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Ukraine : la Russie ordonne le retrait de ses forces de Kherson

novembre 9, 2022
Le commandant russe Sergueï Sourovikine.

Le commandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, a reconnu qu’il s’agissait d’une décision « pas du tout facile » à prendre. Photo : AP

Le ministre russe de la Défense a ordonné mercredi le retrait des forces russes de la rive droite du fleuve Dniepr dans la région ukrainienne de Kherson, qui inclut la capitale régionale du même nom, cible d’une vaste contre-offensive ukrainienne.

Procédez au retrait des soldats, a dit à la télévision Sergueï Choïgou, après une proposition en ce sens du commandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, qui a reconnu qu’il s’agissait d’une décision pas du tout facile à prendre.

Les manœuvres [de retrait] des soldats vont commencer très rapidement, a assuré le général.

Ce retrait constitue un nouveau revers cinglant pour le Kremlin, Kherson ayant constitué la principale prise russe, après la conquête de la ville dans les premiers jours de l’offensive contre l’Ukraine. Il s’agit de la seule capitale régionale dont Moscou a pu revendiquer la conquête.

Selon le général Sourovikine, la Russie va réorganiser sa ligne sur l’autre rive du Dniepr, barrière naturelle qui coule au sud de la ville de Kherson.

Ce repli s’ajoute à celui de la région de Kharkiv en septembre.

Il intervient un peu plus d’un mois après que Vladimir Poutine eut revendiqué l’annexion de la région de Kherson et de trois autres régions ukrainiennes. Moscou considère comme l’ensemble de ces zones comme son territoire souverain.

La région de Kherson est d’autant plus stratégique que son territoire est frontalier de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.

Le général Sourovikine avant de proposer le retrait, a justifié la nécessité du retrait par sa volonté de protéger les vies des soldats russes, et accusé les forces ukrainiennes de bombarder des civils.

Avant de proposer ce retrait de Kherson, le gradé avait pourtant affirmé que ses troupes repoussaient avec succès les assauts ukrainiens, leur infligeant des pertes considérables.

Nous résistons avec succès aux tentatives d’assauts de l’adversaire, a-t-il assuré, revendiquant avoir tué ou blessé 9500 soldats ukrainiens et soutenant que les pertes russes étaient sept ou huit fois moindres.

Nous pensons avant tout à la vie de chaque soldat russe, a-t-il dit.

Depuis plusieurs semaines, la Russie procédait à l’évacuation des civils de la rive droite du Dniepr, des transferts de population qualifiés de déportations par Kiev.

Selon le général Sourovikine, quelque 115 000 personnes ont ainsi rejoint la rive gauche (à l’est) du fleuve.

Avant de lancer à la fin de l’été son offensive terrestre dans le nord de la région de Kherson, les forces ukrainiennes avaient mis hors d’état des ponts clés pour l’approvisionnement des forces russes, notamment grâce aux armements livrés par les Occidentaux, en particulier les HIMARS américains.

Par Radio-Canada par Agence France-Presse

Les forces russes reculent dans les territoires annexées

octobre 4, 2022
Un missile russe est vu gisant dans le jardin d'une maison, mardi matin.

Les référendums d’annexion à la Russie n’ont pas atténué le danger pour les civils. En témoigne cette image d’un missile russe gisant dans le jardin d’une maison, dans la région de Donetsk, après une frappe effectuée mardi matin. Photo : Reuters/Zohra Bensemra

Les forces ukrainiennes poursuivent leurs percées dans les régions annexées illégalement par la Russie, consolidant leurs avancées dans l’est et progressant vers la ville de Kherson, dans le sud du pays.

Le chef de l’occupation russe à Kherson, Vladimir Saldo, a confirmé les progrès de l’armée ukrainienne, concédant notamment la perte du village de Doudtchany, situé le long du fleuve Dniepr.

Le ministère russe de la Défense a pour sa part admis que des chars militaires ukrainiens ont creusé un profond fossé au sud de Zolota Balka, un village qui marquait la précédente ligne de front.

Selon l’agence de presse Reuters, l’avancée ukrainienne vise à couper les lignes de ravitaillement de près de 25 000 soldats russes sur la rive occidentale du Dniepr.

Kiev se fait discrète sur les avancées réalisées dans le sud du pays. Dans son adresse du soir, lundi, le président Volodymyr Zelensky s’est contenté d’affirmer que de nouvelles localités ont été libérées dans plusieurs régions.

« De plus en plus d’occupants cherchent à fuir, de plus en plus de pertes sont infligées à l’armée ennemie. »— Une citation de  Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine

Des réservistes nouvellement mobilisés participent à une formation de tir dans la région de Rostov, en Russie.

Des réservistes nouvellement mobilisés participent à une formation de tir dans la région de Rostov, en Russie. Photo : Reuters/Sergey Pivarov

Moscou assure toutefois que des renforts sont à l’horizon. Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que 200 000 Russes ont été mobilisés depuis l’annonce d’une mobilisation partielle le 21 septembre dernier pour combattre en Ukraine.

Cette initiative, dictée par Vladimir Poutine, doit permettre de recruter 300 000 réservistes ayant une expérience militaire ou des compétences utiles.

L’armée ukrainienne consolide ses gains dans l’est

Pendant ce temps, à l’est, les forces ukrainiennes poursuivent leur avancée dans la région de Louhansk, l’une des quatre régions annexées par Moscou la semaine dernière, au terme d’exercices référendaires condamnés par Kiev et l’Occident.

Des rapports indiquent que les Ukrainiens se dirigent vers les villes de Kreminna et de Svatove, tenues par les Russes. Des blogueurs militaires favorables au Kremlin ont indiqué que des soldats russes avaient reçu l’ordre de battre en retraite.

Samedi, Moscou a essuyé un revers de taille lorsque Kiev a annoncé la reprise de la ville de Lyman, qui servait de base logistique pour les opérations militaires russes dans la région de Donetsk. Cette région, à l’instar de celles de Kherson, Louhansk et Zaporijia, a été annexée unilatéralement par Moscou la semaine dernière.

Or, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré lundi que Moscou n’avait toujours pas délimité les frontières des territoires nouvellement annexés.

S’il a indiqué que les régions de Louhansk et de Donetsk font maintenant partie de la Russie dans leur intégralité, il a ajouté que des consultations étaient en cours afin de déterminer les frontières exactes des régions de Kherson et Zaporijia.

Une session du Conseil de la Fédération.

Les membres du Conseil de la Fédération, la Chambre haute du Parlement russe, ont approuvé le projet de loi visant à annexer quatre territoires ukrainiens. Photo : Reuters

Malgré ces incertitudes, la Chambre haute du Parlement russe a emboîté le pas à la Douma et donné son feu vert à l’annexion de ces quatre régions, mardi, bien qu’aucune d’entre elles ne soit entièrement sous occupation russe. Le projet de loi doit maintenant être signé par le président Vladimir Poutine, une simple formalité.

Devant cette tentative d’annexion de territoires par la Russie, son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé un décret formalisant l’impossibilité de négocier avec Vladimir Poutine, tout en laissant la porte ouverte à des pourparlers avec la Russie.

Le texte officialise ainsi les propos que le président ukrainien a tenus vendredi dernier, lorsqu’il a affirmé être prêt au dialogue avec un gouvernement russe dirigé par un président autre que Vladimir Poutine.

Kiev a juré de reprendre tous les territoires annexés par la Russie, y compris la Crimée, saisie par les troupes russes en 2014.

Radio-Canada par James-Patrick Cannon

Les forces russes reculent de Kharkiv, ville clé du Nord-Est ukrainien

mai 14, 2022
Des soldats de l'armée ukrainienne passent devant un terminal de gaz naturel en feu le 13 mai 2022 dans la banlieue nord de Kharkiv, en Ukraine.

Les forces russes auraient été contraintes de quitter leurs positions autour de la ville de Kharkiv. Photo : AFP/John Moore

Le maire de Kharkiv affirme qu’une vaste contre-offensive ukrainienne aurait poussé l’armée russe à se retirer au nord de la ville, une analyse que corrobore un groupe de réflexion américain qui estime que les Ukrainiens ont « probablement gagné la bataille de Kharkiv ».

Grâce aux efforts de la défense territoriale de Kharkiv et des forces armées ukrainiennes, les Russes se sont retirés loin de la zone de la ville en direction de la frontière russe, a déclaré le maire de la ville à la BBC.

Le maire Ihor Terekhov a ajouté que les forces russes n’avaient pas bombardé sa ville au cours des cinq derniers jours.

« Il n’y a eu qu’une seule tentative des Russes de frapper la ville avec un missile près de l’aéroport de Kharkiv, mais le missile a été détruit par la défense aérienne ukrainienne. »— Une citation de  Ihor Terekhov, maire de Kharkiv

Selon l’Institute for the Study of War, les forces russes qui tentaient d’encercler cette ville du Nord-Est ukrainien semblent avoir abandonné leurs efforts. Le groupe affirme que le Kremlin a probablement décidé de se retirer complètement de ses positions dans un contexte de vives contre-attaques ukrainiennes et de renforts russes limités.

Un représentant du Pentagone signalait vendredi que les forces ukrainiennes continuent à reprendre des villes et des villages des Russes dans la région.

Kharkiv, ville stratégique

Avec ses 1,4 million d’habitants (avant la guerre), Kharkiv est la deuxième ville en importance en Ukraine. Située à 50 km de la frontière, elle est également proche de la région du Donbass, un territoire où combattent des séparatistes prorusses.

Cela en a fait une cible stratégique dès le début de la guerre pour Moscou. Cependant, devant la résistance des forces armées ukrainiennes sur le terrain, les Russes ont rapidement eu recours à l’artillerie lourde pour pilonner la ville, ce qui a causé des centaines de victimes civiles et des dommages considérables.

Le maire Ihor Terekhov a déclaré à la BBC que les troupes russes n’ont réussi qu’une seule fois à pénétrer dans une petite partie de cette ville clé du nord-est et qu’elles n’y sont plus depuis longtemps.

Le calme règne à nouveau dans la ville et les gens reviennent s’installer progressivement, a-t-il assuré, ajoutant que les autorités fournissent de l’eau, du gaz et de l’électricité aux résidents.

Il a toutefois évoqué de nombreux bâtiments résidentiels détruits ou endommagés  et un énorme travail de reconstruction à venir.

Le gouverneur de la région, Oleh Sinegoubov, a pour sa part prévenu que la situation est toujours dangereuse  et a mis en garde les résidents de penser à leur sécurité  avant de rentrer.

Il a indiqué que les forces russes ont fortement miné la région et continuent à cibler d’autres communautés.Une femme pleure, à genoux et le visage dans ses mains, devant une maison bombardée.

De nombreux citoyens de Kharkiv se retrouvent sans maison à la suite des bombardements des troupes russes. Photo : Reuters/Ricardo Moraes

Cela indique qu’il est trop tôt pour se détendre, a averti le gouverneur.

Cap sur Izioum

Le gouverneur régional a également indiqué qu’une contre-offensive a été lancée samedi pour chasser l’armée russe de la ville d’Izioum, située à 120 km au sud-est de Kharkiv.

Nos forces armées sont passées à une contre-offensive là-bas. L’ennemi recule sur certains fronts et c’est la marque de la force de caractère de nos forces armées, a-t-il déclaré.

Le succès d’une telle opération constituerait un revers pour Moscou dans la bataille pour le Donbass, une région de l’est de l’Ukraine que la Russie a déclaré vouloir conquérir intégralement.

Les forces russes ont tenté d’effectuer des avancées depuis Izioum vers le sud pour déborder les forces ukrainiennes et consolider leur contrôle du Donbass, mais ces tentatives ont jusqu’ici été infructueuses.

Dans une allocution vidéo vendredi soir, le président Volodymyr Zelensky a reconnu que les efforts pour regagner des territoires aux mains des troupes russes seront difficiles mais que les Ukrainiens n’abandonneront pas.

« La libération progressive de la région de Kharkiv prouve que nous ne laisserons personne à l’ennemi. »— Une citation de  Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine

Des négociations très difficiles

Le président ukrainien a également abordé la situation à Marioupol, ville martyre du sud-est.

Il a affirmé que des négociations très difficiles sont en cours pour libérer des personnes toujours coincées à l’intérieur de l’usine métallurgique d’Azovstal en échange de la libération de prisonniers de guerre russes.

La vice-présidente de l’Ukraine, Iryna Verechtchouk, a confirmé que les efforts se concentrent désormais sur l’évacuation de 60 personnes, notamment des blessés graves et des médecins.De la fumée s'élève au-dessus de l'usine métallurgique d'Azovstal.

Le président Zelensky affirme que le gouvernement ukrainien fait tout en son pouvoir pour évacuer les personnes qui demeurent coincées à l’intérieur de l’usine d’Azovstal. Photo : Reuters/Alexander Ermenchenko

L’usine d’Azovstal est le dernier bastion de résistance ukrainienne dans la ville de Marioupol, prise par l’armée russe au mois d’avril.

Des centaines de soldats tiennent toujours bon à l’intérieur de l’usine malgré des semaines de bombardements intenses.

Radio-Canada avec les informations de BBC, New York Times, CNN et Washington Post

Ukraine: Les forces russes se retirent des régions de Soumy et Tchernihiv

avril 4, 2022

Une nouvelle tentative pour évacuer des résidents de Marioupol a échoué, confirment Kiev et la Croix-Rouge. 90 % des infrastructures de la ville ont été détruites, selon le maire.

Une femme salue des soldats ukrainiens embarqués sur un tank traversant la région de Tchernihiv, le 2 avril. Photo : Reuters/Serhii Nuzhnenko

Les forces russes se retirent graduellement des régions de Soumy et de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, selon les autorités locales, confirmant implicitement que la guerre se concentrera dorénavant dans le sud-est du pays.

Les troupes russes n’occupent plus aucune ville ni aucun village de la région de Soumy, a confirmé lundi le gouverneur régional Dmytro Zhyvytskyi dans une entrevue à la télévision nationale ukrainienne.

Les troupes russes se sont essentiellement retirées et les forces ukrainiennes s’emploient à repousser celles qui restent, a-t-il dit. L’armée russe a abandonné beaucoup d’équipements derrière elle, selon lui.

Soumy, qui comptait environ 250 000 habitants avant le début de la guerre, a été encerclée dès le début du conflit et a subi d’importants bombardements.

Les échos sont similaires du côté de Tchernihiv, au nord-est de la capitale Kiev, où le gouverneur régional, Viatcheslav Tchaous, affirme que les troupes russes ont quitté la ville du même nom sans avoir pour autant quitté l’ensemble de la région.

Cette information est confirmée par l’armée ukrainienne, qui affirme que ses forces ont repris quelques villes dans la région, et que de l’aide humanitaire y est livrée. La route reliant Tchernihiv à Kiev sera rouverte lundi, a annoncé l’agence ukrainienne RBK.

Soulignant que les troupes russes ont placé des mines sur des routes de la région, le gouverneur Tchaous a demandé aux résidents désireux de revenir dans la région d’être patients et d’attendre que l’armée ukrainienne procède à des opérations de déminage.

Boutcha : l’Occident dénonce « un génocide »

L’Occident dénonce un génocide à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, et de nouvelles sanctions sont réclamées. On en parle avec François Brousseau, chroniqueur d’information internationale à la radio de Radio-Canada.

Tchernihiv, ville de 250 000 habitants, a été assiégée, privée de ravitaillement et intensément bombardée dès le début de l’invasion russe. Son maire estime que 70 % de la ville a été détruite.

La semaine dernière, Moscou avait annoncé après des pourparlers avec Kiev à Istanbul qu’elle allait réduire « radicalement » ses opérations militaires aux alentours de Kiev et de Tchernihiv.

Les troupes russes se sont effectivement retirées des banlieues de Kiev au cours des derniers jours, après avoir semé la destruction et la mort dans des villes comme Boutcha, Irpin et Gostomel.

Le ministère russe de la Défense avait auparavant annoncé avoir terminé la première phase de ses opérations militaires en Ukraine, et qu’il allait désormais se concentrer sur la région du Donbass, dans le sud-est ukrainien.

Pas de répit pour Marioupol

Dans le sud-est ukrainien, l’opération d’évacuation des résidents de la ville assiégée de Marioupol continue de se faire attendre, une nouvelle tentative n’ayant pas donné les résultats escomptés.

Selon la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, les forces russes continuent d’empêcher des autobus d’entrer dans la ville portuaire, et bloquent l’accès à une équipe de la Croix-Rouge.

Marioupol, qui comptait plus de 400 000 habitants avant la guerre, a été presque complètement détruite par les bombardements russes. Photo: Reuters/Pigiste

Un porte-parole de l’organisation, Jason Straziuso, a confirmé cette information à Reuters. En raison des conditions de sécurité, notre équipe n’a pas été capable d’atteindre Marioupol aujourd’hui, a-t-il indiqué.

En conférence de presse, le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko, a brossé un portrait particulièrement sombre de l’état des lieux, où environ 130 000 habitants demeurent coincés, selon lui.

« La triste nouvelle est que 90 % des infrastructures de la ville sont détruites et 40 % d’entre elles sont irrécupérables. »— Une citation de  Vadim Boïtchenko, maire de Marioupol

La prise de Marioupol revêt une grande importance pour Moscou, qui veut établir un corridor terrestre entre la Crimée, territoire ukrainien qu’elle a annexé en 2014, et les républiques autoproclamées de Donetsk et Louhansk, dans le Donbass, dont elle a reconnu l’indépendance.

Les autorités de Marioupol affirmaient la semaine dernière que les bombardements et les combats ont fait au moins 5000 morts.

Les résidents qui s’y trouvent toujours sont privés d’eau, de nourriture, d’électricité et de chauffage depuis déjà plusieurs semaines.

Le corps du soldat ukrainien Tereshko Volodymyr a été porté en terre lundi, à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Photo: La Presse Canadienne/AP/Nariman EL-Mofty

Huit morts dans des bombardements dans le sud

Huit personnes ont été tuées et 34, blessées dans des bombardements des forces russes dimanche sur les villes d’Otchakiv et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine, a aussi confirmé lundi le parquet ukrainien.

Du fait des bombardements de l’ennemi, sept habitants de la ville d’Otchakiv ont été tués et 20 autres ont été blessés. Dans la ville de Mykolaïv, une personne a été tuée et 14 autres ont été blessées, dont un enfant, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon le parquet, les tirs des forces russes ont endommagé des habitations et des infrastructures civiles ainsi que des véhicules.

Ville-verrou sur la route d’Odessa, le plus grand port d’Ukraine, Mykolaïv, 475 000 habitants avant la guerre, a été longuement pilonnée quand l’armée russe avait en vain tenté de s’en emparer.

L’étau russe semblait s’y desserrer ces derniers jours.

Le port d’Otchakiv, 15 000 habitants, au bord de la mer Noire, était l’une des premières cibles de l’invasion russe le 24 février.

Par Radio-Canada avec les informations de Reuters, Associated Press et Agence France-Presse