Trois morts dans un accident d’hélicoptère au Congo |
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APA-Brazzaville (Congo)
Trois personnes ont été tuées lundi soir dans l’accident d’un hélicoptère de la police congolaise à Mbouambé, à 180 km au nord de Brazzaville, dans une zone où il venait de déposer des troupes suite aux troubles post-électoraux survenus dans cette région.
Le commissaire de la police de Mbouambé, M. Patou Mascott, a indiqué à APA que l’appareil, un MI 2 qui avait à son bord deux pilotes et un officier congolais, s’est écrasé dans la plaine de Mbouambé, dans les environs de la rivière Léfinie et a pris feu.
« Il y avait tout juste deux membres d’équipage de nationalité ukrainienne et un officier congolais. Ils sont tous les trois morts et leurs corps ont été acheminés a Brazzaville », a dit le commissaire de police. Il a indiqué que l’appareil venait de déposer des renforts militaires à Gamboma à 325 km au nord de Brazzaville où des incidents post-électoraux ont été signalés lundi. Les partisans d’un opposant avaient pris d’assaut le bureau de la commission d’organisation des élections pour réclamer la publication immédiate des résultats du premier tour des législatives. La force publique avait dû tirer à balles réelles des coups de feu en l’air pendant plus de deux heures pour disperser les partisans de l’opposition. Selon le président de cette commission, le magistrat Henri Bouka, ces incidents ont fait trois blessés par balles perdues mais la vie de ces derniers n’est pas en danger, indique-t-on. Au Congo, les hélicoptères de l’armée et de la police, tous de fabrication russe, sont pilotés par des Ukrainiens. |
LCM/od/APA |
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Congo-Brazzaville: Crash d’un hélicoptère à Gamboma
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mars 5, 2012Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l’origine de l’explosion d’un dépôt d’armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.
L’explosion d’un dépôt d’armes à Brazzaville dimanche matin, dans le quartier de Mpila, aurait causé la mort d’au moins « 146 personnes », selon le dernier bilan présenté par le gouvernement congolais au sortir d’un Conseil des ministres extraordinaire tenu dans la nuit de dimanche à lundi. « À la lumière des faits, sous la réserve des conclusions de l’enquête, un court circuit aurait donné lieu à un incendie, lequel se serait propagé au dépôt central des armes et minutions, causant la mort de plus d’une centaine de nos compatriotes », indique le communiqué officiel.
« Le foyer central de l’incendie est sous contrôle, il ne subsiste plus que quelques foyers mineurs qui sont l’objet de toute l’attention des spécialistes déjà en action et toujours au moment où nous parlons », ajoute le texte, qui précise que le président Denis Sassou Nguesso « a demandé à la force publique de circonscrire une zone de sécurité tout au tour du sinistre et d’y déclarer le couvre-feu ».
Lieux d’hébergement
Selon le gouvernement, divers lieux sont mis à disposition pour héberger des rescapés comme « la cathédrale Sacré coeur de Brazzaville, le marché couvert de Nkombo et la paroisse notre dame du rosaire ». Une liste qui doit s’étendre « dès demain (lundi) au centre sportif de Makélékélé, au stade annexe ou encore au stade Marchand ».
Mais évidemment, indique le gouvernement, « la recherche des disparus reste une priorité » et ceux-ci pourraient être nombreux car la confusion consécutive au drame n’a pas encore permis d’analyser clairement la situation. « Une mission d’évaluation du sinistre » doit prochainement « évaluer les dégâts et y apporter les solutions les plus appropriées », précise l’exécutif.
Enfin, selon le texte signé du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiemy, « le chef de l’État a renouvelé, insisté sur l’obligation de délocalisation à l’extérieur de Brazzaville les casernes des forces armées congolaises ». Sage décision.
Jeuneafrique.com avec AFP