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Libye: trois réservoirs de pétrole en feu dans un terminal de l’est

décembre 26, 2014

Benghazi (Libye) – Trois réservoirs de pétrole étaient en feu vendredi dans le terminal d’al-Sedra, un des plus importants de Libye, après des combats ayant opposé la veille les forces gouvernementales aux miliciens islamistes qui tentent de s’emparer du site, a indiqué un responsable militaire.

Un premier réservoir avait pris feu jeudi après avoir été touché par une roquette tirée par des miliciens depuis une vedette utilisée lors de leur attaque sur des terminaux pétroliers de l’est libyen, avait affirmé jeudi ce responsable, Ali Al-Hassi, porte-parole des gardes protégeant ces sites pétroliers.

Depuis, le feu s’est propagé à deux autres réservoirs, a-t-il indiqué vendredi.

Selon un témoin, les flammes et d’épaisses colonnes de fumée enveloppaient vendredi entièrement les secteurs d’al-Sedra et Ras Lanouf, le feu menaçant les autres réservoirs et faisant en outre craindre une catastrophe écologique.

Des témoins avaient dit jeudi avoir vu des flammes et de la fumée s’élever du réservoir, visé selon eux dans la nuit de mercredi à jeudi par des miliciens de la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye).

M. Al-Hassi avait affirmé jeudi que les forces gouvernementales étaient parvenues à repousser l’offensive des miliciens, qui a coûté la vie à quatre soldats.

Un calme précaire régnait vendredi sur cette région du Croissant pétrolier –qui comprend les terminaux d’al-Sedra, de Ras Lanouf et de Brega, les plus importants du pays– et qui est le théâtre depuis plusieurs jours d’affrontements entre des forces gouvernementales et des miliciens de Fajr Libya.

Le porte-parole de la Compagnie nationale de pétrole de Libye, Mohamed al-Harari, a appelé les combattants à épargner les sites pétroliers du pays.

Selon des experts, la production de brut dans le pays a baissé à près de 350.000 barils par jour alors qu’elle atteignait 800.000 b/j avant le début des combats le 13 décembre.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de conflit en 2011.

Livré aux milices, le pays est dirigé par deux Parlements et deux gouvernements — l’un proche des milices islamistes et l’autre reconnu par la communauté internationale — qui se disputent le pouvoir.

Romandie.com avec(©AFP / 26 décembre 2014 20h01)

Yémen: heurts entre rebelles et armée près du palais présidentiel

septembre 27, 2014

Sanaa – Des heurts ont opposé des rebelles chiites à des forces gouvernementales yéménites près du palais présidentiel, dans le sud de Sanaa, où les rebelles ont pris position en nombre samedi.

Ces affrontements ont éclaté après que les rebelles d’Ansaruallah eurent tenté de reprendre d’assaut la résidence du chef de la sécurité nationale, Ali Ahmadi, située près du palais présidentiel et qu’ils avaient déjà brièvement occupée la semaine dernière, selon des témoins.

Vendredi, le président Abd Rabbo Mansour Hadi avait appelé les rebelles à se retirer de la capitale, les accusant implicitement de ne pas respecter l’accord de paix qu’ils avaient signé dimanche sous l’égide de l’ONU après s’être emparés d’une grande partie de la capitale.

Les rebelles ont indiqué que les heurts, qui ont duré trois heures dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait deux morts et 15 blessés dans leurs rangs.

Après ces affrontements, les rebelles armés ont nettement renforcé leur présence dans ce secteur du sud de la capitale, selon un correspondant de l’AFP.

La rébellion se concentrait jusqu’alors dans le nord de Sanaa, où se trouvent l’essentiel des ministères et édifices gouvernementaux qu’ils occupent depuis dimanche et leur percée à l’intérieur de la capitale.

La chaîne de télévision Al-Masirah, proche des rebelles, a par ailleurs annoncé samedi que ces derniers avaient finalement signé une annexe à l’accord de paix, alors qu’ils s’y étaient jusque-là opposés.

Ce texte prévoit leur retrait des bâtiments gouvernementaux occupés et le démantèlement des camps installés depuis un mois dans la banlieue de Sanaa dès que le nouveau Premier ministre sera nommé.

Dans le cadre de l’accord, le président Hadi s’est en effet engagé à nommer un nouveau chef du gouvernement, chose qu’il n’a pas encore faite.

La relative facilité avec laquelle les miliciens d’Ansaruallah ont pris la capitale il y a une semaine a engendré nombre d’interrogations.

Les rebelles avaient eu des affrontements violents avec leurs adversaires sunnites du parti Al-Islah mais n’avaient pas rencontré de résistance des forces gouvernementales, le ministre de l’Intérieur Abdo Hussein al-Tirb demandant aux troupes de ne pas affronter les miliciens chiites.

Des sources proches de M. Hadi soulignent ainsi que l’ancien chef de l’Etat Ali Abdallah Saleh, qui a démissionné sous la pression en 2012, utiliserait ses relations parmi les forces armées pour faciliter la progression des rebelles chiites afin d’entraîner la chute M. Hadi.

Le président Hadi y avait fait allusion vendredi en discutant de la chute sans résistance de la capitale. Nous avons été lâchés par ceux dont les intérêts personnels priment sur la patrie (…), qui ont renié leurs responsabilités et leurs engagements, avait-il suggéré.

Outre la rébellion chiite, le Yémen –pays le plus pauvre de la péninsule arabique– fait face à des séparatistes dans le Sud et à des violences endémiques provoquées par Al-Qaïda.

Dans la province de Chabwa, dans le sud du pays, trois soldats ont été tués samedi lorsque leur véhicule a été pris en embuscade par des membres présumés d’Al-Qaïda qui ont ensuite pris la fuite, a rapporté un responsable militaire.

Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a profité de l’affaiblissement du pouvoir central en 2011, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans le pays, notamment dans l’est et le sud du Yémen.

Romandie.com avec(©AFP / 27 septembre 2014 17h56)

Mozambique: les USA déplorent profondément la reprise des violences

octobre 22, 2013

MAPUTO – Les Etats-Unis déplorent profondément la reprise des actes de violence au Mozambique, a indiqué mardi l’ambassade américaine au Mozambique, alors que des incidents armés ont opposé lundi et mardi les ex-rebelles de la Renamo aux troupes gouvernementales.

Nous déplorons profondément la reprise des actes de violence et nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue, et à prendre des mesures visibles et efficaces pour calmer les tensions et éviter les risques d’escalade du conflit, déclare l’ambassade dans un communiqué publié en portugais, la langue nationale du Mozambique.

D’ex-rebelles de la Renamo ont attaqué mardi matin un poste de police dans le centre du Mozambique en représailles à l’assaut la veille de leur base militaire par les troupes gouvernementales, faisant craindre un retour de la guerre civile après deux décennies d’une paix précaire.

Nous encourageons vivement toutes les parties à s’engager dans un dialogue pacifique et constructif pour résoudre leurs différends, poursuit l’ambassade américaine.

Il est de l’intérêt de la communauté internationale et de tous les Mozambicains de voir le pays fermement ancré sur la voie du développement, conclut le communiqué.

Lundi soir, les ex-rebelles de la Renamo avaient dénoncé un accord de paix datant de 1992, qui avait mis fin à 16 ans de guerre civile, après l’attaque des forces gouvernementales contre leur base dans le centre du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 22 octobre 2013 14h43)