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Les banquiers de la CEMAC alertent sur la circulation des faux billets de Cfa et Euros au Congo

mars 14, 2022
 Les banquiers de la CEMAC alertent sur la circulation des faux billets de Cfa et Euros au Congo

Des faux billets de CFA en coupure de 2000 et 5000 sont en circulation dans la zone CEMAC et notamment au Congo et Cameroun, pays à partir desquels ils sont distribué. En dehors du CFA, circulent aussi des faux billets de 50 euros fabriqués dans les deux pays cités.

Le Congo et le Cameroun persistent à demeurer les deux principales plaques tournantes de la fausse monnaie à cause la passivité de leurs autorités. Une note interne de la BEAC alerte sur la circulation d’une importante quantité de la fausse monnaie fabriquée dans ces deux pays.

Les faussaires se sont professionnalisés en améliorant la qualité des faux billets indétectables sur des appareils ordinaires détecteurs des faux billets. Le but de cette fraude est d’échanger ces faux billets contre des vrais, un gros business qui génère des bénéfices importants aux mafieux.

Entre le 20 et le 31 janviers, les services de police Camerounaise ont intercepté plus de 80 millions Cfa en faux billets au sud à la frontière avec le Congo d’où provenait cette fausse monnaie.

Les personnes arrêtées ont avoué s’être approvisionné en faux billets à Brazzaville au Congo chez un gros fournisseur. Ce réseau de distribution s’étend jusqu’en RCA et au Gabon. Il est demandé aux polices des pays de la CEMAC d’être impardonnable avec les faussaires et surtout aux autorités de lancer des campagnes de sensibilisation.

Avec Lecongolais.fr

Algérie : le trafic de migrants vers l’Espagne a généré près de 60 millions d’euros en 2021

novembre 4, 2021
Deux clandestins algériens conduits par un policier espagnol à un Centre d’assistance temporaire pour étrangers, à Almeria, le 16 octobre 2021. © JORGE GUERRERO/AFP

Une véritable industrie. Depuis plusieurs mois, les arrivées d’embarcations de migrants algériens en Espagne se multiplient. Un trafic qui s’est professionnalisé, générant des millions d’euros de bénéfices sur le dos des candidats au départ.

Tolérance zéro. C’est la politique que les autorités espagnoles ont décidé d’adopter à l’égard des migrants clandestins pour tenter d’endiguer les vagues successives de harragas qui arrivent en provenance des côtes ouest de l’Algérie depuis plusieurs mois.

Mardi soir, un navire de la compagnie Trasmediterránea a quitté le port d’Almeria en direction d’Oran avec à son bord une centaine de migrants qui avaient été détenus pendant plus d’un mois dans des centres de rétention à Madrid, Valence et Barcelone. D’autres expulsions devraient suivre dans les prochaines semaines.

PRÈS DE 10 000 ALGÉRIENS SONT ENTRÉS CLANDESTINEMENT SUR LE TERRITOIRE ESPAGNOL EN 2021

Face à un phénomène qui a pris une ampleur inédite depuis le début de l’été, le gouvernement espagnol a donc décidé d’agir. Il s’active pour le rapatriement des migrants récemment arrêtés ou interceptés, et le transfert des clandestins dans des centres de rétention répartis à travers le territoire espagnol. La tâche se révèle ardue dans la mesure où la quasi-majorité des clandestins arrivant des côtes algériennes ne possèdent pas de pièce d’identité, ce qui complique leur expulsion vers leur pays d’origine.

Un autre front a été ouvert par les autorités, celui-là contre les réseaux criminels opérant sur l’axe Dellys-Mostaganem-Oran avec des complicités dans le sud de l’Espagne. Selon un document interne des autorités espagnoles que l’AFP a consulté, près de 10 000 Algériens sont entrés clandestinement sur le territoire espagnol depuis le début de l’année.

Navires plus performants

Ce chiffre ne tient pas compte des personnes qui ont pu échapper aux autorités portuaires. Au cours des mois de septembre et d’octobre, les services de sécurité algériens ont intercepté 1 793 harragas alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles. En 2020, le bilan des entrées de clandestins en provenance d’Algérie dans les ports d’Almeria, Murcie et Alicante s’était établi à 11 500 personnes.

En raison des conditions climatiques clémentes, des dizaines de bateaux, de plus en plus performants, partent quotidiennement des plages de l’ouest algérien. L’époque où les harragas embarquaient sur des rafiots, des chalutiers, des bateaux pneumatiques ou de vieux esquifs semble révolue, laissant ainsi place à une industrie de la migration dirigée et contrôlée par des réseaux trans-méditerranéens.

Une récente enquête de l’Unité contre l’immigration irrégulière (UCRIF) de la police espagnole révèle que ces vagues successives de clandestins visent la saturation, le débordement et l’effondrement des services publics de sauvetage, d’interception, d’assistance humanitaire et sanitaire ainsi que d’accueil des migrants.

Car le dérèglement de ses structures permettrait à ces organisations criminelles d’acheminer un nombre croissant de migrants et de générer de plus en plus de revenus. L’enquête a également établi que ces réseaux disposent aujourd’hui d’une flotte de « bateaux-taxis », des embarcations dotées de puissants moteurs de 200 à 300 chevaux permettant de gagner rapidement les côtes espagnoles et d’effectuer plusieurs rotations par semaine.

CERTAINS VOYAGEURS VONT JUSQU’À DÉBOURSER 1 MILLION DE DINARS POUR LA TRAVERSÉE

Des écoutes effectuées par la police espagnole sur les téléphones portables de plusieurs trafiquants ont mis en lumière l’existence d’un réseau algéro-espagnol spécialisé dans l’achat et la livraison en Algérie de bateaux achetés auprès de fournisseurs espagnols.

Au cours des dernières semaines du mois d’octobre, la police espagnole a effectué des descentes dans les structures d’accueil de l’îlot d’Escombreras, dans la baie de Carthagène, pour enquêter auprès des migrants sur ce vaste réseau.

Renchérissement

Six personnes, âgées de 18 à 35 ans, ont été arrêtées et inculpées pour crimes liés à l’immigration clandestine. Les prévenus ont accepté de coopérer avec la justice pour identifier les passeurs et leurs acolytes qui opèrent entre les deux rives.

L’acquisition de ces vedettes rapides et modernes a induit une hausse du prix de la traversée. Le coût d’une place sur un bateau s’élève aujourd’hui à plus de 800 000 dinars (environ 5 000 euros). Établi en fonction du poids et de la taille du voyageur clandestin, ainsi que des conditions météo, ce tarif peut être revu à la hausse. Certains voyageurs vont jusqu’à débourser 1 million de dinars (6 300 euros).

La réussite de la traversée de milliers de migrants agit comme un appel d’air pour les candidats qui souhaitent partir… et provoque le renchérissement du prix du voyage. Le trafic génère des fortunes qui permettent aux membres du réseau d’investir davantage dans ces bateaux et de verser des commissions substantielles aux complices.

Selon les estimations effectuées par JA, le commerce de la migration clandestine a généré plus de 60 millions d’euros au profit des réseaux de passeurs depuis le début de l’année 2021.

Avec Jeune Afrique par Farid Alilat

Congo: Lisa Joile, maîtresse d’Edgar Nguesso lui vole 4 millions d’euros et disparaît

juillet 23, 2018

 

Lisa et ses deux enfants


L’entourage d’Edgar Nguesso voit la main de Kiki Sassou dans ce coup et s’active pour ramener la femme à de meilleurs sentiments. Lisa joile, une fille originaire de la RDC avec laquelle Edgar a eu deux enfants a préféré prendre la fuite avec un trésor de 4 millions d’euros que de continuer à jouer les 3eme bureau à Brazzaville.

Edgar Nguesso ne ferait que pleurer selon quelques songueurs de son entourage. Il ne comprend toujours pas comment cette femme, avec laquelle, ils ont deux enfants et qu’il donnait toute sa confiance a pu le trahir ainsi.

Lisa Joile, la kinoise avec laquelle, Edgar a deux enfants, a décidé de s’en aller avec toute la fortune que ce neveu de Denis Sassou Nguesso gardait chez elle. Fatiguée de jouer les maîtresses, elle est signalée en France et aurait pris attache avec quelques personnalités proche de l’opposition congolaise de la diaspora.

Comment Edgar Nguesso pouvait-il garder 4 millions d’euros chez une femme, de surcroît Kinoise qui a fait dans le passé les rues de Brazzaville ? Il a cru sans doute à l’amour, eh oui, au même amour que lui et sa famille portent aux finances du Congo.

Edgar Nguesso soupçonne son cousin Kiki d’avoir un lien avec cette fuite dans la lutte pour le pouvoir qui les oppose. Perdre 4 millions d’euros n’est pas une mince affaire, bien qu’il s’agit de l’argent mal acquis.

A Paris, où elle se trouverait, Lisa Joile aurait invité quelques activistes dans un restaurant des champs Élysées avec cet argent des congolais. Elle aurait raconté son calvaire avec Edgar et la famille Sassou Nguesso et les raisons l’ayant poussé à faire ce coup.

Comment a-t-elle pu traverser les frontières françaises avec tout cet argent sans bénéficier des complices ? C’est la question que se pose l’entourage d’Edgar, visiblement aussi affecté par ce contre -temps. Qui dirait, l’argent mal acquis ne profite jamais !

Sacer-infos.com par Stany Franck

CAN: Ouattara donne plus de 90.000 euros de primes à chaque champion

février 10, 2015

CAN: Ouattara donne plus de 90.000 euros de primes à chaque champion
CAN: Ouattara donne plus de 90.000 euros de primes à chaque champion © AFP

Les 23 footballeurs ivoiriens, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations, ont reçu chacun pour plus de 90. 000 euros de primes d’Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire, a indiqué mardi le ministère des sports.

Le sélectionneur français Hervé Renard, invité mardi au palais présidentiel, a reçu le bonus le plus élevé: plus de 114. 000 euros. Ses joueurs en sont repartis propriétaires d’une villa à 46. 000 euros et de la même somme « en espèces », selon le ministre des Sports Alain Lobognon.

« Grâce à vous, la Côte d’Ivoire est rassemblée à nouveau », a déclaré le Président Alassane Ouattara, qui a longuement insisté sur le sentiment d’unité nationale suscité par le titre.

« Vous avez réussi à reconstruire une équipe unie et solidaire qui n’a qu’un seul objectif: gagner et gagner encore. C’est une leçon de rassemblement », a poursuivi le chef de l’Etat.

« Cela fait près d’un quart de siècle que nous en rêvions (dernier titre en 1992), mais maintenant cette Coupe est bien là. Et maintenant, jamais deux sans trois ! », s’est exclamé M. Ouattara, faisant allusion à la prochaine CAN qui aura lieu dans deux ans.

L’ensemble de la sélection a également été décorée du titre de chevalier de l’Ordre national. Les frères Touré, Copa Barry et Siaka Tiéné, déjà distingués par le passé ont été promus officiers de l’Ordre national, tout comme Renard.

La Fédération ivoirienne de football a en outre hérité d’une enveloppe de 380. 000 euros. Le staff technique et administratif se partagera 460. 000 euros, pour un total d’environ 3 millions d’euros offerts par le chef d’Etat ivoirien.

La Banque mondiale s?inquiétait en novembre du niveau de pauvreté « inquiétant » en Côte d’Ivoire, malgré « le potentiel énorme » dont dispose le pays. Près d’un Ivoirien sur deux est considéré comme « pauvre », selon des chiffres officiels.

Le pays est par ailleurs classé par l’ONU 171e en termes d’indice de développement humain en 2014 sur 187 pays en raisons de faiblesses médicales et éducatives structurelles.

Jeuneafrique.com