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RDC: Jean-Marc Kabund : « Félix Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l’Etat »

juillet 18, 2022
Jean-Marc Kabund

Jean-Marc Kabund

Pour Jean-Marc Kabund, Félix Tshisekedi doit être considéré « comme un danger au sommet de l’Etat ». Au cours d’une conférence de presse ce lundi 18 juillet, il a appelé à la venue d’un nouvel ordre politique qui sera incarné par son parti politique « Alliance pour le changement » dont l’autorisation n’a pas encore été livrée par le ministère de l’intérieur.

Dans son discours, Il a dénoncé l’incompétence du régime dont le projet RAM qu’il a qualifié d’escroquerie d’Etat, fustigé des « multiples et improductifs » des voyages diplomatiques de Félix Tshisekedi.

Selon lui, le président de la République prépare un glissement du calendrier électorale et une fraude massive aux prochaines élections.

Il a également dénoncé « un régime des jouisseurs  » auquel il faut barrer la route.

M. Kabund a été secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS. En première ligne dans la lutte contre le basculement de la majorité en défaveur de Joseph Kabila, il avait, par la suite, été radié de son parti après des désaccords profonds avec Félix Tshisekedi et une expédition punitive de la Garde présidentielle à son domicile des suites d’une altercation entre un militaire de cette unité de l’armée et sa garde rapprochée. 

Jean-Marc Kabund a aussi occupé le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Sa démission en mars dernier de cette fonction était consécutive à la confiance qui lui a été retirée par les députés du parti présidentiel. 

Après cette démission, il avait annoncé l’ouverture « d’une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».

41 ans, l’élu de Mont Amba (Kinshasa) a gardé son siège à la chambre basse du parlement et est membre de la commission politique administrative et juridique (PAJ).

Avec Actualite.CD par Ivan Kasongo

Crise RDC-Rwanda : Félix Tshisekedi consulte son homologue Denis Sassou N’Guesso

juin 6, 2022

Le séjour de travail de quarante-huit heures effectué par le président Félix-Antoine Tshisekedi à Oyo, dans le département de la Cuvette, en République du Congo, a été sanctionné le 5 juin par un point de presse au salon d’honneur de l’aéroport d’Ollombo.

Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’Guesso s’exprimant devant la presse à Oyo

Tenu conjointement par le président Denis Sassou N’Guesso et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), félix Tshisekedi, l’échange avec la presse des deux pays a permis de lever un coin de voile quant au contenu du tête-à-tête que les deux chefs d’État avaient eu la veille. Se déclarant très affecté par la situation sécuritaire alarmante qui prévaut dans l’est de son pays sur fond d’affrontements entre les Forces armées de la république démocratique du Congo et le Mouvement 23 (M 23) soutenu par le Rwanda, le président Félix Tshisekedi, d’emblée, a tenu à rappeler ses efforts de paix entrepris dans la région depuis son accession à la magistrature suprême avec, à la clé, un message de paix envoyé à ses pairs.

Rappelant également son credo, celui d’ériger « des ponts plutôt que des murs », le cinquième président du Congo indépendant a, néanmoins, mis un bémol. Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité entre peuples de la région n’est pas en soi une faiblesse, a-t-il fait observer.

Pour le chef de l’État de la RDC, la vocation hospitalière ne peut pas être perçue comme une fenêtre d’opportunité par des pays voisins dans leur velléité de déstabilisation de son pays, parce qu’aujourd’hui, a-t-il dit, « il n’y a pas de doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC ». Et d’ajouter que la résurgence de ce mouvement armé défait en 2013 avec confiscation de son arsenal militaire ne peut être que le fait du Rwanda dont le soutien lui apporté n’est plus qu’un secret de polichinelle.

Tout en espérant que Kigali reviendra aux bons sentiments, le président Félix-Antoine Tshisekedi a rappellé que la RDC est un havre de paix et qu’elle veut le demeurer, elle qui cherche, par tous les moyens, à balayer la vingtaine d’années de violence, d’exactions et de guerre qu’elle a endurées particulièrement dans sa partie est. « Je réitère la volonté de la RDC de ne plus vivre en se regardant en chiens de faïence avec ses voisins« , a martelé le président Félix Tshisekedi, tout en exprimant le vœu de voir le processus de paix de Nairobi aboutir.

La dynamique ainsi enclenchée, a-t-il indiqué, doit se poursuivre et cela se fera en dehors du M23 traité aujourd’hui au même titre que les forces négatives pour avoir relancé les hostilités. La tension actuelle dans l’est de la RDC n’affecte cependant pas la foi du chef de l’État en la réussite de ces pourparlers. D’où sa demande à tous les intervenants, y compris le Rwanda, de revenir aux bons sentiments pour faire avancer ce processus et ce, avec l’appui du patriarche Denis Sassou N’Guesso dont l’apport est très attendu.

Intervenant à la suite de son homologue de la RDC, le président Denis Sassou N’Guesso a lancé vivement un message de paix, la seule alternative à ses yeux pour faire bouger les lignes dans la région, au regard d’innombrables défis et crises multiformes que connaît le continent. Après avoir mené avec bonheur plusieurs médiations dans la région des Grands Lacs, il s’est dit confiant pour la suite des événements.

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso

RDCS: Félix-Antoine Tshisekedi lance les travaux d’infrastructures des 9es jeux de la Francophonie

avril 10, 2021

Le complexe sportif Tata Raphaël a servi de cadre, le 9 avril, au lancement des travaux d’infrastructures des 9es jeux de la Francophonie attendus à Kinshasa, du 19 au 28 août 2022. 

Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et plein air

Le président Félix Tshisekedi posant la première pierre marquant le lancement des travaux

C’est dans ce contexte des 9es jeux de la Francophonie que le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé à la pose de la première pierre sur ce site, à la fois mythique et historique, choisi pour abriter le village des jeux, le lieu d’hébergement des athlètes, des artistes ainsi que des différentes délégations attendues. Le geste symbolique posé par le président de la République marquait, pour ainsi dire, une étape importante dans le processus de régénérescence de la RDC qui entend renouer avec sa tradition d’abriter les grands événements de portée internationale dont le plus emblématique demeure, sans aucun doute, le combat du siècle Ali-Foreman en 1974.

Quatre interventions ont ponctué cette journée exceptionnelle dont celle du haut représentant du chef de l’Etat au Comité national des jeux de la Francophonie qui, tout en circonscrivant le cadre de la manifestation, a rassuré quant à l’effort collectif mis en branle par son organisation pour assurer la réussite des jeux. Didier Tshiyoyo Mbuyi a salué la désignation de la RDC comme pays hôte des 9es jeux de  la Francophonie qu’il a qualifié « d’un moment clé marquant le retour du pays sur la scène internationale ».

Ce dénouement heureux qui résulte de moult vicissitudes et des sacrifices consentis, il le doit à Félix-Antoine Tshisekedi, dont l’implication aura permis de recadrer le projet en lui impulsant une nouvelle dynamique. « Vous avez décidé de refondre l’architecture et les outils d’action pour donner au Congo les moyens de son ambition », s’est-il adressé au chef de l‘Etat. Il s’est, par ailleurs, félicité de voir la RDC accueillir la jeunesse des pays francophones et de mettre en application les deux valeurs cardinales fondatrices de la Francophonie, à savoir la solidarité et la diversité.              

Abondant dans le même sens, Amos Mbayo et Willy Ngopos, respectivement ministre des Sports et vice-Premier ministre  chargé des Travaux publics et Infrastructures, ont mis une emphase particulière sur la vision de développement du chef de l‘Etat telle que reflétée par l’organisation des 9es jeux de la Francophonie qui, au-delà, de la langue française, se veut un moment d’échange entre les populations des Etats membres via leurs jeunesses respectives. Dans la foulée, ils ont relevé les dividendes que pourrait tirer la jeunesse congolaise des infrastructures en gestation qui, de génération en génération, seront là pour répondre à leurs besoins liés à la culture physique. 

Pour sa part, la représentante du Réseau des femmes francophones a tenu à remercier le chef de l’Etat pour avoir impliqué son association dans les préparatifs des jeux qui, conformément à l’Acte constitutif créant la Francophonie, va permettre le rapprochement des Etats membres et constituer un facteur de dynamisation de sa jeunesse. En liminaire, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, s’est dit honoré de voir Kinshasa, première ville francophone de part la densité de sa population, abriter un tel évènement avant d’exhorter tous les gouverneurs et autres territoriaux à s’approprier ces jeux et d’apporter leur soutien au comité Tshiyoyo.

Pour rappel, les jeux de la Francophonie sont des compétitions sportives et des concours culturels en épreuves individuelles ou par équipes dont l’un des objectifs est de contribuer à la promotion de la paix et du développement à travers les rencontres et échanges entre jeunes francophones.

Le stade Tata Raphaël, le stade des Martyrs ainsi que l’Echangeur de Limete sont parmi les sites qui devront, à côté d’autres, faire l’objet des travaux en urgence d’aménagement et de réhabilitation en prévision de cette grande manifestation sportive. 

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso