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Congo-France: vie des partis

février 5, 2018

L »UPADS vole en éclat

Les multiples ambiguïtés de Tsaty Mabiala et sa servilité vis à vis de Sassou font voler en éclat l’UPADS. Ci-dessous la déclaration de dissolution de la Fédération autonome UPADS France-Europe.

« Pour favoriser l’unité de l’UPADS, dans un contexte de division avérée au sein du parti, au lendemain d’un congrès non consensuel, je confirme avoir dissous la Fédération autonome UPADS France Europe, contre l’avis de ses membres, suite à un entretien, en août 2015, à Brazzaville, avec le 1er Secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala, en présence des camarades Emmanuel Bongouandza,
Marcel Dzondo, Jean Apollinaire Tsiba et Émile Ello, tous membres du secrétariat
national de l’UPADS.

La création de la Fédération autonome UPADS France Europe trouve son origine dans le refus par certains militants UPADS France Europe, rassemblés autour de moi, de légitimer le congrès UPADS de juin 2013, en raison des fortes divergences et autres querelles nées de ses conditions d’organisation. La Fédération autonome qui, en son temps, a normalement fonctionné, s’est librement exprimée sur la vie de l’UPADS et sur les enjeux nationaux de l’époque.

Les engagements pris par le 1er Secrétaire de l’UPADS, lors de notre échange d’août 2015, n’étant pas toujours tenus, pour des raisons inexpliquées, les militants de l’ex Fédération autonome se sont jusqu’ici placés à l’écart des activités de la Coordination UPADS Europe Amérique.

Cependant, de leur position, les militants de l’ex Fédération autonome UPADS France Europe, unanimes et fidèles à leur parti, ils croient fermement en une UPADS forte et prête pour la reconquête du pouvoir d’État congolais, moyennant la réactivation des valeurs d’unité, de rassemblement, de fraternité et d’indépendance du parti qui ont fait de l’UPADS le parti leader au sortir de la conférence nationale en 1991.

Paris le 4 février 2018.

Ouabari Mariotti

Photo de BrazzaNews.

Le gouvernement ivoirien «prend acte» de la suspension de la FESCI et de l’AGEECI

décembre 9, 2015

 

Le gouvernement ivoirien a pris, mercredi, « acte » de la suspension de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI), les deux principaux syndicats estudiantins à l’origine des récentes violences survenus au campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody avec un mort et six blessés.
« Le Conseil (des ministres) a été informé des incidents survenus sur le campus de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody qui comme vous le savez, deux groupes d’étudiants les uns se réclamant de la FESCI et les autres se réclamant de l’AGEECI se sont affrontés les 18 et 19 novembre », a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné à l’issue d’un Conseil de ministre présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

« L’élément déclenchant de ces affrontements semble être le contrôle et la gestion du quai de la SOTRA (Société des transports abidjanais) situé aux environs du campus et l’attribution des chambres dans les résidences universitaires », a-t-il expliqué.

Selon M. Koné, par ailleurs ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, « ces affrontements ont malheureusement fait un mort et six blessés ».

Suite à ces incidents, le gouvernement a ouvert des enquêtes en vue de « déterminer évidemment les circonstances de la mort de l’étudiant identifié et dans ce cas de poursuivre et de punir les auteurs de ces faits », a-t-il poursuivi.

A ce stade, a annoncé Bruno Nabagné Koné, « le gouvernement a pris acte des décisions de suspension des syndicats, prises par les Conseils d’université et le moment venu, le gouvernement se prononcera sur le sort à réserver à ces syndicats ».

Il a, dans la foulée, souligné que « le gouvernement comprend bien le besoin d’avoir des associations, des comités d’amphi qui défendent les intérêts des étudiants liés à leur scolarité, mais le gouvernement comprend moins bien les raisons qui ont pu amener à ces affrontements et comprend également moins bien tous les débats politiques qui animent, souvent, la vie de ces syndicats ».

« Le gouvernement, dans l’intervalle, continuera de travailler sur tout ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et d’études sur les campus universitaires. Cela a commencé et va se poursuivre,
l’objectif étant que nos étudiants puissent étudier dans de meilleures conditions.

Apanews.net