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Congo: une firme malaisienne investit 570 millions d’euros dans la production d’huile de palme

juin 2, 2013

BRAZZAVILLE – La société malaisienne Atama Plantation va investir environ 570 millions d’euros sur dix ans pour produire assez d’huile de palme pour limiter la dépendance du pays, a-t-on appris dimanche auprès du ministère congolais de l’Agriculture.

L’investissement de 372 milliards de FCFA (plus de 567 millions d’euros), que Atama Plantation Sarl va consentir, prévoit une production en vitesse de croisière d’environ 720.000 tonnes par an d’huile de palme et 200.000 tonnes par an d’huile de palmistes, a indiqué Rigobert Maboundou, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

La production permettra au Congo de limiter considérablement les importations d’huile végétale, d’impacter sur les prix de marché et contribuer à réduire ainsi la dépendance alimentaire du pays, a ajouté M. Maboundou.

Officiellement, le Congo a consenti 180.000 hectares à Atama Plantation Sarl, filiale du groupe malaisien Wahsoeng Corporation Berhad, pour mener ses activités agro-industrielles.

Les terres à cultiver sont surtout de vastes étendues de forêts en partie défrichées exprès pour le projet. Elles sont situées à Yengo (nord), à la lisière entre les Départements de la Sangha et de la Cuvette, à plus de 600 km de Brazzaville.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso y a planté le premier palmier, selon les images diffusées dimanche par la télévision publique. Sur place, la firme malaisienne dispose déjà d’une pépinière de 360.000 plants.

D’après les responsables d’Atama Plantation Sarl, le business plan prévoit l’utilisation de la biomasse pour la production de l’électricité pour une capacité de 6.5 mégawatts, selon un communiqué que s’est procuré l’AFP.

Notre projet s’exécutera en trois phases jusqu’en 2017, année effective de la production d’huile de palme et d’électricité, a précisé Leong Kian Ming, directeur de Atama, cité dans ce communiqué.

En 2011, le Congo avait déjà concédé 80.000 hectares de terres exploitables à un groupe de fermiers sud-africains dans deux régions du sud-ouest du pays pour la production du maïs.

Le Congo est un pays pétrolier d’une superficie de 342.000 km2, à 60% essentiellement recouvert par des forêts. La Banque Mondiale reconnaît le Congo comme numéro un dans la protection des forêts en Afrique centrale, avec un taux de déforestation de 0,2% par an.

Romandie.com avec (©AFP / 02 juin 2013 18h39)

Congo: le géant pétrolier Total annonce l’exploitation d’un nouveau gisement

avril 16, 2013

BRAZZAVILLE – Le groupe français Total, premier opérateur dans le secteur pétrolier au Congo, a annoncé mardi l’exploitation d’un nouveau gisement dont la production devrait atteindre 140.000 barils par jour en 2017.

Dénommé Moho Nord, le gisement, situé à 75 kilomètres des côtes congolaises, sera mis en production à partir de 2015, a indiqué à la presse Babak Bagherzadeh, le directeur de Total E&P Congo, filiale congolaise du groupe français.

Moho Nord va bénéficier de tous les standards internationaux en matière des installations de production. C’est un projet très important avec une production globale de 140.000 b/j en 2017. Ses réserves sont de l’ordre de 485 millions de barils, a expliqué M. Bagherzadeh.

La production de Moho Nord – qui s’étendra sur 30 ans – sera très significative vers les années 2020. Moho Nord va représenter (à terme) le tiers de toute la production du Congo, qui a été estimée à 269.300 b/j en 2012, a-t-il ajouté.

Selon un communiqué de Total, le développement du projet va nécessiter un investissement global de 10 milliards de dollars.

Le nouveau gisement de Moho Nord est aussi le prolongement des activités de Moho Bilondo, un gisement entré en production en 2008 et exploité à partir d’une unité flottante. Moho Bilondo a produit 90.000 b/j jusqu’en 2010. Ce champ a atteint sa maturité et ne produit plus que 55.000 b/j, a souligné M. Bagherzadeh.

Présent au Congo depuis 1968, Total est le premier opérateur pétrolier du pays. Il opère dans 10 des 22 champs en production, représentant 60% de la production nationale, selon un communiqué du groupe.

Le Congo dispute au Gabon, depuis quelques années, la quatrième place de producteur de pétrole au sud du Sahara, derrière le Nigeria, l’Angola et la Guinée équatoriale.

TOTAL

Romandie.com avec(©AFP / 16 avril 2013 17h11)

Un paquebot géant pour les chantiers STX de Saint-Nazaire

décembre 28, 2012

La commande de la compagnie américaine Royal Caribbean International, numéro deux mondial de la croisière, tombe à pic. Le navire sera l’un des plus grands jamais construits à Saint-Nazaire.

Comme un cadeau de Noël qui arrive à point pour les salariés des chantiers STX de Saint-Nazaire. En effet, la compagnie américaine Royal Caribbean International, numéro deux mondial de la croisière, a commandé un paquebot géant de type Oasis aux chantiers navals STX France (ex-Chantiers de l’Atlantique). STX France est détenu à 66% par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33% par l’État.

Ce bateau sera livrable mi-2016. En outre, le croisiériste international a posé «une option pour un deuxième navire livrable mi-2018», ont annoncé jeudi soir les chantiers STX. À titre de comparaison, les deux premiers navires de type Oasis, l’Oasis of the Seas et l’Allure of the Seas, livrés en 2009 et 2010, sont les plus grands navires au monde. «Dotés de 16 ponts et de 2700 cabines, ils peuvent accueillir jusqu’à 5400 passagers et 2100 membres d’équipage», ajoute STX. Ils avaient coûté chacun 900 millions d’euros, mais ce troisième exemplaire, pour la construction duquel plusieurs chantiers étaient en compétition dans le monde cet automne, devrait coûter moins cher.

Concurrence féroce entre les chantiers
La concurrence est féroce entre les chantiers navals internationaux et le contexte économique morose, poussant le prix des navires à la baisse. D’une longueur de 361 mètres et 47 mètres de large, ce ­navire sera l’un des plus grands jamais construits à Saint-Nazaire. Cette commande, qui représente dix millions d’heures de travail réparties sur trois ans, s’apparente à une bouffée d’oxygène dans un contexte tendu pour STX. Les chantiers navals de Saint-Nazaire, qui emploient directement 2100 personnes et 4000 en sous-traitance, risquaient en effet de boucler leur deuxième année sans commande. Cela les aurait placés en situation précaire.

Dans la foulée de cette bonne nouvelle, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, se «félicitent» de la commande d’un navire de croisière aux chantiers navals STX France et saluent «l’excellence du savoir-faire français dans la construction navale». «Cette commande passée par l’armateur Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) témoigne de l’excellence du savoir-faire français dans la construction navale», soulignent les deux ministres dans un communiqué de presse.

Début de construction programmé en septembre
«Nous sommes très satisfaits, la concurrence a été rude avec la Finlande», s’est de son côté félicité Laurent Castaing, directeur général de STX France sur i-Télé. «Cela va d’abord donner de l’emploi chez nos coréalisateurs», a-t-il ajouté. Depuis un peu plus de six mois, les bureaux d’études et certains secteurs de fabrication étaient touchés par du chômage partiel, tandis que selon les syndicats certains sous-traitants avaient commencé à licencier.

Selon STX, «les études démarreront dès le mois de janvier 2013 pour un début de construction programmé en septembre 2013». «Il va falloir compter de 4 à 6 mois avant que le chômage partiel ne commence à se résorber», a néanmoins souligné Nathalie Durand-Prinborgne, déléguée syndicale pour FO, pour qui cette commande géante a bénéficié de l’intervention de l’État français.

La commande du géant de mers devrait toutefois permettre de sauvegarder des centaines d’emplois notamment chez les sous-traitants.

Interpellé à l’Assemblée nationale le 18 décembre dernier sur la situation difficile dans laquelle se trouvaient les chantiers STX, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, avait promis le 18 décembre de «sauver les Chantiers de l’Atlantique», en les aidant à «remporter de nouveaux contrats à l’export» et en encourageant la diversification.

Lefigaro.fr par Eric De La Chesnais

Gallimard veut racheter Flammarion

février 16, 2012

Antoine Gallimard s’est dit intéressé par le rachat du groupe Flammarion, que l’italien RCS s’apprêterait à céder.

C’est officiel: Antoine Gallimard l’a confié à Livres Hebdo, il est intéressé par le rachat du groupe Flammarion, que l’italien RCS s’apprêterait à céder. Selon lui, « tous les signaux montrent qu’ils vont bien mettre en vente le groupe ». Antoine Gallimard a également reconnu avoir déjà fait savoir son intérêt pour Flammarion à ses actuels propriétaires, confirmant la rumeur d’il y a quelques semaines. Il va faire prochainement une proposition, d’un montant qu’il s’est refusé à révèler, pour le rachat du groupe estimé à 200 millions d’euros.

Une « belle opportunité », pour le PDG de Gallimard. Les deux groupes semblent en effet complémentaires. A Gallimard, qui fête ses cent ans cette année, le prestige de la tradition, à Flammarion des activités plus diverses avec sa filiale J’ai lu, des livres de poche populaires, et surtout les bandes dessinées de Casterman (Tintin). Le rachat ferait du nouveau groupe le troisième éditeur français derrière Hachette Livre et Editis.

Lexpress.fr