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Centrafrique : la réélection de Faustin-Archange Touadéra validée par la Cour constitutionnelle

janvier 18, 2021
Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, le 27 décembre 2020, jour de l’élection présidentielle.

La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.

C’est dans un contexte sécuritaire très tendu que la Cour constitutionnelle a validé, lundi 18 janvier, la réélection de Faustin-Archange Touadéra, avec 53,16% des voix. Les résultats provisoires, proclamés le 4 janvier par l’ANE, donnaient le chef de l’État vainqueur avec 53,92 % des suffrages, devant Anicet-Georges Dologuélé, de l’Union pour le renouveau en Centrafrique (Urca), et Martin Ziguélé, du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), arrivé troisième.

« C’est une grande victoire pour la démocratie, se réjouit Simplice Mathieu Sarandji, directeur de campagne de Touadéra. Cela prouve que le choix du peuple est respecté par les juges constitutionnels ».

La proclamation des résultats définitifs a été faite par Danièle Darlan, présidente de la Cour constitutionnelle, qui a jugé « irrecevables » les recours en annulation du processus électoral déposés par 13 des 16 candidats de l’opposition, qui dénonçaient des « fraudes massives » lors du scrutin.

La proclamation de ces résultats étaient initialement attendue le 19 janvier. Mais selon une source sécuritaire, la Cour constitutionnelle a justifié l’avancement de sa décision par les conditions sécuritaires du pays. Depuis mi-décembre, six groupes armés qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique se sont en effet alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), qui a largement perturbé la tenue du scrutin avant de mener une offensive sur Bangui, qui a été repoussée par les forces armées centrafricaines, soutenues par la Minusca et des militaires russes et rwandais.

« C’est un jour de deuil »

Pour l’opposition, réunie au sein de la coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), l’arrêt de la Cour « est une décision politique ». « Au regard de tous les documents justifiant cette mascarade électorale, elle ne peut pas affirmer aujourd’hui qu’elle a dit le droit. C’est un jour de deuil, a déclaré à Jeune Afrique Mahamat Kamoun, président de la coalition. Pour nous, il n’y a pas eu d’élection en Centrafrique, et nous allons nous réunir pour rendre officielle cette position. »

Au siège du parti Mouvement cœurs unis (MCU) de Touadéra en revanche, c’est l’euphorie. Une centaine de personnes se sont rassemblées devant le siège de la formation pour scander des chansons à la gloire du chef de l’État.

« C’est un grand jour pour nous et le peuple centrafricain, qui avons bravé la peur sous les tirs des armes pour aller manifester notre devoir citoyen. Nous devons aujourd’hui nous réunir, opposition et majorité, afin de conjuguer nos efforts pour la restauration de la sécurité et de la paix dans notre pays, a affirmé le porte-parole du MCU, Évariste Ngamana. Je demande à l’opposition d’être démocratique. Il faut qu’elle se démarque de ceux qui veulent renverser et déstabiliser nos institutions. »

Avec Jeune Afrique par

18 janvier 2021 à 13h20 | Par Pacôme PabandjiMis à jour le 18 janvier 2021 à 15h00

Centrafrique: primauté de la médiation de l’Union africaine, affirme Touadéra

septembre 27, 2018

Nations unies (Etats-Unis) – La médiation pour une paix en Centrafrique relève de l’Union africaine, a déclaré jeudi le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, jugeant que l’implication récente de la Russie dans des pourparlers avec des groupes armés n’avait qu’un but de « facilitation ».

Lors d’une réunion tenue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à laquelle n’assistait pas la Russie, « un appui fort a été donné à l’initiative africaine (pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine), qui fédère toutes les initiatives et qui a le soutien du gouvernement et du peuple centrafricains », a-t-il dit à la presse après la rencontre.

« Nous sommes en train de travailler pour un prochain dialogue avec les groupes armés pour rechercher la paix et la réconciliation », a précisé le président centrafricain.

Fin août, Moscou avait réuni chez son allié soudanais, à Khartoum, quatre des principaux groupes armés pour y signer une « déclaration d’entente ». Cette médiation parallèle a « agacé » les partenaires de la RCA et a été clairement rejetée par la France.

« Dans le cas de la réunion à Khartoum, la Russie n’a joué qu’un rôle de facilitation, tout au moins en matière de logistique », a assuré M. Touadéra, rappelant que son gouvernement n’était pas présent. « Les résultats, les propositions, sont une contribution dans le cadre » de l’initiative de paix menée par l’Union africaine, a-t-il ajouté.

Lors de la réunion, à huis clos, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé que « la coopération entre l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et tous les autres partenaires, y compris les membres du Conseil de sécurité actifs dans le pays, (soit) resserrée », selon un communiqué de ses services.

A la tête de la commission Paix et sécurité de l’Union africaine, Ismail Chergui, présent à la réunion, a aussi souligné devant la presse que cette instance était « au centre de tous les efforts ».

« Les efforts notés à Khartoum sont complémentaires et ne sauraient remplacer l’initiative africaine ». Elle est « la seule à pouvoir fédérer tous les efforts devant permettre aux groupes armés de signer un accord de paix avec le gouvernement, de remettre leurs armes et de s’intégrer dans l’effort de développement du pays », a-t-il insisté.

« Nous sommes convenus de redonner une impulsion nouvelle, forte, aux efforts politiques, centrés sur l’initiative de l’Union africaine, qui est le moteur et la référence », a abondé le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix.

La Centrafrique, que se partagent des groupes armés, est embourbée dans un conflit meurtrier depuis six ans qui a déplacé plus d’un quart de ses 4,5 millions d’habitants.

Romandie.com avec(©AFP / 28 septembre 2018 00h43)                                                        

Centrafrique: la garde rapprochée russe du président Touadéra

avril 16, 2018

 

Faustin Archange Touadéra, président centrafricain, ici en janvier 2012. © Photo de Vincent Fournier/Jeune Afrique

Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.

Depuis la mi-mars, des militaires russes assurent la protection rapprochée du président Centrafricain. Il s’agit d’une section de forces spéciales russes assurant la « première ceinture » de la garde rapprochée de Faustin-Archange Touadera. « Nous avons jugé nécessaire de renforcer la sécurité autour du président et les Russes, avec qui nous entamons une coopération militaire, sont les mieux placés », précise une source proche du président.

L’information est confirmée par le directeur de cabinet du président centrafricain, Firmin Ngrebada qui ajoute que « ce dispositif vise à renforcer la capacité des forces armées centrafricaines à protéger le président ». Considéré par plusieurs diplomates en poste à Bangui comme « la main qui a finalisé l’arrivée des Russes dans le pays », Firmin Ngrabada assure à Jeune Afrique que « les décisions viennent du président ».

Les Russes devant la Minusca

Les soldats russes ont fait leur première apparition officielle aux côtés du président centrafricain le 30 mars, lors de la célébration des deux années de son quinquennat organisée dans le grand stade de football de Bangui. Depuis la transition avec Catherine Samba-Panza, la sécurité présidentielle était confiée aux Casques bleus rwandais déployés dans le cadre de la Minusca. Désormais, lors des déplacements présidentiels, ce sont les éléments des forces spéciales russes qui ouvrent la voie, devant les Rwandais et les forces centrafricaines.

« Ils travaillent à tous les niveaux et ils sont là pour observer et former la garde présidentielle centrafricaine dans cette tâche », a déclaré à Jeune Afrique Albert Yaloké-Mokpem, porte-parole de la présidence, qui insiste sur le fait que ce dispositif « fait partie du package de la formation à l’endroit des forces centrafricaines ».

Mi-décembre, après de longues négociations avec le Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie avait été autorisée à livrer un stock d’armement à la Centrafrique. Les autorités russes avaient alors obtenu une exemption à l’embargo sur les armes imposé au pays depuis le début de la crise, en 2013. La première cargaison a été livrée fin janvier.

Craintes de coup d’État

En faisant appel à la Russie pour assurer sa sécurité, Touadéra serait en outre « conscient des choses qui se manigancent contre lui depuis l’accord militaire avec la Russie », commente un autre conseiller du président, qui pense que « des occidentaux sont capables d’organiser la chute de Touadéra ».

Dans la nuit du 8 au 9 avril, l’attaque qui a visé le camp Fidel – une base des Casques bleus située à quelques mètres de la résidence présidentielle – a renforcé les craintes de coup d’État, largement relayées sur les réseaux sociaux.

Signe de la nervosité qui s’est emparée alors de Bangui, au lendemain de l’attaque, plusieurs riverains ont assuré à Jeune Afrique avoir vu une colonne de véhicules remplis d’éléments de la garde présidentielle patrouiller dans les environs du palais et de la résidence de Touadéra. Selon nos sources à la présidence, d’autres éléments des forces spéciales russes sont attendus dans les prochains jours en vue de renforcer la sécurité autour du président.

Jeuneafrique.com par

Centrafrique: le pape salue un climat constructif en recevant le nouveau président

avril 18, 2016

Cité du Vatican – Le pape François et le nouveau président de Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, ont relevé lundi au Vatican le climat constructif et le renouveau des institutions du pays après des années de violences, a annoncé un communiqué du Saint-Siège.

Le président élu en février avait tenu à venir au Vatican pour sa première visite à l’étranger, afin de saluer le pontife argentin qui était venu en personne en novembre encourager la réconciliation nationale.

L’entretien dans la bibliothèque du Palais pontifical a duré un quart d’heure. Jorge Bergoglio a offert à M. Touadéra les principaux textes de son pontificat sur la famille et sur l’environnement.

Le pape et son secrétaire d’Etat Pietro Parolin ont souhaité qu’une période de paix et de prospérité s’ouvre pour la nation toute entière, et ont relevé que les récentes élections et le renouveau des institutions s’étaient déroulés dans un climat constructif, auquel a contribué le dialogue entre les confessions religieuses.

Le Saint-Siège a souhaité que la communauté internationale continue à soutenir le développement du pays, en rappelant que la population souffrait encore des conséquences des conflits des dernières années.

Dans l’après-midi, lors d’une conférence de presse au siège de la communauté catholique de Sant’Egidio, le président Touadéra a confié que le pape, très ému, lui avait dit que la Centrafrique lui avait volé (son) coeur.

Le Saint Père a fait un geste très fort (en venant en Centrafrique, ndlr) et nous sommes simplement venus lui dire merci, a-t-il ajouté.

Son geste et son message ont touché l’ensemble de nos compatriotes, a-t-il ajouté. Tout cela a permis de décrisper la situation sécuritaire, a-t-il déclaré, en ajoutant que le fruit de cette visite avait été d’avoir des élections apaisées dans le pays.

François a contribué à ce que la Centrafrique se trouve dans cette dynamique, et il a accompli ce geste dans des conditions difficiles de sécurité, avec courage, a-t-il encore affirmé.

Bravant les reproches voilés de la France et des forces internationales de paix qui déconseillaient le voyage pour raisons de sécurité, le pape avait en effet passé 24 heures à Bangui lors d’une tournée en Afrique en novembre.

Il avait rencontré des réfugiés, ouvert une porte de la miséricorde dans la cathédrale de Bangui et s’était rendu dans la principale mosquée de la capitale, en plaidant à chaque occasion pour la réconciliation nationale et le respect entre chrétiens et musulmans.

Les violences civiles ont diminué sensiblement dans les semaines et mois qui ont suivi, et certains Centrafricains y ont vu une conséquence de la visite du pape.

En février, M. Touadéra, qui n’était pas favori au début de la campagne, a été élu au second tour avec 62,71% des voix.

Entre 2013 et 2015, des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka et des ex-rebelles à dominante musulmane de la Séléka, ont mis la Centrafrique à feu et à sang. Ces violences ont ravagé l’économie du pays, un des plus pauvres au monde.

Romandie.com avec(©AFP / 18 avril 2016 16h56)

Centrafrique: le président élu Faustin-Archange Touadéra a prêté serment

mars 30, 2016

BANGUI (Centrafrique) – Le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février, a prêté serment mercredi à Bangui sous les acclamations, a constaté l’AFP.

Je jure de respecter scrupuleusement la Constitution (…) et de préserver la paix, a-t-il déclaré dans le stade de 20.000 places de Bangui, sécurisé par les Casques bleus. Le nouveau président s’est aussi engagé à remplir sa charge sans aucune considération ethnique et de ne jamais exercer son pouvoir à des fins personnelles.

Vêtu d’un costume sombre, le président a ensuite attentivement écouté le président de la Cour constitutionnelle, Zacharie Ndouba, s’adresser à lui.

Vous incarnez désormais la nation toute entière et ses valeurs. Soyez fidèle au serment que vous avez prononcé. Vous serez le président de la réconciliation nationale, a déclaré Zacharie Ndouba, exhortant ses compatriotes à taire nos rancœurs et panser nos plaies.

La Centrafrique, l’un des pays les plus pauvres au monde, tente de sortir de trois années de graves violences intercommunautaires qui ont mis à mal son économie et l’ont profondément déstabilisé.

La présidente de transition, Catherine Samba Panza, a remercié la communauté internationale pour son aide dans le retour à l’ordre constitutionnel. Vive la République centrafricaine unie, réconciliée avec elle-même et désormais engagée sur la voie de la démocratie, a-t-elle lancé.

Les chefs d’Etat de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, et du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, ont assisté à la cérémonie d’investiture qui marque la fin de la transition née du renversement en 2013 de l’ex-président François Bozizé par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka de Michel Djotodia.

Parmi l’assistance, qui ne remplissait pas le stade, a priori pour des raisons de sécurité, Igor Ali, ingénieur, disait se réjouir d’un grand événement qui nous permet de laisser les crises derrière nous. Nous sommes très émus, confiait-il.

Romandie.com avec(©AFP / 30 mars 2016 14h37)

Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra élu président

février 20, 2016

L’ancien Premier ministre a recueilli 62,71 % des suffrages contre 37,29 % pour son rival, Anicet-Georges Dologuélé, selon l’Autorité nationale électorale.

Faustin-Archange Touadéra, photo d'illustration.

Faustin-Archange Touadéra, photo d’illustration. © AP/SIPA/ Jerome Delay

Présidentielle en Centrafrique: les électeurs votent pour la paix

février 14, 2016

Les Centrafricains ont voté dimanche dans le calme pour choisir un président entre les deux anciens Premiers ministres Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra. L’élu devra sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires.

Quelque deux millions d’électeurs étaient appelés à départager les deux candidats, tous deux âgés de 58 ans. Le vote a débuté vers 06H00 dans certains bureaux, d’autres ouvrant en retard. Officiellement, le scrutin devait être clos à 16H00. Les premiers résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs jours.

« Il faut absolument voter aujourd’hui », a affirmé Paterne, la quarantaine, en attendant son tour à l’école Benz-VI de Bangui. « C’est l’élection de la prise de conscience. Pour la première fois, on fait un vrai choix pour tourner le dos à la guerre », a-t-il expliqué.

Electeurs au compte-gouttes
Mais à Bangui, les centres de vote n’ont pas connu l’affluence du premier tour du 30 décembre. Dans de nombreux bureaux visités par l’AFP, le taux de participation dépassait à peine les 50%, moins de deux heures avant la fin des opérations de vote.

En province également, où les opérations se poursuivaient sans incident majeur, les électeurs se présentaient au compte-gouttes à Obo (nord-est), Bambari (est) ou Berberati (sud).

Selon la présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), Marie Madeleine N’Kouet Hoornaert, « dans l’ensemble ça se déroule très bien, sauf quelques soucis dans certains bureaux de vote » de province et de Bangui où des électeurs ont été refoulés. Il faut en effet être inscrit sur les listes et présenter une pièce d’identité pour voter.

Dans ce pays de 4,8 millions d’habitants, les électeurs, chrétiens comme musulmans, se sont massivement inscrits sur les listes électorales.

Sécurité, justice, économie
Pour les deux technocrates aux promesses assez similaires, les priorités s’imposent d’elles-mêmes pour relever un pays ravagé par trois années de violences: sécurité, justice et relance de l’économie.

Le renversement du président François Bozizé, en mars 2013, par la rébellion à dominante musulmane Séléka de Michel Djotodia, avait précipité le pays dans un cycle de violences intercommunautaires qui a culminé fin 2013 par des massacres à grande échelle et le déplacement de centaines de milliers de personnes.

L’opération militaire française Sangaris, qui a chassé la Séléka du pouvoir, puis la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) tentent depuis de ramener le calme dans le pays, un des plus pauvres du monde.

Dologuélé favori
M. Dologuélé, bien implanté dans le milieu des affaires, fait figure de favori après être arrivé en tête du premier tour (23,78%), surtout avec le ralliement en sa faveur du parti KNK de M. Bozizé.

M. Touadéra (19,42%), qui disposait de moins de moyens, a créé la surprise et est désormais considéré comme un très sérieux concurrent. Dernier Premier ministre de M. Bozizé, il a attiré une partie de la base électorale du KNK malgré les directives du parti.

Législatives
L’autre enjeu de ce scrutin sera le bon déroulement du nouveau premier tour pour les élections législatives, tenu en même temps que la présidentielle. Leurs résultats avaient été annulés en janvier par la Cour constitutionnelle qui avait constaté de « nombreuses irrégularités ».

Pour éviter un nouveau fiasco, l’ANE a mis en place une formation de 48 heures pour les agents des bureaux de vote. Plusieurs centaines d’agents ont été remplacés par des enseignants, des cadres de la fonction publique ou des retraités.

Romandie.com