Les collaborateurs immédiats du ministre Guy BrIce Parfait Kolélas n’ont pas aimé la sortie médiatique de ce dernier au cours de laquelle il a qualifié le président Sassou de « dribbleur ».
Dans une lettre datant du 10 juillet 2014, Bernard Tchibambelela (secrétaire général adjoint et conseiller politique de Parfait Kolélas), Noël Loutounou (secrétaire général adjoint permanent et oncle de Parfait Kolélas) et Euloge Landry Kolélas (secrétaire général adjoint chargé des organisations spécialisées et des alliances politiques nationales, frère de Parfait Kolélas) ont manifesté leur mécontentement.
Cette lettre dit en substance : « Nous insistons sur la nécessité de sauvegarder l’alliance avec le PCT, facteur d’unité, de paix et de stabilité politique. Aussi, nous réaffirmons notre volonté inlassable de parvenir au redressement de la gestion de l’alliance MCDDI-PCT afin que celle-ci ne dévie pas de sa vocation de socle de l’unité nationale et ne laisse pas compromettre la paix chèrement retrouvée ».
Dans la même missive, les trois secrétaires demandent à Parfait Kolélas de convoquer sans délai le bureau politique. Or, selon des informations recueillies auprès de certains responsables du parti, cette réunion du bureau politique vise la destitution de Guy Brice Parfait Kolélas à moins que lui-même ne préfère démissionner de son propre chef.
Une réunion de famille chez les Kolélas a également mal tourné à cet effet. D’après des langues revêches, Parfait et son frère Landry auraient failli en arriver aux mains. Le premier aurait lancé à l’autre : « Je suis membre fondateur du parti et après tout c’est moi qui décide ? ». Et le deuxième de rétorquer : « Prouve nous-les papiers signés à l’appui ».
En réalité, depuis quelques années, Landry Kolélas vit des dividendes découlant des postes et députations du MCDDI. En clair, toutes personnes nommées à des hautes fonctions grâce au parti, notamment les ministres et députés, lui versent un peu de sous pour assurer son intendance.
Il se trouve que depuis un certain temps, nombreux sont aux abonnés absents. Ce qui a conduit le pouvoir de lui promettre un poste au conseil économique social de Tassoua où des départs sont en vue.
Malheureusement pour Landry Kolélas, depuis les déclarations de son frère, le pouvoir semble lui retirer l’offre ne comprenant plus la direction prise par le parti.
Une chose ayant contribué à faire piquer un soleil à ce dernier rejeton de Kolélas. De son côté, Madame Antoinette Sassou n’est pas restée en marge d’autant plus qu’elle aurait passé un coup de fil à Théodorine Kolélas à qui elle a transmis la déception de la famille présidentielle tout entière sur les propos tenus par Parfait Kolélas.
Le mano à mano continue au MCDDI et chez les Kolélas !
Une information circule à mi-voix à Brazzaville comme quoi, après la lettre que les trois secrétaires du MCDDI ont adressé à Guy Brice Parfait Kolélas, ce dernier aurait également répondu par une autre lettre.
Toutefois, n’ayant pas celle-ci en ma possession, je ne peux qu’en écrire très peu. Qu’il me suffise donc de dire que, selon mes sources, Guy Brice Parfait Kolélas aurait suspendu du MCDDI, et ce, jusqu’à nouvelle ordre, Bernard Tchibambelela, Loutounou Noël ainsi que Euloge Landry Kolélas, un peu de la même manière qu’il le fit pour Hellot Mampouya avant sa radiation définitive du parti.
Quelle sera donc la réaction des trois secrétaires sachant qu’ils risquent désormais l’exclusion pure et simple du MCDDI ?
Tchibambelela, Loutounou et Landry Kolélas, voila encore trois clochards (cheval de troie), manipulés par Sassou et le PCT aux fins de déstabiliser le MCDDI.
Ces derniers, après avoir réceptionné le « nguiri » pour convaincre Parfait d’accepter le projet de Sassou pour un éventuel changement de la constitution, se sont heurtés à une résistance farouche auprès de celui-ci, qui a qualifié Sassou d’un dribleur, ne respectant pas les accords signés et en s’abstenant au changement de la constitution, pourtant une initiative saluée par plusieurs membres de ce parti et des congolais qui ont compris l’histoire.
Ces chevaux de trois, après un bruit sourd ayant caractérisé la réception de nguiri, viennent de démontrer qu’ils ont bel et bien été corrompus par le PCT, ce parti spécialiste dans les divisions internes et externes.
Ce qui est sûr, ces chevaux de troie, qui mènent une politique du ventre, voient la ration disparaître aux yeux du Maître maçon vu leur déclaration. C’est à Parfait de faire attention avec ces serpents.
Affaire à suivre…
Zenga-mambu.com