Posts Tagged ‘force publique’
Congo/Charles Zacharie Bowao: Appel à la Force publique
novembre 12, 2015Quelque 280 personnes pour attraper un macaque au Japon
septembre 11, 2013Pas moins de 280 chasseurs, pompiers et fonctionnaires ont été déployés lundi dans une ville japonaise pour attraper un macaque qui mordait et terrorisait la population. Le singe, finalement capturé, était accusé d’avoir attaqué 18 personnes depuis août, a déclaré un porte-parole de la bourgade de Hyuga, sur l’île de Kyushu.
Il s’agissait de la seconde tentative de grande ampleur pour capturer l’animal. Après sa capture dans une maison abandonnée, la municipalité a essayé de placer le macaque auprès des zoos et universités de la région, mais personne ne le voulait. L’animal a finalement été euthanasié.
Des agents de la force publique continuent de patrouiller les rues de la ville, au cas où d’autres singes se révéleraient méchants, a ajouté le porte-parole.
Romandie.com
Un mort, quatre blessés à coups de pioche par un Ghanéen à Milan
mai 11, 2013ROME – Un Ghanéen a, dans un acte de folie, frappé à coups de pioche plusieurs passants au hasard samedi à l’aube dans les rues de Niguarda, à la périphérie nord de Milan, faisant un mort et quatre blessés, ont rapporté les médias, citant les carabiniers.
Mada Adam Kabobo, en Italie depuis 2011, a été rapidement intercepté par les carabiniers à qui il n’a pas opposé beaucoup de résistance. Il a pu être repéré grâce aux traces laissées par ses empreintes digitales.
L’homme, âgé de 21 ans, avait des précédents judiciaires (vol, petit vandalisme, résistance à la force publique), notamment dans les Pouilles (sud) où il aurait débarqué clandestinement.
Comme des milliers d’Africains arrivés en Italie souvent par mer ces dernières années, le jeune homme avait obtenu une autorisation provisoire de séjour quand il avait requis l’asile à son arrivée.
Il s’était vu refuser l’asile mais ne pouvait être expulsé parce qu’il avait présenté un recours sur lequel la justice n’avait pas encore statué. L’homme, sans domicile fixe, avait été interpellé à nouveau en avril dans la région de Milan.
Selon le quotidien Repubblica, lors de son arrestation, il a déclaré en mauvais anglais aux carabiniers qu’il avait faim et refusé de collaborer avec les enquêteurs. Il est poursuivi pour homicide et tentative d’homicide.
La question de l’immigration est très sensible en Italie. De nombreuses organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme sur la situation précaire de ces immigrés, et demandent qu’ils soient mieux intégrés, au lieu de vivre dans des sociétés parallèles et l’illégalité.
Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue lombarde, mouvement connu pour ses positions souvent xénophobes, a attaqué le laxisme, selon lui, du gouvernement d’Enrico Letta à l’égard de ces clandestins.
Un débat fait actuellement rage aussi autour de la possibilité envisagée par le gouvernement de modifier la loi en vue d’accorder la nationalité aux enfants d’immigrés nés sur le sol italien.
Romandie.avec (©AFP / 11 mai 2013 16h34)
Congo/Blaise Adoua : Un officier de haut rang rompu à la tâche
avril 15, 2013La force publique congolaise vient de perdre l’un de ses vaillants officiers de haut rang en l’occurrence le directeur général de la sécurité présidentielle le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril à Rabat au Maroc des suites d’une longue maladie.
Cet officier artilleur a été chef de corps du 1er groupe d’artillerie à réaction (1989-1991), commandant en second de l’Ecole nationale des sous-officiers de Gamboma (1991-1993), officier de liaison du président Denis Sassou N’Guesso auprès du chef d’état-major général des FAC (1993-1997), chef de la garde républicaine (1997-2002), commandant de la zone militaire de défense n°9 Brazzaville (2002-2007) et directeur général de la sécurité présidentielle (2007 à 2013).
Blaise Adoua a fréquenté à l’Ecole inter armes d’Odessa en ex-URSS (1975-1979) d’où il obtient un diplôme de commandant de batterie d’artillerie de compagne. En 1980, il décroche un diplôme d’état-major de régiment d’infanterie à l’Académie militaire Maxico Gomez à Cuba et effectue une formation spéciale à Atlanta aux Etats-Unis d’Amérique. Son séjour à l’Académie militaire d’artillerie de Leningrad en ex-URSS (1985 à 1989) a été sanctionné par une maîtrise en sciences militaires.
Au plan scolaire, entre 1962 et 1968, Blaise Adoua a fait ses études primaires à Liranga, Ekongo (Cuvette) et Ewo (Cuvette-ouest). L’Ecole militaire préparatoire général Leclerc l’accueilli d’abord de 1968 à 1972 puis de 1974 à 1975, après un bref séjour au lycée Victor Augagneur à Pointe-Noire (1972-1974).
Marié et père de plusieurs enfants, il a glané des distinctions honorifiques de grand officier dans l’ordre du mérite congolais, de croix de la valeur militaire et de commandeur dans l’ordre du mérite congolais.
Congo-site.com par Christian Brice Elion(Lundi 15 Avril 2013 – 21:23)
Congo: Le général Nianga Ngatsé Mbouala investi commandant de la garde républicaine
avril 7, 2013Le nouveau commandant de la garde républicaine a pris ses fonctions officiellement le 5 avril lors d’une cérémonie organisée au stade Saint Denis à Brazzaville. Il a été installé par le commandant de la Maison militaire du chef de l’Etat, le vice-amiral Pierre Ngombé.
Commando parachutiste, Nianga Ngatsé Mbouala succède à l’ancien commandant de la garde républicaine, le général de brigade Emmanuel Avoukou, décédé en janvier dernier. C’est un homme connu des milieux de la force publique par sa bravoure et ses qualités militaires.
Avant d’être nommé à la tête de la garde républicaine, le général Nianga Ngatsé Mbouala assumait les fonctions de commandant de la zone militaire de défense n°3 (Gamboma). Il a récemment été porté au commandement de la garde républicaine et s’est dit conscient de l’immensité de ses nouvelles fonctions.
«J’exprime ma gratitude au président de la République, chef de l’Etat, chef suprême des armées pour l’honneur qu’il m’a fait en me nommant à la tête de la garde républicaine. Je saisis cette occasion pour saluer la mémoire de mon prédécesseur qui a été rappelé à Dieu. Il faudrait savoir que c’était un général qui a eu à donner le meilleur de lui-même pour le succès de la structure qui me s’ouvre aujourd’hui. Je sais que c’est un grand challenge que je dois relever», a indiqué Nianga Ngatsé Mbouala.
Congo-site.com par Christian Brice Elion
Congo: Port d’insignes de grade aux nouveaux généraux par le Chef de l’État
février 5, 2013Le président de la République, chef suprême des armées, Denis Sassou N’Guesso, qui avait signé une dizaine de décrets portant promotions de deux généraux et nominations au grade de général de 8 colonels des Forces armées congolaises (FAC) et de la police nationalea, a procédé ce 5 février 2013 au port d’insignes de grade aux officiers de la force publique récemment promus généraux.
Pour ce qui concerne les FAC, les nouveaux promus sont Ebadep Myllah Grégoire (armée de terre), Mopendza Ambroise (armée de l’air), Nianga Ngatse Mbouala (armée de terre), Bangui Mathias (marine nationale).
Par ailleurs, le chef de l’Etat congolais a fait porter les galons à deux généraux promus en grade supérieur, notamment le vice-amiral Jean Dominique Okemba et le général de police de 2ème classe Jean François Ndenguet.
Au titre des généraux promus :
1- Contre-amiral Jean Dominique Okemba promu au grade de vice-amiral (marine nationale)
2- Général de police de 1ère classe Jean François Ndenguet promu au grade de général de police de 2ème classe.
Pour les colonels promus :
1- Colonel Ebadep Myllah Grégoire promu au grade de général de brigade (armée de terre)
2- Colonel de police Bouiti Jacques Antoine promu au grade de général de police de 1ère classe
3- Commissaire-colonel Mopendza Ambroise promu au grade de général de brigade aérienne (armée de l’air)
4- Colonel de police Ombeli Michel promu au grade de général de police de 1ère classe
5- Colonel Nianga Ngatse Mbouala promu au grade de général de brigade (armée de terre)
6- Capitaine de vaisseau Bangui Mathias promu au grade de contre-amiral (marine nationale)
7- Colonel de police Obara Philippe promu au grade de général de police de 1ère classe
8- Colonel de police Ngoto Albert promu au grade de général de police de 1ère classe.
Congo: Les nominations éthniques au sein des FAC
novembre 2, 2012
SASSOU NGUESSO Proclame L’institutionnalisation du Tribalisme ?
Les nominations aux différents hauts postes de responsabilité au niveau de la force publique dont bénéficient quelques officiers supérieurs depuis quelques années, ne laisse pas indifférents plusieurs personnes. Le 26 octobre 2012, nombreux sont nos compatriotes qui sont montés au créneau pour dénoncer une fois de plus le caractère tribaliste des diverses nominations issues du dernier conseil des ministres.
Qui des Congolais a oublié que lors de la Conférence nationale souveraine, le tribalisme a été combattu avec sévérité. Et que tous les hommes politiques de notre pays avaient donc jurer de ne plus recourir à cette façon de faire. Pour faire partir Pascal LISSOUBA du pouvoir, SASSOU NGUESSO et ses FDU ne s’étaient-ils pas insurgés contre la théorie de la tribu-classe sur laquelle s’appuyait à cette époque le régime de LISSOUBA dans la nomination des cadres dans toutes les administrations publiques dont celles relevant de la force publique ? Pour quelles raisons M. SASSOU NGUESSO veut-il aujourd’hui encore réveiller les vieux démons ? Est-ce pour que les Congolais s’entretuent encore pour une énième fois ?
Les chiens aboient la caravane passe, telle est aujourd’hui la devise du clan au pouvoir qui, par les dernières nominations qui viennent d’être rendues publiques au sein des instances militaires, confirme, si besoin est, à ceux qui en doutaient encore, l’ancrage tribal de ce qui nous est présenté comme étant l’armée Nationale congolaise.
Nous avons tous lu les réactions prémonitoire du colonel Daniel NKOUTA et bien d’autres parues dans la presse locale et dans d’autres médias, notamment étrangers. Les déclarations visionnaires de ces derniers avertissaient les Congolais de ce que, SASSOU NGUESSO ne s’affranchirait pas de la tutelle, une fois de plus, de l’instinct tribal qui l’enserre de ses griffes, quant aux nominations à venir au Haut-commandement des Forces Armées dites congolaises (FAC).
En effet, avec les toutes dernières nominations, la boucle est finalement bouclée. Tous les postes de commandement au sein de la force dite publique sont désormais totalement mboshisés.
Et avec une telle obstination à vouloir gérer une institution aussi sensible sous le prisme des préjugés tribaux, plus d’une personne serait tentée de dire que, SASSOU NGUESSO semblerait réunir les derniers ingrédients de la rwandisation du pays.
Beaucoup de ressortissants de la partie sud du pays qui étaient déjà assez indifférents de cette armée, ne devraient plus avoir aucune raison de se sentir concernés par la hiérarchie de cette soldatesque tribal qui sert de forces armées nationales. Qui a oublié que cette armée est entretenue aux frais des contribuables ? C’est-à-dire des efforts consentis par tous les Congolais dont ceux de la partie sud du pays qui sont l’objet de plusieurs frustrations.
C’est un secret de polichinelle. La partie sud du pays dispose de l’essentiel des richesses qui aliment le Trésor public désormais clanisé. Par voie de conséquence, c’est l’unique pourvoyeuse des copieux subsides versés à cette armée, devenue aujourd’hui milice ethnique, si on peut oser parler ainsi.
Il reste au peuple de tirer les leçons de cette gestion éminemment ethnicisée des institutions nationales, de prendre conscience que SASSOU NGUESSO et son entourage n’ont aucune aptitude à bâtir la nation congolaise. Une telle dérive qui frise la provocation, risque d’apporter de l’eau aux tenants de la sécession du pays en nord et sud, comme cela s’est récemment produit au Soudan. Plus aucun discours de SASSOU NGUESSO ne pourra désormais convaincre.
Dieu qui sait tout, s’emploie à laisser en vie aussi longtemps que possible Pascal LISSOUBA, nonobstant la détérioration de son état de santé, afin qu’il ait le temps d’observer ce qui se passe afin qu’il puisse dire aux Congolais que les changements, même les plus souhaités,ont leur mélancolie.
Jamais le Congo Brazzaville n’aura été dans une telle dérive ethniciste et dangereuse, qui confirme sans équivoque et sans appel, que SASSOU NGUESSO est plus tribalistes que tous ses prédécesseurs.
Les institutions internationales et particulièrement les grandes nations de la planète telles que les USA, la Grande Bretagne, etc., devraient être préoccupées par le cas congolais. La France avec qui le Congo Brazzaville entretient des relations particulières, et par ailleurs responsable de cette nation hybride qui permet à la minorité d’offenser la majorité, devrait être également interpellée.
Le clan royal a finalement décidé de faire le ménage pour sécuriser le pouvoir. Tous ceux qui ne gravitent pas autour du noyau central, qui est Edou doivent être débarqués. Le temps presse. Il faut préparer et sécuriser le très prochain tripotage de la Constitution.
La manière consiste de s’emparer de la totalité des postes de commandement de la force publique, pour être sûr que l’ordre d’intimider ou de massacrer qui sera donné le moment venu pour calmer la ferveur publique, sera exécuté. Ainsi, même ceux dont la fidélité à SASSOU NGUESSO ne fait pourtant l’ombre d’aucun doute, pragmatisme oblige, doivent être sacrifiés. Le général Prosper NKONTA, après des services rendus jusqu’à la compromission, après avoir servi à fusiller sa propre base biologique pour chasser les prétendus Ninjas dans le Pool, vient d’être remercié. Il a été expédié dans cette voie de garage qu’est l’inspection générale des armées qui n’inspecte rien du tout.
Pour tenter de cacher la réalité, l’on a promu en remplacement un autre faire-valoir, homme lige, le général OKAKA, autrement dit BOUKAKA, qui n’a depuis longtemps de koongo que le nom, digne cousin d’Adolf HITLER, à qui cet officier tente de plus en plus de rassembler par une soigneuse campagne de maquillage, avec la célèbre moustache entretenue aux frais du contribuable.
Le général Norbert DABIRA, Mboshi, mais de Boundji, en fait Téké d’Alima, comme on a coutume de le dire, déjà sacrifié dans l’affaire des disparus du Beach, vient de disparaître du haut commandement de l’armée, pour remplacer un colonel Michel NGAKALA à la gestion des miliciens réintégrables. Entre temps, l’homme était en fait, secret de polichinelle, en sursis d’arrestation. Il a été abondamment entendu dans le drame du 4 mars de Mpila.
Les généraux Charles MONDJO et MOKOKI récemment propulsés comme ministres figurants, nous savons qu’ils le savent qu’il s’est agi là d’une sanction, devront, dans un avenir prochain être sacrifiés à leur tour. L’enquête sur le drame de Mpila, si les manœuvres du clan au pouvoir ne parviennent pas à l’enliser, ces deux têtes devront tomber, le premier étant Mboshi de Boundji, donc en réalité Téké d’Alima, et le deuxième Katangais.
Le général de division Léonard Noël ESSONGO, Katangais de son état, vient d’être nommé conseiller spécial, chef d’Etat-major particulier du président de la république. Plus d’une personne pense qu’à ce niveau, le général ESSONGO n’est que l’ombre de lui-même et risque de finir comme le colonel Marcel NTSOUROU.
Il sied de dire en passant, que notre général conseiller ressemble à ces personnes que l’on ne consulte jamais à l’instar de Ya Claude Ernest NDALLA alias Graille, Pierre NZE et toute la vielle racaille de vieux assassins jamais repentis.
La mboshisation des institutions publiques dans notre pays est devenue une véritable épidémie. Et l’ethnisation est une réelle endémie qui sévit au Congo Brazzaville.
Il n’y a plus aucun avenir commun dans cette République où l’appartenance ethnique a simplement remplacé la méritocratie. Il faut implorer le ciel pour que cette dérive ne conduise pas à la rwandisation du pays, car, nous le répétons, les ingrédients sont désormais réunis.
Où sont donc passés les fameux sages Mboshis consacrés dans Otwere ? Qu’attendent-ils, à moins d’en être complices, pour faire prendre conscience à SASSOU NGUESSO qu’une telle gestion des ressources humaines du pays par un chef d’Etat est porteuse de germes de révolte populaire susceptible d’ensanglanter le pays ? Où est donc passé le sens du serment du chef de l’Etat ? Aurait-il prêté serment au seul profit de sa tribu ? Tout porte à le croire en tout cas.
Avant de revenir longuement sur ce dossier, nous voudrions dire à SASSOU NGUESSO que sa gestion chaotique des ressources humaines crée dans le pays une atmosphère délétère qui pourrait s’avérer être un terrible brûlot.
Comme disent les Koongos, il aurait tort de croire que la fumée qui se dégage à l’horizon ne témoigne que de la brûlure des poils du rat, si les poils brûlent, c’est que le rat également se consume peu à peu. Le déclin des régimes de Kadhafi, Ben Ali, Moubarak devrait nous enseigner. Mais hélas !
Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)
Congo/Cour constitutionnelle : Le président Gérard Bitsindou repose, désormais, au cimetière familial de Madibou
septembre 7, 2012 ![]() Le cercueil posé sur un camion, pour le départ au cimetière. Décédé dans la nuit du dimanche du 26 août dernier, à Paris, en France, à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie, Gérard Bitsindou, président de la cour constitutionnelle, a été inhumé, jeudi 6 septembre 2012, au cimetière familial de Madibou, le 8ème arrondissement de Brazzaville, en présence du président de la République, Denis Sassou Nguesso, et de son épouse, Mme Antoinette, des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des corps constitués nationaux, de la famille et d’une grande foule d’amis, de connaissances, de militants et sympathisants, etc. Lasemaineafricaine.com par J. M. |
Congo: Mathias Dzon est rentré à Brazzaville, escorté par la police
juillet 20, 2012Depuis les incidents survenus à Gamboma et l’intervention de la force publique, lundi 16 juillet, au lendemain du scrutin législatif, on ne savait pas où se trouvait le leader de l’A.r.d, Mathias Dzon, candidat dans la première circonscription de Gamboma. Il s’était retiré dans son village, Ossio, pas très loin de Gamboma. Le mercredi 18 juillet, il a accordé une interview à R.f.i (Radio France internationale), diffusée dans le journal de 19h30, dans laquelle il a déclaré qu’il était «bloqué» par la force publique, depuis 13h15, à Odziba, à 100 km de Brazzaville, sur la route nationale n°2. Une façon, selon lui, de l’«empêcher de rentrer à Brazzaville, avant la publication des résultats du premier tour, pour que les Congolais ne sachent pas la vérité (…)». «J’ai gagné dans les urnes, à Gamboma», a-t-il lancé. «C’est une décision des organisateurs des législatives demandant aux candidats des circonscriptions où il y a eu des troubles d’y rester et attendre la proclamation des résultats», a répliqué le porte-parole de la police, Jean Aive Allakoua, joint par Rfi, également.
Au fait, la force publique demandait à l’enfant terrible de l’opposition congolaise d’aller calmer ses partisans à Gamboma, à la suite des incidents qui s’y étaient produits. Il faut dire que la police a interpellé de nombreux éléments de sécurité qui l’accompagnaient. Ils sont entendus à la gendarmerie et parmi eux, une dizaine d’agents de la force publique. Après des négociations directes avec les responsables de la force publique, Mathias Dzon, accompagné de son équipe de campagne, a été autorisé à quitter Odziba, vers 22h, et a, finalement, regagné Brazzaville, sous forte escorte policière, pour sa sécurité. Il est arrivé sain, et sauf chez lui, où ses proches et sa famille l’attendaient nombreux, comme à une veillée mortuaire. Le leader de l’opposition a voulu organiser une conférence de presse, jeudi 19 juillet, à 14h, mais il s’est ravisé. Source: Lasemaineafricaine.com |
Congo-Brazzaville: Crash d’un hélicoptère à Gamboma
juillet 17, 2012Trois morts dans un accident d’hélicoptère au Congo |
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APA-Brazzaville (Congo)
Trois personnes ont été tuées lundi soir dans l’accident d’un hélicoptère de la police congolaise à Mbouambé, à 180 km au nord de Brazzaville, dans une zone où il venait de déposer des troupes suite aux troubles post-électoraux survenus dans cette région.
Le commissaire de la police de Mbouambé, M. Patou Mascott, a indiqué à APA que l’appareil, un MI 2 qui avait à son bord deux pilotes et un officier congolais, s’est écrasé dans la plaine de Mbouambé, dans les environs de la rivière Léfinie et a pris feu.
« Il y avait tout juste deux membres d’équipage de nationalité ukrainienne et un officier congolais. Ils sont tous les trois morts et leurs corps ont été acheminés a Brazzaville », a dit le commissaire de police. Il a indiqué que l’appareil venait de déposer des renforts militaires à Gamboma à 325 km au nord de Brazzaville où des incidents post-électoraux ont été signalés lundi. Les partisans d’un opposant avaient pris d’assaut le bureau de la commission d’organisation des élections pour réclamer la publication immédiate des résultats du premier tour des législatives. La force publique avait dû tirer à balles réelles des coups de feu en l’air pendant plus de deux heures pour disperser les partisans de l’opposition. Selon le président de cette commission, le magistrat Henri Bouka, ces incidents ont fait trois blessés par balles perdues mais la vie de ces derniers n’est pas en danger, indique-t-on. Au Congo, les hélicoptères de l’armée et de la police, tous de fabrication russe, sont pilotés par des Ukrainiens. |
LCM/od/APA |