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Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université

décembre 20, 2022
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d'acceder a l'universite
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université© AFP/Archives/OMER ABRAR

Les autorités talibanes ont annoncé mardi que les universités afghanes étaient désormais interdites aux filles, déjà privées d’enseignement secondaire en Afghanistan depuis l’accession au pouvoir des fondamentalistes islamistes, restreignant encore un peu plus leurs libertés, malgré les condamnations internationales.

« Vous êtes tous informés de l’entrée en vigueur de l’ordre mentionné qui suspend l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre », a indiqué dans une lettre adressée à toutes les universités gouvernementales et privées du pays, le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem.

Le porte-parole du ministère, Ziaullah Hashimi, qui a tweeté la lettre, a également confirmé l’ordre de fermeture des facultés aux filles pour une durée indéterminée, auprès de l’AFP. Aucune explication n’a été fournie pour le moment pour justifier cette décision.

Les universités sont fermées en raison des vacances d’hiver et devraient rouvrir leurs portes en mars.

« Non seulement moi, mais tous mes amis sont sans voix. Nous n’avons pas de mots pour exprimer nos sentiments. Tout le monde pense à l’avenir inconnu qui l’attend », a réagi Madina, une étudiante sous couvert d’anonymat.

« L’espoir nous a été enlevé. Ils ont enterré nos rêves », a commenté désespérée l’étudiante auprès de l’AFP.

Après la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021, les universités ont été contraintes de mettre en oeuvre de nouvelles règles, notamment pour séparer filles et garçons pendant les heures de classe.

La gente féminine était autorisée à recevoir des cours, mais seulement s’ils étaient enseignés par des femmes ou des hommes âgés.

« Condamnées chaque jour »

Cette nouvelle interdiction intervient moins de trois mois après que des milliers de filles et de femmes ont passé les examens d’entrée à l’université dans tout le pays.

Nombre d’entre elles aspiraient à choisir entre des carrières d’ingénieur ou de médecin, bien que privées d’accès aux écoles secondaires.

A leur retour au pouvoir après 20 ans de guerre avec les Américains et le forces de l’Otan, les talibans avaient promis de se montrer plus souples, mais ils sont largement revenus à l’interprétation ultra-rigoriste de l’islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir (1996-2001).

Entre les deux règnes des talibans, les filles ont été autorisées à aller à l’école et les femmes ont pu chercher un emploi dans tous les secteurs, même si le pays est resté socialement conservateur.

Mais depuis seize mois, les mesures liberticides se sont multipliées en particulier à l’encontre des femmes qui ont été progressivement écartées de la vie publique et exclues des collèges et lycées.

« Nous sommes condamnées, chaque jour. Alors que nous espérions progresser, on nous met à l’écart de la société », a déploré mardi Reha, une autre étudiante.

Dans une volte-face inattendue, le 23 mars les talibans avaient refermé les écoles secondaires quelques heures à peine après leur réouverture annoncée de longue date. Le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, est lui-même intervenu dans cette décision, selon un haut responsable taliban.

Divers membres du pouvoir avaient déclaré qu’il n’y avait pas assez d’enseignants ou d’argent mais aussi que les écoles rouvriraient une fois qu’un programme d’enseignement islamique aurait été élaboré.

En dépit de leur exclusion des collèges et lycées, à Kaboul, de nombreuses jeunes femmes s’étaient déplacées début décembre pour passer leur examen de fin d’études secondaires, nécessaire pour pouvoir prétendre rentrer à l’université, avaient constaté des journalistes de l’AFP.

« Aucun fondement religieux »

En plus d’être privées d’étudier, les femmes sont également bannies de la plupart des emplois publics ou payées une misère pour rester à la maison.

Elles n’ont pas le droit non plus de voyager sans être accompagnées d’un parent masculin et doivent se couvrir d’une burqa ou d’un hijab lorsqu’elles sortent de chez elles.

En novembre, les talibans leur ont également interdit d’entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics.

Les manifestations de femmes contre ces mesures, qui rassemblent rarement plus d’une quarantaine de personnes, sont devenues risquées. De nombreuses manifestantes ont été arrêtées et les journalistes sont de plus en plus empêchés de couvrir ces rassemblements.

« Les nouvelles restrictions étendues à l’éducation des femmes en Afghanistan sont tragiques », a dénoncé l’ex ministre des finances sous l’ancien gouvernement, Omar Zakhilwal.

« Cette interdiction n’a aucun fondement religieux, culturel ou logistique. Il s’agit non seulement d’une grave violation des droits des femmes à l’éducation, mais aussi d’une profonde anomalie pour notre pays ! », a-t-il ajouté dans son tweet.

La communauté internationale a lié la reconnaissance du régime taliban et l’aide humanitaire ainsi que financière, dont l’Afghanistan a absolument besoin, au respect par les talibans des droits humains, en particulier ceux des femmes à être éduquées et à travailler.

Les Nations unies sont « profondément préoccupées » a déclaré mardi Ramiz Alakbarov, représentant spécial adjoint du chef de l’ONU pour l’Afghanistan.

« L’éducation est un droit humain fondamental. Une porte fermée à l’éducation des femmes est une porte fermée à l’avenir de l’Afghanistan », a-t-il tweeté.

Par Radio-Canada

Congo-Moungali: une policière lesbienne surpris avec deux filles mineures en action

décembre 20, 2022
 Moungali: une policière lesbienne surpris avec deux filles mineures en action

Une policière lesbienne a été surpris en flagrant délit sexuel avec deux mineures par son voisin qui a alerté toute la ruelle. Elle aurait proposé de l’argent à ces deux filles âgées de 15 et 16 ans pour ce trio qui a mal tourné à cause du songui songui de son voisin.

Jamais les populations de ce secteur de Moungali n’avaient vécu une telle scène ! De nature, ce sont les hommes majeurs qui adorent corrompre sexuellement les filles mineures et personne ne pouvait imaginer qu’une femme le fasse.

Selon des témoignages, la policière de 32 ans aurait persuadé les deux filles de sa rue de s’adonner à une partie de sexe contre une somme d’argent. La relation ne devrait pas seulement s’arrêter et elle allait prendre soin d’elles. Avec la situation financière difficile de leurs parents, ces deux mineures n’ont pas hésité à donner leur accord.

Si la policière lesbienne soutient l’avoir fait pour la première fois, le voisinage n’y croit pas quand bien même les deux mineures ont confirmé la version. Le voisin affirme avoir vu depuis sa fenêtre les deux filles accéder au domicile de la policière sans vraiment avoir des mauvaises idées.

Mais une fois dans la cour, il a remarqué que la porte de sa voisine policière était fermée et a voulu en savoir plus. C’est en guettant à travers la fenêtre, qu’il a vu comment les trois totalement nues se livraient à un trio sexuel. Aussitôt, il a alerté tout le voisinage qui s’est déplacé en masse pour faire le songui songui.

Les parents des deux mineures arrivés sur les lieux ont voulu user de la violence contre la policière qui a été sécurisée par d’autres voisins avant l’arrivée d’une patrouille de police. Une solution à l’amiable a été conseillée entre les victimes et la bourreau après que les policiers se soient rendu compte que les deux mineures n’étaient plus vierges et fréquentaient les hommes.

Avec Le Congolais.fr

Société: Ses filles déballent ses conversations WhatsApp avec sa maitresse

novembre 4, 2022
 Ses filles déballent ses conversations WhatsApp avec sa maitresse

Ayant découvert des sextos de leur père avec sa maîtresse des jeunes filles humilient ce dernier en déballant tout lors d’une réunion de famille.

En effet, elles sont tombées sur des conversations WhatsApp de leur père avec une femme et ont décidé de les lire à haute voix en présence d’autres membres de la famille.

De son côté le père, épris d’une grande honte n’a pas daigné apporter de justification. Il assistait à cette scène humiliante, ne sachant pas quoi dire.

Alors que les filles continuaient leur révélation, ce dernier tentait de prendre la parole mais sans succès. Il se faisait interrompre par ses filles très remontées.

« Tu es un tricheur et tu dois écouter ce qu’elles te disent. Tu n’as pas cette figure paternelle et je me fiche de qui tu es pour moi. » a affirmé l’une de ses filles en pleure. Dans le feu de l’action, elle dévoile la conversation du père dans une vidéo qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Ainsi l’on peut voir donc les sextos du père avec sa maîtresse. Il échangeait régulièrement avec cette dernière et les sujets abordés étaient plutôt chauds.

Avec Le Congolais.fr

Congo: Comment JDO piège ministres, officiers et opposants avec les filles pour récupérer leur sperme

mars 21, 2022
Jean Dominique Okemba(JDO)

Dans la logique du pouvoir de Denis Sassou Nguesso, avoir tout le monde sous sa coupe vous évite des ennuies gratuites. Et quand il n’est pas possible de les faire adhérer volontairement dans la Loge pour mieux les contrôler, on utilise des méthodes obscurantistes afin de les contraindre à la soumission. Cette mission est le domaine exclusif de Jean Dominique Okemba qui a développé toutes les bêtises sataniques relatives dont l’obtention du sperme de certains ministres, officiers de l’armée et opposants via les filles travaillant sous sa coupe.

Il se dit dans les milieux obscurantistes qu’une personne qui couche avec votre femme réussi à vous dominer. C’est ce que Denis Sassou Nguesso fait toute sa vie avec ses collaborateurs et même ses adversaires. Son actuel directeur du cabinet n’a-t-il pas été radié du PCT pour avoir protesté vivement contre la main noire à domicile de Sassou ?

Denis Sassou Nguesso lui a inventé une mission à l’étranger que Florent Ntsiba par intuition annula au dernier moment et au retour à son domicile, il y trouva la garde de Sassou l’empêchant d’y accéder. Depuis, il est sous la coupe de Sassou.

Une technique très efficace qui permet aujourd’hui au pouvoir de Sassou de se consolider et de mettre tous les opposants dans les rangs. Concernant les ministres, officiers et opposants qui refusent encore d’adhérer à la franc-maçonnerie, JDO applique la méthode du sperme.

Grâce à un réseau des filles bien outillé, JDO obtient facilement du sperme de toutes les personnes ciblées. Ces filles selon une source sont originaires de plusieurs nationalités africaines et même européennes qui ont l’unique mission de séduire les cibles de JDO.

Et comme le Congolais est accro aux fesses des belles créatures, la tâche semble très facile pour JDO qui une fois sperme perfectionné peut aller dans son laboratoire mystique pour procéder aux rituels qui conduisent à l’asservissement de ces victimes. D’où la recrudescence du phénomène des revirements politiques en faveur du pouvoir de Sassou Nguesso.

A partir du sperme des personnes ciblées, JDO retire aussi leur étoile et intelligence. Il n’est plus rare de constater comment des personnes connues brillantes deviennent bizarrement idiotes une fois au sein du PCT ou dans le système.

Avec Lecongolais.fr

Congo: Des filles se prostituent pour payer l’entrée à la fonction publique de leurs fiancés et d’elles-mêmes

mars 18, 2022

Plusieurs filles et même des hommes avouent se prostituer pour être admis à la fonction publique. Le couac est que cette prostitution se fait avec quelques cadres supérieurs qui ont la charge du recrutement moyennant un concours.

En dehors de s’adonner à des détournements des fonds publics, des cadres supérieurs au Congo font aussi du chantage sexuel, un moyen de corruption efficace. Nombreux sont ceux qui ont été admis à la fonction publique après quelques exercices sur le canapé. De nombreux témoignages attestent que des filles se livrent aux autorités pour obtenir le recrutement de leurs fiancés ou même parent à la fonction publique.

Au ministère de la santé par exemple, une employée s’en est pris violemment à un responsable qui l’aurait exigé des séances de canapé comme bonus au recrutement de son fiancé comme fonctionnaire. Elle a pété les câbles ridiculisant devant ses collègues ce responsable.

Toute promotion dans tous les domaines administratifs est le plus souvent conditionné par des faveurs sexuelles. Et depuis un moment un nouveau phénomène prend de l’ampleur au Congo. Il est exigé aux hommes de livrer leurs fesses pour obtenir une promotion ou faveurs.

Une visite dans différents ministères du pays montre à quel point le personnel ne sait pas à quoi il sert réellement. Des filles fonctionnaires sans poste de travail et qui traînent sans rien faire dans les couloirs après avoir été recrutées par promotion canapé.

Alors que le FMI a exigé du Congo une réduction du train de vie de l’État, les recrutements continuent de s’opérer sans pour autant que le rendement de cette fonction publique ne soit constaté.

Avec Lecongolais.fr

Congo-Plateau des 15 ans : grâce à ses 8 gars Facebook, Naomie reçoit 500000 frs chaque mois

mars 8, 2022

Dans la rue Nko au plateau des 15 ans (Moungali), à Brazzaville, Naomie qui loue un studio moderne à 50.000 frs se vante d’avoir un salaire mensuel fixe de 500.000 frs bien qu’elle soit sans emploi. Son bailleur est très content de cette locataire qui paie toujours en avance le loyer et qui lui offre parfois des petits cadeaux. En réalité Naomie gère 8 hommes Facebook et transférés sur Whatsapp qui lui envoie chacun 100 euros ( 65000 frs ) chaque mois. Elle vit mieux qu’un enseignant et plusieurs militaires.

Au Congo, nombreuses sont les filles qui ont fait des réseaux sociaux leur objectif principal pour décrocher le jackpot en amour. Elles sont toujours stressées quand la connexion déconne et ne peuvent se passer de leurs téléphones.

C’est le cas de Naomie, âgée de 25 ans qui a quitté le toit familiale de Kinsoudi pour vivre en indépendante au plateau des 15 ans où elle loue un studio moderne à 50000 frs. Grâce à sa beauté et photos qu’elle poste souvent sur son profil Facebook que des hommes du monde entier tentent leur chance.

De tous es dragueurs universels 8 d’origine du Congo Brazzaville dont 1 de Kinshasa sont devenus des titulaires de Naomie. Elle avoue avoir déjà passé des bons moments physiquement avec 4 d’entre eux.

Le premier à voir physiquement est le Kinois qui a atterri d’abord à Brazzaville avant de rejoindre Kinshasa en provenance de la France. C’est dans son studio que les deux amoureux ont passé quelques jours à l’arrivée comme au départ de l’homme au Congo. Très amoureux et tendre, le Kinois a ramené un ordinateur portable, un Samsung dernier modèle et d’autres cadeaux à Naomie qui en a fait son titulaire principale. «Mon Kinois a pésa a tala té ! » confie la fille.

Le deuxième homme a profité de Naomie est un vieux Congolais vivant en Allemagne avec lequel elle a passé un séjour de rêve, visitant la partie nord du pays. A son retour, le vieux Congolais lui a laissé la somme de 500 euros.

Le troisième est un autre Congolais de Pointe-Noire vivant en France qui l’a fait venir sur les terres des Vili. Les deux ont passé une semaine ensemble avant que Naomie revienne sur Brazzaville le sac plein des cadeaux.

C’est à Dakar au Sénégal que Naomie a voyagé pour faire la rencontre de son quatrième gars Facebook. Pendant deux semaines, le couple a profité des merveilles du pays de la Téranga. Naomie est rentrée avec une grossesse qu’elle a évacué pour éviter de compromettre son avenir amoureux. Elle attend pour Juin le cinquième de ses gars vivant en France et originaire du Congo aussi.

A l’instar de Naomie, plusieurs filles au Congo mènent cette vie de facilité qui leur procure de l’argent, mais leur expose aussi à certains pervers qui exigent d’elles des images et vidéos intimes et toutes sortes de pratiques sexuelles.

«  Tous nos gars d’Europe se plaignent de leurs femmes devenues insupportables et impolies et nous essayons de les apporter de la douceur qu’ils n’obtiennent pas dans leurs foyers pour les mariés. » reconnaît Naomie qui est consciente des risques de ce poker menteur.

Avec son salaire fixe de 500000 frs, elle affirme avoir déjà acheté une parcelle à Pointe-Noire en dehors de s’occuper de ses parents. Avec cet argent, elle peut désormais mener une vie décente loin de la folie selon son témoignage. « J’évite d’être surprise par l’argent e je me contrôle, car cette vie n’est pas éternelle, un jour je dois arrêter avec »

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Afghanistan: Une explosion devant une école pour filles fait au moins 30 morts à Kaboul

mai 8, 2021
Une explosion devant une ecole pour filles fait au moins 30 morts a Kaboul
Une explosion devant une école pour filles fait au moins 30 morts à Kaboul© AFP/ZAKERIA HASHIMI

Une explosion devant une école pour filles samedi à Kaboul a fait au moins 30 morts et une cinquantaine de blessés, dont des élèves, au moment où le ramadan touche à sa fin et où les forces étrangères accélèrent leur retrait d’Afghanistan, laissant derrière elles un pays déchiré par 20 ans de conflit.

« Plus de 30 étudiants et autres compatriotes ont été tués et plus de 50 blessés. Le bilan s’alourdit », a déclaré à la presse Tareq Arian, le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

L’explosion s’est produite dans le quartier hazara de Dasht-e-Barchi, dans l’ouest de la capitale afghane, au moment où ses habitants faisaient leurs courses à l’approche de la fête musulmane de l’Aïd el-Fitr qui va marquer la semaine prochaine la fin du mois de jeûne du ramadan.

« J’ai vu des corps ensanglantés dans une nuée de fumée et de poussière, tandis que certains des blessés criaient et souffraient », a déclaré à l’AFP Reza, qui a échappé à l’explosion.

« J’ai vu une femme chercher entre les corps en appelant sa fille », a-t-elle ajouté. « A ce moment-là, elle a trouvé un sac de sa fille ensanglanté et elle s’est effondrée ».

Reza a ajouté que la plupart des victimes étaient des adolescentes qui venaient de quitter leur école dans ce quartier majoritairement peuplé par des chiites hazaras, souvent pris pour cible par les groupes islamistes sunnites.

L’attentat n’a pas été revendiqué, mais le président afghan Ashraf Ghani a accusé les talibans d’en être les responsables.

« Abominable »

« Ce groupe de sauvages n’a pas la capacité d’affronter les forces de sécurité sur le champ de bataille, alors il s’attaque à la place de façon barbare à des bâtiments publics et aux écoles de filles », a-t-il dénoncé dans un communiqué.

L’ambassadeur américain par intérim dans la capitale afghane, Ross Wilson, a qualifié l’attentat, d' »abominable » et d' »attaque impardonnable contre les enfants et l’avenir de l’Afghanistan ».

De même, la mission de l’UE en Afghanistan a fustigé sur Twitter une attaque « contre des jeunes gens déterminés à améliorer le sort de leur pays ».

Le ministre des Affaires étrangères du Pakistan, un pays accusé de soutenir les talibans, a quant à lui dénoncé une attaque « condamnable ».

La mission d’assistance des Etats-Unis en Afghanistan (UNAMA) a exprimé son « profond dégoût » après l’explosion.

Une enquête pour « attaque terroriste » a été ouverte, a déclaré à l’AFP le porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur Hamid Roshan.

Les négociations piétinent

« Les gens sur place sont furieux et s’en sont pris aux ambulanciers », a déploré de son côté le porte-parole du ministère de la Santé, Dastagir Nazari.

Dans ce même quartier de Dasht-e-Barchi, en mai 2020, un groupe d’hommes armés avaient attaqué en plein jour une maternité soutenue par Médecins Sans Frontières tuant 25 personnes, dont 16 mères et des nouveaux-nés. MSF avait décidé par la suite de quitter ce projet.

Cet attentat particulièrement affreux n’a jamais été revendiqué, mais le président Ashraf Ghani avait accusé les talibans et le groupe Etat islamique.

Le 24 octobre, un homme s’était fait sauter dans un centre de cours particuliers dans le même quartier, provoquant la mort de 18 personnes dont des étudiants. Cet attentat n’avait pas non plus été revendiqué.

L’explosion de samedi intervient après que les Etats-Unis et les Européens ont appelé la veille à une reprise « immédiate » et « sans conditions préalables » des négociations en Afghanistan, accusant les talibans de faire régner la violence pendant le retrait des forces étrangères et de bloquer le processus de paix.

Les négociations directes inédites entre le gouvernement de Kaboul et les talibans ont débuté en septembre au Qatar mais elles piétinent. Une conférence spéciale était prévue pour fin avril en Turquie pour les relancer, mais elle a dû être reportée sine die en raison du refus de participer des talibans pour protester contre le retard du retrait américain, initialement fixé au 1er mai par l’ex-président Donald Trump.

Depuis le début du départ des forces étrangères, d’intenses affrontements sont en cours, notamment dans la province méridionale du Helmand. Des avions américains ont aidé à repousser une offensive majeure des talibans, qui a conduit des milliers d’Afghans à fuir leur domicile pour échapper aux violences, dans la région de Lashkar Gah.

Par Le Point avec AFP

France: Bruno Le Roux a employé ses filles comme collaboratrices parlementaires

mars 21, 2017

Selon « Quotidien », les deux filles du ministre de l’intérieur, lycéennes puis étudiantes, ont effectué vingt-quatre CDD entre 2009 et 2016.

Alors que la question de l’emploi de proches par des élus occupe les devants de l’actualité depuis l’affaire Fillon, l’émission de TMC « Quotidien » a révélé, lundi 20 mars, que le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, a, lorsqu’il était député, employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires quand celles-ci étaient lycéennes puis étudiantes. Des informations confirmées à l’émission de Yann Barthès par le cabinet du ministre.

« Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a répondu Bruno Le Roux à « Quotidien », en marge d’un déplacement le 10 mars.

Et d’ajouter :

« Moi, je me souviens avoir pris aussi des gens qui m’étaient recommandés sur l’été, et donc je crois que c’est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d’essayer de faire découvrir des choses, d’essayer de faire découvrir un travail. »

Il est convoqué mardi par le premier ministre, Bernard Cazeneuve. Les deux hommes « se verront dans la journée », a indiqué l’entourage du chef du gouvernement, sans donner d’heure ni de lieu, confirmant une information de RTL.

Vingt-quatre contrats pour 55 000 euros

Selon « Quotidien », les filles du ministre, aujourd’hui âgées de 23 et 20 ans ont, tout au long de leurs années de lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié respectivement de quatorze et dix contrats à durée déterminée (CDD) à l’Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires de leur père, alors député de Seine-Saint-Denis. Des CDD effectués pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016. « Tous les contrats des deux filles cumulés correspondent à une somme totale d’environ 55 000 euros », précise « Quotidien ».

Les dates de contrat dont disposent les journalistes de l’émission ont été confirmées par le cabinet du ministre. Les deux filles ont commencé à travailler alors qu’elles étaient lycéennes : l’aînée a réalisé son premier contrat à 15 ans et la seconde à 16 ans.

Le cabinet du ministre – qui était président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale de 2012 à 2016 – a, de son côté, justifié auprès des journalistes que « tous les contrats ont bien évidemment été établis en respectant les âges permettant de travailler, en lien avec les services de l’Assemblée [possibilité de travailler dès quatorze ans pendant les congés scolaires]. »

A propos du jeune âge de ses filles pour exercer ces missions, le ministre assume auprès de l’émission :

« Pour faire un boulot d’été, oui. (…) Pas d’amalgame [avec l’affaire Fillon]. (…) On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça. »

Des dates qui interrogent sur la réalité du travail

En observant de plus près les contrats, les journalistes de « Quotidien » se sont interrogés sur la réalité du travail effectué, pour deux d’entre eux, durant lesquels les filles de M. Le Roux étaient également, pour l’aînée, en stage à plein-temps chez Yves Rocher en Belgique, et pour la benjamine, en cours en classe préparatoire à Paris.

« A plusieurs reprises, les filles de Bruno Le Roux n’ont donc été présentes ni à l’Assemblée nationale ni en circonscription lors de leurs contrats », rapporte « Quotidien ».

Deux cas sur lesquels le cabinet du ministre s’est, là encore, justifié. Concernant l’aînée, il fait valoir que « ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc.) et durant plusieurs jours supplémentaires à l’automne ».

Quant à la benjamine, le ministre justifie que « la mission a pu être effectuée en horaires renforcés les premières semaines puis s’est poursuivie en plus du temps universitaire les semaines qui ont suivi jusqu’à ce que la mission confiée ait été réalisée ». Et le cabinet de faire valoir :

« Ces contrats ponctuels n’impliquaient pas forcément une présence physique à l’Assemblée nationale mais concernaient des missions qui pouvaient être également effectuées en circonscription ou à distance. »

Lemonde.fr par Anne Michel, Journaliste au Monde

Unesco: Deux Prix pour encourager l’éducation des filles et des femmes

mai 27, 2016

 

Le Prix UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes a été remis, à la Direction du service de l’éducation de la petite enfance du ministère de l’éducation et de la culture indonésien, et à l’Organisation zimbabwéenne, « the Female Students Network Trust », en reconnaissance de leurs projets novateurs.
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La Direction indonésienne du service de l’éducation de la petite enfance, est récompensée pour son projet défendant l’égalité des chances de la naissance jusqu’à l’âge de huit ans afin d’améliorer l’accès des filles à une éducation de qualité à long terme.

Le projet vise à augmenter la participation des filles à l’école et renforcer leur confiance en elles, tout en impliquant la communauté et les gouvernements locaux dans une approche interdisciplinaire et globale.

L’organisation, « The Female Students Network Trust » (Zimbabwe), est récompensée pour son projet concernant l’autonomisation des étudiantes grâce à un programme de développement du leadership et à un effort d’encadrement.

Cette initiative fait suite à une enquête qui a pris en compte les indicateurs, la prévalence et le taux de harcèlement sexuel dans le milieu scolaire, en particulier, dans l’enseignement supérieur. Il invite les autorités à améliorer l’environnement scolaire pour les filles et les femmes et à établir des politiques sur le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur. L’organisation travaille au côté du ministère de la Condition féminine et du ministère de l’Enseignement supérieur. Elle élabore des politiques de sensibilisation et propose des conseils, une assistance juridique, ainsi que, des programmes de parrainage.

Les deux organisations recevront, chacune, une récompense de 50.000 dollars (45.000 euros) au cours d’une cérémonie officielle qui aura lieu, à Beijing (Chine), dans le cadre d’un séminaire international sur l’éducation des filles et des femmes. Ce séminaire se tiendra du 4 au 7 juin prochain.

Le Prix UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes, est financé par le gouvernement chinois.

Créé en 2015 par le Conseil exécutif de l’UNESCO pour récompenser les innovations et les contributions exceptionnelles des individus, des institutions et des organisations en faveur de l’éducation des filles et des femmes, il est le premier Prix UNESCO de ce type.

Afriqueeducation.com

Les profs novices donnent de plus mauvaises notes aux filles

janvier 11, 2016

A performance égale, les jeunes filles obtiennent des notes inférieures en physique lorsqu’elles sont évaluées par des enseignants peu expérimentés. Une étude de l’EPFZ met en lumière cette distorsion, qui peut aller jusqu’à 0,9 point d’écart.

L’étude de la chercheuse en éducation Sarah Hofer a été publiée récemment dans l' »International Journal of Science Education ». Elle portait sur 780 enseignants de physique au niveau secondaire, en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Ils devaient évaluer une réponse partiellement correcte à une question d’examen sur la mécanique classique.

Les réponses étaient formulées de manière identique, explique l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) lundi dans un communiqué. Mais le texte d’introduction suggérait à une partie des enseignants qu’ils évaluaient une jeune fille, tandis que les autres pouvaient croire qu’il s’agissait d’un garçon. L’objet même de l’étude leur était inconnu.

Plus influençables
Il s’est avéré que les enseignants ayant moins de dix ans d’expérience ont donné des notes moins bonnes à celles qu’ils pensaient être des filles. Avec cinq ans ou moins d’expérience professionnelle, cette différence des notes atteignait 0,7 point en Suisse, et jusqu’à 0,9 point en Autriche.

« Les enseignantes et enseignants peu expérimentés se laissent apparemment davantage influencer par des informations contextuelles, comme le genre », explique Sarah Hofer, citée dans le communiqué. Selon la chercheuse, il est bien connu que les préjugés ou les stéréotypes ont surtout un impact sur la notation lorsque la personne qui évalue ne dispose pas d’informations suffisantes, qu’elle est sous pression ou même dépassée.

Les femmes plus sévères
En Allemagne, le tableau est surprenant: les enseignants de sexe masculin ont donné les mêmes notes aux garçons et aux filles. Mais leurs collègues féminines ont été beaucoup plus sévères avec les filles: celles qui avaient moins de cinq ans d’expérience leur ont distribué des notes inférieures de près d’un point par rapport aux garçons. Les raisons de cette disparité restent inexpliquées.

Pour Elsbeth Stern, professeure à l’EPFZ et cheffe du groupe de recherche, les résultats de l’étude sont à situer dans le cadre d’un problème plus fondamental: d’une manière générale, les notes obtenues par les filles reflètent moins bien leurs performances réelles que celles des garçons. Elles sont tantôt trop bien notées, tantôt trop mal.

Evaluation injuste
Cette distorsion ne leur permet pas d’avoir un feedback juste et complique leur orientation. « Lorsqu’on a l’impression dès l’école d’être évaluée de manière injuste dans les branches scientifiques, on risque davantage de perdre tout intérêt pour ces matières », redoute Elsbeth Stern.

Plusieurs études ont déjà démontré que les filles doivent faire davantage d’efforts que les garçons pour obtenir les mêmes notes dans les branches scientifiques. Ces recherches se concentraient toutefois sur les mathématiques. L’étude de Sandra Hofer est la plus complète en ce qui concerne la physique et les pays germanophones.

Romandie.com