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Afghanistan : au moins deux explosions aux abords de l’aéroport de Kaboul

août 26, 2021

Au moins cinq morts et une dizaine de blessés ont été conduits à l’hôpital. Macron a annoncé que l’ambassadeur de France « opérera depuis Paris ».

La menace aux abords de l’aéroport de Kaboul se confirme. Un attentat « complexe » a fait plusieurs victimes, certaines américaines, ce jeudi 26 août 2021, près d’une des portes d’accès de l’aéroport de Kaboul, où se pressent depuis 12 jours des milliers d’Afghans soucieux de quitter le pays aux mains des talibans. « Je confirme que l’explosion à Abbey Gate est due à un attentat complexe qui a fait un certain de nombre de victimes américaines et civiles », a tweeté le porte-parole du Pentagone, John Kirby, sans confirmer de morts pour le moment. « Nous pouvons aussi confirmer qu’au moins une autre explosion s’est produite à ou près de l’hôtel Baron, qui se trouve à proximité d’Abbey Gate », l’un des trois points d’accès à l’aéroport, a-t-il ajouté.

Au moins cinq morts et une dizaine de blessés ont été emmenés dans un hôpital de Kaboul, la capitale du pays, où ont lieu les opérations d’évacuation, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse. Selon une source militaire, une explosion s’est produite à proximité d’Abbey Gate, l’un des trois points d’accès à l’aéroport où se pressent depuis 12 jours des milliers d’Afghans soucieux de quitter le pays désormais aux mains des talibans. « À tous nos amis afghans : si vous êtes près des portes de l’aéroport, éloignez-vous de toute urgence et mettez-vous à l’abri. Une deuxième explosion est possible », a également tweeté l’ambassadeur français en AfghanistanDavid Martinon.

L’ambassadeur de France « opérera depuis Paris »

L’ambassadeur de France en Afghanistan, David Martinon, « opérera depuis Paris » d’ici quelques jours pour des questions de sécurité, a indiqué, mercredi, le président français Emmanuel Macron. « Compte tenu des conditions de sécurité, l’ambassadeur français ne restera pas pour le moment en Afghanistan », a-t-il indiqué à Dublin, où il se trouvait pour une visite de travail. « Il restera ambassadeur. […] Par contre, pour des raisons sécuritaires, il opérera depuis Paris. » 

La France essaie encore d’évacuer « plusieurs centaines » de personnes d’Afghanistan, a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron, ajoutant que Paris faisait « le maximum » pour y arriver mais sans garantie en raison de la situation sécuritaire « extrêmement tendue » à l’aéroport de Kaboul. « Au moment où nous nous parlons, nous avons 20 bus avec des ressortissants binationaux et (des) Afghans que nous souhaitons pouvoir rapatrier […]. Cela représente plusieurs centaines de personnes en danger encore », a-t-il dit lors d’un déplacement à Dublin.

Biden dans la salle de crise de la Maison-Blanche

Le président américain, Joe Biden, est tenu informé des développements après les explosions ayant eu lieu jeudi près de l’aéroport de Kaboul, a annoncé la Maison-Blanche. Le président « se trouve dans la Situation Room », la salle de crise de la Maison-Blanche, a déclaré un responsable sous le couvert de l’anonymat. Les personnes « se trouvant actuellement aux entrées Abbey, Est et Nord devraient partir immédiatement », avait indiqué Washington en invoquant des « menaces sécuritaires », après que le président Joe Biden eut déjà évoqué mardi la possibilité d’un attentat du groupe djihadiste État islamique (EI), rival des talibans en Afghanistan ces dernières années.

Boris Johnson convoque une réunion de crise

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a convoqué jeudi après-midi une réunion interministérielle de crise, a indiqué Downing Street. « Le Premier ministre a été informé de la situation à l’aéroport de Kaboul et va présider une réunion COBR [de crise, NDLR] plus tard dans l’après-midi », a indiqué son porte-parole.

Plus de 95 000 personnes ont été évacuées

La priorité « reste d’évacuer autant de gens que possible » après l’« attentat terroriste » commis jeudi à l’aéroport de Kaboul, a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. « Je condamne fermement cet attentat terroriste horrible […]. Notre priorité reste d’évacuer autant de gens que possible vers un environnement sûr, le plus rapidement possible », a réagi sur Twitter le chef de l’Alliance atlantique, alors que les Occidentaux mènent leurs ultimes opérations d’évacuation avant la date-butoir du 31 août.

Malgré une situation chaotique, plus de 95 000 personnes ont été évacuées depuis la mise en place du pont aérien le 14 août, à la veille de l’entrée des talibans dans Kaboul et de leur prise du pouvoir, selon Washington. Quelque 13 400 l’ont été entre mercredi et jeudi, un chiffre en baisse par rapport aux derniers jours. Plusieurs pays ont plaidé en vain pour une extension du délai au-delà du 31 août, estimant qu’il ne serait pas possible d’évacuer tout le monde d’ici là. Jeudi, le ministère américain de la Défense a confirmé que les évacuations allaient continuer « jusqu’à la fin de la mission » américaine le 31 août.

Par Le Point avec AFP

Explosions à Bata en Guinée équatoriale : Obiang lance un appel à la communauté internationale

mars 9, 2021
Des civils transportent l’une des victimes des explosions de Bata, le 7 mars 2021 en Guinée équatoriale.

Le bilan des explosions qui ont ravagé un camp militaire à Bata, dimanche 7 mars, ne cesse de s’alourdir. Le chef de l’État a ordonné une enquête et lancé « un appel à la communauté internationale à soutenir la Guinée équatoriale ».

Secouristes ou simples civils extirpant des corps de ruines encore fumantes, hommes transportant un cadavre dans un drap jaune au milieu d’un amas de morceaux de béton et de tôles, un civil déposant le corps inanimé d’un enfant sur le plateau d’un pick-up, blessés gisant à même le sol d’un hôpital… Les images de Bata, diffusées par la TVGE, la télévision d’État qui dépend du ministère de l’Information, ou filmées par des témoins et relayées sur les réseaux sociaux depuis dimanche, sont terribles.

Au moins 98 personnes tuées

La première explosion s’est produite en début d’après-midi, dimanche 7 mars, dans le camp militaire de Nkoa Ntoma, situé dans la capitale économique équato-guinéenne, bientôt suivie de trois autres détonations dans cette base qui abrite notamment les forces spéciales ainsi que des hommes de la gendarmerie.

NOUS N’AVONS PAS DORMI DE LA NUIT, DES MAISONS ONT CONTINUÉ DE BRÛLER TOUTE LA NUIT

Selon des témoignages recueillis par l’AFP, les bâtiments ont ensuite continué à brûler au cours de la nuit de dimanche à lundi. « Mon oncle, un officier du camp, vient de nous appeler pour dire qu’il avait retrouvé ce matin les corps de cinq membres de sa famille entièrement brûlés », a rapporté par téléphone un habitant de Bata sous couvert d’anonymat.

« Nous n’avons pas dormi de la nuit, des maisons ont continué de brûler toute la nuit et on entendait encore des petites détonations ; les habitants des quartiers situés dans un rayon de 2 à 4 km du lieu des explosions n’ont pas pu rentrer », a assuré Teodoro Nguema, un autre habitant de la ville.

Une enquête et un appel

Lundi, les opérations de sauvetage ont continué. De nombreux cadavres ont été sortis des décombres, mais aussi des survivants. Trois enfants âgés de 3 et 4 ans ont ainsi pu être extraits vivants des ruines d’habitations et transportés à l’hôpital, selon la TVGE.

Le bilan, encore provisoire, s’établissait  lundi à « 98 morts et 615 blessés », a annoncé le fils du chef de l’État, Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Téodorin – , vice-président en charge de la Défense et de la Sécurité. « Les dommages ne sont pas seulement physiques mais aussi psychologiques », a-t-il précisé.

JE LANCE UN APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ET AUX BIENFAITEURS NATIONAUX POUR QU’ILS SOUTIENNENT LA GUINÉE ÉQUATORIALE EN CES MOMENTS DIFFICILES

Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo avait pour sa part, dans un premier communiqué, évoqué un « accident provoqué par la négligence de l’unité chargée de garder les dépôts de dynamite, d’explosifs et de munitions qui ont pris feu à cause des brûlis allumés dans leurs champs par les fermiers qui ont finalement fait exploser successivement ces dépôts ». Le ministère de la Défense a expliqué que ce sont des « munitions de gros calibre » qui ont explosé, provoquant une « des ondes de choc détruisant totalement de nombreuses maisons avoisinantes ».

Appel à la communauté internationale

« Compte tenu de l’ampleur des dommages occasionnés, encore provisoires, aux infrastructures officielles et privées, dont la réparation impliquera d’importantes ressources économiques, je lance un appel à la communauté internationale et aux bienfaiteurs nationaux pour qu’ils soutiennent la Guinée équatoriale en ces moments difficiles qui coïncident avec la crise économique résultant de la chute des prix du pétrole et de la pandémie de Covid-19 », a par ailleurs déclaré le chef de l’État.

Un appel auquel l’Espagne a d’ores et déjà répondu. Après un échange téléphonique avec son homologue équato-guinéen, Simeon Oyono Esono, Arancha Gonzalez, la ministre espagnole des Affaires étrangères, a annoncé l’envoi « immédiate » d’une cargaison d’aide humanitaire. Un premier avion a atterri à Malabo ce mardi 9 mars.

Par Jeune Afrique avec AFP

Explosions à Beyrouth : le Mozambique nie avoir eu connaissance de l’arrivée du navire chargé de nitrate d’ammonium

août 8, 2020

 Des libanais portent un blessé après la double explosion du 4 août.

Des libanais portent un blessé après la double explosion du 4 août. © Hassan Ammar/AP/SIPA

 

Les autorités portuaires du Mozambique ont officiellement nié jeudi avoir eu connaissance du navire et de sa cargaison de nitrate d’ammonium qui a explosé à Beyrouth, faisant au moins 137 morts et 5 000 blessés. Des sources libanaises assurent que le bateau était à l’origine en route vers le port mozambicain de Beira.

Une source de sécurité libanaise a assuré qu’en 2013, le Rhosus, battant pavillon moldave et venant de Géorgie, a fait escale à Beyrouth alors qu’il était en route pour le port mozambicain de Beira. Il transportait 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, un produit qui peut entrer dans la composition de certains explosifs à usage civil, mais également être utilisé comme engrais. C’est l’explosion de cette cargaison qui, selon les premiers éléments de l’enquête a provoqué le drame qui a coûté la vie à au moins 137 personnes et causé plus de 5 000 blessés à Beyrouth.

« Les autorités portuaires de Beira n’étaient pas informés de l’arrivée du Rhosus », a cependant indiqué le port de Beira dans un communiqué, ce jeudi, ajoutant que « l’arrivée d’un navire dans ce port est annoncée de 7 à 15 jours à l’avance ».

Un haut responsable du port de Beira, qui a demandé à rester anonyme, a cependant indiqué à l’AFP que « bien que la destination du navire était Beira, la destination finale de la cargaison n’était pas le Mozambique mais le Zimbabwe ou la Zambie parce que le nitrate d’ammonium sert à fabriquer des explosifs pour l’industrie minière ». « Et apparemment ce type de nitrate d’ammonium n’était pas celui utilisé dans l’agriculture (comme engrais) mais dans l’industrie minière », a-t-il poursuivi.

Arrivé à Beyrouth en 2013

Selon le site Marine Traffic, le navire est arrivé le 20 novembre 2013 dans le port de Beyrouth et n’est jamais reparti. Il avait rencontré des problèmes techniques. D’après des sources sécuritaires libanaises, alors que le Rhosus était en transit à Beyrouth, une firme libanaise aurait porté plainte contre la compagnie à laquelle le bateau appartenait, poussant la justice locale à saisir l’embarcation. La cargaison a été placée dans le hangar numéro 12, consacré aux marchandises saisies. Quant au bateau, endommagé, il a fini par couler.

En juin 2019, la sûreté de l’État, un des plus hauts organismes de sécurité au Liban, a lancé une enquête sur cette cargaison, après des plaintes répétées sur des odeurs nauséabondes qui émanaient du hangar. Dans son rapport, elle a signalé que l’entrepôt contenait « des matières dangereuses qu’il est nécessaire de déplacer ». Elle a aussi indiqué que les parois de l’entrepôt étaient lézardées, ce qui rendait un vol possible, et recommandé qu’il soit réparé

La direction du port, qui était au courant du caractère dangereux des produits, a finalement envoyé des ouvriers colmater les fissures de l’entrepôt. Ces travaux, selon les sources de sécurité, auraient été à l’origine du drame.

Le nitrate d’ammonium est un sel blanc et inodore utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés, et a causé plusieurs accidents industriels dont l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en France en 2001.

L’équivalent de 1 200 à 1 300 tonnes de TNT

Vue de Beyrouth le 5 août 2020, au lendemain des explosions survenues dans le port de la capitale.
Vue de Beyrouth le 5 août 2020, au lendemain des explosions survenues dans le port de la capitale. © AP SIPA /Hussein Malla

Selon une autre source de sécurité, « la capacité de destruction de cette quantité de nitrate d’ammonium équivaut à entre 1 200 et 1 300 tonnes de TNT ». Après les explosions, le directeur des douanes, Badri Daher, s’est empressé de rendre publique une lettre qu’il avait adressée en décembre 2017 au procureur, dans laquelle il demandait comme dans des missives précédentes soit de transférer la cargaison à l’étranger, soit de la vendre à une compagnie locale, l’armée ayant affirmé n’en avoir pas besoin.

Selon Riad Kobaissi, un journaliste d’investigation libanais spécialisé dans les affaires de corruption et qui a beaucoup enquêté sur le port de Beyrouth, les services des douanes cherchent à se décharger de toute responsabilité. Soulignant qu’à la base il est interdit d’introduire de tels produits chimiques au Liban sans autorisation, il estime que cette affaire « met en lumière l’état de délabrement et la corruption au sein des douanes, qui assument en premier lieu, mais pas exclusivement, la responsabilité » du drame.

Par Le Figaro avec AFP

[Photos] Beyrouth : les images apocalyptiques du jour d’après

août 5, 2020

Vue de Beyrouth le 5 août 2020, au lendemain des explosions survenues dans le port de la capitale.

Vue de Beyrouth le 5 août 2020, au lendemain des explosions survenues dans le port de la capitale. © AP SIPA /Hussein Malla

Immeubles éventrés, hôpitaux débordés, familles endeuillées et sans domicile… les deux explosions survenues mardi 4 août ont plongé la capitale libanaise dans un chaos total.

Deux puissantes explosions ont secoué Beyrouth mardi en fin d’après-midi. Parties d’un entrepôt du port de la capitale où étaient stockées plus de 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium, produit qui entre dans la composition de certains engrais mais aussi d’explosifs, ces déflagrations ont fait plus de 100 morts, 4000 blessés et 300 000 sans abris, selon le bilan provisoire délivré par la Croix Rouge libanaise.

Ressenties à des centaines de kilomètres, les explosions ont plongé la capitale dans un état post-apocalyptique. Immeubles détruits, familles endeuillées et sans logement, hôpitaux saturés… retour en images sur une catastrophe sans précédent.

  • Champignon de fumée orange

Les explosions dans le portd de Beyrouth mardi 5 août 2020 ont provoqué un immense champignon de fumée dans le ciel de la capitale libanaise.

Les explosions, dont le souffle a été ressenti jusque sur l’île Chypre, à plus de 200 kilomètres de Beyrouth, ont formé un nuage géant semblable à un champignon atomique. Les stocks de nitrate d’ammonium dans l’un des entrepôts du port sont suspectés d’être la cause du désastre.

  • Beyrouth sous les décombres 

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Éclats de verre, véhicules en feu, bâtiments détruits … les images de Beyrouth au lendemain des explosions sont dignes d’une scène de guerre.
  • Hôpitaux saturés

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Les secours s’affairent à transférer les victimes dans les différents hôpitaux de la capitale, débordés après les explosions.

  • Sauvetage improvisé

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Des civils tentent d’évacuer un marin blessé alors qu’il se trouvait sur un navire qui accostait non loin du lieu de l’explosion qui a frappé le port de Beyrouth.

  • Solidarité citoyenne

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Anonymes et soldats œuvrent main dans la main pour évacuer les habitants touchés par les violentes déflagrations.

  • L’hôpital Saint Georges à Achrafieh, très endommagé 

Lebanon Explosion

Les hôpitaux de la capitale libanaise sont arrivés à pleine capacité mardi soir, certains d’entre eux ayant subi d’importants dégâts après les explosions. De nombreux patients sont renvoyés vers des établissements situés aux quatre coins du pays.

  • Course contre la montre

APTOPIX Lebanon Explosion

Les secouristes, épaulés par des agents de sécurité, ont cherché toute la nuit des survivants ou des blessés coincés sous les décombres des immeubles.

  • Drames humains

Beyrouth sous les décombres ce mardi 4 août après la double explosion survenue dans le port.

Des familles entières se retrouvent à la rue après la destruction de nombreux immeubles d’habitations. Ici, un père portant sa fille dans les rues de Beyrouth.

  • Tensions entre civils et autorités

Lebanon

Dans un contexte politique déjà tendu, les explosions survenues ce mardi 4 août ont engendré d’énièmes affrontements avec les forces de l’ordre. Ici des manifestants anti-gouvernementaux venus protester devant le ministère de l’Énergie et de l’Eau après le drame.

Ave Jeune Afrique par Mélany Procolam

Liban : ce que l’on sait des fortes explosions survenues à Beyrouth

août 4, 2020

Libex

Deux puissantes explosions successives ont secoué Beyrouth mardi 4 août. afp.com/Anwar AMRO

Deux puissantes explosions successives ont secoué Beyrouth ce mardi en fin d’après-midi, semant la panique et provoquant un immense champignon de fumée dans le ciel de la capitale libanaise. Les puissantes déflagrations qui ont secoué le port de la capitale ont fait plus de 60 morts et plus de 2750 blessés, selon un bilan provisoire établi en début de soirée. L’express fait le point sur la situation.

·  Une première explosion suivie d’une autre

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une première explosion suivie d’une autre qui provoque le gigantesque nuage de fumée. Les déflagrations ont fait trembler les immeubles et brisé des vitres à des kilomètres à la ronde. « C’est une catastrophe à l’intérieur du port. Il y a des cadavres par terre. Des ambulances emmènent les corps », a indiqué un soldat aux abords du port.

Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang. « J’ai senti comme un tremblement de terre et puis après une énorme déflagration et les vitres se sont cassées. J’ai senti que c’était plus fort que l’explosion lors de l’assassinat de Rafic Hariri » en 2005, provoqué par une camionnette bourrée d’explosifs, a déclaré une Libanaise dans le centre-ville de Beyrouth. Des voitures, avec leurs airbags gonflés, mais aussi des bus ont été abandonnés au beau milieu de plusieurs routes. Selon des témoins, les déflagrations ont été entendues jusqu’à la ville côtière de Larnaca, à Chypre, distante d’un peu plus de 200 km des côtes libanaises.

Un navire arrimé face au port de Beyrouth est en flamme, après les violentes explosions qui ont ravagé le secteur mardi, a constaté une correspondante de l’AFP, sans qu’il ne soit possible de déterminer s’il y avait à son bord des passagers. Plusieurs entrepôts du port ont été dévastés, tandis que le sol est jonché de verre brisé. Le secteur du port a été bouclé par les forces de sécurité, qui ne laissent passer que la défense civile, les ambulances aux sirènes hurlantes et pompiers, selon des correspondants de l’AFP à l’entrée du port. Aux abords, les dégâts matériels et destructions sont importants.

Plus de deux heures après l’explosion, les flammes enveloppaient toujours le secteur. « Nous avons vu un peu de fumée et ensuite une explosion. Puis le champignon. La force de l’explosion nous a propulsés en arrière dans l’appartement », a raconté un habitant du quartier de Manssouriyeh, qui a assisté à la scène depuis son balcon, à plusieurs kilomètres du port.

Après les explosions, de nombreux habitants, dont certains blessés, marchaient vers des hôpitaux dans plusieurs quartiers de Beyrouth. Devant le centre médical Clémenceau, des dizaines de blessés parmi lesquels des enfants, parfois couverts de sang, attendent d’être admis. « C’est une catastrophe dans tous les sens du terme », a déploré le ministre de la Santé, Hamad Hassan, interrogé par plusieurs télévisions alors qu’il visitait un hôpital de la capitale. « Les hôpitaux de la capitale sont tous pleins de blessés », a-t-il souligné, appelant à transporter les autres blessés vers des établissements de la banlieue.

  • L’origine des explosions encore inconnue

On ignore encore à ce stade l’origine des explosions. Dans une première réaction d’un responsable, le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a déclaré que les explosions étaient peut-être dues à des « matières explosives confisquées depuis des années », mais ajouté que l’enquête en cours devrait déterminer « la nature exacte de l’incident ». « Il semble qu’il y ait un entrepôt contenant des matières confisquées depuis des années, et il semblerait qu’il s’agissait de matières très explosives », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a quant à lui assuré que les responsables devraient « rendre des comptes ». « Ce qui s’est passé aujourd’hui ne passera pas sans que des comptes soient rendus. Les responsables de cette catastrophe devront payer le prix », a martelé le chef du gouvernement lors d’une allocution télévisée. Le Premier ministre a également décrété une journée de deuil national mercredi « pour les victimes de l’explosion du port de Beyrouth ». Le président libanais, Michel Aoun, a lui convoqué mardi soir une « réunion urgente » du Conseil supérieur de la Défense, après les violentes explosions, ont annoncé ses services.

En Israël, pays voisin qui a mené plusieurs opérations militaires ces dernières décennies contre le Liban, un responsable du gouvernement a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat que son pays n’avait « rien à voir avec l’incident ».

  • La France prête à apporter une « assistance » si nécessaire

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré ce mardi soir que la France était aux « côtés du Liban » et prête à lui apporter son aide. « La France se tient et se tiendra toujours aux côtés du Liban et des Libanais. Elle est disposée à apporter son assistance en fonction des besoins qu’exprimeront les autorités libanaises », a-t-il déclaré sur Twitter. « Alors que Beyrouth vient d’être durement touchée par des explosions, la France présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés », a-t-il ajouté.

Alors que Beyrouth vient d’être durement touchée par des explosions, la France présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés.

— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) August 4, 2020

Emmanuel Macron a quant à lui « exprimé sa solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth ». « La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place », a-t-il écrit sur Twitter.

J’exprime ma solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth. La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 4, 2020

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a lui aussi exprimé le soutien de son pays au peuple « résilient » du Liban. « Nos pensées et prières sont avec le grand et résilient peuple du Liban », a tweeté le ministre iranien.

Israël a aussi proposé mardi soir une aide humanitaire au Liban, pays voisin avec lequel il est techniquement en état de guerre. « Israël s’est tourné vers le Liban par l’intermédiaire de contacts sécuritaires et politiques internationaux pour offrir une aide humanitaire et médicale au gouvernement libanais », ont annoncé dans un communiqué les ministères israéliens des Affaires étrangères et de la Défense.

Hassan Diab a appelé les « pays amis » à aider le Liban. « Je lance un appel urgent à tous les pays amis et les pays frères qui aiment le Liban à se tenir à ses côtés et à nous aider à panser nos plaies profondes », a lancé le Premier ministre libanais.

Par Lexpress.fr avec AFP

Ghana: 4 morts dans un incendie et des explosions dans des stations-service

octobre 8, 2017

Accra – Quatre personnes ont été tuées et des dizaines blessées par des explosions dans des stations-service d’Accra, entraînant une vague de réactions appelant les autorités à améliorer la sécurité de ces installations.

Un incendie s’est déclenché dans la nuit de samedi à dimanche à bord d’un camion transportant du gaz naturel dans le quartier de Legon de la capitale ghanéenne. Le feu s’est ensuite propagé à deux stations-service proches, dont l’une de gaz liquéfié, y entraînant des explosions en série. Pris de panique devant le feu et les explosions qui ont ravagé les insallations, de nombreux riverains du quartier ont fui leur domicile.

« La nouvelle de l’explosion de la nuit dernière, qui a provoqué la perte de quatre vies et de nombreux blessés, m’a bouleversé », a tweeté le président Nana Akufo-Addo, tandis que le vice-président Mahamadu Bawumia se rendait dimanche sur les lieux.

« Le gouvernement est déterminé, maintenant plus que jamais, à faire en sorte qu’un tel incident ne puisse plus jamais se reproduire », a ajouté le chef d’Etat.

Le porte-parole des pompiers Billy Anaglate avait auparavant fait état d’un premier bilan de trois morts, précisant que deux des victimes étaient décédées sur les lieux et la troisième à l’hôpital. Il a ajouté que 35 personnes avaient été blessées, dont cinq se trouvant en soins intensifs.

La capitale du Ghana avait déjà été le théâtre d’un incendie similaire et d’une explosion dans une station-service en juin 2015 où plus de 150 personnes avaient trouvé la mort.

Selon M. Anaglate, un des personnes décédées a perdu la vie en sautant d’un pont au carrefour d’Atomic Junction, qui abrite trois stations-service, des transports et des restaurants et où, selon la police, les incendies et explosions se sont produits vers 19h30. Le campus de l’Université du Ghana se trouve également à proximité.

Le ministre adjoint de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah, a souligné que 12 camions de pompiers et 200 policiers avaient été déployés sur les lieux.

« Beaucoup de gens se sont rapidement enfuis, ce qui a permis de sauver de nombreuses vies mais a aussi provoqué la panique », a-t-il déclaré à l’AFP. Une enquête a été ouverte.

Les Ghanéens ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux, critiquant la dangerosité des stations-service, dont beaucoup sont situées près d’écoles, d’hôpitaux et de commerces.

Une pétition en ligne adressée au président Akufo-Addo exigeant une réglementation plus stricte et des inspections des installations a été lancée dans la foulée de l’incident et signée par plus de 1.500 personnes dimanche matin.

Elle propose notamment que les stations-service ne soient pas situées à moins de 50 m des habitations et 100 m des écoles et hôpitaux.

Une Ghanéenne vivant aux Pays-Bas, Abena Awuku, qui a proposé les mesures sur le site change.org, a prévenu que les stations-service « représentaient des catastrophes en puissance et qu’il fallait agir immédiatement ».

« Un incident de ce type s’est produit il y a deux ans et on nous a servi des mensonges et des promesses vides sur les mesures à prendre et voilà ce à quoi nous avons eu droit », a-t-elle commenté à l’AFP.

« Ces morts auraient pu être évités facilement et il nous faut éviter que cela ne se reproduise à l’avenir », a-t-elle ajouté.

Romandie.com avec(©AFP / 08 octobre 2017 13h35)                                            

Mexique: une explosion de feux d’artifice sur un marché fait 31 morts

décembre 21, 2016

Une explosion sur le plus grand marché de feux d’artifice du Mexique a tué au moins 31 personnes et fait 72 blessés mardi à Tultepec, près de Mexico, ont indiqué les autorités mexicaines.

« Il y avait des gens en flammes qui couraient ». Sur le marché de feux d’artifice de Tultepec, le plus grand du Mexique, un après-midi tranquille et ensoleillé s’est instantanément transformé en une scène infernale. De nombreux visiteurs arpentaient les allées en quête de feux d’artifice pour célébrer les fêtes de fin d’année lorsque une immense explosion a retenti, mardi 20 décembre.

 

Puis un énorme nuage s’est élevé, obscurcissant le ciel, tandis que des explosions en chaîne se succédaient. Des feux d’artifice colorés scintillaient dans l’épaisse fumée noire. « Juste après l’explosion, tout a commencé à prendre feu. Il y avait des gens brûlés qui couraient », raconte Walter Garduno, témoin de la tragédie qui a fait au moins 31 morts et 72 blessés.

Des précédentes explosions en 2005 et 2006

Avec environ 300 stands, le marché de San Pablito à Tultepec, dans la banlieue de Mexico, contenait des tonnes de poudre destinées à la fabrication de feux d’artifice, avec l’autorisation du ministère mexicain de la Défense.

Après de précédentes explosions en 2005 et 2006, qui avaient dévasté ce marché et fait des dizaines de blessés, les mesures de sécurité avaient été renforcées, et les vendeurs assuraient que le site était dans sa catégorie le plus sûr de toute l’Amérique latine. Mais mardi après-midi, une explosion a fait trembler le sol sur plusieurs kilomètres à la ronde.

« La terre a bougé »

« Des gens couraient en flammes, des enfants », se souvient Walter Garduno, qui se trouvait par hasard dans le secteur et a accouru sur le site pour apporter de l’aide. L’intervention des secours, parfois improvisés, a été rendue difficile par les explosions qui continuaient de se succéder sur ce vaste marché de quatre hectares, situé près d’un carrefour routier.

Des policiers présents sur les restes du marché San Pablito à Tultepec, le 21 décembre au Mexique.

Des policiers présents sur les restes du marché San Pablito à Tultepec, le 21 décembre au Mexique.

REUTERS/Edgard Garrido

Angelica Coss, 25 ans, qui vit dans une zone résidentielle à quelques rues du lieu de la catastrophe, vaquait à ses occupations lorsque l’explosion initiale a retenti. « La terre a bougé, j’ai eu l’impression qu’un avion s’était écrasé, que des bombes tombaient. Je suis montée sur le toit de ma maison, d’autres personnes étaient là, et nous avons vu que le marché explosait. Et toute cette fumée a commencé à nous recouvrir », raconte-t-elle.

Des centaines de policiers et de sauveteurs

Après les innombrables détonations, il ne restait du site qu’un amas de ferraille et de béton noirci d’où les sauveteurs improvisés, les vêtements salis par la fumée ou déchirés, tentaient de secourir des blessés souvent atteints de brûlures.

Víctor Hugo Samantes, dont des membres de la famille tenaient des étals au marché, a été l’un des premiers à s’approcher du site pour tenter de retrouver ses proches miraculeusement sortis indemnes de la tragédie.

« C’est incroyable, on est habitués à voir le marché en mouvement et tous les gens qui y travaillent, chacun à son poste. Et maintenant, le voir dans cet état ! » soupire-t-il, la bouche protégée par un masque, en observant le marché réduit en cendres où s’activent des centaines de policiers et de sauveteurs.

Lexpress.fr avec AFP

Nigeria : trois énormes explosions à Maiduguri dans le nord-est

octobre 13, 2015

Maiduguri (Nigeria) – Trois énormes explosions ont frappé mardi la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, faisant de nombreux morts, ont indiqué des habitants et la Croix Rouge.

Ces explosions ont eu lieu dans le quartier de Ajilari Cross, qui a déjà été la cible d’attaques similaires à deux reprises ces dernières semaines, dont celle du 20 septembre ayant fait au moins 117 morts.

Ces attentats avaient été attribués aux islamistes de Boko Haram, groupe qui a intensifié ses attaques contre des cibles civiles au cours des derniers mois en utilisant des kamikazes et des engins explosifs artisanaux.

La cause des trois explosions qui se sont rapidement succédées mardi à partir de 20h10 locales (19h10 GMT) n’a pas encore été déterminée, a indiqué un résident du quartier, Bashir Mohammed. Nous sommes tous désemparés et courons dans tous les sens, a-t-il dit.

Un officiel de la Croix Rouge a déclaré : à l’évidence beaucoup de gens ont été tués, mais je n’ai pas de chiffre. Un religieux présent dans le secteur, Sherif Ahmad, a lui aussi assuré que beaucoup de personnes ont été tuées, sans plus de précisions.

L’hôpital Umaru Shehu situé à proximité a commencé de recevoir des blessés, tandis que des policiers, des militaires, la Croix Rouge et des agents des services d’urgence nigérians se mobilisaient.

Ni la police ni l’armée n’ont fait de commentaire dans l’immédiat, et les informations étaient rares dans cette ville soumise à un couvre-feu la nuit.

Le 1er octobre 10 personnes avaient été tuées et 39 autres blessées après que quatre kamikaze eurent fait exploser leurs bombes dans ce quartier proche de l’aéroport de Maiduguri et d’une base militaire.

Boko Haram, dont l’insurrection a fait au moins 17.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis 2009, est tenu pour responsable de la mort de plus de 1.320 personnes depuis la prise de fonctions du nouveau président Muhammadu Buhari le 29 mai, selon un décompte établi par l’AFP.

Romandie.com avec(©AFP / 13 octobre 2015 23h43)

Nigeria: plusieurs morts dans deux explosions près de la capitale Abuja

octobre 2, 2015

Abuja – Deux explosions ont secoué vendredi plusieurs zones de la banlieue de la capitale nigériane Abuja, dont un secteur déjà visé par le groupe islamiste Boko Haram, faisant des morts, a indiqué à l’AFP l’agence nationale chargée des secours (Nema).

Les explosions se sont produites près d’un poste de police à Kuje et à un arrêt de bus à Nyanya à environ 22h30 (21h30 GMT), a déclaré le porte-parole de la Nema, Manzo Ezekiel, qui a ajouté : Il y a un certain nombre de morts.

Kuje, près de l’aéroport d’Abuja, est à une quarantaine de kilomètres du centre de la capitale. Sa prison est réputée pour détenir des dizaines de prisonniers de Boko Haram.

L’arrêt de bus à Nyanya a été frappé à deux reprises l’année dernière. Le premier attentat, le 14 avril 2014, avait fait au moins 75 morts et avait été revendiqué par les islamistes de Boko Haram. Le deuxième, le 1er mai, avait fait au moins 16 morts.

M. Ezekiel a indiqué que les explosions de vendredi s’étaient produites presque simultanément et que les explosifs étaient similaires à ceux utilisés par l’insurrection dans le nord-est du Nigeria.

Ce n’était pas une explosion accidentelle (…). C’était sans conteste une bombe, a-t-il ajouté.

Pour le moment nous pouvons seulement confirmer les explosions. Nos agents sont sur le terrain. Il y a un certain nombre de morts mais nous ne pouvons pas donner de chiffre maintenant.

Ces dernières semaines, l’armée nigériane a affirmé avoir infligé une série de revers aux insurgés désormais affiliés à l’organisation Etat islamique (EI). Mais les violences et les attentats du mouvement armé n’ont pas cessé.

Jeudi, au moins 10 personnes ont été tuées et 39 blessées dans quatre attentats suicide perpétrés à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.

Et les membres de Boko Haram sont aussi suspectés d’avoir tué 11 personnes dans des attaques sur trois villages dans l’Etat voisin d’Adamawa mercredi soir et jeudi matin.

Romandie.com avec(©AFP / 03 octobre 2015 01h14)

Six morts dans des explosions dues à des colis piégés

septembre 30, 2015

Six personnes ont été tuées mercredi dans le sud de la Chine, dans plusieurs explosions provoquées par des colis piégés, ont annoncé les médias officiels. Quinze déflagrations dans plusieurs lieux publics ont été recensées.

Les premières informations mentionnaient des dizaines de blessés dans la ville de Liucheng (région du Guangxi) et aux alentours. Des matières explosives dissimulées dans des colis postaux sont à l’origine des déflagrations, a indiqué un responsable policier local, cité par la télévision centrale CCTV. Le média a évoqué un « acte criminel ».

Plusieurs bâtiments de la ville ont été touchés, dont une prison, un marché, un grand magasin, une gare ou encore un hôpital, selon le journal local Nanguo Morning News.

Des images postées sur les réseaux sociaux montraient plusieurs bâtiments à moitié écroulés ou aux façades éventrées, des voitures renversées, des rues jonchées de gravats ou encore des personnes ensanglantées sur des civières.

Lors des dernières années, plusieurs citoyens chinois mécontents ont provoqué des explosions dans des bâtiments officiels ou des endroits publics en représailles après des injustices présumées ou dans le but d’attirer l’attention sur leur cas.

Romandie.com