Posts Tagged ‘Fleuve Congo’

Fleuve Congo : des baleinières en feu au port Yoro

décembre 5, 2022

Un incendie s’est déclaré le 5 décembre sur le fleuve Congo à hauteur du port  Yoro, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, emportant une dizaine d’embarcations de fortune contenant, entre autres, du carburant, du ciment et du bois.

Le feu ravageant les baleinières sur le fleuve Congo/Adiac

Les Brazzavillois, notamment les habitants de Ouenzé, Talangaï et centre-ville, ont été surpris en début d’après-midi de la montée de la fumée noire sur le fleuve Congo pendant près de deux heures. En attendant les enquêtes, l’origine de cet incendie reste encore inconnue. Selon des témoignages, l’incendie parti du port  Yoro a ravagé au moins onze baleinières le long du fleuve Congo jusqu’aux alentours des deux Tours jumelles en construction à Mpila. Si aucune perte en vie humaine n’est notée pour le moment, l’on signale quand même des dégâts matériels importants.

Ces embarcations de fortune ont l’habitude de transporter du carburant que des « Kadhafi » achètent à Brazzaville pour aller vendre dans les pays voisins. Afin de venir à bout du feu qui a obligé les riverains à fuir le quartier, les sapeurs-pompiers ont dû se déployer pendant des heures. « Nous avons fui le quartier parce que nous avons encore en mémoire le drame du 4 mars 2012. Le tout était parti comme un jeu avant de se dégénérer », a témoigné une femme accompagnée de sa famille.

Parfait Wilfried Douniama

RDC : des bâtiments publics incendiés après le naufrage d’un bateau surchargé sur le fleuve Congo

décembre 26, 2014

Le fleuve Congo à proximité de Kinsangani en RDC, en 2004.
Le fleuve Congo à proximité de Kinsangani en RDC, en 2004. © AFP

Le naufrage d’un bateau surchargé sur le fleuve Congo, dans le nord-est de la RDC, a provoqué la colère de jeunes qui ont incendié jeudi des bâtiments publics.

Nouveau drame sur le fleuve Congo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Au moins 30 personnes sont mortes dans le naufrage d’un bateau surchargé. L’accident s’est déroulé le 22 décembre au niveau du village Yakusu II, à environ 35 kilomètres au nord de Kisangani, la capitale de la province Orientale.

« On compte 105 rescapés et on a repêché 30 corps. Les recherches continuent », a déclaré Monulphe Bosso, porte-parole du gouverneur provincial Jean Bamanisa. « Au départ, à Kisangani, le bateau avait embarqué 39 personnes, selon le manifeste présenté aux autorités compétentes. C’était peut-être pour tromper la vigilance des services fluviaux (…) car sur la route ils ont pris d’autres passagers », a souligné Monulphe Bosso.

« Ils ont embarqué beaucoup plus de gens, (…) le bateau était plein de marchandises et bondé de gens au-dessus. Ils ont heurté une roche » et le bateau a coulé.

Une importante délégation officielle devait se rendre vendredi à Isangi, la localité à 125 kilomètres au nord-ouest de Kisangani où devait arriver normalement le bateau, et où, jeudi 25 décembre, des jeunes en colère ont détruit des bâtiments publics.

« Ils ont incendié les bureaux du commissariat fluvial et de la force navale. C’étaient des jeunes gens en colère parce qu’ils ont perdu des membres de leur famille, et ils disent que ces gens (les autorités) ne sont pas rigoureux dans ce qu’ils font » pour assurer la sécurité, a expliqué Monulphe Bosso.

 

Jeuneafrique.com avec AFP

Congo : Le Guest House Guyno, une auberge de bon séjour tropical à Brazzaville

mai 22, 2014

Le Guest House Guyno

Belle vue au Guest House Guyno sur le fleuve Congo

Les vacances approchent et les congés se programment. Si vous avez un idéal de détente, le Guest House Guyno vous propose et vous offre son cadre de charme convenable pour vos attentes de moindres coûts, pour un bon séjour tropical, seul ou accompagné à Brazzaville. Partez à la découverte de cette élégante auberge, située à Makélékélé, qui vous donne de belles vues imprenables sur le fleuve Congo. C’est une valeur sûre.

D’une décoration moderne, mélangeant le chic et la tendance, vous avez la liberté de prendre ou de réserver, au Guest House Guyno, des chambres de votre choix, au confort agréable, toujours novateur et coloré par la dextérité de son personnel.

Durant votre séjour, vous aurez le choix de boire soit en intimité, soit dehors sous le beau feuillage des arbres d’agrément, partageant la convivialité avec les autres. Vous aurez le bonheur de la délectation et de la dégustation entre plusieurs services de boissons nationales et d’une offre de sélection de boissons internationales permettant à la langue de voyager dans le monde de Bacchus.

Au Guest House Guyno, la cuisine est de qualité, raffinée et de large variété.

Soyez les bienvenus ! http://www.aubergeguyno.com

Bernard NKOUNKOU

Le Congo sommé de restituer la dépouille de Savorgnan de Brazza

septembre 12, 2013

Savorgnan

L’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza. © Paul Nadal/CC

La dépouille de l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza doit être restituée à ses descendants. C’est la teneur de la décision de la justice française rendue le 11 septembre, soit sept ans après la ré-inhumation solennelle de l’explorateur dans un mausolée de Brazzaville, capitale du Congo.

Le père fondateur de la ville de Brazzaville pourrait bientôt quitter la capitale congolaise. La cour d’appel de Paris a donné raison, le 11 septembre, à quinze descendants de l’explorateur français d’origine italienne, qui reprochaient au Congo de ne pas avoir respecté des engagements pris en 2006 en échange du transfert de sa dépouille dans la capitale congolaise.

La dépouille de Savorgnan de Brazza avait été ramenée d’Alger à Brazzaville en octobre 2006 et ré-inhumée dans un imposant mausolée de marbre et de verre sur les bords du fleuve Congo lors d’une cérémonie en grande pompe, en présence de plusieurs présidents africains et du ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Philippe Douste-Blazy.

Ce retour était le fruit d’un protocole d’accord signé quelques jours plus tôt à Rome entre la République du Congo et les descendants (italiens) de l’explorateur. Ces derniers avaient alors le feu vert aux autorités congolaises pour la ré-inhumation de leur aïeul dans la capitale congolaise.

Compromis

En contrepartie, Brazzaville avait pris plusieurs engagements, notamment le goudronnage de la piste menant à Mbé, la construction d’un dispensaire dans cette localité, l’érection d’une statue du roi Makoko auprès de celle de l’explorateur, l’entretien de tous les établissements congolais portant le nom de l’explorateur. Un bon compromis par rapport à la revendication des Tékés, première ethnie du Congo, qui souhaitaient que la dépouille repose à Mbé – ville située à 150 km de Brazzaville – près de celle du roi Makoko. Explorateur qualifié d' »humaniste » par ses admirateurs, Savorgnan de Brazza (1852-1905) avait permis à la France de prendre possession du Congo en 1880 à la faveur d’un traité de paix conclu avec le roi Makoko Iloo Ier.

Sanction

Estimant que le Congo n’avait pas respecté ses promesses, les descendants de l’explorateur ont rapidement saisi la justice française – dont la compétence en cas de litige avait été prévue par le protocole de 2006 – qui les a déboutés en première instance en 2011, avant qu’ils aient gain de cause devant la Cour d’appel de Paris. Le Congo est sommé de restituer des restes mortuaires du célèbre explorateur dans un délai de trois mois.

Contacté par l’AFP, Me William Bourdon, avocat des descendants de l’explorateur, a indiqué que ses clients réfléchissaient aux conséquences pratiques de l’arrêt. « L’instrumentalisation politique éhontée de la mémoire et de la trajectoire exceptionnelle de Pierre Savorgnan de Brazza a été sanctionnée comme il se devait par la cour », a-t-il déclaré. De leur côté, les avocats du Congo n’étaient pas immédiatement joignables.

Jeuneafrique.com avec AFP

France/ Inculpation d’un général congolais: les familles des disparus du Beach satisfaites

août 23, 2013

PARIS – Le président du collectif des parents des disparus du Beach à Brazzaville, Marcel Touanga, a exprimé vendredi sa satisfaction au lendemain de la mise en examen par la justice française du général congolais Norbert Dabira, en espérant qu’elle sera suivie d’autres inculpations.

Le général Dabira a été mis en examen (inculpé) jeudi à Paris pour crimes contre l’humanité dans cette affaire. Dans cette enquête, ouverte en France en 2002, les juges d’instruction tentent d’éclaircir les circonstances de la disparition en 1999 de 350 Congolais au Beach, le principal port de Brazzaville sur le fleuve Congo, alors qu’ils revenaient du Congo-Kinshasa voisin où ils s’étaient réfugiés en raison des combats entre factions dans Brazzaville.

Ancien inspecteur général de l’armée congolaise, M. Dabira, 64 ans, est depuis octobre 2012 haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, avec rang de ministre délégué.

M. Touanga, installé en France, juge que la mise en examen du général Dabira pour crimes contre l’humanité est une bonne nouvelle, une satisfaction qui matérialise le fait que la procédure est toujours active.

Nous sommes engagés dans cette lutte pour la vérité face à des forces qui sont robustes parce qu’il y a des accointances entre les organisateurs de ces massacres et des personnalités françaises, a-t-il déclaré à l’AFP.

Il y a des individus qui sont cités dans notre procédure qui, de temps en temps, viennent en France. Si la justice française s’intéressait à ces gens-là, il pourrait y avoir d’autres mises en examen, a-t-il dit.

Pour son avocat, Me William Bourdon, cette mise en examen redonne des couleurs aux poursuites fondées sur la compétence universelle et renforce la légitimité du pôle +crimes contre l’humanité+ du tribunal de grande instance de Paris. La France ne doit plus être, et ne sera plus, un sanctuaire de passage pour les grands bourreaux, selon l’avocat pour qui cette mise en examen annonce d’autres mises en examen et un procès.

Le fils de Marcel Touanga, Narcisse, un biologiste de 28 ans, faisait partie des disparus.

Dans un communiqué commun, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) se réjouissent de la mise en examen de Norbert Dabira. Mais ces organisations déplorent avec force les modalités du contrôle judiciaire prononcé qui ne permettent pas de s’assurer de sa mise à disposition de la justice française, et ce en dépit du mandat d’arrêt international dont il est l’objet depuis 2004.

M. Dabira a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Contacté jeudi par l’AFP, il a assuré que son contrôle judiciaire ne lui interdisait pas de quitter le territoire français et s’est dit totalement innocent.

Romandie.com avec (©AFP / 23 août 2013 17h40)

Le général Dabira inculpé en France pour crimes contre l’humanité

août 22, 2013

Général congolais Norbert Dabira

Général congolais Norbert Dabira

PARIS (France) – Le général congolais Norbert Dabira a été mis en examen (inculpé) jeudi à Paris pour crimes contre l’humanité dans l’enquête sur l’affaire des disparus du Beach de Brazzaville il y a 14 ans, a-t-on appris de source judiciaire.

Dans cette enquête, ouverte en France en 2002, les juges d’instruction tentent d’éclaircir les circonstances de la disparition en 1999 de 350 Congolais au Beach, principal port de Brazzaville sur le fleuve Congo.

Les disparus revenaient du Congo-Kinshasa voisin où ils s’étaient réfugiés en raison des combats entre factions dans Brazzaville.

Ancien inspecteur général de l’armée congolaise, M. Dabira, 64 ans, est depuis octobre 2012 haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, avec rang de ministre délégué.

Jusqu’alors témoin assisté dans l’enquête française, M. Dabira a été interpellé jeudi à Torcy, près de Paris, et présenté dans la foulée aux magistrats instructeurs du pôle crimes contre l’humanité du Tribunal de grande instance de Paris.

Ces derniers l’ont mis en examen pour crimes contre l’humanité – en l’occurrence la pratique massive et systématique d’enlèvements, de disparitions et d’actes de torture – puis l’ont placé sous contrôle judiciaire.

Contacté par l’AFP, le général Dabira s’est dit totalement innocent, tout en assurant que son contrôle judiciaire ne lui interdisait pas de quitter le territoire français.

Estimant qu’aucun élément nouveau ne justifiait une telle mise en examen, son avocate, Me Caty Richard, a annoncé à l’AFP son intention de la contester devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel.

Mon client a été jugé et acquitté des faits qui lui sont reprochés lors d’un procès exemplaire au Congo, a-t-elle dit. Il ne faudrait pas que la justice française soit instrumentalisée par les opposants politiques à Brazzaville.

M. Dabira faisait en 2005 partie des 15 accusés – en majorité des haut gradés de l’armée et de la police congolaises – acquittés par la Cour criminelle de Brazzaville dans cette affaire.

En France, l’enquête, initialement conduite à Meaux, en région parisienne, avait été annulée par la cour d’appel de Paris en novembre 2004.

Mais son arrêt avait été cassé en 2007 par la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, une décision alors qualifiée de provocation par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

En 2008, la Cour de cassation avait signé la fin des poursuites dans ce dossier contre le chef de la police congolaise, Jean-François Ndengue. Mais elle avait alors validé les poursuites visant Norbert Dabira, permettant aux enquêteurs de continuer leur travail.

Réfugiés en République démocratique du Congo (RDC) voisine après avoir fui la guerre civile, 350 Congolais avaient été portés disparus en 1999 lors de leur retour à Brazzaville, où ils avaient accosté au Beach, principal débarcadère de la ville sur le fleuve Congo.

Selon des ONG, à leur arrivée, ils avaient été arrêtés par des agents publics pour interrogatoire.

Benjamin Toungamani, président de la Plateforme congolaise contre la corruption et l’impunité, a vu dans l’arrestation du général Dabira un message (au président congolais Denis) Sassou Nguesso pour lui dire que certains crimes sont imprescriptibles.

Cette arrestation est une condamnation sévère pour tous les dictateurs africains qui pensent qu’ils peuvent tuer dans l’impunité, voler dans l’impunité et qui pensent qu’ils seront protégés par les gouvernements occidentaux, a-t-il dit à l’AFP.

Aujourd’hui, demain et après-demain, le sang des innocents qui sont morts va réclamer justice, a-t-il poursuivi.

La justice française avait pu être saisie au nom du principe de compétence universelle, lui permettant d’enquêter sur des faits survenus à l’étranger lorsque l’un des mis en cause se trouve en France au moment de l’ouverture de l’enquête. Or le général Dabira disposait d’une maison de campagne non loin de Paris.

Congopage.com avec AFP

20 milliards de FCFA de la France pour l’assainissement de Brazzaville

juin 12, 2013

Le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (CDD), conclu trois conventions d’une valeur de 20,3 milliards de FCFA pour l’assainissement des rivières de Brazzaville, a-t-on appris mercredi de source officielle.

La première convention concerne le projet visant à aménager les cours d’eaux de Makélékélé, Mfoa et Madoukou pour qu’ils drainent les eaux de pluie jusqu’au fleuve Congo.

Il va également contribuer à la mise en place d’une filière de gestion des déchets en renforçant les capacités de la mairie de Brazzaville.

D’un montant de 15, 7 milliards de FCFA, ce projet permettra aussi de réduire et d’éviter les inondations des eaux stagnantes, des zones d’érosion dans le centre ville d’ici 2015, grâce à des travaux sur certains collecteurs.

La deuxième convention porte sur l’appui à la refondation de la formation en travail. Financée à hauteur de 2,6 milliards de FCFA, elle contribuera à la formation des agents de l’action sociale, à la prise en charge de l’insertion socio-économique et à la protection des enfants, des personnes âgées et des minorités.

Elle vise aussi la prise en charge des handicaps et l’amélioration de leur situation sociale.

La troisième et dernière convention, d’un coût de 2 milliards de FCFA, est liée à un fonds d’expertise et de renforcement des capacités. Elle permettra de financer les études techniques nécessaires à la définition et à la préparation des projets futurs et d’appuyer les administrations ou structures publiques concernées par les projets de l’AFD.

Ces conventions ont été paraphées mardi à Brazzaville par le directeur du département Afrique de l’AFD, Yves Boudot, et Jean Raymond Dirat, directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, en présence de l’ambassadeur de la France au Congo, Jean-François Valette.

APA-Brazzaville(Congo)

Hôtel Alima Palace : Ingrédient de la zone économique spéciale Oyo-Ollombo

avril 24, 2013
 

Le projet de la zone économique spéciale Oyo-Ollombo (Nord) se consolide peu à peu à travers la présence d’un tissu industriel bien qu’encore embryonnaire, de l’aéroport d’Ollombo, de la nationale n°2, de la rivière Alima se jetant sur le fleuve Congo, des unités agropastorales, des structures bancaires, mais aussi de l’hôtel Alima Palace (5 étoiles).


Hôtel Alima Palace : Ingrédient de la zone économique spéciale Oyo-Ollombo
Il s’agit là, entre autres, des conditions devant permettre d’asseoir le projet de création d’un pôle économique dans la zone Oyo-Ollombo. Les projets de construction d’un centre départemental de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), d’une usine de fabrication des produits pharmaceutiques et d’autres projets s’inscrivent également dans l’optique de la zone économique spéciale.

Etablissement hôtelier de luxe, Alima Palace est doté de 116 chambres de grand standing et 6 suites haut de gamme. Il est blotti au bord de l’Alima, à quelques encablures de la rivière Komo, dans le département des Plateaux. Sa construction a valu au gouvernement congolais la bagatelle de 21 milliards de francs CFA.

Cet hôtel offre les conditions idéales, en termes d’hébergement et de restauration, aux hommes d’affaires étrangers désireux d’investir dans la zone économique spéciale Oyo-Ollombo.
Lancés en 2008, les travaux de l’hôtel Alima Palace ont été exécutés par l’entreprise chinoise Beijing construction engineering group, sous la supervision du ministère en charge de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux. L’ouvrage constitué d’un bâtiment principal de 4 étapes, a mobilisé une centaine de techniciens chinois contre quelque 300 Congolais.

L’hôtel Alima Palace dispose de six ascenseurs et quatre escaliers, une piscine, des courts de tennis, un débarcadère servant de quai aux navires touristiques, des espaces verts et voies de circulation intérieure. Au rez-de-chaussée de l’immeuble, il y a un hall d’accueil avec un ascenseur panoramique, des salles de banquet et d’attente, deux restaurants avec espaces VIP, une boutique, etc.

Le premier niveau regorge une salle de conférence, des bureaux, des magasins et salles de soin, une pharmacie, des entrepôts, une salle de jeux, des vestiaires, alors qu’au deuxième étage se trouvent soixante chambres standards. Le troisième et le quatrième étages abritent respectivement dix chambres suites et quarante chambres standards ; six appartements de standing présidentiel.

En rappel, l’hôtel Alima Palace a accueilli en mars dernier, les pourparlers sur la paix à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et dans la région des Grands Lacs qui ont réuni les présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo, Joseph Kabila Kabange de la RDC, Paul Kagamé du Rwanda et Yuweri Museveni de l’Ouganda.

 
Congo-site.com par

A Brazzaville, les jeunes souhaitent que les Chinois emploient des Congolais

mars 28, 2013
A Brazzaville, les jeunes souhaitent que les Chinois emploient des Congolais A Brazzaville, les jeunes souhaitent que les Chinois emploient des Congolais © AFP

« Les Chinois devraient recruter en priorité des Congolais ». Edgar, l’un des nombreux jeunes sans emploi de Brazzaville, voudrait bien que la visite du président Xi Jinping apporte « du boulot » au Congo. Mais, trop souvent, dit-il, les sociétés chinoises arrivent avec leurs employés

« Qu’il apporte du boulot! La majorité des jeunes ici, ce sont des chômeurs », insiste le jeune homme, pendentif du révolutionnaire cubain Che Guevara au cou, dans son quartier de Makélékélé, l’un des plus peuplés de la capitale, avec ses 200. 000 habitants.

« Il n’y a plus que deux compagnies qui fonctionnent: celle des militaires et celle des chauffeurs », ironise Edgar, désignant les taxis verts et blancs alignés sur l’avenue, courte et défraîchie, portant le nom de l’abbé Fulbert Youlou, devenu, en 1960, le premier président du Congo indépendant après la colonisation française.

« Nous avons du pétrole (constituant environ les 3/4 des recettes budgétaires du pays, ndlr), nous avons du bois, nous sommes entourés du fleuve. . . On a tout. On ne devrait pas souffrir! », enrage un fonctionnaire, pourtant proche du pouvoir, qui rappelle que le salaire moyen au Congo tourne autour de 50. 000 FCFA (75 euros).

Investi mi-mars comme président de la République populaire, Xi Jinping, consacre à l’Afrique la majeure partie de sa première tournée à l’étranger. Et sa visite, vendredi au Congo, doit renforcer des relations déjà importantes entre Pékin et Brazzaville: les accords portent sur plusieurs milliards de dollars, dont le financement de plus de 500 kilomètres de route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique.

Mais dans le quartier de Makélékélé proche du fleuve Congo, frontière naturelle avec la République démocratique du Congo, l’annonce de cette « visite historique » ne soulève que peu d’espoirs.

« Qu’est-ce que ça va changer? », interroge un chauffeur de taxi. Mais « qu’est-ce qu’il va amener? », ronchonne une coiffeuse.

« Aucun transfert de compétences »

Rosine, 32 ans, employée dans l’hôtellerie, est l’une des rares à dire que « c’est une belle publicité ».

« Cela va apporter de l’aide au Congo. Je crois que là, on aura beaucoup de travail. C’est le plus important », assure la jeune femme, fine silhouette perdue dans un jeans et un polo de l’hôtel qui l’emploie.

La Chine et l’Afrique ont considérablement renforcé leurs liens depuis une quinzaine d’années. Mais l’amertume domine chez les jeunes Brazzavillois désoeuvrés qui regrettent que les sociétés chinoises fassent venir directement de Chine leurs travailleurs, logés bien souvent à proximité des chantiers. Comme près de l’aéroport Maya Maya, où Xi Jinping doit inaugurer de nouveaux bâtiments que certains qualifient de « bijou » ou de « fierté » du Congo, voire d’Afrique centrale.

« C’est comme s’il n’y avait pas de bras au Congo. On peut +importer+ des travailleurs quand il n’y a pas de gens valides ni de spécialistes, là, d’accord. Mais les Chinois font même venir des chauffeurs! Il n’y a aucun transfert de compétences », se plaint Lewis, 46 ans, professeur dans un collège d’enseignement technique.

Autre frustration: les seuls Congolais qui sont embauchés reçoivent un très faible salaire. Et la plupart critiquent le gouvernement qui, selon eux, ne fixe pas un minimum décent pour un travail souvent harassant.

Jeuneafrique.com avec AFP

8 mars, journée internationale de la femme : Mbilia Bel a posé un gros lapin aux Brazzavillois!

mars 12, 2013
Mbilia Bel.

Vendredi 8 mars 2013, à l’occasion de la journée internationale de la femme, la star de la chanson congolaise (RDC) Mbilia Bel (Marie-Claire Mboyo Mosseka, à l’état civil) avait rencardé le public brazzavillois. Pour un concert avec son groupe, au night-club «Le Bourgeois 2», à Poto-Poto (le troisième arrondissement de la ville-capitale congolaise) goupillé par l’hôtel «Le Bourgeois». La participation aux frais était fixée à 10 000 F. Cfa par personne et 15 000 le couple. Les spots passaient dans les médias de la rive droite du fleuve Congo. Mais, le jour j, oh surprise! La chanteuse ne s’est pas présentée au lieu du spectacle. Elle est, plutôt, aller se produire du côté de Pointe-Noire, la capitale économique congolaise.

Au grand dam des nombreux spectateurs brazzavillois qui avaient effectué le déplacement du night-club «Le Bourgeois 2». Et des organisateurs de l’événement. Samedi 9 mars dernier, M. Aimé Blaise, directeur général de l’hôtel «Le Bourgeois», a battu le rappel de la presse, dans ledit hôtel. Pour présenter les excuses à ceux qui avaient payé les billets pour le concert. Et fustiger le «non-respect du contrat» par la «Cléopâtre de la musique congolaise».

«Nous sommes ici, aujourd’hui, d’abord, pour présenter des excuses à la population brazzavilloise, notamment aux mamans de Brazzaville qui attendaient que Mbilia Bel puisse prester, pour cette fête. Malheureusement, le concert n’a pas eu lieu. Ça a écœuré non seulement nous, les organisateurs, mais surtout, ceux qui avaient acheté leurs billets. Ce jour-là, je vous assure qu’on ne peut pas tout vous expliquer, sur les états d’âme, quelques conflits que nous avons reçus après l’échec de ce concert», a déclaré, d’entrée de jeu, M. Aimé Blaise.

Avant de préciser, que Mbilia Bel et l’hôtel «Le Bourgeois» avaient signé un contrat en bonne et due forme (qu’il a exhibé aux journalistes), grâce auquel la chanteuse a empoché 70% du cachet, soit 1 500 000 F. Cfa sur les deux millions prévus. «Elle a signé un contrat avec nous. Les gens ont acheté les billets. Malheureusement, ce jour-là, c’était un fiasco. Parce que maman (ndlr: Mbilia Bel) ne s’est pas présentée, pour des raisons qu’elle seule peut expliquer. Mais, nous, nous constatons qu’il y a eu non-respect des engagements, non-respect du contrat, comme prévu…Si maman Mbilia Bel a accepté même de faire les spots, c’est parce qu’elle était sûre de prester. Mais, nous avons été surpris, à la fin, qu’elle ne se présente pas, et sans justification aucune. Elle n’a même plus voulu nous recevoir, discuter avec nous, pour nous expliquer, peut-être, quelles étaient ses difficultés. On aurait pu trouver une solution à l’amiable», a expliqué l’orateur.

Et qu’attendent, maintenant, de Mbilia Bel les organisateurs de son concert avorté? La chanteuse doit, d’abord, «rembourser les 1 500 000 F. Cfa perçus», a martelé Aimé Blaise, qui a évalué les préjudices subis à près de 5 000.000 de F.cfa. L’ex-membre de l’orchestre Afrisa international, de Tabu Ley, a jusqu’à ce mardi 12 mars 2013, pour s’y conformer. Sans quoi, des poursuites judiciaires seront engagées à son encontre.

Qu’adviendrait-il, si Mbilia Bel demande à jouer pour une autre date? «Non, je pense que, dans un premier temps, la date qui était prévue, c’était le 8 mars. Même si rallonge il pourrait y avoir, mais avec qui décider de la rallonge, c’est avec l’artiste, qui, malheureusement, ne se présente pas pour dialoguer avec nous. Elle est repartie à Kinshasa, sans nous dire un mot, sans nous donner une promesse d’une petite discussion avec nous. Pour le moment, cette question n’est pas d’actualité, nous voulons, simplement, qu’elle nous rembourse», a lâché le directeur général de l’hôtel «Le Bourgeois».

Lasemaineafricaine.com par Véran Carrhol YANGA