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France: Le journaliste Étienne Mougeotte est mort

octobre 7, 2021

Patron d’Europe 1, du « JDD », de « Télé 7 jours », de TF1 et du « Figaro », Étienne Mougeotte aura marqué le monde médiatique pendant 40 ans. Il avait 81 ans.

Etienne Mougeotte, ici en 2015, est decede.
Étienne Mougeotte, ici en 2015, est décédé.© PATRICK KOVARIK / AFP

Tout le monde se souvient du visage défait de Jean-Pierre Elkabbach le 10 mai 1981 à l’annonce de la victoire de François Mitterrand sur Valéry Giscard d’Estaing. On oublie qu’à côté de lui, Étienne Mougeotte, 41 ans, répète, comme pour s’en persuader, que le candidat socialiste va bien s’installer à l’Élysée. Le journaliste et directeur de l’information d’Europe 1, très marqué comme giscardien, est pris pour cible dans l’euphorie du triomphe – « Mougeotte aux chiottes ! » – et se réfugie au Journal du dimanche. Étienne Mougeotte, mort ce 7 octobre à l’âge de 81 ans, fut plus qu’un simple journaliste : rédacteur en chef, directeur d’une radio, d’un magazine, d’un quotidien et d’une chaîne. À chaque fois, il les a propulsés en tête.

Que de chemin parcouru depuis ses premiers pas à Paris Normandie au début des années 1960, lui qui envisageait d’abord une carrière politique – il a longtemps voulu passer le concours de l’ENA. D’abord correspondant à Beyrouth pour France Inter (1965), puis présentateur de journaux sur RTL et à l’ORTF, Mougeotte construit sa réputation à Europe 1, où il gravit tous les échelons et accompagne la montée en puissance de la station rachetée par Jean-Luc Lagardère. Avec sa petite bande – Charles Villeneuve, Gérard Carreyrou ou Jean-Claude Dassier –, il acquiert un savoir-faire unique dans la composition d’une antenne, associée à une facilité d’adaptation étonnante et une capacité de travail impressionnante.

Mougeotte, Elkabach, ©  GEORGES PAVUNIC / AFP
Le journaliste et directeur de l’information d’Antenne 2 Jean-Pierre Elkabbach, le président de l’Assemblée nationale Jacques Chaban-Delmas et le journaliste et directeur de l’information d’Europe n° 1 Étienne Mougeotte en 1979.© GEORGES PAVUNIC / AFP

À la tête de TF1

Après le « choc » du 10 mai 81, Mougeotte prend donc la tête du JDD, qu’il redresse, puis de Télé 7 jours, deux joyaux d’un groupe Hachette qui voit plus grand. Lagardère avait prévenu son homme de confiance : si Giscard était réélu, il aurait sa télé. L’arrivée de Mitterrand douche ses espoirs. La cohabitation cinq ans plus tard rebat les cartes. Durant la campagne des législatives, Jacques Chirac (RPR) avait promis qu’une chaîne publique serait privatisée. Ce sera TF1. Lagardère se porte candidat et dépose un dossier conçu par Mougeotte. Face à Francis Bouygues, Hachette apparaît comme l’archifavori. Que viendraient faire ces gens du BTP chez les saltimbanques ? Sauf que Bouygues, aidé par Bernard Tapie, construit son projet comme pour un appel d’offres : précis, complet, attirant. Contre toute attente, Francis Bouygues remporte en 1987 son duel contre Jean-Luc Lagardère. Et se permet même de débaucher, sur les conseils de l’un des fondateurs du Point, Jacques Duquesne, Étienne Mougeotte pour diriger SA chaîne. Victoire totale pour l’empereur du béton et nouveau défi pour le journaliste qui a porté au sommet Europe 1, Le Journal du dimanche et Télé 7 jours.

Bouygues choisit Patrick Le Lay, un de ses fidèles, décédé en février 2020, pour diriger les destinées de TF1 et lui associe Étienne Mougeotte. Là où l’ingénieur Le Lay est pointilleux et colérique, l’ancien bras droit de Lagardère est innovant et réfléchi. L’aventure commence mal. D’abord, sur le plan personnel : Mougeotte apprend qu’il est atteint d’un cancer de la gorge – Francis Bouygues et Patrick Le Lay le soutiendront et le couvriront lors de ses séances de chimiothérapie. Puis, sur un plan professionnel : la Une perd ses stars qui cèdent aux sirènes argentées de La Cinq de Berlusconi. Comme à chaque obstacle, Mougeotte fait le dos rond et sort de son chapeau des programmes populaires (l’émission Sacrée soirée, présentée par Jean-Pierre Foucault). Son règne sur le PAF peut débuter.

Le journaliste mise sur l’information, comme au temps d’Europe 1, avec Patrick Poivre d’Arvor et Claire Chazal en têtes de gondole ; le football – jusqu’à quatre matchs par semaine ! ; et les paillettes – des variétés à n’en plus compter. Les audiences s’envolent ; TF1 écrase la concurrence, une situation unique en Europe. Le cahier des charges est simple : un programme qui passe sous les 40 % de parts de marché sur les ménagères de moins de 50 ans n’a pas vocation à durer. « Ce type a d’abord une perception fine et juste de la société française. Il a fait TF1 pour elle, pas pour lui. Il aime la musique classique, mais n’a jamais proposé d’en mettre en prime time sur TF1 », expliquait, dans un portrait du Monde consacré à Mougeotte en 2007, son ami Jean-Claude Dassier, qui dirigera LCI, puis l’info de la Une.

Pas d’affect dans la gestion

En tant que patron de Télé 7 jours, Mougeotte a compris les logiques d’une grille des programmes, les dynamiques d’audience, et a renforcé son flair pour dénicher les talents… et les écarter avant même qu’ils ne soient en bout de course. Il n’y a pas d’affect chez lui : les enfants chéris d’hier deviennent rapidement les pestiférés de demain. Sabatier, Morandini, PradelDorothéeDechavanne, Risoli, Montiel… Tous seront écartés sans même un rendez-vous avec le boss – Mougeotte a horreur du conflit – au gré des orientations de TF1 et des courbes d’audience qui se tassent. Au milieu des années 1990, c’est la quête de sens : sans cesse critiquée (« la boîte à cons », dixit les Guignols), la chaîne écarte ses programmes les plus « trash ». Pour une courte durée.

Mougeotte, TF1, Le Lay, ©  PIERRE GUILLAUD / AFP
Le président-directeur général Patrick Le Lay  et le vice-président Étienne Mougeotte donnent une conférence de presse le 30 août 1990.© PIERRE GUILLAUD / AFP

Au tournant des années 2000, Mougeotte et Le Lay prennent avec succès la voie de la télé-réalité : Star AcademyL’Île de la tentationLa Ferme Célébrités, etc. Nouvelle pluie de critiques, mais les audiences sont au beau fixe, portées également par le JT de PPDA (près de 10 millions de téléspectateurs, première grand-messe d’Europe), les fictions policières (Julie Lescaut, Cordier, Navarro) et les grands événements (Coupes du monde, Euro, Miss France). Chaque matin, c’est le même rituel : après être arrivé très tôt dans son bureau de la tour TF1 quai Point-du-Jour à Boulogne, il lit toute la presse, puis décrypte une à une les courbes d’audience. Rien n’échappe à Étienne Mougeotte. Ou presque. Dans ce bilan presque parfait, deux ombres au tableau : l’échec de TPS et le virage raté de la TNT. Les deux compères quittent la chaîne en 2007. Mais impensable pour Mougeotte de s’arrêter.

Retour à la presse écrite

Il débarque au Figaro Magazine, puis prend la tête des rédactions du Figaro. Malgré une capacité de travail reconnue de tous, la greffe avec les journalistes du quotidien n’est pas sans difficulté : on reproche sa proximité avec le pouvoir en place – critique qu’on lui fait depuis 1974 alors que son parcours a commencé à gauche, à la tête de l’Unef. On accuse Mougeotte de rouler non pas pour la droite, mais pour Sarkozy, de placardiser certains journalistes (comme Éric Zemmour) et de ne pas s’adapter au numérique. En 2012, alternance oblige, il quitte le Figaro, remplacé par Alexis Brézet. Les dernières années de sa vie, loin de décrocher, il continue d’apporter conseils et savoir-faire soit chez Radio Classique, soit au groupe Valmonde (qui possède Valeurs actuelles).

Homme de pouvoir et d’influence, Étienne Mougeotte était curieux de tout. Accro aux matinales radio dès les lueurs du jour, il cherchait constamment l’info inédite, la déclaration qui ferait mouche, l’idée nouvelle, le journaliste qui sortirait du rang. Il envoyait fréquemment des SMS louangeurs à ceux qui l’avaient surpris ou intéressé à la lecture d’un papier ou en en picorant à la radio ou à la télévision. Il ne manquait jamais de fustiger ceux qui ânonnaient, plastronnaient, vivotaient ou dissertaient ad nauseam.Sponsorisé

Au début de l’année 2021, Etienne Mougeotte avait publié Pouvoirs,une autobiographie dans laquelle il revenait sur sa vie de patron de presse et de télé. Un ouvrage dans lequel, il ne levait finalement qu’une infime partie de ses secrets et de l’extraodinaire entrelac de réseaux, d’amitiés et de relations que toute sa vie il a contruit. Triste ironie, Etienne Mougeotte s’est éteint moins d’une semaine après la mort de Bernard Tapie, dont il fut un proche à la fois dubitatif et admiratif d’une personnage aux antipodes de lui-même. Affaibli depuis quelques années par un cancer qui avait récidivé et l’empêchait quasiment de se nourrir, sa « fureur de vivre » aura fait mentir de plusieurs mois les sombres pronostics de ses médecins. Journaliste jusqu’au bout des ongles, il s’est éclipsé sur la pointe des pieds…

Avec Le Point par Florent Barraco et Jérôme Béglé

Visite surprise de Le Drian au Mali

mars 7, 2013
Visite surprise de Le Drian au Mali Visite surprise de Le Drian au Mali © AFP

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé jeudi matin dans le nord-est du Mali pour une visite surprise aux troupes françaises qui y combattent des groupes islamistes armés, a-t-on appris auprès de la Défense.

Il doit se rendre dans plusieurs villes notamment la capitale Bamako d’où il sera interrogé vendredi matin par Europe 1, a précisé cette radio.

Jeuneafrique.com

Eric Raoult : l’ancien ministre en garde à vue pour violences conjugales

octobre 11, 2012

Humiliant et violent selon sa femme

Eric Raoult : l’ancien ministre en garde à vue pour violences conjugales

Eric Raoult est depuis ce matin en garde à vue après une plainte déposée par son épouse.

Il n’est pas plus perturbé que ça Eric Raoult, l’ancien ministre UMP et actuel maire du Raincy (Seine-Saint-Denis).

Placé en garde à vue ce matin, il a tenu à relativiser les choses. « Je suis à l’hôtel de police, pour l’instant j’ai juste été entendu », a-t-il confié à 20 minutes.

Les faits qui lui sont reprochés dans la plainte déposée contre lui le 22 juin sont pourtant graves : sa femme Corinne l’accuse de violences conjugales selon les informations d’ Europe 1.

Le lendemain de cette plainte, l’ancien député faisait un grave malaise et été hospitalisé dans un état « semi comateux ». Il a cependant déclaré à 20 Minutes qu’il ne fallait pas faire de lien entre les deux évènements et que son pépin de santé était plutôt à mettre sur le compte « des résultats électoraux du mois de juin. »

Sa femme avait déclaré dans les colonnes du Parisien, au lendemain, de ce malaise que son mari « (l)’avait humiliée, qu’(il) avait été très violent ». Elle le soupçonnait également d’avoir feint sa perte de connaissance afin « d’échapper aux plaintes. » L’heure est venue de rendre des comptes.

Voici.fr par P.S.B

Valérie Trierweiler : les tweets qu’elle veut voir disparaître

juillet 24, 2012

Plongée dans sa corbeille

 
Ce week-end, Valérie Trierweiler a fait un grand ménage sur son compte Twitter en supprimant les messages qu’elle avait écrits depuis son inscription l’année dernière. Mais comme rien ne se perd sur le Net, rappelons-nous de ce dont elle ne veut plus entendre parler.

On efface tout et on recommence. Ce week-end, Valérie Trierweiler s’est offert un nouveau départ sur Twitter en supprimant la plupart des messages qu’elle a postés depuis sa découverte du site de micro-blogging en septembre 2011. Aujourd’hui ne subsistent que des retweets, des messages d’autres personnes redirigés par elle, et son tweet posté hier, le premier depuis le 12 juin dernier et le message dévastateur dirigé contre Ségolène Royal.

Sur le Lab d’Europe 1, l’entourage de la première dame indique qu’elle s’est livrée à ce grand ménage car « certaines personnes retweetaient ses messages sans dire qu’ils étaient anciens ». Autre motif : « C’est aussi une façon pour elle de dire “Passons à autre chose” .» Car depuis le 15 juillet, la première dame s’est fixé un nouveau credo : « Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter. »

Cette quête de virginité numérique commencée ce week-end mérite toutefois d’être appréhendée à la lumière de ce que Valérie Triewrweiler a supprimé. Grâce à une sélection de quelques-uns de ses (feus) 176 tweets, essayons de comprendre ce que sera la nouvelle vie de Valérie sur son (ancien ?) réseau social préféré.

– On en est à peu prêt sûrs, Valérie Triewerweiler ne soutiendra plus un rival politique de l’ex-compagne de François Hollande : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans une engagement désintéressé » (12/06/12).

– On en est assez certains aussi, Valérie ne fera plus de compliments à Ségolène Royal : « Hommage à Ségolène Royal pour son ralliement sincère, désintéressé et sans ambiguïté » (12/10/11).

Reverra-t-on Valérie clasher sur Twitter comme elle savait si bien le faire. On l’espère, car elle avait un don : « “Je ne parle pas de ma vie privée” Marc-Olivier Fogiel. Alors merci de respecter celle des autres » (2/10/11). « Mes compliments à #raffy pour ses talents de romancier Ou l’art d’inventer quand on ne sait pas. #Hollande » (20/09/11). « Trop facile M. Melenchon de parler de piège quand on vous voit si consentant devant les caméras face à Mme Le Pen. Basse polémique. » (12/01/12)

Valérie continuera-t-elle à scruter le calendrier avec vigilance ? Si elle arrête, ça ne nous manquera pas : « Joyeux Noël à toutes et tous. Tout simplement. » (24/12/11). « Aujourd’hui, c’est ma fête. La vraie, celle inscrite sur le calendrier. Parce que pendant la campagne, j’ai cru que c’était tous les jours ! » (28/04/12). « Demain, c’est dimanche… » (8/10/11).

Valérie fera-t-elle encore des « big up » à ses confrères journalistes ? On en doute, tant elle n’a pas été épargnée par les médias après son le tweetgate : « Soutien à Audrey Pulvar. Elle, comme d’autres et moi sommes des journalistes à part entière. Pas de potiches ni des salopes Mr Seguela. » (29/03/12). « #FF Emmanuel Beretta pour le nouveau surnom qu’il m’a trouvée “twitterweiler” » (30/09/11).

Règlera-t-elle encore publiquement ses comptes avec son employeur ? Pas si Paris-Match l’associe à toutes ses décisions éditoriales à l’avenir : « Quel choc de se découvrir à la Une de son propre journal. Colère de découvrir l’utilisation de photos sans mon accord ni même être prévenue » (8/03/11).

Nous émouvra-t-elle encore avec des déclarations d’amours à son compagnon ? Elle n’en aura plus l’occasion si elle ne se conforme pas à sa résolution numérique : « Tout simplement fière d’accompagner le nouveau président de la République et toujours aussi heureuse de partager la vie de François » (6/05/12).

Postera-t-elle encore des avertissements cachés à François ? Mieux vaudrait pour elle qu’il ne lise pas aujourd’hui ce genre de citation. « “Je n’aurais jamais pu assumer les charges de ma fonction si je n’avais pas été heureux en couple” : Pompidou “l’amour au cœur du pouvoir” » (13/09/11).

– Enfin, c’est certain, Valérie ne pourra désormais plus jamais nous convaincre de ça : « Non je ne demande pas l’autorisation avant de twitter ! » (2/10/11). Ça, c’était avant.

Voici.fr par C.G.

Le numérique ne passera pas par Milan Kundera

juillet 20, 2012
 Devant les mécènes de la Bibliothèque nationale, en juin dernier, Milan Kundera a expliqué pourquoi il s’opposait à la numérisation de ses oeuvres.

Milan Kundera restera fidèle au papier, envers et contre tous. « Il me semble que le temps qui, impitoyablement, poursuit sa marche, commence à mettre les livres en danger », a expliqué l’auteur de La Plaisanterie lors de la remise du prix de la BnF 2012 pour l’ensemble de son oeuvre, le 11 juin. C’est son ami Alain Finkielkraut qui a récemment lu, au micro de France Culture, des extraits de son discours prononcé en petit comité: « C’est à cause de cette angoisse que, depuis plusieurs années déjà, j’ajoute à tous mes contrats, partout, une clause stipulant que mes romans ne peuvent être publiés que sous la forme traditionnelle du livre. Pour qu’on les lise uniquement sur papier, non sur un écran ». Selon Pierre Assouline dans son blog La République des livres, le discours de Kundera « vaut par son côté pathétique, dans l’acception la plus noble du terme, et crépusculaire ». 

Un discours qui ressemble trait pour trait à celui de Frédéric Beigbeder. Invité sur Europe 1 en septembre 2011, il promettait sa « main dans la gueule » à qui se procurerait un fichier numérique de son dernier ouvrage, Premier bilan avant l’apocalypse. « Si le livre numérique réussit, ça signifie la fermeture des librairies, des bibliothèques, la disparition de beaucoup de métiers comme celui d’éditeur, la signature d’autographes, plein de choses très agréables », avait-il expliqué lors d’une rencontre avec François Bon pour LEXPRESS.fr. Et de conclure : « Il faut se battre pour retarder le moment de la disparition du livre ». 

Par LEXPRESS.fr

Carla Bruni-Sarkozy: La polémique autour de sa statue enfle, le maire s’exprime

février 13, 2012

Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle polémique autour du couple présidentiel ne soit déclenchée ! La dernière en date a éclaté après que le maire UMP de la ville de Nogent-sur-Marne, Jacques J.P. Martin, a décidé d’ériger une statue aux traits de la première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy. Face aux virulentes critiques émanant de la droite comme de la gauche, le maire s’est exprimé sur Europe 1, ce matin, lundi 13 février, pour remettre les choses à plat.

Tout commence lorsque le maire décide d’ériger une statue en hommage aux plumassières, qui  travaillaient dans une ancienne fabrique de plumes de la ville. La sculptrice Élisabeth Cibot, en charge de la commande, pense à Carla Bruni, qui a tout de suite été d’accord : la statue représentera donc la première dame en  tenue d’ouvrière !

Face au tollé médiatique que la nouvelle a provoqué, Jacques J.P. Martin s’est exprimé, pour retirer toute étiquette politique à cette statue et clore la polémique. La sculpture en hommage aux immigrées italiennes du 19ème siècle « n’est pas une statue de Carla Bruni ».

Il poursuit : « Nous avons décidé de faire une statue contemporaine qui symboliserait la femme italienne (…) Arrivé à un moment, avec le sculpteur, nous nous sommes dits que ça aurait été bien d’obtenir l’accord de la première dame de France d’origine italienne pour avoir une symbolique un peu plus actuelle. » Il faut ainsi voir, toujours selon le maire, un « signe sympathique donné aux relations d’amitié entre la France et  l’Italie, qui sont un peu, qu’on le veuille ou non, symbolisées par le  fait que la première dame de France soit d’origine italienne. »

Si les traits de l’épouse de Nicolas Sarkozy (qui rappelons-le était mannequin) sont donc utilisés, son nom ne le sera en aucune façon. D’ailleurs, le maire ne songe même pas à l’inviter à l’inauguration en mai prochain !

La plus proche collaboratrice de Carla Bruni s’était elle aussi exprimée au Parisien, rappelant que si Carla Bruni avait accepté que son visage serve de modèle, elle refusait que son nom soit mis en avant et utilisé.

Voilà donc une explication qui pourrait clore la polémique… si nous n’étions pas en période électorale !

Purepeople.com