« Aujourd’hui je ne peux pas envisager l’avenir sans elle. » C’est par ces mots que le curé doyen du centre d’Orléans (Loiret), Christophe Chatillon, également recteur de la cathédrale Sainte-Croix de la ville depuis 2010, a décidé d’annoncer sa démission à ses fidèles dans une lettre, samedi 28 janvier, relaie France 3 Régions. « Durant six ans et demi, accompagné de mes frères prêtres et diacres, j’ai eu la joie de vivre mon ministère au service des différentes communautés qui composent la paroisse Orléans Cœur de Ville », écrit le père dans ce document.
Le prêtre y explique notamment les raisons qui l’ont poussé à quitter ses fonctions, admettant que « depuis de nombreux mois », « la charge pastorale est devenue » pour lui « de plus en plus lourde à porter, physiquement, moralement, et même spirituellement. » Évoquant les « frustrations liées au ministère presbytéral, et plus particulièrement au célibat » qu’il a pu supporter « pendant très longtemps » grâce aux « joies de la mission et de la vie fraternelle », l’homme d’Église fait le constat que « cela n’est plus le cas aujourd’hui ».
Refus de vivre une « double vie »
Christophe Chatillon précise avoir rencontré une amie qui l’a écouté et soutenu. « Aujourd’hui, je ne peux pas envisager l’avenir sans elle », ajoute-t-il, expliquant avoir « conscience » que « ce nouveau choix de vie n’est pas compatible avec l’exercice du ministère presbytéral. » Après avoir longuement réfléchi et refusé de mener « une double vie », il a fait part de sa démission à l’évêque d’Orléans. « Cette nouvelle est un choc pour beaucoup d’entre nous », a réagi Mgr Blaquart.
Le fils du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a été placé en garde à vue en Savoie pour des soupçons de violences conjugales, a indiqué vendredi une source proche du dossier, confirmant une information de TF1.
« Une enquête impliquant le fils du ministre de la Justice Dupond-Moretti est en cours pour des faits de violence conjugale », a précisé à l’AFP une autre source proche du dossier.
Selon TF1, la garde à vue de Raphaël Dupond-Moretti avait lieu à Courchevel.
Le parquet d’Albertville, qui dirige l’enquête, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP dans l’immédiat.
« En tant que père, je suis dévasté. J’ai une pensée pour la victime. Chaque violence, quelle qu’elle soit, est intolérable », a réagi le ministre de la Justice.
« En tant que ministre, je n’ai cessé de lutter contre les violences faites aux femmes et pour que leur parole soit prise en compte. En tant que citoyen, je demande qu’on respecte ma vie familiale. Il appartient désormais à la justice de faire son travail », a-t-il ajout
Un des locaux diplomatiques en France a fait l’objet d’un incendie sans en connaître l’origine
Photo : Incendie à la résidence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’Unesco à Vaucresson, mardi 24 janvier 2023
La résidence de l’ambassadeur du Congo auprès de l’Unesco à Vaucresson est en piteux état. Un incendie a grandement endommagé cet immeuble diplomatique mardi 24 janvier en milieu d’après-midi.
Un des deux gendarmes présent sur le site témoigne en confiant qu’un enfant de 2ans et l’épouse d’un diplomate ont eu la vie sauve grâce à une exfiltration des flammes par la fenêtre depuis le 1er étage. « L’enfant a été réceptionné dans les bras d’un gendarme ; il est sain et sauf, tandis que la maman s’en est sortie avec une fracture », a-t-il confié.
Le feu a été circonscrit par une brigade de sapeurs-pompiers venus très rapidement sur les lieux pour éteindre l’incendie dont la provenance demeure inconnue.
De l’extérieur, la façade s’est embrasée, ainsi qu’une partie du toit. La maison est placée sous scellés, a précisé l’un des deux agents affectés à la sécurité de l’immeuble.
Une plainte a été déposée et s’ajoute aux précédentes concernant les tentatives de sinistres déjà subies par cet immeuble.
Rappelons que, malgré l’immunité d’exécution dont bénéficie cet immeuble diplomatique, il fait l’objet d’une tentative de saisie dans l’affaire qui oppose le Congo à Mohsen Hojeij.
Pour un tel acte dont l’origine n’a pas encore établie, les regards se tournent vers les « Ex Combattants « . Joint au téléphone, Anicet Ngoma, porte-parole du Collectif, décline toute implication de près ou de loin envers cet acte pyrogène qui jette le discrédit à la nouvelle structure congolaise qui prône plutôt la paix, la non-violence et toutes autres formes de déstabilisation du « vivre-ensemble « .
Les autorités de transition burkinabè avaient demandé le remplacement de Luc Hallade, tandis que le départ des forces spéciales françaises du pays a été acté.
Le retour de Luc Hallade coïncide avec une demande des autorités de transition burkinabè de remplacer l’ambassadeur de France. Fin décembre, une lettre avait été envoyée par le ministère burkinabè des Affaires étrangères à Paris pour réclamer son départ, lui reprochant notamment d’avoir fait état publiquement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Cette dénonciation a été « formellement » reçue le 24 janvier par le ministère français des Affaires étrangères. « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a précisé le Quai d’Orsay, tout en ajoutant que la France respectera « les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. »
L’option du redéploiement
Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, au sein du dispositif Sabre. Ces militaires auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », selon une source proche du dossier. L’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2 000 personnels français.
Ouagadougou souhaite le départ des forces militaires françaises sans pour autant rompre diplomatiquement avec Paris. Mais la France reste dans l’expectative des décisions des autorités burkinabè, qui ont par ailleurs amorcé un rapprochement avec la Russie.
Le Premier ministre burkinabè avait fait une discrète mais remarquée visite à Moscou en décembre avant de déclarer, il y a deux semaines, qu’un partenariat avec la Russie était « un choix de raison ».
Une étudiante a été poignardée ce mercredi à l’arme blanche dans des locaux de l’université Paris Cité, située rue des Saints-Pères dans le 6e arrondissement de Paris. Grièvement blessée, la victime de 31 ans a été transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Le suspect a quant à lui été interpellé peu de temps après avoir pris la fuite, à hauteur de la gare Vanves-Malakoff, selon une source proche du dossier. Il est désormais en garde à vue.
Il est aux alentours de midi quand la jeune femme se fait poignarder alors qu’elle sort de l’ascenseur, au septième étage du campus universitaire. Le suspect aurait ensuite pris la fuite et emprunté la ligne 4 du métro parisien en direction de Bagneux. Grâce aux images de vidéosurveillance, la police des transports parvient à affiner le signalement du suspect, vêtu d’une parka verte avec une capuche à fourrure et un pantalon beige maculé de sang. Sur les images, on peut aussi voir le suspect déposer un objet dans une poubelle située sur le quai de la station Saint-Germain-des-Prés, dans laquelle sera retrouvé un couteau.
L’état de la victime stabilisé
Un individu de 25 ans sera finalement interpellé par la police ferroviaire à hauteur de Vanves-Malakoff. Blessé aux mains, il a été conduit à l’hôpital et placé en garde à vue. Le parquet de Paris a confirmé qu’une enquête pour tentative d’homicide volontaire avait été ouverte et confiée au 3e district de la police judiciaire. L’état de la victime, lui, se serait « stabilisé », selon une source proche du dossier au Point.
Sur Twitter, l’université a confirmé le drame survenu et indiqué que tout l’établissement se trouvait « sous le choc ». Une cellule d’urgence médico-psychologique du Samu de Paris a été dépêchée sur place.
Après avoir reçu des mains du gouvernement burkinabè la « dénonciation de l’accord de 2018 », concernant le statut et la présence des forces armées françaises au Burkina Faso, le ministère des Affaires étrangères a annoncé mercredi 25 janvier qu’il allait retirer ses troupes d’ici « un mois ». « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a déclaré à l’AFP le ministère français des Affaires étrangères en assurant que la France « respecter(ait) les termes de cet accord en donnant suite à cette demande ».
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 membres des forces spéciales françaises, la force Sabre. Ces derniers auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », a affirmé à l’AFP une source proche du dossier.
Le gouvernement burkinabè a confirmé lundi avoir demandé le départ des militaires françaises basés dans le pays dans un délai d’un mois, mais Paris avait répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré.
« Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a déclaré lundi midi le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB).
Ouédraogo confirme le départ des troupes françaises
La France, ex-puissance coloniale, est contestée au Burkina depuis plusieurs mois. En décembre, les autorités burkinabè avaient demandé à Paris le remplacement de l’ambassadeur du France, Luc Hallade, dans leur collimateur pour notamment avoir fait état de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Lundi, Jean-Emmanuel Ouédraogo a indiqué que le gouvernement avait « reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine ». Mais selon une source diplomatique, son sort n’est pas encore scellé et il se trouve toujours à Ouagadougou.
Le précédent malien est dans toutes les têtes. Après neuf ans de présence, les militaires français ont quitté le pays l’été dernier, poussés dehors par une junte hostile qui a fait appel à la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner.
En coulisses, la junte burkinabè assure à la France qu’elle ne compte pas s’adjoindre les services de Wagner, dont une équipe de liaison est venue prospecter au Burkina, riche en ressources minières, selon plusieurs sources françaises.
Mauvaise nouvelle pour les oiseaux communs: en dépit d’une présence plus abondante dans les jardins français en hiver, en raison des migrations ou de l’évolution de leur comportement, leurs effectifs continuent globalement de reculer depuis 10 ans.
Depuis 2012, l’observatoire des jardins, une vaste opération de science participative menée sous l’égide de la Ligue de protection pour les oiseaux (LPO) et du Museum national d’histoire naturelle (MNHN), recense chaque dernier week-end de janvier et de mai la présence des volatiles les plus communs à partir d’observations de 85.000 particuliers (dont plus de 28.000 en 2022).
Son bilan semble à première vue contrasté: en hiver, 49 % des espèces d’oiseaux ressortent en augmentation comme le choucas des tours, 20 % sont stables et 11 % déclinent (mésanges noires), alors qu’au printemps les tendances s’inversent totalement, avec 41 % d’espèces en régression (accenteur mouchet, hirondelles), 24 % stables et 2 % en progression (huppe fasciée, linotte mélodieuse), selon l’Observatoire des jardins.
Mais pour le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, il ne faut pas s’y tromper. « Même si on peut être surpris par ces chiffres en apparence contradictoires, la faune de France, les oiseaux +bien de chez nous+, c’est au printemps qu’on peut les observer », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.
Et, selon lui, « le constat est clair, c’est un déclin alarmant, et pour certaines espèces une véritable hécatombe que l’on observe ».
Un observation qui corrobore les dernières études en date: en 2021, l’Office français de la biodiversité et le MNHN avaient alerté sur le déclin de 30 % des oiseaux communs en France, se basant sur des observations d’ornithologues professionnels. L’UICN fait elle état d’une menace de disparition concernant 32 % des oiseaux nicheurs de France.
Effet report
Comment expliquer des chiffres si opposés entre hiver et printemps ? Tout simplement parce qu' »en hiver on a plusieurs interférences qui interviennent », explique l’ornithologue Benoît Fontaine.
Parmi elles, l’afflux d’oiseaux migrateurs qui repartent au printemps, comme la fauvette à tête noire dont la présence a augmenté de 57 % ces 10 dernières années dans les jardins français. Un phénomène amplifié par le changement climatique. Il a conduit cette espèce qui, autrefois migrait en Espagne, à s’arrêter désormais en France en raison de températures plus clémentes, faisant d’autant gonfler les statistiques.
Autre biais, le changement de comportement de certains volatiles qui, touchés par la pollution ou la baisse des insectes liées à l’agriculture intensive, auraient « commencé à exploiter les jardins comme point d’alimentation, à une période où les ressources naturelles viennent à manquer » dans leur milieu d’origine, indique la LPO.
Parmi les espèces les plus emblématiques de ces phénomènes de report, on trouve le chardonneret élégant, espèce menacée, mais qui voit sa présence augmenter de 83 % dans les jardins français.
Comme lui, le moineau domestique, chassé des villes (-73 % à Paris entre 2003 et 2016) ou le rouge gorge familier (-17 % en 18 ans) restent pourtant stables dans les jardins.
Martinets en baisse
« Les jardins, malgré un écosystème qui leur est propre, ne font que refléter des tendances de fonds », explique M. Fontaine.
Parmi elles, l’explosion de certaines espèces opportunistes, comme les pigeons ramier, passés de la 17e à la 9e places des espèces les plus observées en hiver (+ 3 places au printemps) et dont la population hexagonale a grimpé de 78 % entre 2000 et 2018.
Même chose pour la perruche à collier, qui entre 2013 et 2022, a vu sa présence décuplée dans les jardins hexagonaux.
A l’inverse, les jardins ne sont parfois que les témoins impuissants de la lente érosion de certains volatiles, comme le martinet noir (-46 %) ou le verdier d’Europe (-46 %), victimes de la dégradation de leurs habitats naturels.
« Pour certaines espèces emblématiques d’oiseaux sauvages, comme les cigognes ou les faucons pèlerins », menacés dans les années 70, « on a réussi à les sauver grâce à des programmes de conservation. Mais pour les oiseaux de proximité, ce sont tous nos modes de vie qu’il va falloir changer si on veut avoir une chance d’endiguer le déclin », conclut M. Bougrain-Dubourg.
Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé lundi que Ouagadougou avait demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d’un mois, mais Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré.
« Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France« , a déclaré lundi midi le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB).
« Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités. Cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire », a-t-il poursuivi, indiquant que la procédure laissait « un mois à l’autre partie pour accéder à cette requête ».
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre.
Dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires étrangères adressé à Paris et daté de mercredi, dont l’AFP a eu copie, Ouagadougou « dénonce et met fin dans son entièreté à l’accord » du 17 décembre 2018 « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » dans la lutte antijihadiste dans le pays sahélien.
« Nous avons bien reçu la note verbale (du ministère burkinabè) transmise à notre ambassade », a indiqué lundi à l’AFP la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, dans une déclaration écrite.
« Comme l’a dit le président de la République (Emmanuel Macron) hier, nous attendons que le président de la transition burkinabè (Ibrahim Traoré) clarifie la portée de cette note », a-t-elle ajouté.
Paris souhaite que la demande de départ soit confirmée par le président Traoré lui-même avant d’en prendre acte. Des sources concordantes françaises font état de désaccords au sein du gouvernement burkinabè sur le maintien ou non des troupes françaises.
« Au stade actuel nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », avait déclaré auparavant lundi M. Ouédraogo.
Selon lui cette demande de départ des forces françaises « n’est pas liée à un événement en particulier ».
« C’est lié à la volonté, aujourd’hui des autorités de la transition et de l’ensemble des Burkinabè, d’être les acteurs premiers de la reconquête de notre territoire », a-t-il ajouté, précisant attendre des pays amis « du soutien surtout sur le plan matériel » pour aider les forces de sécurité.
Départ de l’ambassadeur
La France, ex-puissance coloniale, est contestée au Burkina depuis plusieurs mois.
En décembre, les autorités burkinabè avaient demandé à Paris le remplacement de l’ambassadeur du France, Luc Hallade, dans leur collimateur pour notamment avoir fait état de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Lundi, M. Ouédraogo a indiqué que le gouvernement avait « reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine ».
Mais selon une source diplomatique, son sort n’est pas encore scellé et il se trouve toujours à Ouagadougou.
Les derniers échanges bilatéraux officiels ont eu lieu le 10 janvier entre le capitaine Traoré et la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou qui avait assuré que la France n’imposerait rien mais qu’elle était « disponible pour inventer un avenir ensemble ».
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre à la faveur d’un putsch, le capitaine Traoré et son gouvernement ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme.
Les nouvelles autorités ont ces dernières semaines engagé un rapprochement avec la Russie.
Le Premier ministre burkinabè a fait une discrète visite à Moscou en décembre et avait déclaré il y a deux semaines qu’un partenariat avec la Russie était « un choix de raison ».
Ces derniers développements rappellent le précédent du Mali voisin: l’été dernier, la junte au pouvoir à Bamako avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence.
De multiples sources rapportent que les autorités maliennes ont commencé à faire venir dès fin 2021 le groupe paramilitaire russe Wagner, dont les agissements sont décriés dans différents pays, ce que la junte dément.
Au Burkina, les autorités assurent en coulisses à Paris ne pas vouloir s’adjoindre les services de Wagner, dont une équipe de liaison est venue prospecter dans ce pays riche en ressources minières, selon plusieurs sources françaises.
Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI). Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.
Lors d’une conférence de presse commune, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont affiché leur volonté de « refonder » l’Europe, malgré toutes leurs divergences.
Deux nations « pionnières pour la refondation de notre Europe », selon Macron
A l’occasion du 60e anniversaire du traité de réconciliation entre les deux pays, alors que le Vieux Continent est replongé depuis onze mois dans la guerre, les deux dirigeants ont fait assaut de références à « l’amitié » et la « fraternité » franco-allemandes, clés de la « construction européenne » depuis six décennies.
« L’Allemagne et la France, parce qu’elles ont défriché le chemin de la réconciliation, doivent devenir pionnières pour la refondation de notre Europe », a insisté Emmanuel Macron dans un discours volontiers lyrique à la Sorbonne, décrivant les deux voisins comme « deux âmes dans une même poitrine ». « L’avenir, au même titre que le passé, repose sur la coopération de nos deux pays », « comme locomotive d’une Europe unie », capables de dépasser leurs « différences », a abondé le chancelier allemand, filant la métaphore de ce « moteur franco-allemand » qui souvent « ronronne doucement » mais qui ne marche que par la « ferme volonté de toujours transformer les controverses » en « action convergente ».
Ils ont ainsi défini une « ligne commune » en faveur d’une réponse européenne « ambitieuse et rapide » aux subventions industrielles américaines en matière de transition énergétique, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse commune, sans préciser comment cet effort sera financé. Cette action doit reposer sur la « simplicité » et une « plus grande visibilité sur nos dispositifs d’aide », à ajouté le chef de l’Etat, à la manoeuvre ces derniers mois pour convaincre les pays européens, et notamment l’Allemagne, d’engager un plan tout aussi massif que celui des Etats-Unis pour éviter la désindustrialisation de l’Europe.
Concernant la livraison de chars Leclerc à l’Ukraine, « rien n’est exclu », a déclaré Emmanuel Macron, en soulignant que cela devait s’apprécier « collectivement », une antienne reprise par le chancelier. « La manière dont nous avons agi par le passé est toujours étroitement coordonnée avec nos amis et alliés et nous continuerons à agir en fonction de la situation concrète », a dit Olaf Scholz en référence notamment aux Etats-Unis et à la France.
Des points de divergence
Mais les deux dirigeants n’ont pas caché que leurs positions restées très éloignées sur un projet de bouclier antimissile européen que Berlin souhaite réaliser avec des technologies israéliennes et américaines déjà existantes alors que Paris plaide pour une solution européenne, sur la base d’un système franco-italien.
Le chancelier a réaffirmé qu’il fallait « absolument tenir compte de l’existant, sans devoir attendre trop longtemps pour nous procurer certains armements ». Le président français a lui dit souhaiter « dans les prochaines semaines » travailler avec l’Allemagne et la Pologne notamment pour tenter de faire émerger une « stratégie commune » et « d’aller vers le maximum de souveraineté technologique et industrielle » sur cette question.
En octobre, le conseil des ministres franco-allemand avait dû être reporté en raison de dissensions sur une série de sujets-clés, de l’énergie à la défense, qui ont éclaté au grand jour dans le sillage de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Résultat, la rencontre entre les dirigeants des deux premières puissances de l’Union européenne, dont les tempéraments aux antipodes compliquent cette relation particulière où les liens personnels font souvent la différence, a été scrutée de près. D’autant qu’un parfum d’incompréhension flotte entre eux depuis qu’Olaf Scholz a succédé à Angela Merkel fin 2021, chacun s’agaçant des initiatives prises par l’autre sans consultation préalable.
La date des retrouvailles est hautement symbolique : soixante ans jour pour jour après la signature du Traité de l’Elysée par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, cet « acte fondateur » de la « réconciliation » entre deux pays « qui avaient été les plus âpres ennemis » mais « décidaient de devenir les plus étroits alliés », a dit Emmanuel Macron.
Trop c’est trop ! Chantait Roga Roga avec son groupe Extra Musica. Un jeune Ivoirien arrivé en France deux ans plus tôt par l’Espagne et qui vivait en couple avec une française de 46 ans à Bordeaux a tout abandonné, ne pouvant plus supporter être utilisé comme un objet sexuel. Sa vieille mère lui obligeait de faire 5 coups chaque jour. L’Ivoirien s’est senti exploité d’autant plus sa copine hésitait d’engager la procédure de sa régularisation.
Rares sont les africains à avoir la réaction de ce jeune Ivoirien de 24 ans qui a bravé la méditerranée pour rejoindre d’abord l’Espagne avant de se retrouver en France. C’est à Bordeaux en Aquitaine qu’il a atterri conseillé par un ami qui vit aussi en couple avec une blanche âgée.
Très vite, le jeune Ivoirien a commencé à comprendre qu’en réalité qu’il ne servait que comme un objet de plaisir sexuel à sa copine de 46 ans. Chaque jour, il devait au moins assurer 5 coups au risque de se faire blâmer et menacer d’être chassé. « Avant qu’elle ne me chasse, je me suis chassé moi-même » raconte l’africain à ses compatriotes qu’il a rejoint dans la Banlieue parisienne.
En réalité les deux étaient dans une relation d’intérêts mutuels. Si l’Ivoirien avait trouvé un toit avec l’espoir d’avoir des papiers, la française pouvait enfin se réjouir de satisfaire ses appétits sexuels dont son ex époux et ses copains blancs en étaient incapables. Réputés être des bons baiseurs avec une virilité naturelle, les Africains sont le fantasme de certaines blanches.
L’Ivoirien a jugé le sacrifice trop pénible pour un jeune de son âge. Sa copine blanche prenait parfois des pauses à son travail pour venir juste prendre son pied. Fatigué d’attendre que la blanche fasse quelque chose pour sa situation administrative, le jeune Ivoirien a fui Bordeaux pour l’île de France et refuse de revenir malgré les supplices de la française. « Tu n’as pas besoin d’un homme, mais d’un baiseur et je suis encore jeune pour cela ! » rétorque l’africain aux supplices.