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L’Ukraine reconnaît avoir mené la frappe qui a tué 63 soldats russes près de Donetsk

janvier 2, 2023
Une batterie de missiles HIMARS.

Les États-Unis ont livré plusieurs systèmes de missiles aux forces ukrainiennes, dont le système HIMARS (archives). Photo : AFP via Getty Images/Gints Ivuskans

La Russie a reconnu lundi la mort de 63 de ses soldats en Ukraine, tués dans une frappe en territoire séparatiste dans l’est du pays, les plus lourdes pertes en une seule attaque admises par Moscou depuis le début de l’invasion.

L’armée n’a qu’à de très rares reprises donné un bilan de son offensive ou communiqué sur ses pertes. Selon le ministère russe de la Défense, 63 militaires ont été tués dans l’explosion de quatre missiles tirés par des systèmes HIMARS, une arme fournie par les États-Unis aux forces ukrainiennes.

Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, qui n’a pas précisé la date de la frappe, ces missiles ont frappé un centre de déploiement provisoire de l’armée russe à Makiïvka, ville sous occupation russe située à l’est de la ville séparatiste de Donetsk.

Igor Konashenkov.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov. Photo : Getty Images/Natalia Kolesnikova

Le ministère a encore assuré avoir abattu deux des six missiles tirés sur cette cible à Makiïvka.

L’état-major ukrainien a, quant à lui, reconnu avoir mené cette frappe, réalisée selon lui avant le Nouvel An le 31 décembre, détruisant ou endommageant jusqu’à 10 véhicules. Les pertes en matière de personnel pour les occupants sont en train d’être précisées, a-t-il indiqué.

Dimanche, des médias russes et ukrainiens avaient commencé à faire état de cette frappe, affirmant qu’elle avait eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, au moment du passage à la nouvelle année, et qu’un bâtiment où se trouvaient des réservistes récemment mobilisés en Russie avait été touché.

L’annonce de ces lourdes pertes a immédiatement provoqué des critiques envers le commandement militaire russe, accusé notamment par l’ancien responsable séparatiste Igor Strelkov, très au fait de la situation sur le terrain, d’avoir entreposé des munitions dans ce bâtiment non protégé.

Le gouverneur de la région russe de Samara, Dmitri Azarov, a lui annoncé l’ouverture d’une ligne téléphonique pour les proches des soldats tués, parmi lesquels figurent ses administrés.

Une nouvelle année qui commence sous les frappes

L’annonce de cette frappe intervient après un Nouvel An marqué par des bombardements russes sur Kiev et d’autres villes samedi, dimanche et lundi, qui ont fait cinq morts et une cinquantaine de blessés.

Lundi à l’aube, les frappes ont provoqué des coupures de courant à Kiev.

Les Russes ont lancé plusieurs vagues de drones Shahed de fabrication iranienne, a déclaré Oleksiï Kouleba, le chef de l’administration militaire de la région de Kiev, précisant que les frappes étaient dirigées contre des infrastructures essentielles.

Un drone vole dans le ciel.

Ce drone russe photographié à Kiev correspond à la description d’un drone de fabrication iranienne Shahed-136, selon les autorités ukrainiennes. Photo : Reuters

La défense antiaérienne ukrainienne a affirmé avoir abattu 41 drones et un missile russes.

L’opérateur DTEK a annoncé que l’attaque avait infligé des dégâts aux infrastructures liées à l’alimentation en électricité de Kiev et qu’il devait de ce fait imposer des coupures d’urgence.

La compagnie nationale Ukrenergo a confirmé les pannes de courant, tout en assurant que la situation était totalement sous contrôle.

Après une série de revers militaires sur le terrain et d’attaques ukrainiennes ayant visé le territoire russe et la Crimée annexée, Moscou a opté à partir d’octobre pour une tactique de bombardement des infrastructures de l’Ukraine, provoquant régulièrement des coupures d’électricité et d’eau.

Les autorités russes ont quant à elles fait état lundi d’une attaque ukrainienne au drone sur une installation électrique dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et ont affirmé avoir abattu un drone de reconnaissance ukrainien se dirigeant cette fois vers la grande ville de Voronej.

Moscou avait assuré que ses frappes du Nouvel An avaient visé des installations de fabrication de drones.

Les Russes sont en train de perdre. Les drones, les missiles et tout le reste ne les aideront pas. Parce que nous sommes ensemble, a réagi dimanche soir le président Volodymyr Zelensky.

Des militaires ukrainiens sur un véhicule blindé de transport de troupes.

Des militaires ukrainiens sur un véhicule blindé de transport de troupes. Photo : Reuters

L’armée russe a par ailleurs déclaré dimanche poursuivre son offensive dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, où se concentre actuellement l’essentiel des combats.

L’état-major des forces ukrainiennes a, à cet égard, souligné dimanche soir que l’ennemi […] continuait de tenter des attaques dans le secteur de Bakhmout, le point le plus chaud du front, où les deux camps subissent de lourdes pertes.

Les soldats engagés dans cette bataille sont soumis à une incroyable fatigue morale et physique. Et dans cette guerre d’usure sans fin, certains finissent par se percevoir comme de la viande, juste bons à être envoyés à la mort, a expliqué sur place à l’AFP Mark Kouptchenenko, un jeune aumônier militaire ukrainien qui va tous les jours sur le front.

Il n’y a pas ou très peu de rotations, ils sont en permanence au combat, sous une pression énorme, soumis à des ordres que parfois ils ne comprennent plus, a-t-il encore dit.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Nouvelles frappes israéliennes sur Gaza en représailles à des ballons incendiaires

août 14, 2020

L'armée israélienne a bombardé des positions du Hamas dans la bande de Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires.

L’armée israélienne a bombardé des positions du Hamas dans la bande de Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires. JACK GUEZ / AFP

L’armée israélienne a annoncé vendredi soir de nouveaux bombardements contre des positions du Hamas dans la bande de Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires de l’enclave palestinienne vers le territoire israélien.

«Des avions de combat, des hélicoptères militaires et des chars ont ciblé des positions du Hamas dans la bande de Gaza» incluant «un système de défense naval utilisé par le Hamas, des infrastructures souterraines et des postes d’observation», a annoncé l’armée israélienne dans un bref communiqué ajoutant avoir agi en «réponse» à la poursuite des lancers de ballons incendiaires. Le Croissant-Rouge palestinien a pour sa part déclaré qu’une femme enceinte et un enfant âgé de trois ans avaient été blessés dans les bombardements et transportés à l’hôpital.

Ces frappes interviennent au lendemain de l’annonce d’un accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis, fustigé par les Palestiniens, y compris les islamistes du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Mais au cours de la semaine passée, l’armée israélienne a revendiqué une série d’attaques nocturnes contre des positions du Hamas, en réponse à des tirs de ballons incendiaires dont certains sont à l’origine d’incendies de broussailles dans le sud d’Israël qui n’ont toutefois pas fait de victimes.

En réponse à ces lancers de projectiles, Israël a aussi fermé mardi le poste de Kerem Shalom, où entrent les marchandises à Gaza, une langue de terre peuplée de deux millions d’habitants dont plus de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque Mondiale. Le Hamas et Israël se sont livrés trois guerres (2008, 2012, 2014) depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par ce mouvement islamiste en 2007. Malgré une trêve l’an dernier, favorisée par l’ONU, l’Égypte et le Qatar, les deux camps s’affrontent sporadiquement avec des tirs de roquettes, d’obus de mortier ou de ballons incendiaires de Gaza et des frappes de l’armée israélienne en représailles.

  • Par Le Figaro avec AFP

Mali: un responsable jihadiste, deux civils tués dans une frappe française

août 27, 2018

Un Mirage 2000 français prêt à décoller à Niamey pour participer à l’Opération Barkhane, le 22 décembre 2017n / © AFP/Archives / ludovic MARIN

L’un des principaux responsables du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Mohamed Ag Almouner, et deux civils ont été tués dans une opération de l’armée française dimanche dans la région de Ménaka, dans le nord du Mali, a annoncé lundi à Paris l’état-major français.

« Les commandos déployés (au sol après une frappe aérienne) ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée », selon un communiqué.

Il s’agit d’un des « lieutenants du chef de l’EIGS » dans le secteur de Ménaka, frontalier avec le Niger, a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger, à l’AFP. Il se trouvait dans un campement isolé à 50 km au sud-ouest de la ville, a-t-il ajouté.

Le groupe EIGS, actif dans la « zone des trois frontières » (Mali, Burkina Faso et Niger), est dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a aussi codirigé le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), un groupe islamiste malien.

Les commandos français ont « découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés », a ajouté l’état-major.

« Le lien entre les civils et le chef jihadiste reste à définir », de même que la raison pour laquelle ils se trouvaient là, a noté le colonel Steiger.

Les blessés ont été pris en charge par les équipes médicales de l’armée française déployées sur place.

L’état-major a exprimé ses « regrets » et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes. Une investigation est en cours « pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe », a-t-il annoncé.

« Les critères français d’ouverture du feu sont particulièrement stricts et visent à éviter les pertes civiles », a-t-il assuré.

« Chaque préparation de mission fait l’objet d’un recueil et d’une analyse d’un maximum de renseignements de façon à limiter le niveau de risque des opérations », a-t-il ajouté.

« La présence avérée de civils à proximité de l’objectif aurait entraîné l’annulation de la mission », a insisté l’état-major.

L’opération, déclenchée dans la nuit de dimanche à lundi, a consisté en une frappe aérienne par deux avions Mirage 2000 sur la position du groupe jihadiste, suivie d’une action au sol pour saisir la position.

Quelque 4.000 soldats français sont déployés sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui ont été en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature d’un accord de paix avec l’ex-rébellion à dominante touareg censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

L’EIGS a revendiqué une série d’attaques, notamment celle qui a coûté la vie à quatre membres des forces spéciales américaines et quatre soldats nigériens en octobre 2017 au Niger.

Romandie.com avec(©AFP / (27 août 2018 22h11)

Syrie: 22 paramilitaires irakiens tués dans une frappe attribuée à Israël

juin 18, 2018

Carte de la Syrie localisant les frappes aériennes à Al-Hari / © AFP / AFP

Une vingtaine de paramilitaires irakiens pro-iraniens engagés dans la bataille contre le groupe État islamique (EI) ont été tués lors de frappes nocturnes dans l’est de la Syrie attribuées par Washington à Israël.

Les unités du Hachd al-Chaabi, des groupes paramilitaires financés par Téhéran qui ont aidé l’armée irakienne à chasser l’EI de tous les centres urbains, ont dans un premier temps accusé les forces américaines d’avoir tué 22 de leurs combattants et en avoir blessé 12 autres dans ces raids frontaliers.

Mais la coalition internationale dirigée par les États-Unis a démenti être l’auteur de ces frappes qui ont visé dans la nuit de dimanche à lundi la ville d’al-Hari, située près de la frontière irakienne.

« Il n’y a pas eu de frappes de la part des forces américaines ou de la coalition dans cette zone », a réagi auprès de l’AFP son bureau de presse, en précisant en revanche « être au courant de frappes (…) ayant tué et blessé des combattants de Kataëb Hezbollah », une force irakienne faisant partie du Hachd al-Chaabi et liée au puissant mouvement du Hezbollah libanais, ennemi juré d’Israël.

Le porte-parole de la coalition n’a pas précisé qui avait mené ces frappes, mais à Washington, un responsable américain ayant requis l’anonymat a indiqué à l’AFP avoir « des raisons de croire qu’il s’agissait d’une frappe israélienne ».

Israël, qui craint plus que tout une implantation iranienne à sa frontière, a conduit en mai des frappes aériennes sur des installations militaires en Syrie présentées comme iraniennes.

L’Etat hébreu soupçonne l’Iran et le Hezbollah de chercher à étendre leur influence plus près de ses frontières, et répète qu' »il n’y a pas de place pour la moindre présence militaire iranienne dans aucune partie de la Syrie », selon son Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

« Cinquante-deux combattants, dont 30 Irakiens et 16 Syriens, y compris des soldats et des membres de milices loyalistes ont été tués », a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

– Déployés par Bagdad –

Des combattants irakiens, dont certains sont membres de Hachd al-Chaabi, luttent depuis des années au côté du régime syrien et ont joué un rôle primordial dans la lutte anti-EI dans la province de Deir Ezzor (est de la Syrie).

Le groupe a rappelé avoir été déployé par les autorités irakiennes le long de la frontière poreuse avec la Syrie depuis l’annonce de la victoire sur l’EI proclamée en décembre par Bagdad.

Au lendemain de ces frappes, un correspondant de l’AFP à Nassiriya, dans le sud de l’Irak, a rapporté que les corps de trois combattants irakiens tués dans l’est syrien avaient été rapatriés pour être inhumés. Ils combattaient au sein de la milice « Kataëb Hezbollah ».

Les médias d’Etat syriens ont eux aussi attribué ces frappes à la coalition anti-EI. Citant une source militaire, l’agence officielle Sana a affirmé que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées par des appareils de la coalition, sans fournir de bilan précis.

Al-Hari est située dans la province de Deir Ezzor, riche en pétrole, où les forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Etats-Unis, et les forces gouvernementales syriennes, appuyées par la Russie, mènent des offensives distinctes contre l’EI.

Les forces gouvernementales contrôlent les terres à l’ouest du fleuve Euphrate, qui traverse la province, tandis que les FDS se battent pour expulser l’EI d’une série de villages situés sur la rive est, près de la frontière irakienne.

Une ligne de « déconfliction » longeant le fleuve est en place depuis 2017 afin d’empêcher tout affrontement entre pro-régime et FDS.

– « Couloir vital » –

La coalition, qui intervient en Syrie depuis 2014 pour combattre l’EI, a néanmoins frappé des forces du régime ces dernières années.

Le 24 mai, 12 combattants pro-régime ont péri dans un raid aérien contre des positions de l’armée syrienne au sud de Boukamal, ville reprise à l’EI par le régime en novembre dernier et située à quelques kilomètres de la frontière.

L’OSDH et des médias d’Etat syriens avaient attribué cette frappe à la coalition, mais le Pentagone avait nié.

Le 7 février, la coalition a reconnu avoir tué au moins 100 combattants pro-régime –dont cinq Russes selon Moscou– dans la province de Deir Ezzor, en représailles à une attaque contre des positions des FDS.

Les frappes contre al-Hari interviennent au lendemain de la reprise par les FDS de Dachicha, un village situé dans le nord de la province de Hassaké.

Dachicha représentait un « fief important » de l’EI dans cette province et se trouvait sur un « couloir vital » reliant autrefois les territoires des jihadistes en Syrie et en Irak, selon le directeur de l’OSDH.

Romandie.com avec(©AFP / 19 juin 2018 00h02)

Les frappes en Syrie par Israël: du soutien à la retenue

mai 10, 2018

 

Bahreïn soutient « le droit » d’Israël à « se défendre »

Dubaï – Bahreïn, proche allié de l’Arabie saoudite, a affirmé jeudi qu’Israël avait « le droit de se défendre » à la suite de représailles israéliennes contre des cibles présentées comme des sites militaires iraniens en Syrie. « Comme l’Iran a violé le statu quo dans la région et a envahi des pays avec ses forces et ses missiles, n’importe quel Etat, y compris Israël, a le droit de se défendre en détruisant les sources de danger », a déclaré sur Twitter le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa.

Selon Israël, l’Iran a tiré dans la nuit de mercredi à jeudi, depuis la périphérie de Damas, une vingtaine de roquettes vers des positions sur la partie du Golan occupée par Israël, sans faire de victime. Bahreïn est un des Etats arabes du Golfe très hostiles à l’Iran et a, comme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, ainsi qu’Israël, appuyé la récente décision du président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire avec Téhéran. Ce royaume allié de Washington n’entretient pas de relations diplomatiques avec Israël.

 

Washington soutient « le droit d’Israël à agir pour se défendre »

Washington – Les Etats-Unis ont dénoncé jeudi les tirs de roquettes iraniens sur des positions israéliennes, en soutenant « le droit d’Israël à agir pour se défendre ». « Les Etats-Unis condamnent les attaques provocatrices à la roquette du régime iranien depuis la Syrie contre des citoyens israéliens, et nous soutenons avec force le droit d’Israël à agir pour se défendre », a affirmé la Maison Blanche dans un communiqué.

« Le déploiement par le régime iranien de systèmes de missiles et de roquettes offensives en Syrie, qui visent Israël, est un développement inacceptable et très dangereux pour tout le Moyen-Orient », a ajouté la Maison Blanche.

« Les Gardiens de la révolution iraniens assument l’entière responsabilité des conséquences de leurs actions irréfléchies, et nous les appelons, ainsi que leurs milices par procuration, y compris le Hezbollah, à ne pas aller plus loin dans la provocation », a-t-elle ajouté.

« Les Etats-Unis appellent aussi toutes les nations à dire clairement que les actions du régime iranien représentent une menace sévère pour la paix et la stabilité internationale », a-t-elle encore dit.

La tension est brusquement montée entre l’Iran et Israël en Syrie, où l’Etat hébreu dit avoir bombardé des dizaines de cibles iraniennes en représailles à une première attaque directe attribuée à la République islamique contre les forces israéliennes.

Selon les Israéliens, la force al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution chargée des opérations extérieures, a tiré peu après 21H00 GMT mercredi une vingtaine de roquettes de type Fajr et Grad vers les premières positions sur la partie du Golan occupée par Israël, de l’autre côté de la ligne de démarcation.

Ces tirs sont intervenus au lendemain de l’annonce par le président américain Donald Trump du retrait de son pays de l’accord sur le nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les grandes puissances en 2015, faisant craindre une nouvelle escalade dans la région.

 

Londres appelle à éviter toute « escalade » des violences entre l’Iran et Isrël

Londres – Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a appelé jeudi l’Iran et Israël à « éviter toute escalade » des violences après des frappes iraniennes contres des forces israéliennes, qui ont été suivies de ripostes par les Israéliens.

« Il est crucial d’éviter toute escalade, qui ne serait dans l’intérêt de personne », a prévenu le ministre dans un communiqué. « Le Royaume-Uni condamne avec la plus grande fermeté les attaques iraniennes contre les forces israéliennes. Nous soutenons vigoureusement le droit d’Israël à se défendre ».

Il appelle la Russie à « user de son influence » sur les combattants présents en Syrie, d’où ont été tirés les missiles iraniens, pour faire cesser ces actions « déstabilisatrices » et pour « travailler à un règlement politique » de la situation.

Les tensions entre Israël et l’Iran autour du théâtre syrien ont connu un brusque regain jeudi matin avec, pour la première fois, des tirs de roquettes directement attribués à l’Iran vers des positions israéliennes, provoquant une vigoureuse riposte de l’État hébreu en Syrie.

Les premières lignes israéliennes sur le Golan ont essuyé un tir de barrage d’une vingtaine de projectiles et roquettes déclenché selon l’armée israélienne par les forces iraniennes, de l’autre côté de la ligne de démarcation en Syrie.

L’armée israélienne a frappé en représailles dans la nuit de mercredi à jeudi des dizaines de cibles militaires iraniennes en Syrie.

Selon le ministre russe de la Défense, l’armée israélienne a utilisé 28 avions (des F-15 et des F-16) et tiré 70 missiles, dont la moitié a été détruit par le système de défense antiaérien syrien.

Ces frappes nocturnes par l’armée israélienne ont tué au moins 23 combattants, dont cinq soldats syriens et 18 membres de forces alliées du régime, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Romandie.com avec(©AFP / 10 mai 2018 13h31)

Les Occidentaux frappent le régime en Syrie, Moscou obtient une réunion à l’ONU

avril 14, 2018

Photo provenant du site internet de l’agence de presse officielle syrienne le 14 avril 2018 d’une explosion dans la banlieue de Damas après des frappes aériennes d’Occidentaux / © SYRIAN GOVERNMENT’S CENTRAL MILITARY MEDIA/AFP / Handout / STR

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé tôt samedi des frappes ciblées contre le régime syrien, qu’ils accusent d’une attaque chimique, ouvrant un nouvel épisode de tensions diplomatiques et militaires entre les Occidentaux et la Russie.

Moscou, allié indéfectible du pouvoir de Bachar al-Assad, a dénoncé ces frappes sans prendre dans l’immédiat de mesures de rétorsion, malgré son ton menaçant des derniers jours.

La Russie s’est bornée à demander la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, qui aura lieu à 15h00 GMT.

Ces raids, qui ont visé trois sites liés au programme d’armement chimique syrien près de Damas et dans le centre du pays, n’ont fait « aucune victime au sein de la population civile ou de l’armée syrienne », d’après l’armée russe, dont les installations sur place ont été soigneusement évitées.

« Mission accomplie! », a lancé sur Twitter le président américain Donald Trump, saluant une frappe « parfaitement exécutée » et remerciant les alliés français et britannique « pour leur sagesse et la puissance de leur excellente armée ».

Il était 04H00 à Damas (01H00 GMT) quand le président américain a annoncé ces frappes depuis la Maison Blanche.

« J’ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d’armes chimiques », a-t-il dit.

Au même moment, de lourdes détonations ont résonné dans la capitale syrienne et des colonnes de fumée ont émergé depuis le nord-est de la capitale, selon une journaliste de l’AFP. Les frappes ont duré environ 45 minutes.

Les frappes ont visé un « centre de recherche » à la limite nord-est de Damas, et des « entrepôts » d’armes chimiques, dont du gaz sarin, dans la province centrale de Homs, a détaillé le chef d’état-major américain, le général Joe Dunford.

Selon l’armée russe, la défense antiaérienne syrienne a intercepté 71 missiles de croisière sur 103.

A Damas, le président Assad a affirmé que cette « agression » ne faisait que « renforcer (sa) détermination à continuer de lutter et d’écraser le terrorisme », terme par lequel il désigne les rebelles.

Par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis Anatoli Antonov, Moscou a estimé que ces frappes étaient une « insulte » au président Vladimir Poutine.

En Iran, autre grand allié de M. Assad, le guide suprême Ali Khamenei a qualifié les dirigeants américain, français et britannique de « criminels ».

Dans ces « circonstances dangereuses » qui font craindre une « escalade militaire totale », le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la « retenue ».

– L’enquête pas menacée –

A Damas, les frappes ont galvanisé les partisans du régime. Au lever du soleil, plusieurs dizaines d’entre eux se sont rassemblés sur l’emblématique place des Omeyyades, au son de klaxons et de musiques patriotiques, arborant des drapeaux syriens, chantant et dansant à la gloire de Bachar al-Assad.

Ces raids sont pour eux le signe de la victoire en marche du régime. « L’histoire retiendra que la Syrie a abattu des missiles, mais pas seulement. Elle a abattu l’arrogance américaine », lançait fièrement Nedher Hammoud, 48 ans.

A la mi-journée, les médias d’Etat ont annoncé l’entrée de forces de sécurité du régime à Douma, l’ultime bastion rebelle dans la Ghouta. Les insurgés de Jaich al-Islam avaient accepté dimanche d’évacuer la ville, au lendemain de l’attaque chimique présumée, imputée par les Occidentaux au régime syrien.

Cette attaque, le 7 avril, a fait au moins 40 morts, selon des secouristes sur place.

Le régime et l’allié russe ont toujours nié toute responsabilité, dénonçant des « fabrications » rebelles.

Les autorités syriennes ont accusé samedi les Occidentaux d’entraver avec leurs frappes la mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), dont une équipe doit entamer samedi son enquête sur l’attaque chimique présumée.

L’OIAC a assuré dans un communiqué que son « équipe d’enquêteurs va continuer son déploiement » en Syrie « afin d’établir les faits relatifs aux allégations d’utilisation d’armes chimiques à Douma ».

Avant les frappes, Washington avait assuré avoir « la preuve » de l’utilisation d’armes chimiques par le régime.

– « Réponse proportionnée » –

Le chef d’Etat major américain a précisé qu’aucune autre opération militaire visant la Syrie n’était prévue à ce stade.

« Une bonne partie de l’arsenal chimique (syrien) a été détruite », a estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, tout en affirmant qu' »il y aurait une autre intervention » militaire en cas de nouvelle attaque chimique.

« Il est clair que le régime Assad n’avait pas reçu le message l’an dernier », a expliqué le ministre américain de la Défense Jim Mattis, en référence à la frappe américaine d’avril 2017 sur une base militaire près de Homs, après une attaque chimique -imputée par l’ONU et l’OIAC à Damas- ayant fait plus de 80 morts à Khan Cheikhoun (nord-ouest).

« Nous avons été très précis et la réponse était proportionnée, mais, en même temps, ce fut une frappe lourde », a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration, Donald Trump a mis en garde l’Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d’hommes et du matériel en Syrie pour aider M. Assad.

Il a affirmé que la Russie avait « trahi ses promesses » de 2013 sur l’élimination des armes chimiques syriennes.

Ces frappes sont « justes et légales », a insisté la Première ministre britannique Theresa May, cible de critiques de partis d’opposition et d’ONG dans son pays.

Les trois puissances occidentales ont notamment reçu le soutien de l’Arabie saoudite et de l’Allemagne.

Mais pour un haut responsable du groupe rebelle islamiste Jaich al-Islam, ces frappes ne seront qu’une « farce » tant que M. Assad restera au pouvoir.

A Al-Bab (nord-est), où sont évacués les habitants de Douma, Ahmed ne se fait lui non plus guère d’illusion. « Tout ça n’est qu’une piqure d’anesthésie. On ne vas pas en bénéficier », estime ce mécanicien de 25 ans. « S’ils ne poursuivent pas les frappes, Assad ne va pas tomber et le régime va de nouveau utiliser la force contre nous ».

Romandie.com avec (©AFP / 14 avril 2018 14h56)                

Les États-Unis frappent pour la première fois l’EI en Somalie

novembre 3, 2017

Washington – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir mené deux frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Somalie, la première opération contre l’EI dans ce pays où agissent déjà les islamistes somaliens shebabs, affiliés à Al-Qaïda.

« En coordination avec le gouvernement fédéral de Somalie, les forces armées américaines ont mené deux frappes aériennes contre l’EI dans le nord-est de la Somalie, tuant plusieurs terroristes », a indiqué le Pentagone dans un communiqué.

Les drones qui ont mené ces deux frappes, la première vers minuit heure locale, la seconde en fin de matinée, « ont atteint leur cible », a précisé à l’AFP le porte-parole du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le commandant Anthony Falvo.

« Aucun civil ne se trouvait à proximité », a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agissait des premières frappes contre l’EI dans ce pays où le président Donald Trump a autorisé en mars dernier le Pentagone à lancer des opérations anti-terroristes –par voie aériennes ou terrestre– pour soutenir le gouvernement somalien.

Après le puissant attentat au camion piégé qui a causé la mort d’au moins 276 personnes à la mi-octobre à Mogadiscio, les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils étaient prêts à renforcer leur soutien au gouvernement somalien.

L’armée américaine a déjà une force de 400 personnes sur le terrain, qui participe à deux opérations, l’une de conseil et d’entraînement aux troupes gouvernementales, l’autre de soutien logistique.

Romandie.com avec(©AFP / 03 novembre 2017 20h08)                                            

Syrie: 45 rebelles tués par des frappes russes dans le nord-ouest (OSDH)

septembre 24, 2017

Une quarantaine de rebelles islamistes ont été tués par des frappes russes, dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. / © AFP/Archives / Mladen ANTONOV

Au moins 45 membres d’un groupe rebelle islamiste ont été tués par des frappes russes, dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les raisons pour lesquelles « Faylaq al-Cham » a été visé par ces raids aériens russes n’étaient pas claires dans l’immédiat, alors que ce groupe a participé aux derniers pourparlers de paix au Kazakhstan sous la supervision de Moscou.

Les frappes ont touché les QG de ce groupe dans la province d’Idleb, qui fait partie des quatre zones de désescalade créées en mai en vertu d’un accord entre Moscou, Téhéran –alliés du régime syrien– et la Turquie, soutien des rebelles.

L’OSDH a rapporté samedi un bilan de 37 rebelles tués, mais ce bilan s’est alourdi après la découverte de corps sous les décombres dans l’un des QG, aux abords du village de Tall Mardikh.

D’après un correspondant de l’AFP sur place, les frappes se sont abattues sur des grottes où se trouvaient des dizaines de rebelles. Leurs entrées n’étaient plus visibles en raison du grand nombre de gravats, selon la même source.

Faylaq al-Cham, qui compte des milliers de combattants et est considéré comme proche de la confrérie des Frères musulmans, est présent surtout dans la province d’Idleb et celle voisine d’Alep (nord).

Le groupe a combattu les jihadistes de l’ex-branche d’al-Qaïda en Syrie, qui dominent la majorité de la province d’Idleb et sont exclus des zones de désescalade.

Un responsable de Faylaq al-Cham a confirmé des frappes sur le village de Tall Mardikh, ainsi que la participation du groupe dans les derniers pourparlers à Astana.

« Notre participation à Astana ne signifie en aucun cas que la Russie est un pays ami et neutre », a déclaré à l’AFP Idriss Raed, responsable de relations extérieures du groupe. « Les bombardements russes ne sont pas surprenants puisque sa politique depuis son intervention en Syrie est basée sur le crime et le meurtre », a-t-il ajouté.

La Russie mène depuis 2015 une campagne militaire qui a permis à son allié, le président syrien Bachar al-Assad, de reprendre de larges pans de territoires aux rebelles et jihadistes.

Déclenché par la répression de manifestations prodémocratie et opposant initialement armée et rebelles syriens, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication d’autres protagonistes, d’acteurs régionaux et internationaux et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2017 16h21)                

Frappes américaines contre l’État islamique en Libye (Pentagone)

septembre 24, 2017

Washington – L’armée américaine a mené six frappes de précision en Libye visant le groupe Etat islamique, qui ont tué 17 de ses combattants, a annoncé dimanche le commandement américain pour l’Afrique (Africom) dans un communiqué.

Ces bombardements ont visé vendredi un camp de l’EI situé à environ 240 km au sud-est de la ville de Syrte, sur la côte méditerranéenne. Il était utilisé par des combattants pour des opérations à l’intérieur et à l’extérieur du pays et servait à stocker des armes, a précisé le communiqué.

Ces frappes sont les premières annoncées par Washington depuis l’investiture du président Donald Trump, le 20 janvier. Les dernières avaient eu lieu quelques jours avant que Barack Obama ne quitte la Maison Blanche. Elles visaient déjà la région de Syrte et avaient tué « plus de 80 jihadistes », selon le Pentagone.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est livrée aux milices alors que deux autorités se disputent le pouvoir: d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli. De l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Khalifa Haftar.

L’EI avait profité du chaos pour s’implanter à Syrte en juin 2015. Le GNA a assuré avoir repris le contrôle de la cité en décembre 2016, avec le soutien aérien de l’armée américaine.

« Alors que la Libye a fait des progrès considérables contre l’EI, notamment en délogeant ses combattants de Syrte l’année dernière, les terroristes ont tenté de tirer parti de l’instabilité pour créer des refuges dans certaines parties du pays. Si on ne s’en occupait pas, ceci aurait permis à cette organisation terroriste violente de fomenter des attentats contre l’Amérique, nos alliés et les intérêts américains dans le monde », a indiqué l’Africom dans son communiqué.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2017 17h47)                                            

Syrie: l’UE appelle Moscou à cesser ses frappes contre l’opposition modérée, rejette Assad

octobre 12, 2015

Luxembourg – L’UE a appelé lundi la Russie à cesser immédiatement les frappes qui visent l’opposition modérée en Syrie et estimé qu’il ne peut y avoir de paix durable avec les dirigeants actuels alors que Moscou défend le président Bachar al-Assad.

Moscou a lancé depuis le 30 septembre des frappes en Syrie pour appuyer Bachar al-Assad dont le président russe Vladimir Poutine est un soutien indéfectible. Ce renfort aérien a permis à l’armée du régime d’avancer dans sa reconquête de territoires dans le centre du pays.

Mais pour les Européens, il ne peut y avoir de paix durable en Syrie avec les dirigeants actuels, selon une déclaration adoptée à Luxembourg par leurs ministres des Affaires étrangères.

Le régime d’Assad porte la plus grande responsabilité dans les 250.000 morts qu’a fait le conflit et les millions de personnes qu’il a déplacées, écrivent-ils, appelant toutes les parties à cesser les bombardements aveugles avec des barils d’explosifs ou des armes chimiques.

M. Poutine a indiqué dimanche que son armée intervenait en Syrie afin de stabiliser les autorités légitimes et de créer les conditions pour la mise en œuvre d’un compromis politique.

Cette escalade militaire risque de prolonger le conflit, de saper le processus politique, d’aggraver la situation humanitaire et d’augmenter la radicalisation, estime au contraire l’UE.

Alors que la crise s’intensifie, il devient de plus en plus urgent de trouver une solution durable pour mettre fin au conflit, ajoute le texte.

Il appelle à un processus dirigé par les Syriens menant à une transition pacifique et inclusive, sans pour autant dire si Bachar al-Assad pourrait y participer.

Moscou dit lutter en priorité contre le groupe jihadiste Etat islamique (Daech) en Syrie, ce que contestent les Occidentaux, qui affirment que la majorité des frappes russes concernent des zones stratégiquement importantes pour le régime et où l’EI n’est pas implanté.

L’UE a exprimé sa profonde préoccupation à propos des attaques aériennes russes qui vont au-delà de Daech et d’autres groupes terroristes désignés comme tels par l’ONU, ainsi que celles qui visent l’opposition modérée.

Elles doivent cesser immédiatement, tout comme les violations russes de l’espace aérien de pays voisins, indiquent les ministres européens, en référence aux incursion d’avions et de missiles de croisière russes dans l’espace aérien turc.

Romandie.com avec(©AFP / 12 octobre 2015 14h44)