Dans la nuit sucrée et aromatisée du café noir
tu m’accompagnes au bord de la Mer noire
ô toi femme noire qui brûle d’envie noire
sur la rive candide de tes seins noirs
culmine la nourriture des dieux à l’iris noir
qui se mange à chaud dans la chambre noire
quand le jour jette au sol sa tunique noire
tu m’enfermes entre tes cuisses noires
jusqu’au matin sur la vallée de ta poitrine noire
d’où coule un filon blanc de lait de ta peau noire
que je recueille paisiblement dans le calme noir
lorsque tu m’apportes une belle tasse noire
sculptée par le génie d’un grand artiste noir.
Bernard NKOUNKOU