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Congo-Brazzaville: Sa femme devenue ministre du dictateur, notre confrère va-t-il démissionner de sa rédaction ?

mai 3, 2016

 

 

C’est pathétique, mais rien n’est plus étonnant sous le soleil de Brazzaville. Quand Firmin Ayessa vient lire la liste du nouveau gouvernement de « rupture » sur Télé Congo (Télé Foufou pour la diaspora congolaise), il précise bien que : « sur proposition du premier ministre chef du gouvernement », le président de la République chef de l’Etat a signé le décret nommant le gouvernement. Mais, depuis hier que les ministres défilent sur Télé Congo pour se présenter au peuple, ils ne font que remercier le (seul) président de la République. Aucun mot gentil pour le premier ministre qu’on ne cite même pas. Qui a, finalement, proposé ce gouvernement à Sassou ? Clément Mouamba ou quelqu’un d’autre ? Les ministres de l’Economie forestière, des Finances, des Postes et Télécommunications et de la Jeunesse, se sont, tous, bornés, hier, à remercier le seul chef de l’Etat. Pas un (petit) mot gentil pour leur premier ministre.

Parmi les nouveaux venus au gouvernement, on compte l’épouse d’un confrère parisien, directeur de la rédaction de son état dans un magazine panafricain de la place, parfaitement, connu, sur le continent, comme donneur de leçons. Des leçons qu’il ne s’applique, jamais, à lui-même, ni aux journalistes qu’il dirige dans son équipe. Son épouse, Arlette Nonault, qui vient d’être nommée ministre, est une nièce du dictateur. Conservatrice sur les bords, elle a été en flèche dans le combat qui permit à son oncle d’adopter la nouvelle constitution qui lui a assuré le hold up du 20 mars dernier. Membre du Bureau politique du PCT, elle est très active dans les réseaux sociaux, quand ce n’est pas dans la désinformation livrée au public, à Paris, au travers du magazine de son époux. Les Congolais de la diaspora s’en offusquent, grandement. A plusieurs reprises, ils ont interpellé son fondateur. N’ayant pas eu gain de cause, ces derniers temps, ils vont carrément devant le siège de ce magazine avec des pancartes et des banderoles, pour y manifester leur colère, parfois, en brûlant les vieux numéros du magazine pour signifier leur dégoût.

Acculé jusqu’à ses derniers retranchements, le dictateur n’a plus la capacité de faire l’économie de ses appuis : jouant son va tout, cette fois, il a choisi d’exposer sa nièce sur la place publique (gouvernement), espérant sauver quelques meubles ? Question à son époux, donneur de leçons à l’Afrique entière : à quand sa démission, ou tout au moins, son retrait de la rédaction de son magazine ? Car pour des raisons d’éthique, de déontologie et de conflit d’intérêt, il doit, absolument, quitter le groupe qui l’emploie. Anne Sinclair avait abandonné ses magazines sur TF1 quand son époux, Dominique Strauss Kahn, fut nommé ministre de l’Economie et des Finances, dans le gouvernement Jospin, en 1997. Dernièrement, c’est l’ex-première dame de France, Valérie Trierweiler qui avait abandonné le Service Politique de Paris Match pour ne faire que de la Culture, lors de l’accession de François Hollande à l’Elysée. Il existe beaucoup d’autres exemples de ce type.

Les Congolais attendent, donc, avec impatience la décision du mari de la nouvelle ministre du Tourisme et des Loisirs du Congo. Choisira-t-il comme tout bon jouisseur (qu’il semble être) de conserver le beurre et l’argent du beurre ?

Afriqueeducation.com

Le premier des « griots de service » , François Soudan (JA), a été vexé, piqué vif et…blessé!

septembre 30, 2015
François Soudan

François Soudan

Les animaux aussi disent NON à Sassou pour son 3e mandat

François Soudan, les animaux aussi disent NON à Sassou pour son 3e mandat

Il fallait s’y attendre. Oui, il fallait s’y attendre. Monsieur Soudan François, à la fois gendre du Président Sassou Nguesso, griot international sans égal du pouvoir dictatorial de Brazzaville et directeur de rédaction du groupe Jeune Afrique, a été vexé, piqué et littéralement blessé par LA REACTION DU PEUPLE CONGOLAIS DONNÉE LE DIMANCHE 27 SEPTEMBRE. Réaction suite à l’annonce, Mardi 22 Septembre, de la tenue du référendum par son maître afin de permettre à celui-ci de changer la Constitution et d’instituer son « pouvoir-à-vie » (tant rêvé !), et ainsi demeurer au pouvoir jusqu’à sa mort, après déjà plus de 30 ans de règne sur ce le Congo.

Désormais, il sort l’artillerie lourde, très lourde, dans son… combat.

En introduction, voici ce que Soudan écrit: “Il fallait s’y attendre. L’annonce, le 22 septembre, par Denis Sassou Nguesso de la tenue prochaine d’un référendum sur un projet de loi fondamentale fixant « les nouvelles formes d’organisation et les nouvelles règles de fonctionnement de l’État » au Congo a déclenché une salve de réactions dont la mesure n’est pas la caractéristique majeure : « coup d’État constitutionnel », « déclaration de guerre au peuple », « après Ouaga, Brazza », etc.” (Article titré : Aux urnes Congolais, sur le site de Jeune Afrique).

Oui, il fallait s’y attendre. La réaction du peuple congolais, exprimée le Dimanche 27 Septembre au Boulevard des Armées de Brazzaville, devant plus de 50,00o personnes, lors d’un méga meeting ayant eu un succès sans précédent dans l’histoire politique de ce pays, a déclenché une salve de réactions (de la part de tous les griots du pouvoir) dont la valeur intrinsèque n’est pas la caractéristique majeure.

Oui, il fallait s’y attendre ! Soudan a été vexé, piqué, blessé par ce peuple, le peuple congolais, qu’il croyait indolent, indolore, et toujours docile et contrôlable à souhait.

Dans la suite de son article, d’ailleurs comme à l’accoutumée de ses services commandés pour le grand plaisir de son maître absolu et clan, Soudan déroule des arguments dont la droiture et la solidité ne sont des caractéristiques majeures. Arguments, disons plutôt arguties, dont la taille naine laisse très manifestement apparaître le caractère corrompu et nocif de ce journaliste, pourtant formé dans les écoles de journalisme (en France, là où l’on enseigne aux journalistes de faire leur métier avec un « minimum d’objectivité et de bon sens») dont la première exigence est la « mesure en toute chose ». Mais manifestement, Soudan manque de mesure dans son traitement de l’information lorsqu’il s’agit du Congo Brazzaville. Depuis plus de 20ans, Soudan ne fait que cela, ne connait que cela, au service d’un seul homme, Sassou Nguesso. Soudan est servi, payé, corrompu… pour ses et « ces » services de basse besogne, avec l’argent qui devrait servir à soulager un tant soit peu les souffrances des congolais. De la misère du peuple congolais, monsieur Soudan s’en fout éperdument, tant que « sa bouche, son estomac et son ventre sont remplis par son maître-absolu », et son « bas-ventre enchanté » par la fille ou nièce dudit maître. Tant mieux pour lui ! Des arguties qu’il développe pour le bonheur du maître-absolu et le plaisir infini de tous les affidés-corrompus du régime en place.

Oui, il fallait s’y attendre ! Soudan n’a pas dormi dans la nuit du Dimanche 27 au Lundi 28 Septembre. Il a été pris d’un malaise dont le niveau de douleur n’avait d’égal que la souffrance de son maître-absolu, le gendre « sese seko » , le président du Congo.

Mépris des Africains !

Soudan écrit : « Non, chaque pays a son histoire, ses rapports de force, ses lignes de fracture, et ce serait mépriser l’Afrique et les Africains que de tous les couler dans un même moule. Un soupçon d’arrogance, de désinvolture et de messianisme typiquement occidentaux auquel n’ont échappé ni François Hollande dans son propre discours de Dakar ni Barack Obama dans celui qu’il a prononcé à Addis-Abeba, en juillet. »

Oui, vous avez absolument raison que « chaque pays a son histoire. ». Est-ce une raison pour vouloir insinuer que certains pays ne mériteraient pas des régimes politiques démocratiques ? Vous faites pitié !

Avant de terminer, Soudan dégoupille : « Reconnaissons donc que le débat existe et qu’il n’est pas aussi simpliste qu’on le dit souvent. Reconnaissons aussi, n’en déplaise aux Obamalâtres, que, dans une Afrique en construction, le besoin de leaders d’exception capables de transformer leur pays sur le long terme et de façon irréversible est au moins aussi pressant que celui d’institutions fortes. »

Oui, nous l’avons dit dès le départ, l’artillerie lourde est en usage. « Obamalâtres ! » Mais à quoi pense-t-il ce monsieur ? De qui veut-il se moquer ? Si l’auteur de cette « trouvaille » n’est pas stérile, alors qu’il se regarde !

Bon pardonnez monsieur ! Heureusement que les fidèles des présidents Barack Obama et François Hollande ont tellement mieux à faire, à lire et à partager en lieu et place de ces « trouvailles et arguties dont la caractéristique majeure est de toute évidence le dégout. »

De quel leader d’exception veut-il parler dans le cas du Congo Brazzaville ? De quelle transformation sur le long terme monsieur Soudan veut-il faire croire aux gens ? Heureusement que parmi les plus de 50,000 congolais et congolaises qui étaient présents au Boulevard des Armées le Dimanche 27 Septembre 2015, il n’y a même pas 1000 qui vous lisent. C’est-à-dire moins de 2% de la population congolaise vous lit. Vous savez très bien, monsieur Soudan, de « quelle façon votre journal fait recette au Congo, et dans beaucoup de pays africains. » (lire : http://www.cridafrique.net/quand_mediapart_revele_le_vrai_visage_de_jeune_afrique____.html)

Personne ne vous empêchera de continuer ce travail « de haute dragée ». Mais soyez-en sûr, il prendra bientôt fin, tout au moins pour le cas du Congo Brazzaville. Vous êtes décidé à tenter le tout pour le tout pour perpétuer la mafia corruptrice au Congo. Vous êtes libres. Et d’ailleurs vous avez intérêt à le faire ! Question d’assurer pour vous-mêmes et les chers vôtres une « assurance-vie-sans-limites ». Mais, n’en déplaise à vos oreilles, tout a une FIN.

Vous voulez pousser les congolais aux votes (« Aux urnes Congolais », François Soudan, signé le vrai congolais !) quand de votre for intérieur, vous savez que votre maître-absolu, depuis son retour au pouvoir en 1997 après un putsch sanglant orchestré avec l’aide de vos amis, a mis en place un système de tricherie et de mafia systématiques dont le journaliste que vous êtes n’avez jamais eu ni le courage ni le talent de voir, de dénoncer, de décrier. Honte à vous ! Mais on comprend aisément pourquoi.

Oui, il fallait s’y a attendre. Monsieur Soudan a été dérangé dans son sommeil ! Depuis le Mardi 22 Septembre, date de l’annonce du référendum par le président Sassou, monsieur Soudan rongeait son frein ; il était tellement heureux, tellement aux anges, tellement impatient d’annoncer « la victoire du oui au référendum pour le changement de la Constitution de 2002, Constitution pourtant taillée à la mesure du maître-absolu.», et impatient d’annoncer la victoire, sur les antennes de Radio Gondwana, du maître aux « élections présidentielles très très libres et transparentes » en 2016, pour la continuation des « services bien-rendus aux congolais.»

Mais pardonnez alors, cher monsieur Soudan, «l’irrespect absolu du peuple congolais» qui pourrait alors, de façon irrévérencieuse, contrarier vos «rêves les plus sublimes.»

Finalement, même irrespectueux, ce Peuple du Congo triomphera, tôt ou tard. À établir ou rétablir un système démocratique moins biaisé et moins corrompu dans la vie politique, économique, culturelle, … de leur pays. N’en déplaise aux corrompus… jusqu’aux cheveux. Et le Président Sassou a tout a gagné, lui aussi, dans la victoire – pacifique – de ce peuple, de son peuple qu’il proclame tant aimé.

Mbama Mwana Congo

Diffusé le 30 septembre 2015, par http://www.congo-liberty.com

Congo : la fausse une de J.A. qui affole le web

février 27, 2015

Détail de la fausse une de J.A. qui circule sur les réseaux sociaux.
Détail de la fausse une de J.A. qui circule sur les réseaux sociaux. © DR

Une fausse une de « Jeune Afrique » circule depuis vendredi sur les réseaux sociaux. Une manipulation que nous dénonçons avec la plus grande fermeté.

À plus d’un an de l’élection congolaise, prévue en juillet 2016, ceux pour qui la perspective de voir l’actuel chef de l’État Denis Sassou Nguesso s’y présenter est déjà un cauchemar rivalisent d’imagination, quitte à prendre leurs désirs pour des réalités – et à jouer aux faussaires du net. En témoigne cette fausse couverture de Jeune Afrique, diffusée le 27 février et qui a ému nombre d’internautes. Sur le terrain de la cyberguerre, tous les moyens sont bons, y compris les plus douteux…

La fausse une de J.A. :

Jeuneafrique.com par François Soudan