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France-Bordeaux: l’Ivoirien sans papiers fuit sa blanche de 46 ans qui l’obligeait 5 coups/jour

janvier 21, 2023
 Bordeaux: l’Ivoirien sans papiers fuit sa blanche de 46 ans qui l’obligeait 5 coups/jour

Trop c’est trop ! Chantait Roga Roga avec son groupe Extra Musica. Un jeune Ivoirien arrivé en France deux ans plus tôt par l’Espagne et qui vivait en couple avec une française de 46 ans à Bordeaux a tout abandonné, ne pouvant plus supporter être utilisé comme un objet sexuel. Sa vieille mère lui obligeait de faire 5 coups chaque jour. L’Ivoirien s’est senti exploité d’autant plus sa copine hésitait d’engager la procédure de sa régularisation.

Rares sont les africains à avoir la réaction de ce jeune Ivoirien de 24 ans qui a bravé la méditerranée pour rejoindre d’abord l’Espagne avant de se retrouver en France. C’est à Bordeaux en Aquitaine qu’il a atterri conseillé par un ami qui vit aussi en couple avec une blanche âgée.

Très vite, le jeune Ivoirien a commencé à comprendre qu’en réalité qu’il ne servait que comme un objet de plaisir sexuel à sa copine de 46 ans. Chaque jour, il devait au moins assurer 5 coups au risque de se faire blâmer et menacer d’être chassé. « Avant qu’elle ne me chasse, je me suis chassé moi-même » raconte l’africain à ses compatriotes qu’il a rejoint dans la Banlieue parisienne.

En réalité les deux étaient dans une relation d’intérêts mutuels. Si l’Ivoirien avait trouvé un toit avec l’espoir d’avoir des papiers, la française pouvait enfin se réjouir de satisfaire ses appétits sexuels dont son ex époux et ses copains blancs en étaient incapables. Réputés être des bons baiseurs avec une virilité naturelle, les Africains sont le fantasme de certaines blanches.

L’Ivoirien a jugé le sacrifice trop pénible pour un jeune de son âge. Sa copine blanche prenait parfois des pauses à son travail pour venir juste prendre son pied. Fatigué d’attendre que la blanche fasse quelque chose pour sa situation administrative, le jeune Ivoirien a fui Bordeaux pour l’île de France et refuse de revenir malgré les supplices de la française. « Tu n’as pas besoin d’un homme, mais d’un baiseur et je suis encore jeune pour cela ! » rétorque l’africain aux supplices.

Avec Le Congolais.fr

Le Nobel de littérature à Annie Ernaux, première Française lauréate

octobre 6, 2022
Le Nobel de litterature a Annie Ernaux, premiere Francaise laureate
Le Nobel de littérature à Annie Ernaux, première Française lauréate© AFP/Archives/Julie SEBADELHA

Le Nobel de littérature a couronné jeudi la Française Annie Ernaux et le « courage » de son œuvre autobiographique, faisant de cette figure féministe d’origine populaire la première Française à décrocher le prix.

L’autrice d’une vingtaine d’ouvrages, âgée de 82 ans, est récompensée pour « le courage et l’acuité clinique avec lesquels elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle », a expliqué le jury Nobel.

Elle devient la 17e femme à décrocher le Nobel de littérature depuis la fondation des célèbres récompenses en 1901, et la 16e des lauréats français, huit ans après Patrick Modiano.

En s’ajoutant au palmarès aux noms célèbres d’Anatole FranceAlbert Camus ou encore Jean-Paul Sartre – qui refusa le prix – elle devient surtout la première Française sacrée par le plus prestigieux des prix littéraires.

« Je suis très heureuse », « je suis fière » a déclaré la lauréate à quelques journalistes dont l’AFP devant chez elle, à Cergy-Pontoise, en région parisienne.

Elle a précisé que son discours de réception du prix, le 10 décembre à Stockholm, serait « l’occasion » pour elle de s’exprimer plus longuement.

L’écrivaine avait auparavant confié à la télévision suédoise ressentir « une grande responsabilité » pour continuer à témoigner « d’une forme de justesse, de justice, par rapport au monde ».

Avec sa prose cristalline, Annie Ernaux faisait depuis longtemps partie des favoris des cercles littéraires, mais elle a assuré que c’était pour elle une grande « surprise ».

« Son oeuvre est sans concession et écrite dans un langage simple, propre », a souligné l’Académicien suédois Anders Olsson.

« Courage et acuité »

« Quand elle met au jour, avec courage et acuité clinique, les contradictions de l’expérience sociale, décrivant la honte, l’humiliation, la jalousie ou l’incapacité à voir qui l’on est, elle accomplit quelque chose d’admirable et qui s’inscrit dans la durée », a-t-il ajouté.

Le style clinique d’Annie Ernaux, dénué de tout lyrisme, fait l’objet de nombreuses thèses.

Pour beaucoup, elle convoque l’universel dans le récit singulier de son existence. Abandonnant très rapidement le roman, elle renouvelle le récit de filiation et invente l' »autobiographie impersonnelle ».

« Une femme qui écrit, c’est tout », dit Ernaux pour se définir.

Dans son œuvre essentiellement inspirée de sa vie, elle a produit selon les critiques une remarquable radiographie de l’intimité d’une femme qui a évolué au gré des bouleversements de la société française depuis l’après-guerre.

Née en 1940, la jeune Annie vit jusqu’à ses 18 ans dans le café-épicerie « sale, crado, moche, dégueulbif » de ses parents à Yvetot en Haute-Normandie, dont elle va s’extraire grâce à une agrégation de lettres modernes obtenue à force d’un travail intellectuel intense.

La professeure de littérature à l’université de Cergy-Pontoise a écrit une vingtaine de récits dans lesquels elle dissèque le poids de la domination de classes et la passion amoureuse, deux thèmes ayant marqué son itinéraire de femme déchirée par ses origines populaires.

Voix de « la liberté des femmes »

Parmi ceux-ci figurent notamment « Les armoires vides » (1974), « la Place » (1983), « Les années » (2008) – considérée comme sa pièce maîtresse – et plus récemment « Mémoire de fille » (2018).

Son dernier livre, « Le jeune homme », est paru début mai chez Gallimard, son éditeur de toujours. Sur Twitter, la célèbre maison parisienne a dit son « immense joie ».

Le président français Emmanuel Macron a salué l’attribution du Nobel à Annie Ernaux, « voix » selon lui de « la liberté des femmes et des oubliés du siècle ». Elle « écrit, depuis 50 ans, le roman de la mémoire collective et intime de notre pays », ajoute-t-il.

Avec ses 16 prix, la France accroît encore son avance de première nation nobelisée en littérature, titre qu’elle détient depuis 1901 avec l’oublié Sully Prudhomme puis le provençal Frédéric Mistral trois ans plus tard.

Réputée – et critiquée – pour ses choix masculins et eurocentrés, l’Académie suédoise avait successivement sacré en 2020 la poétesse américaine Louise Glück puis en 2021 le romancier britannique né à Zanzibar Abdulrazak Gurnah, dont l’œuvre est centrée sur les tourments de l’exil et des réfugiés, l’anticolonialisme et l’antiracialisme.

La saison des Nobel se poursuit vendredi avec le très attendu prix de la paix, seule récompense remise à Oslo. Un prix lié à la Russie ou à l’Ukraine, ou encore pour l’action pour le climat, a les faveurs des pronostics. Elle se terminera lundi avec le prix d’économie.

Par Le Point avec AFP

Deux Colombiennes et une Française tuées dans un attentat à Bogota

juin 18, 2017

Des personnes attendant dans le centre commercial où s’est produit un attentat le 17 juin 2017 à Bogota / © AFP / Raul Arboleda

Les autorités colombiennes cherchaient dimanche les responsables de l’attentat à la bombe perpétré la veille dans un centre commercial de Bogota, qui a tué trois femmes dont une Française, soupçonnant une volonté de nuire au processus de paix.

« Les ennemis de la paix seront poursuivis sans trève et nous ne ferons pas de quartiers », a déclaré le président colombien Juan Manuel Santos, qui s’est rendu sur les lieux de l’explosion, survenue dans les toilettes pour femmes du centre commercial.

« Il n’existe pas d’indices clairs sur qui peut être le responsable » de l’attentat, a-t-il précisé, annonçant la réunion du « conseil de sécurité pour examiner les étapes complémentaires permettant de garantir la tranquillité à Bogota ». Ce conseil a commencé à se réunir à 10H00 (15H00 GMT), une déclaration étant attendue à son issue.

L’attentat, immédiatement condamné par l’ELN, la dernière guérilla en activité en Colombie, ainsi que par les Farc, s’est produit samedi vers 17H00 (22H00 GMT) dans le centre Andino, très fréquenté, notamment par les étrangers, en cette veille de la fête des pères.

Une Française de 23 ans et deux Colombiennes âgées de 27 et 31 ans « sont décédées de leurs blessures », a indiqué dans un communiqué la clinique où les victimes ont été hospitalisées. Parmi les blessés, dont quatre sont dans un état critique, figure une Française de 48 ans, a précisé l’établissement.

« Il y a eu un +boum+ très fort et le sol a tremblé. Des gens sortaient couverts de cendres, comme avec de la terre sur le corps », a raconté Milena Carcenas, employée dans une boutique du centre commercial.

« Nous avons vu des personnes en sang pleurer. Il y avait beaucoup de fumée et les services de sécurité nous ont dit d’évacuer les lieux », a témoigné un autre employé, Michael Montoya.

– Condamnation de l’ELN et des Farc –

« Tristesse et condoléances », a réagi le président français, Emmanuel Macron, dans un tweet adressé aux proches de la victime française.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête après l’attentat pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste », selon une source judiciaire à Paris, une procédure classique quand des ressortissants français figurent parmi les victimes.

Le chef de la police colombienne, le général Jorge Nieto, a indiqué de son côté que l’explosion avait été provoquée par « un engin » déposé « derrière un siège des toilettes pour femmes ». Une équipe d’enquêteurs est en charge des recherches préliminaires, a-t-il ajouté.

Cet attentat survient alors que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) doivent terminer mardi de remettre leurs armes à l’ONU, dans le cadre de l’accord de paix signé en novembre.

Sur Twitter, le chef des Farc, Rodrigo Londono, alias « Timochenko », a déploré l’attentat et exprimé sa solidarité avec les victimes.

La guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale), a elle aussi condamné cet attentat « exécrable », sur le même réseau social.

L’ELN négocie actuellement avec le gouvernement qui espère ainsi parvenir à une paix complète après plus d’un demi-siècle de conflit armé – le plus ancien d’Amérique latine – qui a fait 260.000 morts et plus de 60.000 disparus.

– Atteinte au processus de paix? –

Pour l’analyste Victor de Currea-Lugo, il est peu probable que l’attentat ait été commis par les Farc ou l’ELN.

En revanche, « il y a des groupes paramilitaires d’extrême droite qui sont responsables du meurtre de militants sociaux et d’actions contraires à la paix », a expliqué à l’AFP ce professeur de l’Université nationale.

Mais selon lui, le processus de paix « a sa propre dynamique et le soutien d’une partie de la société », il ne devrait donc pas être menacé par ce genre d’attaque.

L’attentat « ne peut venir que de ceux qui veulent fermer les chemins de la paix et de la réconciliation », a estimé pour sa part « Timochenko ».

Dimanche matin, le centre commercial a rouvert ses portes, avec des mesures de sécurité renforcées et une affluence de visiteurs nettement moindre que d’habitude, a constaté un journaliste de l’AFP.

La jeune Française tuée était venue en Colombie pour « fournir un service social dans un collège d’un quartier populaire de Bogota durant six mois », a indiqué le maire de Bogota à la presse.

Il s’agit du deuxième attentat cette année à Bogota: le 19 février, une explosion près de l’arène de la capitale avait tué un policier et blessé 23 personnes. Les autorités avaient attribué cette attaque à l’ELN.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juin 2017 17h41)                

L’otage française détenue en Somalie est décédée

octobre 19, 2011

PARIS (Reuters) – Marie Dedieu, la Française qui avait été enlevée le 1er octobre au Kenya par des ravisseurs somaliens, est décédée, a annoncé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.

Les autorités françaises ne sont pas en mesure pour l’heure de préciser la date et les circonstances de son décès, déclare le Quai d’Orsay dans un communiqué.

Marie Dedieu, âgée de 66 ans, était handicapée et souffrait d’un cancer et d’insuffisance cardiaque. Elle s’était installée il y a quinze ans près de Lamu, dans le nord du Kenya.

Elle était détenue en Somalie et ne disposait pas semble-t-il de chaise roulante.

« L’état de santé de Mme Dedieu, l’incertitude sur les conditions de sa détention, le fait que les ravisseurs aient probablement refusé de lui remettre les médicaments que nous lui avons envoyés, nous conduisent à craindre que cette issue tragique soit malheureusement la plus vraisemblable », déclare le Quai d’Orsay.

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré à l’issue du conseil des ministres que la France avait tenté de lui faire parvenir des médicaments « par quatre canaux différents », sans succès.

Nicolas Sarkozy s’est exprimé « longuement » sur cette nouvelle au conseil des ministres, durant lequel il est apparu « très ému », a rapporté Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, au sortir de l’Elysée.

« Le conseil des ministres a été bouleversé par cette annonce, qui est quasiment assurée, même si nous n’avons pas la dépouille de Mme Dedieu », a dit Alain Juppé aux journalistes.

« Mme Dedieu était une femme de 66 ans, malade d’un cancer, tétraplégique, c’est donc une acte d’une barbarie, d’une violence et d’une brutalité inqualifiables que nous condamnons avec la plus grande fermeté, une grande émotion et une grande tristesse », a-t-il ajouté.

Son compagnon au Kenya, John Lepapa, était sous le choc.

« C’était une soeur, une mère et une amie. J’allais l’épouser », a-t-il dit à Reuters TV.

« J’avais tellement espéré revoir Marie grâce à la décision rapide du gouvernement kényan d’envoyer des soldats en Somalie », a-t-il témoigné par téléphone depuis Amboseli, dans le sud du Kenya.

« Le seul moyen pour le gouvernement kényan de lui témoigner du respect est de repousser les militants et de faire en sorte qu’ils ne puissent pas plus jamais perpétrer un autre kidnapping dans le nord du Kenya », a-t-il ajouté

Les ravisseurs somaliens, armés, sont soupçonnés d’être des insurgés islamistes.

Reuters par Yves Clarisse