faisait même partie des arguments pour convaincre les étudiants de choisir l’UQTR. Maintenant, l’institution doit revoir ses stratégies. Et ça commence par un message aux étudiants étrangers : Avant d’arriver au Québec, assurez-vous d’avoir déjà votre logement.

En parallèle, l’administration tente de stimuler l’offre. Le message d’aujourd’hui, c’est de dire ceci :  »Si vous avez de la place chez vous, vous ne l’avez peut-être jamais envisagé, mais avoir un étudiant à la maison, ça peut permettre une présence rassurante, ça peut être un échange culturel intéressant, ça peut faire de nouvelles amitiés, a fait valoir Jean-François Hinse. On doit même être originaux dans nos approches : dans des résidences pour personnes âgées, dans des résidences de religieux, dans des monastères, peut-être qu’il y a des appartements libres qui pourraient servir à des étudiants.

Pour l’instant, l’UQTR ne songe pas à construire pour agrandir son campus. Jean-François Hinse mentionne que si des personnes peuvent accueillir des étudiants, elles n’ont qu’à communiquer avec l’université à l’adresse accueil.ei@uqtr.ca.

Avec Radio-Canada par Josée Bourassa

Guerre en Ukraine : l’Afrique ne doit pas oublier ses étudiants

juillet 5, 2022

Cinq mois après le début de l’offensive de la Russie, précarité et insécurité administrative sont le lot des jeunes Africains qui ont quitté l’Ukraine et tentent de s’installer ailleurs en Europe. Nos dirigeants doivent collectivement leur venir en aide.

Réfugiés fuyant l’Ukraine à la gare de Przemyśl, en Pologne, le 2 mars 2022 © Davide Bonaldo/Sipa USA

En février dernier, les images insoutenables d’actes de racisme sur des ressortissants africains avaient fait le tour du monde. Parmi ces derniers figuraient notamment de jeunes étudiants, violemment brimés aux frontières de l’Ukraine qu’ils essayaient de franchir, ou aux abords de trains qui quittaient ce pays : ils n’étaient pas jugés aussi prioritaires dans leur fuite que les autres.

Aujourd’hui, l’on assiste à un autre épisode malheureux. Après avoir échappé aux canons et aux bombardements en Ukraine – parfois au prix de profonds traumatismes – pour trouver refuge ailleurs sur le Vieux continent, c’est contre la précarité et l’insécurité administrative qu’ils sont désormais nombreux à batailler. Après leur avoir accordé une brève protection temporaire, plusieurs États européens ordonnent aux étudiants africains qui ne remplissent pas les conditions d’obtention d’un titre de séjour de quitter leurs territoires, considérant que leurs pays d’origine ne sont, pour la plupart, pas en guerre.

Titre de séjour : un si rare sésame

En effet, pour séjourner durablement dans un pays européen, ces jeunes Africains doivent introduire des demandes de titres de séjour selon les modalités de droit commun. En France par exemple, ils n’ont d’autre choix que de demander un titre de séjour ou de déposer une demande d’asile pour ne pas se retrouver en situation irrégulière. Toutefois, les chances d’obtention d’un titre de séjour sont faibles en raison des conditions strictes exigées. Il en est de même pour la demande d’asile, qui a peu de chance d’aboutir dans la mesure où celle-ci sera étudiée au regard de la situation des pays d’origine desdits étudiants et non pas de la situation en Ukraine.

Deux constats factuels et quelque peu troublants découlent de ces cas éprouvants. Le premier, c’est le double standard des pays européens, bien loin des discours de leurs hauts représentants lors de sommets successifs Afrique-Europe, rappelant l’importance stratégique de la relation avec l’Afrique et la volonté d’engager cette dernière dans le « camp du bien », dans la croisade contre le « méchant agresseur russe ». La cohérence aurait voulu un traitement strictement égal entre Africains et Ukrainiens, ce qui, au passage, aurait nourri l’empathie d’une partie de l’opinion publique africaine. C’est sans doute une faute politique que l’histoire n’ignorera pas.

Créer un groupe d’envoyés spéciaux africains

Le second constat, et c’est le plus important, porte sur la difficulté pour les États et institutions d’Afrique à apporter une réponse à la hauteur des enjeux de leur jeunesse où qu’elle se trouve. Faute d’anticipation, de réaction plus robuste et de coordination, des centaines de milliers d’étudiants africains sont livrés à eux-mêmes lorsqu’ils sont pris dans les tourments d’une crise comme celle de la pandémie de Covid-19. Or, derrière chacun d’eux, c’est un projet de vie, des ambitions et des rêves, voire l’espoir de familles entières, qui sont dangereusement compromis. La récente tournée du président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, en Russie et plus récemment au G7, portant sur la question de l’approvisionnement alimentaire du continent offrait l’occasion de soulever la question de l’abandon de cette jeunesse et de porter un message politique fort en faveur de ces étudiants.

L’urgence du moment, au-delà des condamnations des actes discriminatoires ainsi que des initiatives salutaires de personnes de bonne volonté est de répondre collectivement et intelligemment à ce défi, pour garantir les conditions d’un retour à une vie normale, la continuité pédagogique et renforcer durablement les capacités du continent à offrir à sa jeunesse des cadres de formation d’excellence et de réussite professionnelle sur le continent. Pour cela, des pistes de solutions peuvent être explorées.

En premier lieu et à court terme, il faut amplifier l’accès à l’information et aux droits, capital pour accompagner ces jeunes plongés dans une détresse administrative en raison de la situation inédite qu’ils vivent. C’est le sens de la plateforme initiée par Initiative for Africa (IFA) et le think tank Molongwi, destinée d’une part à centraliser l’ensemble des initiatives de soutien aux étudiants africains fuyant l’Ukraine, et d’autre part, à mettre en relation les bonnes volontés et ces jeunes. Nous devons amplifier et multiplier ce genre d’outils.

En second lieu, sur un plan politique, nous estimons impérieux, au regard de la place importante de la jeunesse dans l’agenda de l’Union africaine et, à l’instar des initiatives continentales prises lors de la crise du Covid, de créer un organe ou nommer un groupe d’envoyés spéciaux du continent africain réunissant un groupe de personnalités qualifiées à même de réfléchir et répondre aux conséquences économiques, alimentaires et énergétiques et plus largement humaines. La question éminemment importante de la formation et de la situation des ressortissants africains, en particulier des jeunes étudiants, devra figurer comme l’une des priorités du mandat de cette institution ad hoc.

Former nos élites sur le continent

Enfin, dans une perspective de moyen et long terme, la question de l’excellence académique en Afrique ne saurait être éludée. La présente crise la pose avec une singulière acuité. Comment expliquer que se perpétue ce système de délégation de la formation des futures élites du continent à l’étranger ? Et comment expliquer que l’option d’un retour en Afrique proposée à plusieurs de ces jeunes a été largement exclue par ces derniers, en raison des insuffisances du système de formation sur le continent ?

Le conflit actuel en Ukraine comme les autres avant est un énième appel au sursaut : la transformation du continent demande de bâtir en Afrique, les structures et systèmes de notre autonomie stratégique. Il n’y a pas de raccourci. Sinon nous continuerons à sous-traiter aussi notre développement. Il n’est pas trop tard !

Avec Jeune Afrique

Adébissi Djogan

Par Adébissi Djogan

Adébissi Djogan est président d’Initiative for Africa.

Fortuné Ahoulouma

Par Fortuné Ahoulouma

Avocat au Barreau de Paris, co-fondateur du think tank Molongwi

Congo-Bacongo 2 : Vadim Osdet Mvouba offre la connexion internet gratuite aux campusards de Tcheulima

juillet 2, 2022

Le candidat du Parti congolais du travail (PCT) dans la deuxième circonscription électorale de Bacongo, Vadim Osdet Mvouba, multiplie des contacts de proximité. Après les vendeurs dans les marchés, il a officiellement lancé, le 1er juillet, la connexion du campus Tcheulima à la fibre optique.

1-Vadim Mvouba lançant la connexion

Après avoir réhabilité le circuit électrique et la bâche d’eau, assaini le campus Tcheulima, le candidat Vadim Mvouba vient d’offrir de l’Internet gratuit aux étudiants de cette résidence de l’Université Marien-Ngouabi. « En vous écoutant, il fallait que je réagisse favorablement à votre requête, parce que vous incarnez par nature l’avenir de ce pays. Comme un arbre qui s’ouvre sur le monde, il nous faut vous offrir une couverture internet illimitée. Grâce à l’internet, on peut se former en ligne, grâce à internet on peut effectuer des recherches, on peut se constituer en réseaux », a-t-il rappelé.

Prêchant l’unité nationale, le candidat du PCT a appelé les étudiants à voter pour lui le 10 juillet. « Le 10 juillet, j’aurai sans doute besoin de votre soutien, j’aurai besoin de vos voix. Il me faut porter vos rêves, vos espoirs, vos expériences à l’hémicycle qui est le temple de la démocratie par excellence. La seule chose que je vous demanderai c’est de voter utile, voter pour le progrès, voter pour la modernisation de notre beau pays », a exhorté Vadim Osdet Mvouba.

Il a, par ailleurs, pris l’engagement de mettre en place un fonds de soutien au campus Tcheulima pour intégrer le tissu social afin de matérialiser le rêve des étudiants. « Tous les trois mois, le  jeune que je suis, dans la mesure du possible, viendrai abonder ce fonds parce que vos problèmes sont mes problèmes », a-t-il promis.

Le président du comité de gestion des étudiants du campus, Borgia Elenga, s’est félicité de ce geste d’autant plus que la connexion internet permettra aux étudiants de mener des recherches. « Nous avons des étudiants finalistes qui vont bientôt présenter leurs thèses. C’est un outil très important actuellement, parce qu’elle nous permettra de faire nos recherches, d’être connectés avec le reste du monde. En retour, nous lui promettons la victoire parce que nous devons respecter la loi de la nature : nous avons reçu, nous devons aussi donner. Rendez-vous le dimanche 10 juillet dans les urnes », a-t-il rassuré.

2- Le candidat du PCT offrant des parasols dans les marchés/Adiac

Notons que le 30 juin, le candidat de PCT à Bacongo 2 a distribué des parasols aux vendeurs du marché de la « Main bleue ». Vadim Mvouba a, à cette occasion, eu des échanges directs avec ses potentiels électeurs qui ont promis de voter pour lui. « Aujourd’hui, il fallait à tout prix passer par les veines pour toucher le cœur de Bacongo dans le cadre d’une campagne de proximité. Il nous faut être en phase avec les réalités locales et le seul moyen d’y parvenir, c’est d’être en immersion dans le Bacongo profond pour comprendre les véritables problèmes qui minent cette population. Il fallait donc ce contact direct », déclarait-il à l’issue de sa ronde.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Canada: Québec restreint l’accès à l’immigration aux étudiants des collèges non subventionnés

juin 7, 2022

La possibilité d’immigrer au Canada à travers un établissement privé était l’un des principaux arguments de vente de certains collèges québécois.

Portrait de Jean Boulet.

Le ministre québécois de l’Immigration, Jean Boulet, va resserrer les règles visant l’immigration des étudiants étrangers qui fréquentent un établissement privé non subventionné. Photo: Radio-Canada/ SylvainY Roy Roussel

Immigrer rapidement au Canada après avoir réalisé une formation courte dans un collège privé non subventionné du Québec ne sera bientôt plus possible.

Radio-Canada a appris qu’à l’initiative du gouvernement Legault, Québec et Ottawa ont décidé de revoir l’accès au permis de travail post-diplôme. Celui-ci est délivré aux étudiants étrangers à l’issue de leur formation. Il permet de rester et de travailler plusieurs années au Canada.

La possibilité d’un tel permis était l’un des arguments promotionnels de plusieurs établissements non subventionnés et firmes de recrutement, qui sont dans le viseur de Québec depuis plus d’un an.

À la suite des révélations(Nouvelle fenêtre) de Radio-Canada, concernant notamment la hausse massive d’étudiants indiens au Québec et des problématiques liées à l’enseignement, Québec avait lancé une enquête, qui a confirmé des stratagèmes douteux dans la venue de ces élèves.

Ces derniers payaient près de 25 000 $ pour suivre une formation courte, exclusivement en anglais, qui donnait accès à ce permis de travail. Par la suite, bon nombre d’entre eux pouvaient quitter le Québec pour s’installer, par exemple en Ontario.

Jusqu’à maintenant, le Québec est d’ailleurs la seule province qui octroie ce précieux document après la réussite d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) d’au moins 900 heures ou d’une attestation d’études collégiales (AEC).

Un nombre de permis en forte croissance

Selon des chiffres fournis par Ottawa, le nombre d’étudiants étrangers ayant bénéficié d’un permis de travail post-diplôme après avoir fréquenté un établissement privé non subventionné au Québec a explosé ces dernières années.

Pour la période 2016-2018, il y en avait près de 4900. Entre 2019 et 2021, le nombre de permis délivrés a bondi à 11 500.

Dans le même temps, le nombre de collèges privés non subventionnés a sensiblement grimpé. Il y en avait 28 en 2015 au Québec, puis 49 en 2020.

Un resserrement en vigueur en septembre 2023

Ce resserrement des règles d’immigration ne figurait pas dans le plan d’action dévoilé en juin 2021 par la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann.

Mais aux yeux du ministre de l’Immigration, couper cet attrait dans le recrutement est essentiel. C’est un élément fondamental. Il y avait des enjeux d’intégrité. On va harmoniser avec ce qui se fait partout ailleurs au Canada, rappelle Jean Boulet, en ne cachant pas qu’un ménage complet dans ce réseau devait être fait.

Des écoles privées non subventionnées utilisaient ce permis de travail post-diplôme pour recruter, attirer des personnes qui ont bénéficié de notre système scolaire, puis qui s’en allaient ailleurs au Canada, reprend-il.

« L’enquête a révélé des enjeux d’intégrité dans les façons de recruter les étudiants internationaux par certaines institutions privées au Québec. Ça m’apparaît extrêmement important de s’assurer d’une meilleure intégrité de notre système. »— Une citation de  Jean Boulet, ministre québécois de l’Immigration

Ce resserrement des règles, explique Jean Boulet, sera en vigueur dès le 1er septembre 2023. Toutes les personnes qui ont complété leurs études avant [cette date] pourront avoir accès à ce permis, précise-t-il.

Après cette date, seules les personnes diplômées d’un programme d’études subventionné pourront avoir accès à ce permis, qui ouvre la porte à une résidence permanente.

« Ça va évidemment contribuer à s’assurer que les personnes qui demeurent ici contribuent à notre marché de l’emploi, à notre communauté, plutôt que de se servir de ces programmes-là comme passerelle pour aller ailleurs au Canada. »— Une citation de  Jean Boulet, ministre québécois de l’Immigration

Pour le gouvernement Legault, qui a récemment annoncé un allégement des droits de scolarité pour les étudiants étrangers allant en région, cette mesure permettra également d’accroître l’immigration francophone.

Les étudiants internationaux sont un potentiel extraordinaire pour le Québec, soutient Jean Boulet. Souvent, ils viennent ici, s’installent, intègrent notre communauté ou notre marché de l’emploi.

Avec Radio-Canada par Romain Schué

Canada: La vision d’avenir du recteur de l’UQTR

avril 27, 2022

L’UQTR rêve d’un modèle unique de ville universitaire

Christian Blanchette debout dans un couloir de l'université.

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Christian Blanchette (Archives)PHOTO : Radio-Canada / Josée Ducharme

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières ne cache pas ses intentions. Il veut travailler à faire de Trois-Rivières une ville universitaire sur un modèle qui lui sera propre. Un modèle à travers lequel la Ville, l’Université, les entreprises et les groupes communautaires travaillent au développement économique, social et culturel dans un dialogue sans cesse renouvelé.

C’est essentiellement le message lancé par Christian Blanchette lors de son passage en entrevue à Toujours le matin, quelques minutes avant de se rendre devant la Chambre de commerce de Trois-Rivières pour présenter sa vision d’une ville universitaire.

 Notre campus est joli, mais pour les citoyens, ce sont trois affiches en bordure des rues. On ne le voit pas. C’est la raison pour laquelle, entre autres, on sort l’université de son campus pour l’amener au centre-ville, pour aller là où sont les gens. On doit aussi trouver un moyen d’inviter les gens chez nous , mentionnait M. Blanchette

 Démontrer l’accessibilité de l’université figure au nombre des défis pour les prochaines années. On a besoin de gens qui ont des DEP ou qui sont des techniciens, mais en côtoyant l’université, on peut développer des rêves pour y aller , soulignait le recteur.

« Je pense qu’en désenclavant l’université, en l’amenant dans la ville, en la rendant visible, on peut montrer que c’est accessible.  »— Une citation de  Christian Blanchette, recteur de l’UQTR

Autre défi de taille, celui du logement, particulièrement pour les quelque 2300 étudiants internationaux qui arrivent à Trois-Rivières en août alors que les logements sont loués. Christian Blanchette croit qu’il est essentiel de développer des modèles adaptés.  Mais ça prend du temps et, tristement, le besoin est maintenant , constate-t-il.

Par ailleurs, l’UQTR va poursuivre sa mission d’enseignement sur des campus externes comme au Centre-du-Québec, à Québec et dans Lanaudière. Pour ce qui est du Centre-Mauricie, Christian Blanchette croit possible de développer des partenariats en recherche et de parapher des ententes avec des lieux comme le Digihub pour permettre aux étudiants et aux chercheurs d’avoir des lieux de proximité pour travailler.

Avec Radio-Canada

Des étudiants étrangers en Ukraine tentent de poursuivre leurs études au Canada

mars 26, 2022

Des étudiants étrangers en Ukraine qui ont réussi à fuir ce pays vers la Pologne espèrent maintenant pouvoir poursuivre leurs études au Canada. Sur la photo, Junior Nzoghe (en beige) souhaite compléter ses études en médecine à l’Université d’Ottawa. Photo : Mike Sabushimike

Depuis le début du conflit russo-ukrainien, l’Association afro-canadienne d’Ottawa (ACAO) s’est mise à la tête d’une coalition d’organismes internationaux pour faire sortir des étudiants africains qui se sont retrouvés coincés en Ukraine.

Plus de 1200 étudiants sont maintenant en sécurité grâce à ces efforts, estime l’Association des Africains Canadiens d’OttawaACAO. Si certains sont retournés dans leur pays d’origine, de nombreux autres tentent de poursuivre leurs études à l’étranger. Le Canada est une de leurs destinations de prédilection et plusieurs tentent de s’inscrire à l’Université d’Ottawa.

On a tout perdu, en fait. On a tout perdu et on est vraiment dans la merde, déplore Junior Nzoghe, originaire du Gabon, qui a passé près d’un mois caché dans son appartement à Kherson, où il étudiait avant que la guerre n’éclate.

Junior Nzoghe, étudiant étranger en Ukraine (au centre) Photo : Mike Sabushimike

« Toutes les nuits, on était sous les bombardements. »— Une citation de  Junior Nzoghe, étudiant étranger en Ukraine

Gwen Madiba, présidente de l’organisme Equal Chance à Ottawa, est celle qui a accompagné la délégation de la coalition dirigée par l’Association des Africains Canadiens d’OttawaACAO. Elle a pris tous les moyens nécessaires pour les sortir de là, explique Junior.

Mme Madiba a quitté la capitale fédérale il y a quelques jours pour rejoindre la Pologne afin de mieux coordonner l’évacuation d’étudiants étrangers en Ukraine.

On a vraiment travaillé fort ensemble pour trouver des personnes fiables, et même avec ces personnes fiables, les prix sont exorbitants, indique la présidente de l’organisme Equal Chance.

Gwen Madiba, présidente de l’organisme Equal Chance à Ottawa, enlace un étudiant étranger qui vient de fuir l’Ukraine. Photo : Mike Sabushimike

En effet, il a fallu 8000 $ pour évacuer 10 étudiants, dont Junior, avant de franchir les 1000 km qui relient Kherson à la Pologne.

On s’est dit qu’on allait laisser nos vies ici et qu’on allait mourir. Sans elle, on était vraiment à la rue, car on n’avait pas de soutien, témoigne Junior, dont le périple pour sortir de l’Ukraine a duré quatre jours.

Maintenant qu’il est en lieu sûr, le jeune homme souhaite reprendre ses études et réaliser son rêve de devenir médecin. Il a envoyé son dossier à l’Université d’Ottawa, tout comme une quarantaine d’autres étudiants récemment exfiltrés de Kherson.

Ils aimeraient être acceptés dans des universités canadiennes, notamment à l’Université d’Ottawa, qui est une université bilingue, ajoute Gwen Madiba.

Un processus accéléré comme pour les Ukrainiens?

À Ottawa, leurs candidatures sont passées entre les mains de Boulou Ebanda de B’Béri, un professeur et conseiller spécial antiracisme à l’Université d’Ottawa.

Le plus gros défi consiste à les faire accepter par Immigration Canada, mentionne M. Ebanda de B’Béri.

Boulou Ebanda de B’Béri, professeur et conseiller spécial antiracisme à l’Université d’Ottawa Photo : Radio-Canada

Il a écrit au premier ministre Justin Trudeau pour que les étudiants puissent profiter des programmes d’accueil accéléré mis en œuvre pour les Ukrainiens : J’ose croire que les étudiants noirs qui font partie du groupe des réfugiés ukrainiens pourront bénéficier de cette mesure.

Par contre, ce n’est actuellement pas le cas, a confirmé par courriel Immigration Canada, qui assure toutefois examiner des options pour accueillir les personnes qui fuient le conflit mais qui ne sont pas des citoyens ukrainiens.

Par Radio-C anada avec les informations de Nafi Alibert

Bourses d’études Mistral

mars 11, 2022

La campagne de candidature au programme de bourses Mistral, en France, pour l’année 2022-2023 est ouverte. La date limite de réception des candidatures en ligne est fixée au 25 mars.

Le programme de bourses d’excellence Mistral est destiné aux étudiants étrangers de très bon niveau inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur à l’étranger et qui souhaitent poursuivre des études à l’Université d’Avignon en vue de l’obtention d’un master.

Critères d’éligibilité

Avignon Université conditionne l’octroi des bourses Mistral aux étudiants dont la candidature respecte les critères d’éligibilité suivants :

  • Être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur à l’étranger au moment du dépôt de candidature.
  • Avoir un très bon dossier universitaire et satisfaire aux critères académiques et linguistiques fixés par l’équipe pédagogique de la formation concernée à l’université d’Avignon.
  • Ne pas avoir interrompu ses études depuis plus d’un an.
  • Se porter candidat à une inscription en master 1 ou 2 à Avignon Université pour l’année universitaire 2022-2023.
  • Ne pas déjà résider en France.
  • Avoir moins de 28 ans au 1ᵉʳ octobre 2022.
  • Ne jamais avoir postulé pour des bourses d’excellence Mistral (sauf dans le cas d’un renouvellement).
  • Ne pas bénéficier d’une autre bourse d’études pour la formation demandée. En cas d’obtention d’une bourse autre que la bourse Mistral, le candidat devra en informer Avignon Université dans les plus brefs délais et renoncer à la bourse Mistral.

Procédure de candidature aux bourses Mistral

Le candidat originaire de pays à procédure CEF (voir ci-dessous) doit, tout d’abord, constituer au préalable un dossier électronique CEF puis déposer une demande aux bourses Mistral.

Pour constituer ce dossier électronique, le candidat doit se renseigner auprès de l’espace Campus France de son pays d’origine : https://www.campusfrance.org/fr/espaces. Il doit indiquer en premier choix le master d’Avignon Université pour lequel il demande une bourse Mistral.

Liste des pays à procédure CEF : Algérie, Arabie saoudite, Argentine, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Chili, Chine, Colombie, Comores, Congo-Brazzaville, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Djibouti, Égypte, États-Unis, Gabon, Guinée, Haïti, Inde, Indonésie, Iran, Japon, Koweit, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Niger, Nigéria, Pérou, République Démocratique du Congo, Russie, Sénégal, Singapour, Taiwan, Tchad, Togo, Tunisie, Turquie et Vietnam.

Le candidat originaire d’un autre pays envoie sa candidature directement à Avignon Université.

Constitution du dossier de candidature

Le formulaire ainsi que le CV et la lettre de motivation doivent impérativement être rédigés en langue française. Les autres documents doivent être en langue française ou à défaut en langue anglaise. L’absence d’une seule pièce constitutive du dossier entraînera le rejet du dossier :

  1. L’attestation d’inscription en cours dans un établissement d’enseignement supérieur à l’étranger au moment du dépôt de candidature (ou de l’année universitaire précédente pour les candidats ayant interrompu leurs études depuis moins d’un an) ;
  2. Les copies de tous les diplômes obtenus depuis la fin des études secondaires ;
  3. Les copies des relevés de notes obtenues au cours des études supérieures accompagnées d’un descriptif du système de notation utilisé dans le pays d’origine ;
  4. Une preuve du niveau de français du candidat (niveau B2 minimum) ;
  5. Une lettre de recommandation d’un enseignant de l’université d’origine du candidat ;
  6. Une lettre de motivation du candidat en langue française pour intégrer le Master choisi à Avignon Université, en précisant également son projet professionnel ;
  7. Un curriculum vitæ actualisé en langue française ;
  8. Le formulaire de candidature Mistral rempli, daté et signé ;
  9. L’identifiant CEF pour les étudiants ressortissants des pays concernés par la procédure Campus France.

Les candidatures se font en ligne et les documents requis doivent etre en format numérique, en un PDF unique.

Les dossiers reçus après la date limite, incomplets, envoyés sous une autre forme ou par une voie différente que celle indiquée ci-dessus sont irrecevables et ne seront pas traités.

Avec Adiac-Congo par Concoursn

Guerre en Ukraine : les réfugiés africains discriminés aux frontières

février 28, 2022
Une Africaine dans un camp de réfugiés.

Des réfugiés africains à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne Photo : Getty Images/Omar Marques

De nombreux pays africains, dont le Nigeria et l’Afrique du Sud, tentent d’aider leurs ressortissants à fuir l’Ukraine envahie par l’armée russe, sur fond d’accusations croissantes de racisme à l’encontre d’Africains aux frontières ukrainiennes.

Parmi les centaines de milliers de personnes qui tentent de fuir l’Ukraine vers les pays voisins, notamment la Pologne, figurent de nombreux ressortissants africains – pour la plupart étudiants.

Et les accusations de comportements racistes à leur égard se multiplient.

L’Union africaine (UA) s’est dite particulièrement préoccupée par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens africains, se trouvant du côté ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité.

Le chef de l’État sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’UA, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit […] quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale.

Appliquer un traitement différent inacceptable aux Africains serait choquant et raciste et violerait le droit international, soulignent-ils.

Le Nigeria a ainsi exhorté lundi les autorités frontalières d’Ukraine et des pays voisins à traiter ses citoyens avec dignité.

Des informations regrettables indiquent que la police ukrainienne et le personnel de sécurité refusent de laisser les Nigérians monter dans les bus et les trains vers la Pologne, a déclaré le porte-parole de la présidence nigériane Garba Shehu.

Dans une vidéo qui circule largement sur les réseaux sociaux, une mère nigériane avec son jeune bébé a été filmée en train d’être forcée physiquement de céder son siège, a-t-il poursuivi, et selon d’autres informations, a-t-il ajouté, des fonctionnaires polonais ont refusé l’entrée en Pologne à des Nigérians venant d’Ukraine.

Tous ceux qui fuient une situation de conflit ont le même droit au passage en toute sécurité en vertu de la convention des Nations unies, et la couleur de leur passeport ou de leur peau ne devrait faire aucune différence, a-t-il insisté.

Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, a lui aussi affirmé que les Africains étaient victimes de mauvais traitements à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, et que l’ambassadeur d’Afrique du Sud s’y était rendu pour aider un groupe de Sud-Africains, majoritairement des étudiants, coincés, à entrer en Pologne.

Les Nigérians ont 15 jours pour quitter la Pologne

Ces accusations de racisme ont été rejetées, notamment par l’ambassadrice de Pologne au Nigeria, Joanna Tarnawska. Tout le monde reçoit un traitement égal. Je peux vous assurer que, selon les informations dont je dispose, certains ressortissants nigérians ont déjà franchi la frontière avec la Pologne, a-t-elle déclaré à des médias locaux.

Selon Mme Tarnawska, les documents d’identité invalides sont acceptés pour franchir la frontière et les restrictions liées à la COVID-19 ont été levées. Les Nigérians disposent d’un délai de 15 jours pour ensuite quitter le pays, a-t-elle ajouté.

Certains Nigérians qui ont franchi la frontière ont décrit leur voyage dans l’obscurité jusqu’aux frontières bondées où des fonctionnaires donnaient la priorité aux femmes et aux enfants ukrainiens.

Désormais en Pologne, Stéphanie Agekameh, étudiante en médecine, a ainsi affirmé que les responsables du poste-frontière de Medyka s’occupaient d’abord des Ukrainiens : Un des officiers est venu et nous a dit que c’est plus dur pour nous, les étrangers, parce qu’ils doivent contacter notre gouvernement dans différents pays.

Accueillis par leur ambassade

Pour l’heure, plus de 260 Nigérians ont été accueillis par les ambassades, éparpillés entre Roumanie, Hongrie et Pologne. Près de 200 autres sont attendus lundi, d’après le ministère nigérian des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Lutundula, a de son côté affirmé qu’il recevrait mardi l’ambassadeur de Pologne pour favoriser le passage de quelque 200 ressortissants de RDC actuellement en Ukraine.

Ils sont à la frontière où on n’accepte pas qu’ils accèdent à ces pays voisins, a affirmé le ministre.

Le gouvernement ghanéen a quant à lui déclaré qu’il rencontrerait les parents des étudiants bloqués en Ukraine et a envoyé des fonctionnaires de l’ambassade aux postes frontaliers pour les aider.

La Côte d’Ivoire, qui compte environ 500 ressortissants en Ukraine, d’après les médias locaux, a également indiqué prendre des dispositions pour leur évacuation.

D’après le ministère kényan des Affaires étrangères, 201 Kényans sont en Ukraine, majoritairement des étudiants. Le ministère a récemment indiqué qu’ils étaient tous sains et saufs, même si certains restaient bloqués à la frontière polonaise en raison de restrictions de visa.

Radio-Canada ave Agence France-Presse

Ukraine : 14 étudiants Congolais fuyant les combats arrivent enfin en Pologne

février 28, 2022
 Ukraine : 14 étudiants Congolais fuyant les combats arrivent enfin en Pologne

C’est une liste établie par les étudiants eux-mêmes qui regrettent l’abandon et les mensonges du gouvernement dont le premier ministre a affirmé au parlement avoir établi un contact avec eux. Ils se sont débrouillés seuls pour traverser la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Ces 14 étudiants font partie d’un groupe de 33 ayant quitté les villes Ukrainiennes sous les bombes de Russes.

Malgré le comportement raciste des Polonais qui préfèrent accueillir les Ukrainiens avec leurs animaux que les étudiants africains fuyant la guerre, 14 étudiants Congolais sur 33 ont pu traverser la frontière et se trouvent actuellement en sécurité en Pologne avant leur rapatriement au Congo ou dans un tiers pays.

Si à Brazzaville, le gouvernement Congolais affirmait avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour évacuer ses citoyens bloqués en Ukraine, sur place la réalité est bien différente et les étudiants Congolais sont abandonnés à eux-mêmes.

Un groupe de 33 d’entre eux ont quitté les villes ukrainiennes avec leurs propres moyens pour atteindre la frontière polonaise surmontant plusieurs difficultés dans leur chemin. Bloqués par les gardes frontières Polonaises qui refusent de faire passer les Africains, 14 d’entre eux ont pu être admis sur le territoire polonais.

Avec Lecongolais.fr