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Madagascar-Sentinelle : Il est temps d’agir contre le racket en milieu scolaire …

octobre 13, 2021

Le racket existait déjà depuis fort longtemps dans le monde. Ces temps-ci, il est en train de prendre une propension grandissante dans le milieu scolaire. A l’instar des heures de gloire d’Al Capone du temps de la « Cosa Nostra », cette pratique mafieuse consistait à utiliser l’intimidation pour faire une extorsion de fonds d’une manière violente à un tiers. C’est aussi une réalité qui perdure depuis des générations dans le monde de l’éducation.

 Ces temps derniers, ce mode opératoire est maintenant courant dans le milieu scolaire dans toute l’île. Le pire est que cela ne se passe plus au niveau des universitaires, mais cela s’est répandu comme une maladie transmissible chez les élèves du secondaire, les enfants en primaire ainsi que chez les petits en préscolaire. C’est à croire que les gangsters miniatures, auteurs de ces méfaits, ont des gènes ou pulsions qui les incitent aux actes délictuels.

 Ce petit banditisme du préscolaire qui nous intéresse dans cette rubrique, se traduit par : des partages forcés ou carrément par des chapardages de goûters, et aussi  par un chantage affectif jusqu’aux dénonciations calomnieuses. Dans les écoles primaires s’ajoutent les menaces physiques en échange d’argent liquide, ou d’effets personnels que les autres élèves cibles possèdent. CE FAIT EXISTE bel et bien, et bon nombre de victimes cachent leur détresse non seulement aux responsables scolaires, mais aussi aux parents. Réveillons-nous car, nul n’est à l’abri de ce phénomène qui sévit déjà de par le monde, il s’est aussi implanté sur notre île sans que nous l’ayons pris au sérieux.

 Rappelez-vous de vos années scolaires qui sûrement ont fait apparaître des cas similaires que nous avons vite fait de classer aux oubliettes de nos mémoires. Comme le monde est un éternel recommencement, sans que vous le sachiez, il se peut qu’en ce moment votre enfant subisse les avanies d’un petit mafieux de son école. Mais le contraire est aussi valable, il se peut qu’il soit le parrain avéré de son petit entourage.

 Mais de quel côté que l’enfant soit, il est temps que cela cesse ! Il est temps qu’on interpelle les responsables de l’éducation au niveau du ministère de l’enseignement, et les responsables des établissements publics ou privés. La vigilance doit être de mise dès aujourd’hui pour essayer d’éradiquer ce phénomène qui sévit à tous les niveaux du cursus éducatifs.

 Effectivement pour peu qu’on s’intéresse aux enfants pendant leur période de classe, en les faisant parler, on peut découvrir chez eux des situations insoupçonnées qui ont trait à l’ambiance qu’ils vivent à l’école. Bon nombre d’étranges attitudes et comportements d’un enfant peuvent trouver leurs explications à travers leur environnement scolaire. A part les relations de l’enfant avec son enseignant, il y a surtout ses rapports avec les autres élèves qui expliquent des comportements comme :

– celui qui ne veut pas aller à l’école et rechigne à se lever le matin de peur de retrouver le petit mafieux qui a des vues sur lui, ou encore par le harcèlement certain qu’il va subir toute la journée.

– celui qui est pressé d’y aller en ne demandant ni argent, ni goûter, car il est sûr de pouvoir racketter un de ces petits nantis qui s’amènent toujours en classe avec leurs goûters succulents qui sortent de son ordinaire, ou simplement par goût prématuré de l’extorsion.

Quoi qu’il en soit, ces deux types d’adultes en miniature sont nos enfants… Il est donc de notre devoir à tous, d’œuvrer pour réduire autant que faire se peut, ces phénomènes qui leur sont nocifs, et qui peuvent perturber leur vie scolaire et déterminer leur avenir. Comme il s’agit de nos chérubins et de leur droit à la protection, on doit passer en priorité leur préoccupation journalière qui est de pouvoir étudier en toute quiétude. Alors, il nous faut remettre à jour la vision du système éducatif en vigueur à Madagascar.  Un proverbe français disait “La critique est aisée, mais l’art est difficile”. En effet, comme cela nous concerne tous, il est inutile de nous jeter la pierre car le mieux qu’on puisse faire et de collaborer pour le bien-être de nos enfants.

 Dans un premier temps, interpellons les autorités compétentes sur l’existence de ce phénomène mondialement connu, et qui fait désormais ses ravages dans le milieu scolaire public et privé. Les contrôles dans les établissements doivent être renforcés dans la mesure des moyens de chaque école, soit par l’ajout de  caméras de surveillance, soit par l’augmentation des surveillants.

 Dans un second temps, le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants est primordial. Les échanges nécessaires entre ces deux entités peuvent déterminer la nature de leurs progénitures, et permettent de mieux les diriger, de mieux les orienter dans leur avenir sans porter préjudice aux autres. Pour éduquer, il faut accepter le fait que : l’éducation est réversible. C’est-à-dire que l’enfant doit écouter les parents, mais que ces derniers aussi lui doivent une écoute attentive. C’est dans ces échanges mutuels collaboratifs, que l’EMPATHIE va prendre son importance. L’efficience de cette dernière est largement prouvée, et tellement citée depuis quelque temps dans le domaine éducatif.

 La qualité nommée ci-dessus exige de l’intérêt prononcé pour les enfants victimes de racket en milieu scolaire. En effet, pour que cela  soit, les parents doivent travailler sur eux-mêmes, sur leur capacité d’écoute en particulier en maîtrisant leur pulsion, avant d’émettre leur avis pris dans la sérénité la plus complète. Après le stade de communication familiale effective, la collaboration dans les échanges entre l’établissement scolaire et les parents sera souhaitée, et les actions de prévention qui s’ensuivent seront les garantes de l’épanouissement des enfants dans leur milieu scolaire.

 Avec La Gazette de La Grande Ile par Max Randriantefy

L’ex-international de foot sénégalais Souleymane Diawara écroué en France

avril 10, 2015

Marseille – L’ex-international de football sénégalais Souleymane Diawara, défenseur du club français OGC Nice, a été écroué à la prison de Marseille, dans le sud de la France, dans le cadre d’une enquête sur une extorsion de fonds, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Souleymane Diawara, 36 ans, a été mis en examen pour extorsion de fonds et tentative d’extorsion de fonds et placé en détention provisoire dans le cadre d’une enquête ouverte à Digne (sud-est), a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

Quatre autres personnes, dont le frère de Souleymane Diawara, ont également été mises en examen pour les mêmes motifs et écrouées, selon la même source.

C’est une affaire de droit commun qui touche la sphère privée et n’a rien à voir avec le football, a précisé la source se refusant à donner plus de détails.

Le parquet de Digne avait ouvert une information judiciaire à la suite d’une plainte de mars 2015 visant le joueur et les quatre autres hommes.

Selon une source proche de l’enquête, Souleymane Diawara aurait été victime d’une escroquerie et a tenté de se faire justice lui-même, aidé de comparses. L’individu visé serait un homme habitant près de Digne.

Selon l’avocat du footballeur, Me Grégory Bensadoun, interrogé par BFMTV, le litige portait sur une voiture pour laquelle Souleymane Diawara avait versé une somme d’argent.

L’ancien international a été formé au club du Havre avant de jouer dans plusieurs clubs français, à Sochaux (2003-2006) et Bordeaux (2007-2009).

Mais c’est surtout comme défenseur central de l’Olympique de Marseille qu’il a marqué le championnat de France, remportant notamment un championnat (2010) et deux Coupes de la Ligue d’affilée en 2010 et 2011.

Après cinq saisons à l’OM, qui a décidé de ne plus jamais attribuer son numéro 21 pour lui rendre hommage, Diawara avait rejoint l’OGC Nice libre en 2014. Il a disputé 14 matches de championnat avec le club, actuel 13e de Ligue 1 à sept journées de la fin de la saison.

Il compte aussi 48 sélections pour l’équipe nationale du Sénégal, dont douze lors de phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

L’entraîneur adjoint de l’OGC Nice, Fred Gioria, s’est dit très peiné pour l’homme qui est quelqu’un de très très bien. Nous n’en savons pas plus, cela n’a rien à voir avec le club, a-t-il affirmé.

Diawara n’était pas à Nice aux entraînements de mercredi et jeudi.

Romandie.com avec(©AFP / 10 avril 2015 13h29)