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France: Le dernier adieu à Jacques Chirac

septembre 30, 2019

Official ceremony in memory of late French President Jacques Chirac

Le cercueil de Jacques Chirac prêt à partir dans un corbillard, lundi, devant l’église Saint-Sulpice, à Paris, après la messe de funérailles. POOL/REUTERS

Chefs d’État étrangers et acteurs des quarante dernières années de la vie politique ont rendu hommage à l’ancien président, lundi, à Paris.

L’Histoire défile. La grande, la petite, la française, celle du monde. Sur le parvis de l’église Saint-Sulpice où la cérémonie des obsèques de Jacques Chirac va bientôt débuter, les acteurs principaux des quarante dernières années passent les uns après les autres. Comme une rétrospective. L’ancien président les a tous côtoyés. À l’Élysée, à Matignon, à l’hôtel de ville de Paris, dans les sommets internationaux, en Corrèze, sur les bancs de l’Assemblée nationale, au Conseil des ministres, dans les rangs du RPR…

Les querelles éternelles de la droite sont mises entre parenthèses. Vieil ennemi de Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing passe en s’appuyant sur sa canne. Tout comme le favori de l’élection présidentielle de 1995, Édouard Balladur. Ceux qui, à l’époque, étaient restés fidèles à l’ancien maire de Paris, sont presque tous là: Alain Juppé, François Baroin, Jean-Louis Debré, Christian Jacob… L’ossature de la chiraquie historique. La foule n’est pas rancunière. Elle applaudit Nicolas Sarkozy. Elle était restée silencieuse quelques minutes plus tôt lorsque François Hollande était arrivé.

À Paris, où Jacques Chirac a laissé une empreinte indélébile, ceux qui lui ont succédé et ceux qui rêvent d’y parvenir sont là

L’alternance et la cohabitation. Voilà aussi Lionel Jospin, cinq ans premier ministre de Jacques Chirac. Certains de ses anciens ministres sont là aussi. Ils ont fait du chemin depuis la cohabitation. Ségolène Royal est arrivée au second tour de l’élection présidentielle en 2007. Claude Bartolone a présidé l’Assemblée nationale. Pierre Moscovici a exercé les fonctions de commissaire européen. Martine Aubry s’est installée à Lille. À Paris, où Jacques Chirac a laissé une empreinte indélébile, ceux qui lui ont succédé et ceux qui rêvent d’y parvenir sont là. Jean Tiberi côtoie Anne Hidalgo. Rachida Dati passe.

Un peu plus tôt, Cédric Villani avait fait une apparition sur le parcours du convoi funéraire. Il y a aussi le candidat du «nouveau monde» Benjamin Griveaux, comme pour accompagner cette part de l’«ancien monde» qui disparaît avec Jacques Chirac. Voilà d’ailleurs Emmanuel Macron et son épouse Brigitte. La foule applaudit. Mais elle a du mal à mettre des noms sur les nouveaux visages de la politique. Ceux arrivés au pouvoir avec Emmanuel Macron. Elle reconnaît plus aisément les journalistes Patrick Poivre d’Arvor et Jean-Pierre Elkabbach. Tous deux avaient interviewé Jacques Chirac à de nombreuses reprises. L’ensemble du gouvernement est là pourtant, tout comme beaucoup de députés de la majorité.

Un seul absent: l’extrême droite

La dernière élection présidentielle a laissé des traces. Sur le parvis de l’église, Édouard Philippe et François Fillon échangent une poignée de main glaciale. Tout comme Emmanuel Macron et François Hollande une fois dans l’église. Les anciens premiers ministres de l’ex-président sont tous venus, éloignés désormais de la scène politique. Jean-Marc Ayrault gère sa Fondation sur la mémoire de l’esclavage. Manuel Valls refait sa vie en Espagne. Bernard Cazeneuve cherche la voie du retour.

Dans cette histoire de la Ve République qui défile, il n’y a qu’un absent, l’extrême droite. Le combat de Jacques Chirac. Celui qu’il avait remporté en 2002 au second tour de l’élection présidentielle face au FN. Marine Le Pen voulait venir, la famille de l’ancien président a fait savoir qu’elle n’était pas la bienvenue. La mémoire de ce séisme politique, c’est Jean-Pierre Raffarin qui la porte. C’est lui que Jacques Chirac avait installé à Matignon pour tenter de rassembler la France après le choc du 21 avril. Sur le parvis, il est le premier à s’arrêter pour dire un mot à la presse sur Jacques Chirac. Un peu plus loin, il croise Dominique de Villepin, le dernier premier ministre de l’ancien président. C’est en son nom, et pour dire non à la deuxième guerre d’Irak en 2003, qu’il prononce son fameux discours de l’ONU.

«Il y avait chez notre ancien président, cet homme chaleureux soutenu par son épouse Bernadette, un véritable amour des gens»

Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris

L’Amérique n’a toujours pas digéré. Pour seul représentant, elle a envoyé son ambassadeur. Il y a bien aussi l’ancien président Bill Clinton mais il est venu de son propre chef. La foule l’applaudit lorsqu’elle l’aperçoit sur le perron de l’église, tout comme elle applaudit Vladimir Poutine lorsqu’il apparaît à l’écran. Le président russe est entré dans l’église par une porte dérobée. Les autres dirigeants étrangers sont passés par le parvis, descendus d’un bus en provenance de l’Élysée.

Chacun porte une part de l’histoire de France écrite par Jacques Chirac. L’amitié avec le Liban avec le premier ministre libanais Saad Hariri. Il a décrété une journée de deuil national dans son pays. Pendant la cérémonie, le fils de Rafic Hariri, ami intime de Chirac, a du mal à retenir ses larmes. La politique arabe de la France avec le roi Abdallah de Jordanie et l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad al-Thani. Malade, le roi du Maroc, Mohamed VI, s’est fait représenter par son fils, le prince héritier Moulay el-Hassan. Ce goût de Jacques Chirac pour l’Afrique est aussi souligné avec la présence du président congolais Denis Sassou-Nguesso. Plus tôt dans la matinée, un régiment de chasseurs d’Afrique avait d’ailleurs participé aux honneurs militaires rendus à l’ancien président.

Ces quarante ans d’histoire, Jacques Chirac les a traversés en y laissant sa trace, auprès des grands comme des petits. «Il y avait chez notre ancien président, cet homme chaleureux soutenu par son épouse Bernadette, un véritable amour des gens, a résumé dans son homélie l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit. Aussi à l’aise dans les salons de l’Élysée qu’au Salon de l’agriculture, beaucoup en le rencontrant se sentaient considérés.» Et pas seulement en le rencontrant. Pour lui rendre un dernier hommage, les Français ont d’abord défilé à l’Élysée deux jours durant pour signer les registres de condoléances. Ils se sont ensuite postés le long du parcours du convoi funéraire. Ils se sont enfin rassemblés devant et autour de l’église Saint-Sulpice. Lorsque la fille du président, Claude Chirac, en a franchi les portes à l’issue de la cérémonie, ils l’ont longuement applaudie.

Le Figaro.fr par Christophe Bazile et François-Xavier Bourmaud

Iran: Rohani demande à Macron d’agir contre « les terroristes » basés en France

janvier 2, 2018

Téhéran – Le président iranien Hassan Rohani a demandé mardi à son homologue français Emmanuel Macron de prendre des mesures contre les activités d’un « groupe terroriste » iranien basé en France et impliqué selon lui dans les récentes manifestations en Iran, a rapporté la télévision d’Etat.

« Nous critiquons le fait qu’un groupe terroriste ait une base en France et agisse contre le peuple iranien et encourage la violence. Nous attendons du gouvernement français qu’il agisse contre ce groupuscule terroriste », a déclaré le président iranien lors d’une conversation téléphonique, dans une claire allusion aux Moudjahidine du peuple.

Les autorités iraniennes accusent les Moudjahidine du peuple, qualifiés par le pouvoir iranien d’hypocrites (monafeghines) d’alimenter les violences et d’être liés à l’Arabie saoudite, rivale régionale de l’Iran.

La demande de M. Rohani intervient au sixième jour d’un mouvement de contestation marqué par des violences meurtrières et des centaines d’arrestations dans son pays.

Le général Rassoul Sanaïrad, l’adjoint politique du chef des puissants Gardiens de la révolution, a affirmé mardi que le groupe Moudjahidine du peuple « avait été chargé par les Al-Saoud (la dynastie qui règne sur l’Arabie saoudite) et certains pays européens de créer de l’insécurité », selon l’agence Tasnim.

Enfin, le vice-gouverneur de Téhéran a affirmé qu’aucun incident n’avait été signalé mardi soir à Téhéran, selon l’agence Isna.

La capitale iranienne a connu de petites manifestations les trois nuits précédentes avec à chaque fois quelques centaines de personnes lançant des slogans contre le pouvoir dans le quartier de l’université dans le centre de Téhéran.

Romandie.com avec(©AFP / 02 janvier 2018 19h21)                                            

Centrafrique : la France souhaite mettre fin à son opération Sangaris en 2016

janvier 31, 2016

Paris – La France souhaite mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

L’objectif c’est que l’opération Sangaris en tant que telle, opération militaire, s’arrête, a-t-il dit au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro en rappelant le processus démocratique en cours en Centrafrique et l’élection prochaine d’un président, le second tour de la présidentielle étant prévu le 14 février.

Je souhaite que cela soit fait au cours de l’année 2016 et qu’il reste sur le territoire de Centrafrique de petites unités comme c’était le cas auparavant, a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Les effectifs français, qui s’élèvent à 900 soldats – après avoir atteint jusqu’à 2.500 hommes au début de l’opération fin 2013/début 2014 – seront alors ramenés à environ 300 soldats, a-t-il laissé entendre.

Il y a par ailleurs en Centrafrique une mission des Nations-Unies, la Minusca, dont le rôle va être croissant pour assurer la sécurité sur le territoire et la sécurité du nouveau pouvoir politique, a-t-il poursuivi.

Jean-Yves Le Drian a par ailleurs émis l’espoir que l’Union européenne s’engage à former l’armée centrafricaine, lors d’une réunion informelle des ministres européens de la Défense les 3 et 4 février à Amsterdam.

J’ai souhaité – et je pense que j’aurai satisfaction cette semaine – qu’il y ait aussi, comme nous l’avons fait au Mali, une mission de formation de l’UE pour reconstituer l’armée de la République centrafricaine, en faire une véritable armée, a-t-il dit. J’espère pouvoir obtenir cela de mes collègues dans quelques jours, a-t-il ajouté.

Romandie.com avec(©AFP / 31 janvier 2016 13h54)