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France: François Hollande dévoile le montant de sa retraite en tant qu’ex-président 

février 6, 2023

L’ancien président de la République a révélé qu’il touchait plusieurs milliers d’euros de retraite grâce aux différentes fonctions qu’il a exercées.

Francois Hollande a detaille le montant de sa retraite obtenu grace a ces fonctions passees dans la politique.
François Hollande a détaillé le montant de sa retraite obtenu grâce à ces fonctions passées dans la politique. © MiKAEL ANISSET / MAXPPP / PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE/MAXPPP

François Hollande a joué la carte de la transparence. Invité sur le plateau de BFMTV, lundi 6 février, pour s’exprimer sur la réforme des retraitesl’ancien président de la République a décidé de tout « mettre sur la table » et de dévoiler sa propre retraite. À la question : « Vous cumulez la retraite d’ancien président de la République, d’ancien député de Corrèze, d’ancien conseiller de la Cour des comptes et d’ancien président du conseil général de Corrèze. Est-ce que cela vous paraît juste ? » François Hollande a répondu par des chiffres. « Pour ce qui concerne le président de la République, j’ai 4 000 euros de retraite puisque je ne siège pas au Conseil constitutionnel », a-t-il révélé.

« J’ai une retraite pour la Cour des comptes qui est à peu près de 4 000 euros, et le reste, c’est une retraite parlementaire. Ce qui fait que j’ai une retraite à 11 000 ou 12 000 euros », précise l’ex-président. Une transparence totale motivée par le souhait « que chacun comprenne bien la situation ». « Je pense que pour les anciens présidents, 4 000 euros paraissent être bien moins que ce qu’il se passe à l’étranger », juge-t-il.

Une « erreur de méthode »

L’ancien président de la République a également pointé une « erreur de méthode » du gouvernement sur la réforme des retraites : avoir « considéré que c’était au niveau du Parlement que les ajustements devaient être faits et pas au niveau de la négociation sociale avec les organisations syndicales ». « Le gouvernement va être confronté maintenant à des amendements parlementaires qui vont peut-être lui coûter cher sans qu’il y ait pour autant d’apaisement dans la rue, parce que ce sont les organisations syndicales qui sont motrices, ce n’est pas M. Ciotti [président de LR] qui conduit les manifestations », a-t-il averti. Il a par ailleurs défendu « une contribution des plus hauts revenus et des plus hauts patrimoines », rappelant que « même pour les réformes de Nicolas Sarkozy et de François Fillon » en 2010, cela avait été le cas, mais « là, rien », s’est-il étonné.

Avec Le Point.fr

France/13-Novembre: les accusations de Zemmour envers Hollande suscitent l’indignation

novembre 14, 2021
13-Novembre: les accusations de Zemmour envers Hollande suscitent l'indignation
13-Novembre: les accusations de Zemmour envers Hollande suscitent l’indignation© AFP/Archives/Christophe SIMON

Eric Zemmour, un « profanateur de sépulture »: les accusations du polémiste envers François Hollande qui n’aurait pas « protégé les Français » contre les attentats de 2015, et sa venue samedi devant le Bataclan au soir des six ans des attaques, ont provoqué une vague d’indignation parmi victimes et politiques.

M. Zemmour, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, s’est rendu samedi soir devant le Bataclan où il a réitéré ses critiques envers l’ancien chef de l’Etat.

« Il savait qu’il y aurait des terroristes et n’a pas protégé les Français et a pris une décision criminelle de laisser les frontières ouvertes », a déclaré M. Zemmour devant la presse.

Vendredi à Bordeaux, le polémiste avait soutenu que « le pouvoir était au courant du danger et il a préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des +migrants+ de venir en France« .

François Hollande s’est vivement élevé dimanche sur Radio J contre des déclarations « infondées, indécentes et indignes ». « Les terroristes du 13 novembre sont venus de Belgique, ils sont belges ou français », a-t-il souligné, rappelant les mesures prises pour « contrôler les arrivées extérieures » à l’UE.

« C’est indécent d’être devant le Bataclan, de parler de guerre de civilisation devant le bâtiment lui-même » en reprenant « le langage même des terroristes », a aussi relevé l’ancien président.

Et c’est « indigne parce que ça laisse penser que ceux qui ont dirigé la France sont des criminels », a ajouté François Hollande, invitant à mettre Eric Zemmour et ceux suivant sa « dérive » de « côté dans le pacte républicain ».

Le Premier ministre d’alors, Manuel Valls, a pointé sur Twitter les « mensonges distillés par ce personnage dont le seul but est de semer le doute et la haine ».

Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen et amie d’Eric Zemmour, a dit pour sa part affirmé dimanche, lors de l’émission le Grand rendez-vous sur Europe 1-Cnews-Les Echos, qu’elle ne croyait « à aucun moment qu’il y ait eu l’intentionnalité de François Hollande de causer la mort de qui que ce soit » mais que « son irresponsabilité à l’époque est une irresponsabilité criminelle ».

Sur LCI, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, a lui critiqué une « forme d’indécence » chez Eric Zemmour avec ses déclarations devant le « lieu martyr » du Bataclan. Toutefois, il a estimé que François Hollande avait une « responsabilité » dans la « hausse » du « terrorisme » à cause de sa politique migratoire.

Arthur Dénouveaux, président de l’association de victimes Life for Paris, a lui qualifié sur Twitter Eric Zemmour de « profanateur de sépulture »: « Aucun politique n’avait jamais parlé un 13 novembre sur un des sites visés ».

« C’est de la lâcheté politique que d’utiliser ces victimes. Ce n’est pas possible d’utiliser de fausses informations, infondées et injustes pour raviver cette douleur », a abondé sur BFMTV Me Samia Maktouf, avocate d’une quarantaine de parties civiles au procès en cours des attentats.

« Personne n’a envie d’entendre ce type de propos dans un moment de recueillement », a aussi déclaré Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, sur Franceinfo dimanche. Son collègue à l’Economie Bruno Le Maire a affirmé vouloir « démasquer M. Zemmour quand il introduit de la division là où les Français ont été capables d’une unité exceptionnelle face au terrorisme, (et) dénoncer cette espèce de fascination morbide, malsaine, pour les terroristes » chez le polémiste.

« Sa parole de saltimbanque est sale et indigne de notre pays », a également jugé le vice-président de l’Assemblée Hugues Renson (LREM) sur Twitter, parmi d’autres élus de la majorité.

Par Le Point avec AFP

France/Nicolas Sarkozy condamné: François Hollande «n’accepte pas les attaques répétées contre la justice»

mars 6, 2021

L’ancien président a défendu l’action du Parquet national financier (PNF), cible des critiques des soutiens de Nicolas Sarkozy.

François Hollande n’a pas apprécié les attaques du clan Sarkozy contre le Parquet National Financier, qu’il a lui même créé. Samedi 6 avril, dans un entretien au Parisien, il a déclaré ne pas accepter «les attaques répétées contre la justice» après la condamnation à de la prison ferme de Nicolas Sarkozy, même s’il «mesure ce que représente» cette décision pour son prédécesseur à l’Élysée.

«Je mesure ce que représente pour Nicolas Sarkozy cette condamnation à la fois sur le plan humain et sur le plan politique. C’est aussi une question d’honneur compte tenu des fonctions qu’il a exercées», affirme l’ancien chef de l’État. «En revanche ce que je n’accepte pas, ce sont les attaques répétées contre la justice et son indépendance, avec des magistrats qui sont nommément pointés du doigt», ajoute François Hollande, déplorant que le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti n’ait pas défendu «immédiatement l’institution judiciaire».

Alors que la droite a concentré ses attaques sur le Parquet national financier (PNF), qu’elle accuse d’avoir joué un rôle politique dans le procès, l’ancien dirigeant socialiste rappelle que le jugement a été rendu «par un tribunal indépendant après une enquête menée par le PNF, puis une instruction confiée à d’autres magistrats».

«Enfin les magistrats du PNF n’ont pas été choisis par moi, pas plus que par mon successeur. Ils l’ont été sur proposition du Garde des Sceaux après avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature», insiste François Hollande, qui a créé le PNF en 2013 après l’affaire Cahuzac.

«Prétendre que le PNF agirait à des fins partisanes, c’est porter atteinte à l’impartialité de 18 magistrats qui travaillent en toute indépendance pour l’intérêt général», poursuit l’ex-chef de l’État. «À ceux qui comme Mme Le Pen ou M. Mélenchon se plaignent qu’il y aurait un gouvernement des juges, je dis que le temps où les politiques étaient intouchables est révolu», ajoute-t-il encore.

À propos du «soutien personnel» apporté par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Nicolas Sarkozy, François Hollande considère qu’«en ces circonstances», cela «ne (le) heurte pas».

Il estime par ailleurs que la «meilleure façon de combattre» le Rassemblement national, «ce n’est pas de se présenter juste comme une solution contre l’extrême droite, mais comme une solution pour le pays». Et juge à propos de la gauche que «ce n’est pas la division qui est la plus inquiétante» mais «le fait qu’il n’y ait pas une ligne politique qui puisse s’affirmer et être capable de rassembler» en vue de 2022.

Par Le Figaro avec AFP

France: Hollande propose «Socialistes» comme nouveau nom du PS

novembre 25, 2020

L’ex-président de la République s’est invité dans le débat sur un potentiel changement de nom du PS, lancé mardi par le premier secrétaire du parti, Olivier Faure.

François Hollande a suggéré au Parti socialiste (PS), qui songe à changer de nom, de prendre celui de «Socialistes» en marge d’un déplacement dans un collège et un lycée de Courbevoie (Hauts-de-Seine) mercredi 25 novembre.

Il a lancé cette idée alors qu’il s’entretenait avec des élèves, auxquels il était venu parler de laïcité. La veille, lors d’un conseil national du PS, son premier secrétaire Olivier Faure avait indiqué que son parti pourrait, «pourquoi pas», changer de nom. «Réinventons le mouvement socialiste pour en continuer l’histoire», avait-il dit. «Notre feuille de route doit être celle d’un big bang».

Michel Sapin, proche de Hollande, sous la présidence duquel il a géré plusieurs portefeuilles de ministre, a lui aussi affirmé mercredi qu’il n’était «pas attaché à un nom» mais à «l’affirmation» des socialistes.

Par Le Figaro avec AFP

France : Hollande entendu dans une enquête sur la nomination de Delphine Ernotte

octobre 6, 2019

 

L’ancien chef de l’État a été entendue sur la nomination de la présidente de France télévisions.

François Hollande a été entendu au printemps dans le cadre d’une enquête sur la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions en avril 2015, a indiqué dimanche l’entourage de l’ancien président de la République.

«Je vous confirme que le Président a bien été entendu» par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a-t-on déclaré, confirmant une information du Journal du Dimanche. «Il n’y était pas obligé mais tenait à le faire pour rappeler qu’il n’y avait eu aucune intervention de l’Élysée», a-t-on ajouté.

Cette enquête avait été ouverte à la suite de plaintes de la CFDT-Medias et de la CGC-Audiovisuel, qui soupçonnent notamment le président du CSA, Olivier Schrameck, d’avoir fait pression sur d’autres membres de l’instance pour écarter certaines candidatures au profit de Delphine Ernotte.

Ces syndicats avaient déposé une première plainte qui avait été classée sans suite en juillet 2015 par le parquet de Paris. Ils avaient alors décidé de déposer une plainte avec constitution de partie civile, afin d’obtenir la désignation d’un juge d’instruction pour mener les investigations.

S’appuyant sur plusieurs sources proches de l’enquête, Le JDD affirme que l’ex-chef de l’Etat aurait indiqué lors de son audition que Mme Ernotte «avait sa préférence, mais qu’il n’avait exercé aucune pression en sa faveur». Selon Le JDD, après «plusieurs dizaines d’auditions de professionnels de l’audiovisuel» et de tous les membres du CSA, la juge d’instruction a notifié la fin des investigations, et doit désormais rendre sa décision dans ce dossier.

Par Le Figaro.fr avec AFP

France/Mort de Jacques Chirac : Giscard d’Estaing, Sarkozy et Hollande réunis lundi

septembre 28, 2019

 

Un service solennel sera rendu en l’église Saint-Sulpice à Paris à midi.

Les anciens présidents de la République Valéry Giscard d’Estaing, François Hollande et Nicolas Sarkozy assisteront lundi 30 septembre au service solennel en l’église Saint-Sulpice à Paris à l’intention de Jacques Chirac. C’est ce qu’a annoncé l’Elysée samedi 28 septembre.

L’office doit débuter à midi, il sera présidé par Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris.

Le chef de l’Etat Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron seront présents, ainsi qu’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement étrangers. Sont attendus Vladimir Poutine, mais aussi les présidents italien Sergio Mattarella et congolais Denis Sassou Nguesso, les premiers ministres libanais Saad Hariri, et hongrois Viktor Orban et le président allemand Frank-Walter Steinmeier, celui de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ainsi que le premier ministre belge Charles Michel. Certains resteront au déjeuner prévu ensuite à l’Elysée.

Le gouvernement et des ambassadeurs seront également réunis, ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Parmi les responsables politiques français, Marine Le Pen a confirmé sur BFMTV qu’elle assisterait à la cérémonie : « Je suis la présidente du premier parti de France et il est parfaitement naturel que je me rende aux obsèques de l’ancien président de la République », a-t-elle indiqué.

Emmanuel Macron ne prononcera pas de discours lors de ce service, donné dans l’église du VIe arrondissement en raison des travaux liés à l’incendie de Notre-Dame.

Par Le Figaro.fr

François Hollande et Julie Gayet, en amoureux pour le concert d’Alain Souchon

juillet 20, 2018

 

Un couple souriant et heureux

Ils partagent ensemble une vie douce et simple. Depuis la fin du mandat de François Hollande comme président de la République française, l’homme politique est enfin libre de profiter de la vie en compagnie de sa compagne, Julie Gayet. Aperçus au restaurant ou en week-end, le couple semble passer du bon temps ensemble loin de la pression des ors de l’Elysée. Ce 19 juillet, Francois Hollande, Julie Gayet étaient à Vence au Festival Nuits du Sud pour le concert d’Alain Souchon. Avant le spectacle, ils ont rencontré en toute simplicité le directeur du festival.

Après un mandat controversé, François Hollande a publié un livre, Les leçons du pouvoir, sur les dessous de ces années à la tête de l’état. Le livre, un véritable succès de librairies, a été plusieurs réimprimé par son éditeur et les séances de dédicaces que François Hollande fait dans toute la France attirent les foules.

Gala.fr par Lucile Bellan

France/François Hollande en deuil, l’ancien président vient de perdre un être cher: Son frère est mort

mai 18, 2017

François Hollande en deuil, l'ancien président vient de perdre un être cher

Triste nouvelle pour François Hollande. L’ancien président vient de perdre son grand frère. Il avait 64 ans.

 

Le mois de mai 2017 est doulou­reux pour l’ancien président François Hollande. Triste de quit­ter l’Elysée, il démarre une nouvelle vie : une autre vie avec sa compagne Julie Gayet, une vie dans laquelle il a hâte de se proje­ter, auprès des siens, dans la maison en Corrèze où il espère bien réunir ses enfants et des amis. Mais alors que l’ancien président prépare l’après Elysée, le voilà confornté à une vie triste nouvelle.

son frère aîné est décédé dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 mai, comme le rapportent nos confrères de Nice Matin. Malade, il était hospi­ta­lisé. Admis il y a quelques jours au centre hospi­ta­lier d’Antibes Juan-les-Pins, Philippe Hollande « se trou­vait dans un état préoc­cu­pant », ajoute le quoti­dien régio­nal sur son site. Il avait 64 ans et vivait à Cannes, dans la même rési­dence que Georges Hollande, le père de François Hollande, qui est lui âgé de 94 ans. François Hollande s’était discrè­te­ment rendu au chevet de son frère mardi soir, deux jours seule­ment après la passa­tion de pouvoir le 14 mai avec Emma­nuel Macron. François Hollande a perdu sa maman, il y a quelques années.

Discret, éloi­gné de la vie poli­tique, il menait une carrière de jazz­man expé­ri­men­tal. François Hollande a lui-même contacté Nice-Matin, ce jeudi , pour confir­mer la triste triste nouvelle. « Mon frère était malade depuis plusieurs mois. Dès lundi, il a été hospi­ta­lisé dans la nuit à Antibes, à la suite d’un cancer qui s’est géné­ra­lisé. J’y suis venu pendant 48 heures. Et il est décédé dans la nuit [de mercredi à jeudi]. » Les obsèques se dérou­le­ront sur la Côte d’Azur.

Gala.fr par Élodie MandelÉlodie Mandel

France: François Hollande a quitté l’Élysée

mai 14, 2017

Paris – Le président socialiste sortant François Hollande a quitté l’Elysée, sous les applaudissements du personnel et de la foule massée devant le palais, à l’issue de la passation de pouvoir avec Emmanuel Macron, 39 ans.

Le nouveau chef de l’État, le plus jeune jamais élu en France, l’a raccompagné sur le tapis rouge jusqu’à sa voiture, au terme d’un entretien de plus d’une heure avec lui.

Après une longue poignée de mains, il s’est brièvement joint aux applaudissements du personnel de l’Élysée. « Bon courage », a glissé M. Hollande à son ex-conseiller et ex-ministre de l’Économie, avant de quitter l’Élysée, sous le soleil.

M. Hollande qui présidait la France depuis 2012, s’est ensuite rendu au siège du Parti socialiste, parcourant à pied les derniers mètres jusqu’à l’entrée du bâtiment, entre deux haies de militants et sympathisants, qui l’ont chaleureusement applaudi.

« Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j’ai trouvé », a déclaré l’ancien président, qui souligne dans un tweet avoir exercé pendant 5 ans « dans des épreuves terribles ».

François Hollande a remis les clés de l’Élysée, mais contrairement à son prédécesseur Nicolas Sarkozy, s’est bien gardé d’annoncer son retrait de la scène politique. « Il ne faut jamais dire jamais dans la vie », a-t-il dit ces derniers jours.

Romandie.com avec(©AFP / 14 mai 2017 12h31)                                            

Hollande à Berlin pour ses adieux présidentiels à Merkel

mai 8, 2017

François Hollande et Angela Merkel à Metz le 7 avril 2016 / © POOL/AFP/Archives / FREDERICK FLORIN

La boucle est bouclée : François Hollande qui avait consacré sa première visite à l’étranger à Angela Merkel au soir même de son investiture, le 15 mai 2012, est attendu lundi à Berlin pour un dîner privé avec la chancelière, son ultime déplacement présidentiel hors du territoire national.

La semaine prochaine, ce sera au tour de son successeur, Emmanuel Macron, de consacrer, tout comme lui, sa première visite à un dirigeant étranger à la chancelière allemande.

Ravie de la victoire de ce pro-européen convaincu, elle s’est empressée de l’appeler dimanche soir pour le « féliciter chaleureusement » avant de souligner lundi qu’il portait les espoirs « de millions » de Français, d’Allemands et d’Européens.

Mais en attendant, Angela Merkel s’apprête donc à recevoir une dernière fois le président sortant après leurs innombrables rencontres des sommets européens, du G7 ou du G20, dans les heures sombres des attentats jihadistes de 2015 où lors d’une interminable nuit de négociations sur l’Ukraine à Minsk.

Les deux dirigeants s’entretiendront à la chancellerie avant un dîner en tête-à-tête dans un restaurant de la capitale allemande, accompagnés de leurs seuls interprètes.

Leur première rencontre, au soir du 15 mai 2012, est restée dans toutes les mémoires quand l’avion présidentiel, frappé par la foudre peu après son décollage de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, dans le sud de Paris, avait fait promptement demi-tour.

D’aucuns avaient voulu y voir un signe. Mais François Hollande avait redécollé peu après pour la capitale allemande où il était arrivé sous une pluie battante qui devait devenir l’un des marqueurs de ce début de quinquennat.

Puis il y avait eu ce nouvel accroc : à deux reprises, Angela Merkel l’avait rattrapé par le bras quand il avait marqué des hésitations sur le tapis rouge de la chancellerie.

Depuis leur relation a pris une toute autre dimension avec un tournant : les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement des troupes alliées, le 6 juin 2014.

En marge de ces cérémonies sur les plages de Normandie, François Hollande et Angela Merkel avaient provoqué la première rencontre entre les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, amorçant une détente entre les belligérants.

Un avant et un après

« Il y a eu un avant et un après », remarque l’entourage du président qui se souvient aussi de l’interminable nuit de négociations qui avait réuni ce même quatuor à Minsk en février 2015.

« Ce travail en commun sur un sujet qui n’était ni bilatéral ni lié à l’Union européenne a modifié le climat de leurs rencontres et leur degré de complicité, ce qui s’est exprimé ensuite lors de la crise grecque puis de la crise des migrants », explique-t-on de même source.

D’autres images ont marqué ce couple franco-allemand comme celle de la chancelière posant son front sur la tête du président français dans un geste d’affection qui s’adressait, au-delà de lui, à la France toute entière après l’attentat contre Charlie Hebdo.

Il y eut aussi le survol à bord du même hélicoptère du site des Alpes françaises où s’était crashé un Airbus de la compagnie Germanwings précipité au sol par son copilote avec ses 150 occupants.

Ainsi, toujours selon l’entourage de François Hollande, « les différences économiques, à savoir le déficit budgétaire structurel français et les excédents allemands, ont toujours été surmontées politiquement ».

La semaine prochaine, ce sera au tour d’Emmanuel Macron de fouler pour la première fois le tapis rouge de la chancellerie.

Le vainqueur de la présidentielle avait été reçu en pleine campagne par Angela Merkel, à la mi-mars, expliquant avoir « beaucoup de convergences » avec elle et l’assurant de son fort attachement au « couple franco-allemand ».

« Emmanuel Macron a mené une campagne pro-européenne courageuse, il défend l’ouverture sur le monde et est résolument pour l’économie sociale de marché », s’est-elle encore félicitée lundi, saluant une nouvelle fois sa « magnifique victoire ».

Romandie.com(©AFP / 08 mai 2017 16h18)