Sur le lit des feuilles du printemps
Dans la douceur fraîche du vent
Nos mains aux doigts entremêlés
Se frottent de notre sang coagulé
Quand soudain dans la fougue animale
Elles reprennent leur élan de pieuvre bestiale
Qui enlace sa proie avec ses douces ventouses
Épiant sa victime qui gémit de chaudes partouses
Elle tombe à la renverse ivre d’un vrai bon plaisir
De cette alchimie qui maintient la soif du désir
Quand nos langues au confluent de nos bouches
Savourent la succulence de nos baisers de mouches
Elle me serre à la ceinture plate de son vaste bassin
Pour m’étreindre d’affection contre la poitrine de ses seins.
Bernard NKOUNKOU